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BELGICATHO - Page 2402

  • Il était une foi... les chrétiens d'Irak

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    Logo radio Il était une foi

    Dimanche 6 février, à 19h05, sur la Première: Il était une foi... les chrétiens d'Irak.

    Entretien avec Amir Jaje, supérieur des dominicains à Bagdad, sur la situation des chrétiens en Irak. Craignant pour leur vie, plus de la moitié des chrétiens d'Irak auraient déjà quitté le pays ces dernières années. Comment inverser cette tendance et protéger les minorités religieuses ? C'est l'une des questions que Manu Van Lier aborde lors de cette rencontre avec Amir Jaje.

    Réalisation et présentation : Manu Van Lier  (catho.be)

  • Des évêques français ont participé à la Marche pour la Vie...

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    Mgr-Aillet-Rome.jpgDéclarations de l'évêque de Bayonne, Mgr Aillet, à Famille Chrétienne

    Vous soutenez la Marche pour la vie, pourquoi ?

    J’ai apporté cette année encore mon soutien à cette marche, car il me semble important que les évêques encouragent les laïcs à chaque fois qu’ils témoignent de l’Évangile de la vie. Jean-Paul II, dans l’encyclique Evangelium vitae, parlait de l’urgence de promouvoir une nouvelle culture de la vie. Pour lui, cela faisait partie intégrante de la mission d’évangélisation qui incombe aux chrétiens qui sont dans le monde.

    Quand on voit la véritable « éclipse de la vie » qui frappe aujourd’hui le monde occidental, il me semble que cet appel est à prendre en compte.

    […]

    Ne craignez-vous pas d’être récupéré politiquement ?

    Je comprends cette crainte, partagée par de nombreux fidèles, et qui les dissuade de se joindre à la Marche pour la vie. J’ai donc demandé aux organisateurs d’être vigilants quant à toute tentative de récupération politique.

    Cela dit – et cela fait, je l’espère –, je pense qu’il est important que les laïcs, particulièrement les jeunes familles, osent témoigner courageusement de la beauté et de la valeur de la vie.

    Il ne reste plus qu'à espérer que nos évêques en feront autant, le 27 mars prochain...

  • Publication du nouveau Rapport sur le régime belge des Cultes

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    LLC.jpgNous l’avons déjà signalé : mardi dernier, 1er févier 2011, un nouveau rapport sur la réforme de la législation sur les cultes et les organisations philosophiques non confessionnelle a été présenté par le Ministre de la Justice Stefaan De Clerck à la Commission de la Justice de la Chambre des Représentants.

    Précisons que le texte complet de ce rapport, assuré par un Groupe de travail interuniversitaire co-présidé par les professeurs Louis-Léon Christians (UCL) et Michel Magits (VUB), avec Mme Caroline Sagesser (ULB) et le professeur Luc de Fleurquin (KULeuven) (Arrêté royal du 13 mai 2009), est disponible sur le site du SPF Justice : partie 1 , partie 2 , partie 3 . Un excellent résumé de ce rapport figure sur catho.be .

    Le Liégeois Louis-Léon Christians est une figure bien connue du monde ecclésial : docteur en droit et docteur en droit canonique, il dirige à l'Université catholique de Louvain (Louvain-la -Neuve) la chaire de droit des religions, consacrée aux régimes des cultes et aux garanties de liberté religieuse en Europe, ainsi qu'au droit canon et aux droits religieux comparés. Il coordonne également le pôle "Droit et religions" du master pluridisciplinaire en sciences des religions. Il enseigne aussi à l'Institut catholique de Paris, à l'Université de Paris XI et à l'Universitaire Centrum Sint Ignatius Antwerpen. Il est expert notamment auprès du Conseil de l'Europe et membre expert du Centre fédéral belge d'avis et d'information sur les organisations sectaires nuisibles.

  • C'est reparti...

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    A propos du célibat sacerdotal :

    Quand on vous disait que la campagne médiatique partie d'Allemagne serait relayée en Belgique...

    Réagir dans les journaux "en ligne" n'est pas sans utilité; encore faut-il que les modérateurs soient impartiaux, ce qui est rarement le cas.

  • Avortement et désordre mental

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    COPENHAGUE  – Culpabilité, dépression, suicide… l’impact de l’avortement sur une femme peut s’avérer désastreux. Une nouvelle étude en provenance du Danemark rappelle le lien entre avortement et troubles psychiatriques. Selon une information relayée par Matthew Cullinan Hoffman de LifeSite, les Danoises ayant avorté sont trois fois plus nombreuses que celles qui accouchent à rechercher une aide psychiatrique sur la période allant de neuf mois avant l’événement jusqu’à 12 mois après.

    L’enquête couvre la période 1995 à 2007. Elle s’appuie sur les statistiques médicales danoises où figurent notamment les données concernant aussi bien l’avortement que les consultations psychiatriques. Autre enseignement : le taux de problèmes de santé mentale est bien plus élevé après un avortement (15,2 %) qu’après une naissance (6,7 %) contre 8,2 % parmi les femmes n’ayant jamais été enceintes. (NOVOpress)

    arton2932.jpgLire à ce sujet :

    Le traumatisme post-avortement est un livre du Dr Florence Allard et du père Jean-Régis Fropo - Edition Salvator-Diffusion – 14,90 €
    Beaucoup de femmes souffrent de troubles psychiques après une IVG. Mais, leurs témoignages, le plus souvent émouvants, ne suffisent pas à identifier l’ampleur et l’objectivité du traumatisme post-avortement.

    C’est tout l’intérêt de ce livre très bien documenté. Les rapports de cas très évocateurs, les références aux travaux anglo-saxons, qui sont très en avance sur nous dans ce domaine, pourront aider bien des personnes à se faire une opinion objective sur cette souffrance interdite.

    "Mon premier contact avec le syndrome post-abortif remonte à plus de vingt-cinq ans. C’était peu après la Loi Weil, une amie étudiante en médecine, jeune femme libérée, avait décidé d’avorter à la suite d’une grossesse non désirée. Lorsque je la revis quelques semaines plus tard, elle me confia : ”C’est dur d’avorter !“" Mireille Robinson, psychiatre (Extrait de la préface)

    "C’est une expérience que j’aurais souhaité ne jamais connaître… on souffre de trop, moralement et physiquement." Sonia (Extrait de l’un des témoignages)

    Jean-Régis Fropo est ingénieur de l’École Centrale et docteur en 3° cycle. Il a travaillé cinq années dans la recherche fondamentale et appliquée. Une fois devenu prêtre, il s’est intéressé à toutes les questions touchant la vie conjugale et familiale. Le père Fropo est actuellement enseignant au séminaire de La Castille.

    (sur le site du diocèse de Fréjus Toulon)

  • Marthe Robin sera-t-elle béatifiée ?

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    marthe.jpgDans son édition du 3 février 2011, le journal « La Croix » le rappelle à ses lecteurs et sans doute aussi aux instances ecclésiastiques : « trente ans après sa mort et alors que son dossier en béatification est  désormais [ en fait, depuis 1996, ndlr ] à l’étude à Rome, Marthe Robin (1902-1981) la mystique de Châteauneuf-de-Galaure [ dans la Drôme, ndlr]  inspiratrice des Foyers de charité, continue de susciter une dévotion impressionnante »

    « Pourtant, écrit la journaliste Céline Hoyeau,  rien de la vie de cette fille d’agriculteurs espiègle, simple et peu instruite, rongée par une encéphalite et alitée pendant cinquante-trois ans, ne laissait présager une telle aura »

    Rien, c’est peu dire au regard des phénomènes dont atteste son entourage : selon les proches de Marthe, à partir de 1930, elle cesse de s'alimenter hormis en hosties consacrées : une inédie qui durera jusqu'à sa mort 51 ans plus tard. Au début du mois d’octobre 1930, selon le témoignage du père de Malmann, elle reçoit les stigmates. En octobre-novembre 1931, selon son propre témoignage, elle commence à souffrir la passion chaque vendredi, phénomène qu’elle vivra ensuite chaque semaine jusqu’à sa mort en 1981  et dont seront témoins ses proches et de nombreux prêtres. L’un d’eux, Georges Finet, un prêtre lyonnais, deviendra son père spirituel, et le restera jusqu’à son décès. Il l’aidera à fonder le premier des Foyers de Charité à Châteauneuf-de-Galaure. Les Foyers de Charité comptent aujourd'hui 1000 membres en tout (prêtres et laïcs), répartis dans 75 établissements, eux-mêmes répartis entre 42 pays.

    Trente ans après sa mort, le 6 février 1981, alors que son dossier de béatification est toujours en instance à Rome, le flot de pèlerins n’a jamais tari vers « La Plaine » où elle vécut. Au contraire, précise le journal La Croix, « il a même doublé en dix ans, avec 40 000 visiteurs par an et le peuple chrétien l’a déjà béatifiée dans son cœur, résume le P. Bernard Peyrous, postulateur de la cause dans le procès en béatification. Beaucoup de gens la prient. Nous avons stocké plusieurs mètres d’archives de remerciements ! »  

    Pour Bernard Peyrous, comme pour Mgr Didier-Léon Marchand, évêque de Valence jusqu’en 2002, le fond de la vocation personnelle de Marthe, c’est bien l’identification à Jésus dans sa passion c’est l’offrande d’une vie.

    De son vivant,  Marthe Robin a reçu de nombreux théologiens réputés, le Père Garrigou Lagrange, o.p, envoyé par Pie XII, Auguste Valensin ou le cardinal Jean Daniélou, mais aussi l’académicien Jean Guitton (1901-1999) qui lui a consacré l’un de ses ouvrages les plus profonds : « Le portrait de Marthe Robin » (publié chez Grasset).

  • Le martyre des anémiques "SS"

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    images.jpgNous relayons cet article paru dans LaLibre (MFC - 04/02/201) et nous faisons appel à votre générosité.

    L’anémie SS engendre des souffrances terribles. Elle est héréditaire et peu connue. Le père Henri de la Kethulle part en croisade pour l’éradiquer.

    Cheveux blancs, visage vif et souriant, le père Henri de la Kethulle insiste en riant : "Je ne suis pas missionnaire, puisque je suis né au Congo !" Des quatorze frères et sœurs de son père, en effet, "sept ou huit ont fait leur vie" dans l’ancienne colonie, notamment le père du jésuite, arrivé en 1927, onze ans après son aîné, Raphaël, que les Congolais honorent toujours aujourd’hui.

    Après une vie dans l’enseignement - "les maths" - et dans l’élevage - "pour soutenir nos écoles grâce au produit des ventes" - le père Henri travaille depuis quelques années à Kikwit (Bandundu, ouest du pays) avec des handicapés et, plus précisément, "avec les polyhandicapés que produit l’anémie SS" ou drépanocytose, également appelée anémie falciforme ou thalassemie.

    Il s’agit d’une anomalie des globules rouges qui empêche l’organisme d’être bien oxygéné, explique le jésuite. "Cela produit de nombreux accidents vasculaires - aux coudes, aux genoux, au cœur, aux poumons, au cerveau N’importe où. Cela provoque des douleurs intolérables, à en crier. La maladie peut entraîner des séquelles pour la vue et l’ouïe, des difficultés à parler, voire une paralysie."

    Le malade a sans cesse besoin d’antidouleurs et de transfusions sanguines ("Vous imaginez comme c’est facile au Congo !") .

    La maladie est répandue autour du bassin méditerranéen, en Asie, en Afrique - et dans les pays d’esclavage comme le Brésil ou les Etats-Unis. "L’anémie SS est liée à la malaria : ceux qui en sont atteints sont résistants à la malaria. Il s’est donc créé un stock de "SS" ou de porteurs sains "AS" important puisque les non-atteints, les "AA", mouraient en plus grand nombre de la malaria. Le problème, c’est que quand deux "AS" se marient, ils ont des enfants "AA", "AS" et "SS". Et ces derniers vivent un enfer", explique le père Henri d’un air désolé.

    Pour éradiquer cette terrible maladie, explique le jésuite, "il n’y a pas 36 solutions : il faut se faire dépister et, si on est porteur sain, AS, éviter de se marier avec un autre AS. Il n’y a rien d’autre à faire."

    Or, déplore le père Henri, la maladie est très mal connue du public. "Dans le monde, il y a plusieurs millions de malades. L’émigration et le métissage augmentent le risque. Imaginez deux jeunes, à Bruxelles ou à Paris, qui veulent se marier et dont l’un a un grand-parent congolais, l’autre un grand-parent sicilien ou turc Ils doivent se faire dépister."

    Comme la maladie gagne du terrain, depuis 2008 l’Onu a décrété que le 19 juin est la Journée de la drépanocytose. "Moi, avec la société civile, je fais une croisade au Congo pour faire connaître la maladie, les moyens d’agir, les médecins qui font des greffes, etc." Pour cela, le père Henri crée des antennes dans les autres grandes villes du Congo, publie des ouvrages de vulgarisation, rencontre la presse, etc.

    A Bruxelles, l’hôpital Erasme consacre un colloque, les 24 et 25 février (auditoire PP Lambert), à l’anémie SS, pour le personnel médical et les étudiants.

     

    Pour se renseigner : jfjkm@hotmail.com. Pour aider : verser au compte Hubeje n°435-2099001-01 (dons de 40 euros déductibles) avec la communication H. de la Kethulle SJ

  • A visiter et à soutenir : les éditions ARTEGE

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    1921504195.jpg"Notre projet éditorial veut contribuer à épanouir l’homme dans toutes ses dimensions : sociale, spirituelle, culturelle et humaine. Il intègre les grandes évolutions de notre société contemporaine et souhaite replacer l’humain au cœur.ˮ

    Rendez-vous sur : http://www.editionsartege.fr/

    De très nombreux titres allant de la spiritualité aux sciences humaines vous attendent.

  • Message de Benoît XVI à la Communauté de l'Emmanuel

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    Logo_Emma.jpgBenoît XVI a reçu ce 3 février les dirigeants de la COMMUNAUTE DE L'EMMANUEL, qui va célébrer le vingtième anniversaire de la mort de son fondateur, Pierre Goursat, dont la cause de béatification a été introduite l'an dernier.

    Dans son discours, le Pape a rappelé les trente ans du service de FIDESCO auprès des pays plus défavorisés, les quarante ans de la fondation de la Communauté et les vingt ans de la reconnaissance de ses statuts par le Conseil pontifical pour les laïcs.

    « La grâce profonde de votre communauté, a précisé le Saint-Père, "vient de l'adoration eucharistique. De cette adoration naît la compassion pour tous les hommes et de cette compassion naît la soif d'évangéliser. Dans l'esprit de votre charisme propre, je vous encourage donc à approfondir votre vie spirituelle en donnant une place essentielle à la rencontre personnelle avec le Christ, l'Emmanuel, Dieu avec nous... Une vie authentiquement eucharistique est une vie missionnaire. Dans un monde souvent désorienté et à la recherche de nouvelles raisons de vivre, la lumière du Christ doit être portée à tous. Soyez au milieu des hommes et des femmes d'aujourd'hui d'ardents missionnaires de l'Evangile, soutenus par une vie radicalement saisie par le Christ!... Aujourd'hui, l'urgence de cette annonce se fait particulièrement sentir dans les familles, si souvent éclatées, chez les jeunes ou dans les milieux intellectuels. Contribuez à renouveler de l'intérieur le dynamisme apostolique des paroisses, en développant leurs orientations spirituelles et missionnaires ! Je vous encourage encore à être attentifs aux personnes qui reviennent vers l'Eglise et qui n'ont pas bénéficié d'une catéchèse approfondie. Aidez-les à enraciner leur foi dans une vie authentiquement théologale, sacramentelle et ecclésiale! 

    Puis Benoît XVI a invité l'Emmanuel "à vivre une authentique communion entre ses membres... La vie communautaire que vous souhaitez développer, dans le respect de l'état de vie de chacun, sera alors pour la société un témoignage vivant de l'amour fraternel qui doit animer toutes les relations humaines. La communion fraternelle est déjà une annonce du monde nouveau que le Christ est venu instaurer » en terminant par un souhait qui est en même temps une directive : «  Que cette même communion, qui n'est pas repliement sur soi-même, soit aussi effective avec les Eglises locales. En effet, chaque charisme se rapporte à la croissance du Corps du Christ tout entier. L'action missionnaire doit donc sans cesse s'adapter aux réalités de l'Eglise locale, dans un souci permanent de concertation et de collaboration avec les pasteurs, sous l'autorité de l'évêque. Par ailleurs, la reconnaissance mutuelle de la diversité des vocations dans l'Eglise et de leur apport indispensable pour l'évangélisation, est un signe éloquent de l'unité des disciples du Christ et de la crédibilité de leur témoignage".

  • Une video sur l'Euthanasie, le droit au suicide?

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    Sur le site "aufeminin.be", on trouve cette video où le Docteur Mirabel s'exprime au sujet de l'euthanasie :

    "Euthanasie, le droit au suicide?"  (cliquer sur ce lien)

    DSCN7599.JPGLe docteur Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la Vie, est médecin cancérologue à Lille. Chef de département adjoint au Centre de Lutte contre le cancer de la région Nord Pas-de-Calais, le docteur Mirabel est impliqué en recherche clinique. Il est membre du conseil scientifique de l’Institut Européen de Bioéthique. C’est après avoir été délégué pour le Nord de l’Alliance pour les Droits de la Vie puis porte-parole du « Collectif contre l’Handiphobie » au moment de l’affaire Perruche (en tant que père d’Anne, atteinte de trisomie 21), qu’il a été élu en 2002 président de l’Alliance. Coordonnateur du site www.sosfindevie.org , Xavier Mirabel est l’un des co-auteurs du livre « Euthanasie, les enjeux du débat » aux Presses de la Renaissance.

  • Un billet du vicaire général du Diocèse aux Armées françaises

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    Un officier de réserve belge, lecteur de Belgicatho, nous communique ce billet de Mgr Robert Poinard, Vicaire Général aux Armées Françaises, publié sur le site de l'Aumônerie Militaire Catholique, en précisant  « ceci se passe en France mais pend aussi au nez de la Belgique » :

    « Lentement mais sûrement le judéo-christianisme se fait balayer vers la porte de sortie. Oh bien sûr il ne s’agit pas d’une franche persécution bien tranchante et bien sanglante comme nos pères en connurent sous d’autres cieux en d’autres temps mais enfin, qu’on le veuille ou non, on nous prie de disparaître vers les arrière-cuisines en nous demandant de n’en plus bouger. Années après années le bannissement se fait de plus en plus pressant.

    « Les crèches disparaissent de l’espace public sous le prétexte qu’elles blessent le regard du non chrétien : les santons sont jugés indésirables sur les places des villes et même des villages. Je lis dans « La Croix » du mercredi 18 décembre que le tribunal administratif d’Amiens a annulé une décision du conseil municipal de Montiers (Oise) qui avait décidé l’installation de la traditionnelle crèche de Noël sur la place du village. Motif? La loi dispose qu’après 1905 on ne peut plus apposer de symbole religieux dans l’espace public hormis sur les édifices du culte. L’avocat a eu beau argumenter qu’on était ici bien plus dans la sphère culturelle que dans le religieux, rien n’y a fait. Le juge administratif semble ignorer que même dans les familles non catholiques - voire même non croyantes - on trouve souvent des crèches au pied du sapin parce que cela fait partie des symboles de Noël et que cette fête est devenue elle-même au fil des siècles une fête de la famille, quelles que soient les convictions religieuses des uns et des autres.

    « Le plus beau c’est que le recours en justice avait été introduit par une personne qui n’habite même plus le village et qui déclare, quand on l’interroge « qu’il y a des sujets bien plus importants ». Eh bien je ne suis pas de cet avis. Ceci me semble non seulement important mais symptomatique et je n’en veux pour preuve qu’une autre affaire. Depuis des mois le journal gratuit « 20 minutes » avait prévu un supplément pour la fête de l’Immaculée Conception qui est dans le diocèse de Lyon l’occasion de rendre un hommage à la Vierge Marie en posant des lumignons sur le rebord des fenêtres le soir du 8 décembre. Ma famille s’est prêtée à ce rite durant toute mon enfance… Mais le journal a finalement décidé de ne pas publier son supplément parce que la prière de la Salutation angélique risquait de choquer ses lecteurs…

    « Comme nous le répète souvent Mgr Ravel, notre évêque aux armées, nous sommes entrés depuis quelques années dans un régime de laïcité qui ignore ou gomme tout ce qui est religieux. Et comme le dit Jean-Pierre Denis, le rédacteur en chef de « La Vie » : « Le christianisme n’est pas violemment éjecté de la sphère publique mais tranquillement banni de tous les espaces de la mémoire collective, de tout notre inconscient culturel. Nous vivons une entreprise de reniement paisible, insidieux, et politiquement correct en diable.»
    Les idéologues pervers qui promeuvent une telle laïcité de renoncement, de déni et de nettoyage par le vide montrent par là leur ignorance crasse de la nature humaine et font le lit de futures guerres civiles. Tout d’abord la population française issue de l’immigration, comme tous les étrangers vivant dans notre pays, assimilent ce rejet du religieux à un refus de Dieu et renforcent encore le mépris profond dans lequel ils tiennent l’occident, terre d’athéisme. Et cela justifie encore davantage toutes les formes de « guerres saintes » qui se livrent sur notre sol contre une Europe devenue terre païenne d’où Dieu est banni.
    Voilà comment nous fournissons avec la plus grande complaisance les bâtons qui nous rosseront et les bombes qui nous frapperont ! L’Europe, dans un masochisme irrationnel et suicidaire, refuse de reconnaître ses racines judéo-chrétiennes.

     « Sa fin est donc inéluctable car, c’est une certitude, ceux qui renient leurs racines sont sans avenir. »