Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1896

  • L'Edit de Milan et la liberté religieuse

    IMPRIMER

    Oasis a mis en ligne le texte d'une communication faite par le cardinal Scola, archevêque de Milan, le 6 décembre dernier dans le cadre de la commémoration de l'Edit de Milan (313)

    L’Édit de Milan : Initium Libertatis

    1. Le XVII centenaire de l’Édit de Milan

    L’Édit de Milan de 313 revêt un sens historique parce qu’il marque l’initium libertatis de l’homme moderne »1. Cette affirmation d’un éminent expert en droit romain, le regretté Gabrio Lombardi, permet de mettre en évidence la manière dont les mesures signés par les deux Augustes Constantin et Licinius déterminèrent non seulement la fin progressive des persécutions contre les chrétiens mais, surtout, l’acte de naissance de la liberté religieuse. Dans un certain sens, avec l’Édit de Milan, les deux dimensions que nous appelons aujourd’hui “liberté religieuse” et “laïcité de l’État” apparaissent pour la première fois dans l’histoire. Ce sont deux aspects déterminants pour la bonne organisation de la société politique

    On peut trouver une confirmation intéressante de cela dans deux enseignements importants de saint Ambroise. D’une part, l’archevêque n’hésite jamais à rappeler aux chrétiens qu’ils doivent être loyaux à l’égard de l’autorité civile, laquelle, à son tour - voilà le second enseignement - devait garantir la liberté des citoyens sur le plan personnel et social. On reconnaissait ainsi l’horizon du bien public auquel sont appelés à contribuer les citoyens et les autorités.

    Cependant, on ne peut pas nier que l’Édit de Milan fut une sorte de “début manqué”. En effet, les événements qui suivirent débutèrent une histoire longue et laborieuse.

    Lire la suite

  • Lourdes condamnations pour les jeunes chrétiens vietnamiens

    IMPRIMER

    Nous y faision écho hier : http://www.belgicatho.be/archive/2013/01/09/vietnam.html. EDA nous informe aujourd'hui que :

    80 ans de prison pour l’ensemble des 14 jeunes catholiques jugés par le Tribunal populaire de la province du Nghê An

    Contrairement aux prévisions de plusieurs commentateurs, le procès des 14 jeunes catholiques et protestants ne s’est pas prolongé au-delà du second jour. La sentence a été prononcée dans l’après-midi du 9 janvier, à 16 h. Au total, l’ensemble des accusés a écopé de plus de 80 années de prison. Les juges ont légèrement allégé la peine requise par l’accusation publique pour chacun des accusés. Trois d’entre eux, Pierre Hô Duc Hoa, François Xavier Dang Xuân Diêu et Paulus Lê Van Don (aussi nommé Paulus Lê Son) sont condamnés à la peine la plus lourde : treize ans de prison ferme et cinq ans de résidence surveillée.Dix autres accusés écopent de peines allant de neuf ans à trois ans de prison ferme :

    • Nguyễn Đặng Minh Mẫn : huit ans de prison, trois ans de résidence surveillée
    • Nguyễn Văn Duyệt : six ans de prison quatre ans de résidence surveillée
    • Thái Văn Dung : cinq ans de prison, trois ans de résidence surveillée
    • Nông Hùng Anh : cinq ans de prison, trois ans de résidence surveillée 
    • Nguyễn Văn Oai : trois ans de prison, deux ans de résidence surveillée 
    • Nguyễn Xuân Anh : trois ans de prison, deux ans de résidence surveillée 
    • Nguyễn Đình Cương : quatre ans de prison, trois ans de résidence surveillée
    • Trần Minh Nhật : quatre ans de prison, deux ans de résidence surveillée 
    • Hồ Văn Oanh : trois ans de prison, deux ans de résidence surveillée 
    • Đặng Ngọc Minh : trois ans de prison, deux ans de résidence surveilléeSeul Nguyên Dang Vinh Phuc, pour qui deux ans de prison avaient été requis, bénéficie d’une certaine clémence, puisqu’il bénéficie d’un sursis.
  • A découvrir : les videos de frassateam

    IMPRIMER

    C'est jeune et sympa :

  • Pourquoi, chrétien et progressiste, il ira manifester dimanche contre le mariage pour tous

    IMPRIMER

    Jérôme Vignon, président de "Semaines de France", publie cette "tribune" dans le Monde sous le titre :

    "Chrétien et progressiste, j'irai manifester contre le "mariage pour tous"

    Lors de la présidentielle, les options principales du choix s'incarnaient dans la globalité de chaque programme. J'ai choisi de privilégier des critères qui me semblaient essentiels pour l'avenir : la justice sociale, l'accueil de la diversité et la cohésion, la priorité à la jeunesse.

    Il fallait trancher dans une situation complexe, avec le risque de devoir affronter des débats face auxquels les Français devaient tôt ou tard, par-delà leurs appartenances politiques, éprouver la solidité du socle de leurs valeurs communes.

    La question du mariage pour tous en faisait partie.

    Tronqué, caricatural lors de son traitement par les médias audiovisuels, le débat aura au moins permis de révéler sur quelles méprises est établi le projet de loi examiné par le gouvernement en novembre 2012.

    Lire la suite

  • Etre antisémite, c'est être antichrétien

    IMPRIMER

    De Radio Vatican:

    "La Fraternité Saint-Pie-X a suscité ces jours derniers un nouvel emballement médiatique : à l'occasion d'une conférence, le vendredi 28 décembre au Canada, le supérieur général de la Fraternité, Mgr Bernard Fellay, a affirmé que les juifs étaient les ennemis de l'Eglise, comme les Francs-Maçons et les Modernistes. Rien de bien nouveau dans ces propos, mais l’émotion et l’indignation se sont propagées sur la toile.

    "L’occasion de rappeler qu’en 2009, lors de sa visite en Israël, Benoît XVI avait qualifié l’antisémitisme de totalement inacceptable, l’antisémitisme - avait-il regretté - qui « continue de relever son visage répugnant dans plusieurs parties du monde ». L’année précédente à Paris, en rencontrant des représentants de la communauté juive, il avait affirmé qu’être antisémite, c’est être antichrétien.

    Pas question de remettre en cause les acquis conciliaires

    "Au mois de novembre dernier, dans les colonnes de l’Osservatore romano, le quotidien du Vatican, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens et de la Commission pour les rapports avec le judaïsme, a tenu à souligner combien le dialogue avec les juifs était fondamental pour le Pape. Les efforts déployés pour faire revenir les Lefebvristes dans l’Eglise – a précisé le cardinal Koch – ne signifient aucunement une remise en cause de la déclaration conciliaire Nostra Aetate
    Cette déclaration historique exprimait le respect de l'Eglise à l'égard des religions non chrétiennes, mais elle avait surtout l'intention, après la Shoah, de mettre fin à toute attitude anti judaïque et antisémite dans l'Eglise. « A l'intention des juifs – a déclaré le cardinal Koch - le Saint-Père m'a chargé de présenter la question de manière correcte : Nostra Aetate n'est pas le moins du monde remis en discussion par le magistère de l'Eglise, comme Benoît XVI lui-même l'a plus d'une fois démontré dans ses discours, ses écrits et ses gestes pastoraux ». (RF)

    Lire la suite

  • “Mariage pour tous“ : Rome salue le comportement « exemplaire » des évêques français (Interview).

    IMPRIMER

    En contrepoint du « post » diffusé par la site de « La Vie », nous lisons ceci sur le blog du « Suisse Romain », alias l’abbé Rimaz :

    « A quelques jours d’une journée de mobilisation, en France, des opposants au projet de loi du gouvernement ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe, le ‘ministre de la famille’ du Vatican salue “l’unité“ de l’épiscopat du pays et son “courage“ d’avoir ouvert un débat public sur la question. Dans une interview accordée à I.MEDIA et à l’hebdomadaire Famille Chrétienne, Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, justifie par ailleurs l’engagement de l’Eglise pour défendre la famille traditionnelle, “patrimoine de l’humanité“.

    La question du projet de réforme du mariage a fait partie des sujets traités lors de la récente visite Ad limina des évêques de France. Comment leur position est-elle perçue à Rome ?

    Lors de ces rencontres, qui ont eu lieu dans un climat familial et fraternel, j’ai avant tout souligné l’unité de l’épiscopat pour faire face à des questions aussi délicates autour d’une ligne que j’ai qualifié moi-même de “voie française“. Il fallait en effet éviter deux excès : celui du silence, comme ce fut le cas dans certains cas, et celui d’utiliser la vérité comme une matraque, comme le disait Jean XXIII.

    Lire la suite

  • Contre le mariage gay: courageux mais pas téméraires

    IMPRIMER

    Lu sur le site de “La vie”

    Face à la marche du 13 janvier 2013, organisée par le collectif de la Manif pour tous, il n’existe pas de front unanime de la part des évêques français. Selon La Croix du 7 janvier, seuls huit évêques ont annoncé leur intention de défiler dans la foule, et 25 évêques (soit environ le quart de l’épiscopat) ont donné leur soutien. La plupart des hauts responsables de l’Eglise catholique n’ont donc pas souhaité renchérir sur leurs prises de position de l’été contre le projet de loi, considérant sans doute que leur message était alors clair et désormais suffisant

    Assez jaloux de leur indépendance, mais aussi soucieux de laisser une latitude à chaque conscience compte-tenu d’une opinion catholique assez diverse, les évêques se sont gardés de définir une ligne officielle épiscopale. Ils ont, le plus souvent explicitement, soutenu les prises de parole du cardinal André Vingt Trois, président de la Conférence épiscopale, lors de l’Assemblée plénière de Lourdes, début novembre. Le cardinal avait reconnu le droit des catholiques à “se manifester”, sans explicitement parler d’un devoir de manifester.

    Lire la suite ici: Pas de voix unique chez les évêques sur la "Manif pour tous"

    Les hommes de pouvoir, fut-il ecclésial, sont rarement prophétiques. Et les prophètes auto-proclamés cachent souvent de vrais idéologues. C’est de tous les temps.

  • Homophobie et discrimination

    IMPRIMER

    Dans le bimensuel « L’homme Nouveau » du 5 janvier 2013, Denis Sureau écrit notamment (en marge de la vaste contestation du mariage gay qui s’annonce pour dimanche prochain à Paris) :

    Le concept d'« homophobie » n'est pas neutre : c'est une arme forgée pour paralyser toute tentative de critique des revendications homosexuelles. Avant d'être un outil de propagande, l'homophobie est une faute de français. Le préfixe grec « homo » signifie semblable (comme dans homogène, homonyme) et la racine « phobie », elle aussi grecque d'origine, signifie crainte ou peur (arachnophobie, peur des araignées). D'un strict point de vue linguistique, homophobie signifie donc crainte ou peur de son semblable, au lieu de suggérer quelque hostilité à l'égard des homosexuels. (…)

    D'un point de vue juridique, la loi française n'apporte aucune définition mais punit depuis 2004, les incitations à la haine ou à la violence, l'injure ou la diffamation visant une personne ou un groupe de personnes à raison notamment de leur « orientation sexuelle» (…)

    L'association SOS homophobie retient l'acception suivante (…) : Il s'agit de lutter contre toute discrimination, celle-ci étant définie comme « une attitude, une action ou une loi qui visent à distinguer un groupe humain d'un autre à son désavantage ».

    Sans revenir sur l’idéologie du Genre et la vision d’un monde indifférencié qui sous-tendent cette idéologie, il me semble important de rappeler aux chrétiens que, pour l’Église, toute discrimination n’est pas injuste. Le Catéchisme de l’Église catholique distingue les actes homosexuels, « intrinsèquement désordonnés », des personnes présentant des « tendances homosexuelles foncières », précisant : « On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. » (n. 2358)

    Lire la suite

  • Mouscron, 13 janvier : Eucharistie internationale pour le 100e anniversaire du scoutisme catholique

    IMPRIMER
    Centenaire scoutisme dans l'Eglise catholique / Mouscron  13 janvier 2013  
    Eucharistie internationale à l'occasion du centenaire de la rconnaissance officielle par le Saint-Siège de l'activité du scoutisme dans l'Eglise catholique. En présence de Mgr Harpigny.
    Date(s), horaire(s) et lieu(x)
     

    Le 13/01/2013 à 
    Où ?: Eglise Ste Famille du Tuquet à Mouscron

    source

    Voir également : http://info.catho.be/2013/01/09/100-ans-de-presence-catholique-dans-le-scoutisme/

    Quelle excellente occasion, selon nous, pour s'interroger sur ce qu'il reste de catholique dans le scoutisme belge...

  • Les chrétiens chinois sous haute surveillance ?

    IMPRIMER

    De Natalia Trouiller dans la Matinale de La Vie de ce 9 janvier :

    ... le Washington Post, a relayé la mise en ligne par une ONG appelée China Aid d'une directive secrète du gouvernement chinois, intitulée "Propositions pour se préparer à contrer l’utilisation par les étrangers de la religion pour infiltrer l’enseignement supérieur et diffuser le christianisme sur le campus". Cette directive, diffusée uniquement dans les instances supérieures du Parti communiste, compte une dizaine de pages et s'inquiète de "l'infiltration croissante" des étudiants étrangers chrétiens et des oeuvres caritatives chrétiennes? Elle donne ce conseil: "Vous ne devez pas sous-estimer l’ampleur des dégâts et les effets à long terme d’un tel phénomène et vous devez prendre des mesures coercitives pour y mettre fin".

    L'agence des Missions étrangères de Paris, Eglises d'Asie, indique quels sont les moyens proposés dans ce but: "Parmi ces mesures figure un renforcement de l’étude des dossiers de demande de visas pour les étrangers soupçonnés de pénétrer en Chine à des fins religieuses, de même qu’il est demandé de vérifier les éventuels liens que les organisations caritatives ou les ONG entretiennent avec des institutions à caractère religieux. Il est aussi demandé au ministère de l’Education de mettre à la disposition des universités une base de données recensant les organisations religieuses actives sur les campus chinois. Au sein des universités, l’administration doit veiller à contrer l’influence que les étrangers peuvent avoir sur les étudiants, en menant « des entretiens approfondis en tête-à-tête » avec ces derniers. Quant aux enseignants et aux étudiants étrangers qui s’entêteraient dans leur prosélytisme, leur expulsion hors de Chine doit intervenir sans délai".

  • Un serial killer agissant en toute légalité ?

    IMPRIMER

    « Suis-je un tueur en série légal ? » Témoignage d’un médecin belge

    03/01/2013 - Fin de vie

    Le Dr N. a été amené en un peu moins d’un mois à pratiquer 4 euthanasies. « Suis-je un tueur en série légal ? » est le titre de l’article paru dans le Journal du Médecin du 18/12/2012, qui a relayé son appel adressé à la rédaction. Le médecin se dit bouleversé et fragilisé. Ce à quoi certaines associations pro-euthanasie entendent répondre en proposant des formations aux médecins afin qu’ils soient « mieux armés face à des demandes d’euthanasie ». De plus, le Dr N. préférerait travailler en médecine de groupe car « cela dilue le poids des responsabilités ». Verra-t-on bientôt un accompagnement psychologique pour ces médecins administrant l’euthanasie et qui le vivent très mal ?

    source : Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique

  • Les grands ennemis de l'Union Européenne aujourd'hui

    IMPRIMER

    A la question : "Quels sont les grands ennemis de l’Union aujourd’hui ?", le Baron Philippe de Schoutheete de Tervarent, ancien Ambassadeur et haut fonctionnaire aux Affaires étrangères, un des meilleurs spécialistes de l’UE, répond :

    "Je dirais avant tout la montée de sentiments identitaires, provoqués par la crise économique et bancaire. Nous voyons, aux quatre coins, de l’Europe, en France, en Flandre, en Italie, en Grande-Bretagne, des droites nationalistes se faire de plus en plus entendre. Tout mouvement nationaliste finit par s’affirmer anti-européen, par refus de cession de souveraineté. Nous assistons au « détricotage » du marché interne bancaire. Chacun y va de la nationalisation de ses banques. Ce repli de chaque pays sur son système bancaire est dangereux.

    Il y a, à mes yeux un deuxième danger pour l’UE : le protectionnisme. On en voit déjà les conséquences dommageables, notamment dans l’attitude des banques qui refusent d’aider la Grèce. J’ai déjà fait allusion à la perte de contact de l’Union avec l’opinion, par excès de technocratie, déficit de pédagogie et par absence d’une vision ambitieuse. À mon sens, la télévision est pour beaucoup dans l’érosion du politique : on ne peut pas expliquer l’Europe en quatre-vingts secondes ! Les débats télévisés ne sont pas propices à la conscientisation des citoyens. Cette situation est dangereuse pour la démocratie, pour le fonctionnement politique de nos sociétés, les mouvements populistes s’en nourrissent. Le déficit communicationnel induit une perte de crédibilité de l’Europe que l’on ne parvient pas à redresser. Et la perte de crédibilité est générale : une enquête a révélé, par exemple, qu’en Grande-Bretagne, le milieu politique partage avec le monde bancaire la caractéristique d’inspirer le moins de confiance aux citoyens. Tout ceci conduit à l’euroscepticisme, un mélange de nationalisme et d’incompréhension."

    source : academieroyale.be