Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 2401

  • Les dérapages du New York Times

    IMPRIMER

    newsbusters.gifLe New York Times met dans le même sac l’Eglise catholique, la Mafia et les Frères Musulmans

    Tim Graham | 4 février 2011 | sur Newsbusters

     Le New York Times n'est pas connu pour le traitement délicat qu’il réserve à l'Eglise Catholique. L'éditeur exécutif Bill Keller … démolissait le pape Jean-Paul en 2002: "Un paradoxe de ce pape polonais est que, bien qu'il soit à juste titre vénéré pour avoir aidé à abattre les sans-Dieu communistes, il a reproduit dans l’Eglise quelque chose qui ressemble très fort à ce qui s’est passé au sein du vieux parti communiste.

    On en est revenu à ce martèlement des esprits, ce mardi, avec la publication d’un article dans le New York Times à propos des agissements sexuels scandaleux du premier ministre Silvio Berlusconi et de la façon dont ils outragent les femmes en Italie. Les journalistes du Times Elisabetta Povoledo et Rachel Donadio y émettent un jugement sévère: "A certains points de vue, les femmes italiennes viennent de loin dans un pays dont les structures puissantes les plus enracinées -- l'Eglise Catholique et le crime organisé -- restent masculines et secrètes."

    C’est un peu comme si l’on disait que le NAACP (qui milite pour l’avancement des gens de couleur ndt) et le Ku Klux Klan sont toutes deux des organisations fraternelles basées sur la race. Mais ce n'était pas le seul exemple en ce jour. Kathryn Lopen de National Review découvrait que l'Eglise Catholique était également comparée à l'organisation des Frères Musulmans qui approuvent le recours au terrorisme d’après le journaliste Scott Shane:

    "La Fraternité ("Fraternité Musulmane" = "Frères musulmans" ndt), fondée en Egypte en 1928, est le plus ancien et le plus grand mouvement islamiste dans le monde, avec des affiliés dans presque chaque pays musulman et des adhérents en Europe ainsi qu’aux Etats-Unis. Sa taille et sa diversité, ainsi que son bannissement depuis plusieurs dizaines d'années qui l'a gardé éloigné du pouvoir politique en Egypte, ne permet pas de l’appréhender facilement. Comme l'Eglise Catholique qui conjugue la très gauchiste théologie de la libération avec un discours conservateur  contre l’avortement, de même la Fraternité inclut à la fois des  réformateurs et des idéologues provocateurs.

    Cette approche n’est pas seulement injurieuse, mais aussi inadaptée quand on recourt à des métaphores grossières qui privilégient la politique par rapport à la théologie. Le pape Benoit XVI, en particulier, critique depuis longtemps la soi-disant "théologie de la libération", tout comme Jean-Paul II était opposé au communisme. En tant que Cardinal Joseph Ratzinger, Benoît XVI écrivait qu'elle « constituait une menace fondamentale pour la foi de l'Eglise. »

  • Monseigneur Léonard ouvre Bruxelles aux Communautés « Ecclesia Dei »

    IMPRIMER

    02-Leonard-Entree-Choeur-640x425.jpgMgr Léonard vient de confier à l' Institut du Christ Roi Souverain Prêtre (ICRSP) l'église du couvent Sainte-Anne à Bruxelles, en y nommant recteur le chanoine W. Hudson. Ce dernier est aussi directeur de la Brussels International Catholic School , une école privée bilingue français-anglais aujourd’hui située à proximité du siège des institutions européennes.

    L’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre est une société apostolique en forme canoniale, de droit pontifical, inspirée par la spiritualité de saint François de Sales. Elle rassemble des prêtres célébrant la messe selon la forme traditionnelle du rite romain (missel de 1962)

    L’église conventuelle Sainte-Anne, maintenant confiée à l’ICRSP, se trouve à Watermael-Boitsfort (à l’avenue Léopold Wiener, 26). Le couvent Sainte-Anne est la maison mère des Religieuses du Saint-Sacrement, une congrégation belge fondée au XIX siècle. Celle-ci a décliné après le concile Vatican II et ne comporte plus aujourd’hui que quelques religieuses très âgées. Rappelons qu’à Liège, l’église du Saint-Sacrement, qui desservait aussi un couvent des religieuses de cet Ordre, a été rachetée en 2003 par une association de fidèles (sans lien avec l’I.C.R.S.P.). Cette église liégeoise est aujourd’hui desservie par  deux prêtres diocésains  attachés (sans exclusive) à la célébration de la messe selon le missel de 1962.

    À l’église Sainte-Anne de Watermael-Boitsfort, la messe latine traditionnelle sera célébrée selon l’horaire suivant : les dimanches et fêtes à 10h30, en  semaine (du lundi au vendredi): à 18h00. Le samedi, une adoration eucharistique est organisée de 10h00 à 12h00 et suivie de la messe.

    Voici trois mois, le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles avait, par ailleurs, implanté dans la capitale belge une autre société sacerdotale traditionnelle : la  FSSP - Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre . Celle-ci œuvre à l’église Saints Jean et Etienne «aux Minimes», sise dans la partie haute du centre historique de la ville de Bruxelles (rue des Minimes, 57),  Les activités de la FSSP à Bruxelles s’y déroulent comme suit : messe dominicale traditionnelle chantée à 9h, messes basses le vendredi à 18h30 et le samedi à 9h. En outre, la Fraternité est autorisée à organiser un certain nombre d’activités, selon un calendrier mensuel comportant  l’adoration du T.S. Sacrement, un Cercle thomiste, Domus Christiani (groupe de foyers catholiques) et des catéchismes pour enfants et adultes. Ajoutons que dimanche dernier 30 janvier à 18h30,  Mgr Léonard a lui-même célébré une messe pontificale selon le rite traditionnel pour de nombreux fidèles réunis dans cette belle église des Minimes (XVIIIe siècle).

  • A propos de l'eugénisme, en France, "la chasse est ouverte"

    IMPRIMER

    eugenisme-science.jpgIl y a quelques jours, en France, le député Dussopt n'a pas craint, à l'Assemblée Nationale, de s'exprimer ainsi :

    "Je rejoins la position de Mme la ministre. Là encore, il est intéressant de se reporter à l’exposé des motifs : lorsque je lis que l’objectif est de permettre à une femme enceinte dont l’enfant à naître serait atteint d’une pathologie de quasi-systématiquement rencontrer « une famille dont un membre est atteint de cette maladie », je m’inquiète des pressions susceptibles d’être exercées sur cette femme pour la convaincre qu’il peut être merveilleux d’avoir un enfant handicapé ou atteint d’une pathologie lourde. Quand j’entends que « malheureusement » 96 % des grossesses pour lesquelles la trisomie 21 est repérée se terminent par une interruption de grossesse, la vraie question que je me pose c’est pourquoi il en reste 4 %."

    De tels propos sucitent l'indignation et rappellent des souvenirs d'une époque noire où l'eugénisme était à l'ordre du jour.

    Le site "Thomas More" y consacre une note qu'il faut lire

    Lire aussi : Dossier sur l'eugénisme

  • Persécution des chrétiens : la COMECE déplore l'échec de l'U.E.

    IMPRIMER

    comece_2008_11.jpgLa COMECE regrette que les 27 Ministres des affaires étrangères de l’UE ne soient pas parvenus à s’accorder hier sur une déclaration commune condamnant la persécution religieuse. Cet atermoiement diplomatique est d’autant plus incompréhensible que des vies innocentes sont fauchées dans d'épouvantables attaques visant la communauté chrétienne et d’autres minorités à travers le monde.

    "L’accord a échoué en raison d’un désaccord entre Ministres sur l’inclusion d’une référence spécifique aux chrétiens comme victimes de la persécution religieuse. La COMECE s’étonne de cette controverse, étant donné que l’opinion publique européenne a été largement sensibilisée à la situation spécifique des chrétiens au Moyen Orient, suite aux attaques récentes contre des églises en Irak et en Egypte.

    Par ailleurs, le Parlement européen (le 20 janvier) puis le Conseil de l’Europe (le 27 janvier) ont déjà ouvert la voie à une condamnation spécifique de la persécution des chrétiens, en adoptant chacun des résolutions condamnant explicitement la violence contre les chrétiens.

    Les récentes attaques contre les chrétiens ne sont d’ailleurs pas des cas isolés. Ces dernières années, les statistiques sur la liberté religieuse confirment qu’une majorité d’actes de violence religieuse sont perpétrés contre des chrétiens. Cette situation est devenue particulièrement alarmante au Moyen Orient, notamment en Irak où la persécution pourrait entrainer la disparition totale des communautés chrétiennes dans les prochains mois.

    L’engagement de l’UE à défendre les droits fondamentaux, dont la liberté religieuse, est clairement stipulé dans le Traité UE et la Charte des Droits fondamentaux ; elle a été réaffirmée dans maintes déclarations.

    C’est pourquoi nous attendons maintenant de l’Union européenne qu’elle prenne des mesures concrètes afin de traduire ces principes en une action politique claire."

  • YOUCAT le catéchisme de l’Eglise Catholique pour les jeunes

    IMPRIMER

    YOUCAT-P.jpgDans la préface d’un ouvrage à paraître, et baptisé Youcat, une version du Catéchisme de l’Eglise catholique à l’intention des jeunes, Benoît XVI espère que ce livre permettra aux jeunes d’être profondément enracinés dans la foi et de résister aux tentations et aux défis actuels. Le texte publié par L’Osservatore Romano, daté du 3 février, permet aussi au pape d’exhorter la jeunesse à aimer une Eglise blessée récemment par les affaires de pédophilie au sein de son clergé.

    www.radinrue.com le IV-II-MMXI, 22h19,

    Dans la présentation de ce livre, traduit en plusieurs langues, qui sera distribué lors des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Madrid en Espagne en août 2011, Benoît XVI revient sur la genèse de l’ouvrage. L’Eglise, explique-t-il, a cherché à traduire le Catéchisme de l’Eglise catholique dans la langue des jeunes en tenant compte des nombreuses différences existant aujourd’hui entre eux. "Youcat (pour ‘Youth Catechism’, ndlr) a été élaboré sous la conduite sûre de l’archevêque de Vienne, le cardinal Christoph Schönborn", écrit-il, avant d’espérer que de nombreux jeunes se laisseront attirer par ce livre. L’archevêque autrichien fut, avec le cardinal Joseph Ratzinger, au début des années 1990, l’une des chevilles ouvrières du Catéchisme de l’Eglise catholique.

    Le pape entreprend la promotion de cet ouvrage. De même qu’"un roman policier est captivant parce qu’il nous entraîne dans le destin d’autres personnes, mais qui pourrait aussi être le nôtre", soutient-il, le Youcat "est captivant car il nous parle de notre propre destin et nous concerne ainsi chacun de près".

    Cependant, souligne le souverain pontife aux jeunes, "cette aide au catéchisme ne vous flatte pas, elle n’offre pas de solutions faciles, elle exige de vous une nouvelle vie". A l’aide de métaphores, Benoît XVI appelle ensuite les jeunes à connaître leur foi avec la même précision que celle d’un informaticien qui connaît le système d’exploitation d’un ordinateur, comme un musicien connaît son morceau.

    Les jeunes doivent être enracinés bien plus profondément dans la foi que leurs parents "pour pouvoir résister avec force et décision aux tentations et aux défis actuels", poursuit le pape. Et de les mettre en garde contre les tentations du consumérisme, la pornographie, le risque de trahir les faibles et les victimes d’injustices et de violences. Le Youcat sera inclus dans le sac du pèlerin des participants aux prochaines Journées mondiales de la jeunesse de Madrid, du 16 au 21 août 2011. S’inspirant du Compendium du Catéchisme de l’Eglise catholique, qui avait été distribué aux jeunes lors des JMJ de Cologne en Allemagne en 2005 mais que ces derniers avaient jugé trop abrupt, et du Catéchisme lui-même, le Youcat comporte des textes courts entrecoupés de citations, d’illustrations et de dessins humoristiques. Il sera disponible au moins en 15 langues différentes.

    Voir ausssi : Benoît-et-moi : "Le nouvel (et très émouvant) appel du Saint-Père aux jeunes, à l'occasion de la publication du manuel de catéchisme écrit en prévision des JMJ de Madrid."

  • "Nous n'avons pas ici-bas de cité permanente"

    IMPRIMER

     ...et cette idée change tout :arton120[1].jpg

    Aujourd'hui et demain, l'Eglise catholique propose à ses membres la lecture de deux extraits de la lettre aux Hébreux, un des textes fondamentaux de la première communauté chrétienne. Ce sont deux passages du chapitre 13. Lisons aussi les cinq lignes qui séparent ces deux extraits. Elles parlent du Christ sacrifié comme un bouc émissaire (Lévitique 16, 21-28), « hors du camp » : c'est-à-dire hors des murs de Jérusalem, sur la butte du Golgotha. La lettre aux Hébreux en tire cette analogie : comme le Christ s'est offert à l'humiliation, « sortons donc à sa rencontre hors du camp, en portant son humiliation. Car nous n'avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous sommes à la recherche de la cité à venir... » lire la suite

     

  • Sur le blog de P. de Plunkett, ce qui pourrait être notre manifeste :

    IMPRIMER

    Société et religion (etc) : la défensive ou l'offensive ?
     

    L'offensive ! Mais pas pour faire n'importe quoi :

    Faut-il « défendre l'Eglise » ? Evidemment oui : mais pas n'importe comment, pour faire n'importe quoi avec n'importe qui ! Certaines « défenses » font le jeu des attaquants. Comme dit un évêque, l'athéisme est « alimenté par le contre-témoignage de chrétiens exprimant mal la vérité qu'ils défendent (un risque sur lequel Vatican II nous a aussi alertés) » : et cette responsabilité impose aux catholiques un devoir de réflexion.

    D'autre part, les situations historiques ne se modifient pas par des « défensives », mais par des offensives.

    1.  Dans le domaine chrétien, l'offensive est l'évangélisation. Ce n'est jamais une offensive belliqueuse. Laissons le bellicisme aux mal-comprenants ! Lorsque Paul parle du « bouclier de la foi » et de « l'épée de l'Esprit » (Ephésiens 6, 17), ce sont des métaphores paradoxales : l'Esprit n'a pas pour but de tuer mais de faire vivre. La foi, l'espérance et la charité ont pour effet d'aimer, non de repousser. Partout où l'on entend un langage de haine, le christianisme est absent, et ça depuis deux mille ans (d'où la repentance de l'Eglise en l'an 2000). Il faut sans doute « résister à l'islam » là où c'est socialement nécessaire, mais les conversions personnelles de musulmans au christianisme – il y en a plus qu'on ne croit – ne s'opèrent pas par l'intimidation : elles s'opèrent par la grâce divine, secondée par le témoignage de fraternité qu'un chrétien rend au musulman. J'en connais des exemples : ces hommes et ces femmes n'ont pas été convertis par les cris de guerre de certains « défenseurs », mais malgré ces cris de guerre ; ils ne fréquentent pas les réunions xénophobes, parce qu'ils tiennent à aider à la conversion d'autres musulmans – et qu'ils savent ce qui peut l'entraver.  

    2.  Une autre sorte d'offensive est indispensable : c'est l'analyse critique de notre société. D'où vient la tyrannie du « politiquement correct » qui prétend nous faire marcher sur les mains ? De l'engrenage de destruction des repères, à l'oeuvre depuis le basculement de 1990. Pourquoi cette destruction ? Pour livrer les individus au seul empire du marketing, qui a besoin de détruire tous les repères parce que ce sont des freins à la libido consommatrice. Le marketing détruit le repère religieux comme il détruit par exemple le repère éducatif [1].  Je croirais que la religion est la seule cible de ces destructions si je ne voyais pas leur cause, qui est le système économique ultralibéral : cette économie financière illégitime, envahissante, totalitaire, qui s'empare de tous les domaines de l'existence humaine.

    On s'aveugle  sur la cause lorsqu'on refuse, pour diverses raisons, de comprendre ce qu'est le système économique. En déplorer seulement tel ou tel effet et attribuer cet effet à une conspiracy, selon le réflexe américain, n'est pas une analyse : c'est une irritation subjective qui ne mène à rien, sinon à réactiver des fantasmes.

    Lorsqu'on comprend le système, alors on désire passer à l'offensive contre lui. Elle commence par la prise de conscience : cesser de croire qu'un tel système puisse être « moralisé ». Ensuite elle débouche sur la contestation active, jusque sur le terrain politique et sous des formes à inventer (les partis actuels n'étant que des succursales du système économique). Ces formes neuves feront naître une Internationale, non pas « occidentale » mais nord-sud.

    Ne parlons donc plus de « défendre » quoi que ce soit. Dans tous les domaines et selon des modalités très variables, c'est l'offensive qui est urgente.

    _________

    [1]  D'où l'ineptie d'opposer "le prêtre" à "l'instituteur", comme dans ce pavé de l'ours que fut le discours du Latran de Nicolas Sarkozy.

  • Cathopedia, l'Encyclopédie catholique

    IMPRIMER

    images.jpgCathopedia est une encyclopédie qui se développe de façon très dynamique sur le web grâce à l'engagement volontariste d'une équipe de rédacteurs, suite à un projet mis en place en 2006.

    Basée sur le software MediaWiki, identique à celui qui est à la base de wikipedia, et en particulier de sa version italienne. Ce type de software permet à qui en reçoit l'accès d'introduire des articles, de réaliser des changements, de petites ou grandes corrections,... de faire croître de manière dynamique et continue le contenu de Cathopedia.

    A la différence de Wikipedia, qui est basée sur un point de vue neutraliste, Cathopedia est caractérisée par son appartenance catholique : les articles ,reflètant fidèlement le point de vue catholique, se proposeront d'être une base de référence pour ceux qui veulent connaître la doctrine et la pensée de l'Eglise, dans la fidélité à son enseignement.

    Cathopedia peut se concevoir comme un approfondissement du Catechisme de l'Eglise catholique d'un point de vue doctrinal, et son complément pour tout ce qui a un rapport avec l'Eglise.

    Cathopedia a déjà son histoire, encore brève, mais très prometteuse.

    Malheureusement, Cathopedia n'est actuellement accessible qu'en italien et en allemand.

  • Mauvaises nouvelles d'Asie

    IMPRIMER

    Pakistan : Retrait d’un projet de loi modifiant la loi anti-blasphème

     L'Eglise catholique au Pakistan a vivement déploré l'abandon d'un projet de loi visant à amender les lois anti-blasphème, a rapporté Eglises d'Asie le 4 février. « C'est un acte de capitulation », a lancé Mgr Lawrence Saldanha, archevêque de Lahore et président de la Conférence des évêques catholiques du Pakistan.

    Le 2 février dernier, « le premier ministre Yousaf Raza Gilani a informé l'Assemblée nationale que son gouvernement n'avait jamais eu l'intention d'apporter un quelconque changement aux lois anti-blasphème et que le comité qui avait été formé pour étudier une refonte de ces lois était dissous ».

    Zenit; pour plus d'informations, cf. eglasie.mepasie.org.

    Bhoutan : Pas de reconnaissance officielle du christianisme

    La minorité chrétienne présente au Bhoutan, pays d'Asie situé entre l'Inde et la Chine, devra attendre sa reconnaissance officielle : elle n'a pas obtenu le statut lui permettant d'être enregistrée comme organisation religieuse, rapporte Eglises d'Asie, le 4 février.

    Le gouvernement du Bhoutan, dont la religion d'Etat est le bouddhisme Vajrayana, avait pourtant annoncé cette reconnaissance en décembre dernier, « dans le cadre de la finalisation de la Constitution - promulguée en 2008 - comprenant, entre autres, la mise en place d'une politique de contrôle des religions et l'enregistrement des organismes les représentant ».

    Zenit; pour plus d'informations, cf. eglasie.mepasie.org.

  • Gender : "féminisme de la subversion"

    IMPRIMER

    Elizabeth Montfort, ancien député européen et présidente de l’Alliance pour un nouveau féminisme européen, explique les conséquences dangereuses de la théorie du "Gender".

    "Cette "véritable révolution anthropologique" risque de créer "de nouveaux droits arbitraires et déconnectés du bien commun et de la stabilité de notre communauté humaine". 

    Né aux Etats unis, et développé dans les années 1990, ce concept s’est imposé dans le vocabulaire international après la 4ème conférence mondiale sur les femmes organisée par l’ONU en 1995. Ce mouvement, théorisé par Judith Butler, devient aujourd’hui un "nouveau courant idéologique", portée par les féministes radicales, notamment lesbiennes.           

    Il succède à deux mouvements féministes, l’égalitarisme et le différentialisme qui avaient pour but d’obtenir l’égalité des droits par la loi. Le premier, voulant copier le modèle de l’homme pour contrer sa domination, tandis que le second, au contraire, exaltait la différence des sexes en revendiquant fièrement ce qui constitue la féminité. 

    A l’inverse, la théorie du "Gender" affirme que la distinction entre les deux sexes est culturelle et que cette construction sociale est irrémédiablement mise au service de la domination masculine et de l’aliénation de la femme.           

    Ainsi, pour Judith Butler, il faut déconstruire totalement le stéréotype des genres "homme–femme" imposé par la culture, en déconstruisant l’identité sexuelle même de l’individu. C’est à l’individu de se définir et de créer lui-même sa propre identité au delà même de sa nature biologique liberticide car non choisie.   

    Elle écrit, dans son livre Trouble dans le genre, pour un féminisme de la subversion, vouloir déstabiliser "l’hétérosexualité obligatoire" et supprimer le concept de "femme" : "les femmes ne seraient pas opprimées s’il n’existait pas". Il faut repenser, selon elle, l’organisation sociale en se basant sur l’orientation sexuelle et non sur son identité.          

    Elizabeth Montfort explique que cette déconstruction de la différence sexuelle a pour but final, de déconstruire la vie sociale familiale basée sur le mariage monogamique. Cette nouvelle conception du couple polymorphe aura pour conséquence l’évolution des techniques de reproduction asexuée (mère porteuse, utérus artificiel, AMP...)        

    "Il est urgent de réagir" explique-t-elle, soulignant que la révision proche des lois de bioéthiques est "une opportunité" pour les partisans du Gender."

    Valeurs actuelles 03/02/11 sur genethique.org

  • R.D.C. : les évêques dénoncent l'exploitation illégale des ressources naturelles du pays

    IMPRIMER

    images.jpg"Les évêques catholiques de la République démocratique du Congo dénoncent l'exploitation illégale des ressources naturelles du pays. Ils ont organisé un Forum de trois jours, au Centre CEPAS à Kinshasa, afin de mieux lutter contre ce phénomène dévastateur. Une quarantaine de représentants de la société civile congolaise, de délégués de l'Eglise catholique venus des diocèses de toutes les provinces épiscopales de la RDC, ainsi que des experts des ministères congolais des Hydrocarbures et des Mines y ont participé."

    Lire la suite sur catho.be