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BELGICATHO - Page 2400

  • L’orientation de la prière liturgique

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    images.jpgMgr Guido Marini, le nouveau le maître des célébrations liturgiques pontificales (nommé par Benoît XVI en 2007)  vient de publier aux éditions Artège « La liturgie, mystère du salut », un petit ouvrage qui aborde notamment la question de l’orientation de la prière liturgique, question récurrente depuis la réforme liturgique de Paul VI. A cet égard, Mgr Guido Marini écrit notamment :

    « Depuis les origines jusqu’à nos jours et au-delà des changements qui ont caractérisé, dans l’histoire, l’organisation architecturale des églises et des espaces liturgiques, une conviction est toujours demeurée présente au sein de la communauté chrétienne : je veux parler de l’orientation, de la prière tournée vers l’Orient. Cette tradition remonte aux origines même du christianisme. Que veut dire « prière tournée vers l’Orient » ? On entend par là l’orientation du cœur en direction du Christ, Celui par lequel nous vient le salut et vers lequel nous tendons en tant qu’il est le Principe et la Fin de l’histoire. Le soleil se lève à l’Est et le soleil est le symbole du Christ, la lumière qui vient de l’Orient (…) 

    « La prière orientée, tournée vers le Seigneur, est l’expression caractéristique d’un authentique esprit liturgique. En ce sens, comme nous le rappelle le dialogue introductif de la préface, nous sommes tous invités à tourner notre cœur vers le Seigneur au moment de la liturgie eucharistique. Le prêtre exhorte : « Élevons notre cœur » ; et tous répondent : « Nous le tournons vers le Seigneur. » Si cette orientation doit toujours être présente au cœur de la communauté chrétienne réunie en prière, elle doit aussi pouvoir trouver une expression, une manifestation extérieure (…) »

    « Écoutons directement les paroles que nous adresse Benoît XVI dans la préface du premier volume de ses Œuvres complètes qui est consacré à la liturgie : ‘  l’idée qui veut que le prêtre et le peuple doivent se regarder dans la prière n’est apparue que dans la chrétienté moderne et se trouve complètement étrangère à l’Antiquité. Le prêtre et le peuple ne prient pas l’un vers l’autre mais vers l’unique Seigneur. Ils sont donc orientés, dans la prière, dans la même direction, vers l’Orient, un Orient entendu comme symbole cosmique du Seigneur qui vient et, là où cela n’est pas possible, vers une image du Christ placé dans l’abside, vers une croix ou vers le ciel comme le Seigneur lui-même a fait dans la prière sacerdotale le soir qui a précédé sa Passion (Jn 7, 1). D’une manière heureuse, la proposition que j’avais faite à la fin de ma réflexion sur l’orientation dans L’esprit de la liturgie, se répand de plus en plus : ne pas procéder à de nouvelles transformations mais simplement placer la Croix au centre de l’autel afin que tous puissent la regarder, prêtres et fidèles, et que tous se laissent ainsi guider vers le Seigneur que tous prient ensemble.’

    « On ne peut nous objecter que la présence du crucifix fait obstacle à la vue des fidèles. Lors de la liturgie eucharistique, les fidèles ne doivent pas regarder le célébrant ! Ils doivent regarder le Seigneur ! Celui qui préside la célébration doit pouvoir aussi regarder le Seigneur ! La Croix n’occulte pas la vue mais ouvre l’horizon sur le monde de Dieu, nous oriente vers la contemplation du mystère et nous introduit dans ce ciel dont nous provient l’unique lumière capable de donner sens à notre vie terrestre. La vue, en vérité, est obscurcie et empêchée si les yeux demeurent fixés sur ce qui est seulement présence de l’homme et de son œuvre. C’est ainsi que l’on doit comprendre pourquoi il est encore aujourd’hui tout à fait légitime de célébrer la messe sur les anciens autels lorsque les caractéristiques architecturales et artistiques de nos églises le rendent possible. En cela aussi, le Saint-Père nous donne l’exemple lorsqu’il célèbre l’eucharistie sur l’autel historique de la chapelle Sixtine lors de la fête du Baptême du Seigneur.

    «  L’expression ‘ célébration face au peuple’ est entrée dans le langage courant. Si elle rend compte de la topographie des lieux et de ce que le prêtre, aujourd’hui, en raison de la position de l’autel, se trouve souvent face à l’assemblée, une telle expression est acceptable. Mais elle ne doit absolument pas être tolérée si elle reçoit un contenu théologique. La messe est, en effet, d’un point de vue théologique, toujours tournée vers Dieu par le Christ Seigneur et ce serait une grave erreur d’imaginer que l’action sacrificielle soit principalement orientée vers la communauté. Une telle orientation, l’orientation vers le Seigneur, doit être au fondement de la participation de tous à la liturgie. Il est donc important qu’elle puisse être rendue visible dans la symbolique liturgique ». Source : mensuel « La Nef », n° 223, février 2011 L’orientation de la prière liturgique,

  • Génération pour la Vie

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    161933_175808902464036_4532423_n.jpgGénération pour la Vie est une association de jeunes francophones désireux de promouvoir le respect de la Vie humaine à travers un travail d’information et de sensibilisation de l’opinion publique.

    L’association est née suite au succès de la Marche pour la Vie qui s’est déroulée à Bruxelles le 28 mars 2010. Ce jour là, à l’initiative d’un groupe de jeunes, des milliers de personnes se sont réunies - sous le regard incrédule des médias - pour demander aux autorités publiques de mettre fin à l’avortement. Une génération pour la Vie était née !

  • Une video sur la "Jeunesse évangélisatrice"

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    A voir, sur KTO, une émission de 52 minutes sur "Jeunesse évangélisatrice"

  • L'hymne des JMJ

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    logo_jmj_madrid_2011_3.jpgVous pouvez écouter l'hymne des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse à Madrid sur Youtube :

    http://www.youtube.com/watch?v=SzJqKW8QYKo

    voici le texte du refrain en anglais:

    “Firm in the faith, we walk in Christ,
    Our Friend, Our Lord,
    Glory always to Him! Glory always to Him!
    We walk in Christ firm in the faith.”

    en français:

    "Fermes dans la foi, nous marchons dans le Christ,

    Notre ami, notre Seigneur,

    Gloire à Lui à jamais! Gloire à lui à jamais!

    Nous marchons dans le Christ fermes dans la foi."

  • Rendre aux écoles "libres" leur consistance catholique...

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    Interrogé à ce sujet, Monseigneur Aillet, évêque de Bayone et d'Oléron, s'exprime ainsi :

    Question : Vous êtes soucieux de redonner une véritable dimension catholique aux établissements qui dépendent de vous ? Comment y parvenir et quelle place peut prendre l’enseignement libre hors contrat dans un diocèse?


    Il me semble que les évêques sont aujourd’hui bien conscients de l’état de jachère dans lequel l’enseignement catholique a pu être laissé ces dernières années, quant à son caractère propre. Il faut dire que les réglementations de l’Éducation nationale ont considérablement réduit la marge de manœuvre accordée à nos établissements sous contrat pour honorer un vrai projet éducatif catholique et que, dans le souci d’être compétitif du point de vue de l’enseignement, on a été moins regardant sur le recrutement et la formation intégrale des enseignants. Le défi sera difficile à relever et nécessitera une vraie détermination de la part de chefs d’établissement pleinement convaincus de leur foi et de leur responsabilité pastorale pour que l’Évangile soit annoncé de manière explicite à des élèves pour qui l’école catholique est le seul lien avec le Christ et l’Église. Je connais des chefs d’établissement qui ont les moyens d’un tel projet éducatif et mon devoir est de les soutenir. Devant l’ampleur de la tâche et l’étranglement de l’enseignement catholique par l’État, je comprends les familles qui, au nom de la liberté de choix qui fonde l’existence de l’enseignement catholique en France, se tournent vers le hors contrat. Les accompagner et les intégrer dans l’enseignement catholique, après avoir vérifié leur ecclésialité, c’est aussi faire œuvre de communion.

  • Un dossier sur la conversion dans "la Croix"

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    "Les communautés catholiques savent accueillir les demandes de conversion mais ont du mal à intégrer les nouveaux croyants. « Qui a envie d’être aimé », film de Thierry Bizot – récit de son expérience de converti qui sort mercredi 9 février – est significatif du phénomène."


    Appel décisif des catéchumènes par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, le 24 février 2007 en l'église Saint-Sulpice (Photo : P.RAZZO/CIRIC).

    Découvrir le dossier dans La Croix

  • L’Eglise catholique condamne la flagellation à mort au nom de la charia d’une adolescente victime de viol

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    r-clame-des-flagellations-publiques.jpgL’Eglise catholique a condamné fermement la mort par flagellation d’une adolescente musulmane suite à une fatwa (décret religieux) émise par les responsables religieux de son village, une pratique désormais interdite au Bangladesh mais qui sévit toujours en milieu rural. (Eglises d'Asie)

    « Bien que les fatwas aient été déclarées illégales dans ce pays, les populations des régions reculées souffrent toujours de ces pratiques qui constituent de graves violations des droits de l’homme », a déclaré le P. Albert Thomas Rozario, secrétaire de la Commission épiscopale catholique ‘Justice et Paix’ du Bangladesh. « Les gens doivent être avertis que les lois qui sont en vigueur dans le pays n’autorisent pas les punitions infligées selon les lois de la charia », a ajouté le prêtre catholique, qui est également avocat à la Cour suprême du Bangladesh.

    Hena Begum, 14 ans, a été violée dans le village de Chamta, district de Shariatpur, au centre du Bangladesh, dans la nuit du 30 janvier par son cousin Mahbub, âgé d’une quarantaine d’années. Alertés par les cris de la victime, la femme de Mahbub et son frère étaient accourus sur les lieux et s’en étaient pris à l’adolescente qu’ils avaient battue, avant que le père de Hena et d’autres membres de sa famille ne viennent à son secours.

    Dès le lendemain, la nouvelle s’étant ébruitée, une dizaine d’habitants du village, dont Idris Fakir, membre de l’union parishad (unité administrative locale), un enseignant de la madrasa de Chamta et l’imam de la mosquée, se réunirent en tribunal improvisé pour juger l’affaire selon la charia. Ils prononcèrent une fatwa, condamnant le violeur à verser une amende et à recevoir 200 coups de fouet en public, et ordonnant également la victime à subir 100 coups de fouet en public pour « participation au crime ».

    La sentence de Mahbub fut réduite à 100 coups de fouet, mais Hena ne put échapper à l’application du châtiment et perdit conscience au bout d’une soixantaine de coups. Ses proches la conduisirent à l’hôpital de Naria où elle décéda peu après, dans la nuit du lundi 1er février.

    Le 2 février, quatre hommes ont été arrêtés, en lien avec le décès de l’adolescente, suite à une plainte déposée par le père de Hena au poste de police de Naria. Sur les 18 personnes accusées de participation à l’exécution de la jeune fille, seuls l’imam de la mosquée de Chamta, Idris Fakir (qui avait tenté de dissuader le père de la victime de porter plainte en lui proposant une importante somme d’argent) et deux autres personnes ont été écroués. Mahbub et les autres suspects sont actuellement en fuite et recherchés par la police.

    Parallèlement, les autorités du district de Shariatpur ont été sommées de s’expliquer sur le fait qu’elles n’avaient pu empêcher l’exécution de la sentence. Les forces de l’ordre ont été également chargées de rendre d’ici trois semaines un rapport à la Haute Cour, afin de proposer des mesures pour prévenir d’autres drames de même nature.

    De nombreuses organisations des droits de l’homme ont manifesté dans le district de Shariatpur, demandant que tous les responsables de la mort de Hena, dont ceux qui avaient émis la fatwa, soient sanctionnés de manière exemplaire. Parmi ces ONG, l’Alliance pour la répression des crimes domestiques – qui lutte également contre toute forme de violence exercée contre les femmes – et la Commission des droits de l’homme ont organisé des chaînes humaines en signe de protestation devant la préfecture de police.

    Malgré une loi promulguée en 2010 par la Haute Cour du Bangladesh interdisant l’application de la charia dans le pays, les associations humanitaires locales affirment que des dizaines de fatwas sont émises chaque année par des conseils de village musulmans comme celui de Chamta.

    Peu de temps avant Hena, un autre cas de fatwa ayant conduit à la mort de la victime avait fait la Une des journaux du Bangladesh : en décembre dernier, une femme de 40 ans, du district de Rajshahi, était décédée des suites de la bastonnade publique ordonnée par une fatwa du conseil religieux de son village, sur accusation présumée d’adultère avec son gendre.

    Au Bangladesh, environ 90 % de la population est musulmane, 8 % est hindoue, les 2 % restants regroupant les autres religions. On estime que les chrétiens représentent, toutes confessions confondues, environ 1 % de la population, dont une moitié de catholiques.

    (1) Sur les violences faites aux femmes au Bangladesh, voir également EDA 539
    (2) The Daily Star, 4 février 2011 ; Ucanews, 31 août 2010, 3 février 2011 ; BBC, 2 février 2011.

  • Un saint auquel se vouer...

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    Valenciennes_500_vie_de_s_amand_f_55.jpgAujourd'hui en Belgique, on fait mémoire de St Amand, évêque missionnaire...

    Saint Amand
    Evêque de Maestricht
    (début VIIème s. - c. 679)

            St Amand naquit au début du VIIème siècle dans l'ouest de la France. Il quitta assez jeune son pays natal, d'abord pour se faire moine dans l'île d'Yeu, puis pour vivre en ermite près de la cathédrale de Bourges. Il fut ordonné prêtre.

            C'est au terme de nombreuses années de vie silencieuse qu'il fut ordonné évêque et qu'il commença, sans doute après un pèlerinage à Rome, à évangéliser la Flandre puis les bords du Danube avant de revenir à Anvers.

            Amand était essentiellement un défricheur. Quand il avait fondé une communauté, il la laissait en d'autres mains et partait de l'avant. Lorsque le roi Sigebert II voulut le lier au siège épiscopal de Maestricht (Hollande), l'évêque déposa cette charge au bout de quelques années, malgré les instances du pape saint Martin.

            Il construisit nombre de monastères et l'Abbaye de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) vers 679.

    EAQ

  • Immigration, du multiculturel à l'interculturel

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    On sait le tollé que les propos de David Cameron à propos de l'échec de la multiculturalité au Royaume-Uni ont soulevé. Précisément, en juin dernier, le secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, Mgr Agostino Marchetto, avait souligné l'importance de passer de la dimension multiculturelle à la dimension interculturelle.

    C'était durant une conférence, intitulée « Multiculturalisme (de fait) et religion », dans le cadre du Conseil national des Barreaux italiens, organisé à Rome du 17 au 19 juin. (Zenit)

    Le thème de la rencontre : « La sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales », rappelait le 60ème anniversaire de la signature de la Convention européenne sur ce sujet. « L'urgence d'aujourd'hui et le secret de l'avenir », a déclaré Mgr Marchetto, « résident dans le dialogue entre les personnes, les communautés, les autorités et organisations civiles, les peuples, les cultures et les religions pour s'opposer à la fermeture et à l'intolérance qui, au fond, naissent de l'idolâtrie de soi-même, de son propre groupe et de sa propre tradition socioculturelle ».

    Pour Mgr Marchetto, « l'accueil ‘dialoguant' s'exprime dans une rencontre authentique qui se sert de cet art difficile mais inépuisable qui consiste à conjuguer ensemble l'aspect personnel et l'aspect de groupe, à articuler les identités, complémentarités, coresponsabilités et créativités, en passant de la dimension multiculturelle à la dimension interculturelle, offrant des espaces dynamiques à la réciprocité et à la fécondité ».

    Le représentant du Saint-Siège a demandé « non pas l'homme au-dessus, contre ou sans l'autre homme, mais ensemble, tous, pour une société nouvelle. A commencer par l'Europe, afin qu'elle se place dans le droit fil de son humanisme originel ». La tolérance, a-t-il souligné, « ne suffit plus ». « Il faut passer nécessairement à la 'convivialité des différences' ».

    « La question ne se résout donc pas en nous demandant ‘qui est l'autre' ou ‘qui suis-je', mais plutôt ‘ qui suis-je par rapport à l'autre' ». A ce propos, Mgr Marchetto a rappelé « l'importante contribution à l'éducation, même permanente, des médias, dans leur façon d'agir, de la politique dans sa façon de s'engager et de la religion, dans sa mission propre, pour atteindre le but que nous visons ». Il a ensuite relevé que « notre époque est faite de rencontres entre les personnes et les peuples de différentes cultures, nationalités et religions », un processus dans lequel les migrations « jouent un rôle significatif ». Mgr Marchetto a ensuite déploré le fait que « les différences légitimes » aient été « utilisées pour dominer ou pour discriminer », et qu'elles ne sont donc pas toujours « considérées à leur juste valeur ».

    Aussi signale-t-il la nécessité de « concevoir la juste diversité comme une valeur, en développant une vision plurielle de la réalité ». « Le pluralisme, en effet, par principe et en soi, implique reconnaissance, respect, promotion des diversités, des droits de tous, dans un climat d'harmonie et de cohabitation pacifique », a-t-il expliqué. Quoiqu'il en soit, sa réalisation « ne peut s'arrêter à une simple constatation d'un fait donné, d'une déclaration ». Sur ce point, il a signalé la fonction importante de la religion, « pour favoriser l'acceptation de la réalité changeante de notre temps, sans perdre de vue sa propre identité, mais également l'engagement à faire grandir le respect envers les femmes et les hommes d'origines différentes, en particulier dans les régions où les migrations sont fortes ».

    « Mais le respect ne suffit toutefois pas, car nous devons accueillir, comme expression d'amour », a-t-il ajouté. D'où, selon lui, la nécessité d'« une vision qui permette, dans une réalité aussi complexe que la nôtre aujourd'hui, difficile et contradictoire, de saisir aussi en Europe les signes d'un monde nouveau qui naît, où la religion a un rôle très important, que nous le voulions ou non ». « Ainsi, dans le domaine culturel, se fraye une ‘mens' toujours plus transnationale, que nous pourrions aussi définir interculturelle, dans la mesure où les avancées technologiques, dans leur évolution incessante , nous mettent en situation de ‘vivre' en même temps dans divers milieux sociaux ».

    Dans l'univers religieux existe aussi « la possibilité de réaliser une fraternité universelle, autrement dit une unité où les différences ne sont pas gommées, mais vécues dans leur identité ‘relationnelle' ». « Le phénomène migratoire devient un laboratoire où l'ouverture, l'accueil et le respect des cultures des autres peuvent être mis à l'épreuve, tandis que les valeurs humaines et religieuses, qui ne sont pas en contradiction, soutiennent et motivent leurs divers parcours et tentatives ».

    « Du reste, les notes de l'accueil, de 'l'itinérance' et de la communion sont les points de référence dynamiques dans la recherche d'un amour authentique vis à vis de l'autre, spécialement dans les contextes où le multiculturalisme est bien plus présent », a-t-il ajouté. « Les déplacements migratoires créent des occasion de rencontre avec des personnes d'autres cultures et religions, qui nous interpellent et invitent à abandonner des certitudes et certains schémas mentaux pour nous mettre en chemin vers l'autre et lui offrir un dialogue interculturel, interreligieux ». a-t-il conclu.

  • Egypte, à propos des Frères Musulmans

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    Freres_musulmans.gifQui sont-ils? Que veulent-ils? Et l'optimisme prudent de l'Eglise qui en Egypte ne voit pas une révolte islamique. Un article intéressant de Paolo Rodari (6/2/2011)

    traduit et à découvrir ici

  • Quand Fnac et Procure riment avec mauvaise littérature...

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    Benoît-et-moi s'indigne et dénonce à juste titre la présence en librairie, à la FNAC en particulier, de nombreux livres de médiocre intérêt et versant dans la cathophobie...

    "Ce samedi après midi, faisant "un tour en ville", je suis entrée à la FNAC, où je n'avais pas mis les pieds depuis un bon mois (quand je pense que j'ai la carte Fnac!!).

    images.jpgAu rayon "thriller", mon attention est attirée par une couverture (la "sélection du libraire") où se profilent en clair obscur les silhouettes de deux prélats (comme il n'y a pas de couleur, l'un d'eux pourrrait même être le Pape, qui sait?). Le titre du livre est tout un programme: L'argent du diable (en vente à La Procure).

    Résumé de l'éditeur: "le père Gonzaga part enquêter au Vatican sur une série de morts, avec l'aide de Shoval, légiste israélienne. Ces meurtres semblent avoir un rapport avec l'histoire secrète du Vatican à la fin des années 1920, au moment de l'élection du pape Pie XII...."

    Je me rend ensuite au rayon "religions" au fond du magasin (j'ai pensé "Dieu merci!!").
    Comme je l'ai déjà dit, pas un livre de Benoît XVI. Aucune trace de Lumière du monde (ceci m'inciterait à penser que l'idéologie passe avat le fric, ce qui est un comble!).
    Mais une étagère complète, avec des livres exposés à plat, couverture bien en évidence.
    Je n'avais pas d'appareil photos, j'ai donc sorti un calepin pour noter.
    Voici la liste:

    images.jpg1. Comment Jésus est devenu Dieu (en vente à la Procure, de Frédéric Lenoir qu'on ne présente plus: cf. Le débat dans l'Eglise: de quoi s'agit-il? )

    2. Les dossiers noirs du Vatican de H Paul Jeffers (en vente à La Procure).

    Résumé: L'auteur dévoile les coulisses du pouvoir du Vatican et des relations qu'il couv-dossiers-noirs-vaticanSMA.jpgentretient ou a entretenu avec le régime nazi, la mafia, l'Opus Dei, les francs-maçons, les pratiques d'exorcisme, etc.

    3. Les images.jpgdossiers noirs du Vatican de Paul Williams (en vente à La Procure).

    Résumé: Cet essai entend faire la lumière sur les accords financiers conclus par l'Eglise catholique. Il examine les liens entre l'or des nazis et la banque vaticane, la dépendance de Paul VI envers Michel Sindona, un chef de la mafia internationale, la fraude d'un milliard de dollars de titres contrefaits révélés par le FBI et Interpol ou le scandale de la banque Ambrosiano.

    4. Les péchés du Vatican de Claudio Rendina (pas en vente à la Procure! mais sur internet, à la librairie Décitre )41JYiUyi-YL._SS500_.jpg

    Résumé: En deux milles ans d'existence, l'Eglise catholique s'est efforcée de combattre le vice en menaçant d'excommunication et de mort quiconque ne se conformerait pas à la morale chrétienne. Mais tous ceux qui se sont insurgés contre les pécheurs sont-il irréprochables et sans faute ?. Claudio Rendina rouvre l'histoire de l'Eglise et dévoile tous les vices cachés, les péchés, les fautes qu'elle a commis au fil du temps.

    9782283024492FS.gif5. La sainte caste du Vatican, du même auteur (même librairie )

    Résumé: Alors que se profile la béatification de Jean-Paul Il, pas un jour ne passe sans que l'église catholique soit prise dans la tourmente, confirmant une histoire parsemée d'événements et d'épisodes bien loin de la foi et de l'élévation de l'âme...