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BELGICATHO - Page 2399

  • Ni progressiste ni fondamentaliste...

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    Suite à la publication sur notre blog de l'article de Guy Gilbert "L'Islam que j'aime", voici une typologie de l'Islam qui offrira d'utiles précisions.

    "La grande majorité des musulmans, cependant, n'est ni progressiste ni fondamentaliste. Elle se situe à mi-chemin entre les progressistes et les fondamentalistes et le mot qui les définit le mieux est: conservateurs; même si les «conservateurs» ne sont pas tous équivalents et qu'il conviendrait d'introduire des distinctions plus complexes. Les conservateurs ne sont pas progressistes: ils restent très perplexes quant aux déclarations occidentales des droits de l'homme parce qu'ils pensent que les droits de l'homme constituent une menace pour les droits souverains de Dieu; ils ne veulent pas non plus entendre parler d'approche moderne - c'est-à-dire historico-critique - du Coran, car ils craignent qu'il finisse comme la Bible entre les mains d'exégètes d'universités occidentales lors des deux derniers siècles; ils veulent qu'aux femmes, il soit permis - pas obligé mais au moins fortement recommandé - de porter le voile partout..."

    Extrait d'un article intitulé "Les cinq visages de l'Islam et la clé de l'avenir de l'Egypte" de Massimo Introvigne dans la Bussola Quotidiana traduit sur le site benoit-et-moi où l'on pourra lire l'intégralité de cet article.

  • Officiel : le Sud-Soudan a secoué le joug de l’islam

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    13a722cdsud-soudan.jpgDans son édition du lundi 7 février 2011, le journal « La Croix » donne les résultats définitifs du référendum libérateur : Les Sud-Soudanais ont voté à 98,83% en faveur de l'indépendance ouvrant la voie à la naissance d'un nouvel Etat en Afrique. Les résultats , affichés sur des écrans lors d'une cérémonie à Khartoum, montrent que sur les 3.837.406 votes valides, seulement 44.888, soit 1,17%, étaient en faveur du maintien de l'unité avec le Nord.

    Pour mémoire, après deux décennies de conflit sanglant (2 millions de morts recensés) entre le Nord, principalement musulman et arabe, et le Sud, majoritairement chrétien et noir, une trêve fut signé entre les protagonistes en 2002 et consolidée trois ans plus tard, le 9 janvier 2005, par un accord de paix signé à Naivasha au Kenya. Celui-ci accordait au Sud Soudan une large autonomie pendant 6 ans, période au bout de laquelle les habitants de la région devaient être conviés à un référendum d'autodétermination

    Ce référendum, qui s'est tenu du 9 au 15 janvier 2011 et dont la communauté internationale a salué la crédibilité, était un élément clé de l'accord de paix précité. Aux termes de celui-ci,. lla séparation effective est attendue le 9 juillet prochain. D’ici là, Nordistes et Sudistes doivent encore se mettre d'accord sur des dossiers sensibles, dont la délimitation des frontières, le partage des revenus du pétrole ou encore le statut de la région contestée d'Abyei. 

    À Juba, principale ville du Sud-Soudan,  l'annonce des résultats a été accueillie dans la liesse. Le président de l’actuelle région du Sud-Soudan, Salva Kiir, a souligné que l'indépendance  n'était "pas la fin de la route, parce que nous ne pouvons pas être ennemis". Il a promis sagement de permettre la libre circulation des biens et personnes entre les deux pays, de contribuer à faire annuler la dette étrangère du Soudan et à faire lever les sanctions économiques prises par les Etats-Unis contre Khartoum. Dans la matinée de lundi, le président soudanais Omar el-Béchir a dit accepter les résultats et respecter le choix des Sud-Soudanais, s'engageant à « maintenir les liens entre le Nord et le Sud et les relations fondées sur la coopération ».

    Le sort de cette région jouxtant l’Ituri congolais n’est pas indifférent aux Belges attachés à leur ancienne colonie.

    Sur l’imprégnation chrétienne des populations sud soudanaises, voir les vidéos illustratives :  Les Sud-soudanais fêtent Noël  et Sud-Soudan : les chrétiens pour l'indépendance

  • A propos de la naissance du premier "bébé médicament" en France

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    Sur le site ::Aleteia::Des réponses catholiques aux questions d'aujourd'hui::

    A l’encontre de la technique du bébé-médicament qui détruit de nombreux embryons, instrumentalise la personne et met en danger la santé psychologique des enfants, l’Eglise propose une alternative fidèle à l’esprit du serment d’Hippocrate

    1 La technique du bébé-médicament consiste en un double tri eugéniste des embryons conçus in vitro

    Le bébé-médicament désigne un enfant conçu artificiellement dans le but de guérir un frère ou une sœur aîné souffrant d’une maladie génétique familiale héréditaire grâce au sang de cordon ombilical recueilli à la naissance. La technique biomédicale repose sur la mise en œuvre d’une fécondation in vitro classique dont le seul objectif est ici de conduire à la conception d’un panel d’embryons aussi large que possible, de manière à les soumettre à un double diagnostic préimplantatoire (DPI).

    Un premier DPI s’assure que l’embryon est exempt de l’affection génétique (choix eugéniste négatif) tandis qu’un second DPI procède à un typage HLA permettant d’identifier, parmi les embryons sains, celui ou ceux qui sont compatibles sur le plan immunologique avec le frère ou la sœur déjà atteint par la maladie (choix eugéniste positif). D’où son nom de DPI-HLA ou encore de double DPI.

    Le système d’histocompatibilité HLA (Human leucocyte antigens) est le mécanisme biologique qui est responsable de la reconnaissance entre le soi et le non soi, déterminant par conséquent le rejet ou la réussite de la greffe envisagée. Seul l’embryon retenu, autrement dit celui qui est indemne de la pathologie génétique concernée et le plus apparenté sur le plan immunologique, est réimplanté dans l’utérus de la mère. Dès la naissance du bébé-médicament, les médecins procèdent à une cryoconservation du sang de cordon ombilical afin de réaliser dans les plus brefs délais une greffe susceptible de traiter l’aîné malade. Ce procédé – autorisé aux Etats-Unis, en France, Espagne ou Belgique mais interdit en Allemagne ou Italie – soulève de nombreuses objections éthiques qui le rendent fortement répréhensible.

    2 La technique du bébé-médicament attente à la vie de nombreux embryons et instrumentalise l’enfant à naître

    Alors qu’une fécondation in vitro nécessite environ 17 embryons pour 1 naissance, qu’un DPI en requiert le double, on estime qu’il faut 60 à 100 embryons pour obtenir un enfant au génotype adéquat (1). L’équipe des biologistes de la reproduction sait donc que le gâchis est très lourd pour aboutir à la création d’un embryon « sur mesure ».

    D’autre part, dans une assistance médicale à la procréation classique, les embryons sains sont théoriquement conçus, au moins dans un premier temps, à des fins procréatives. Ce n’est qu’a posteriori, en cas d’extinction du projet parental, que le couple peut abandonner ses embryons surnuméraires. Avec le bébé-médicament, le rejet des embryons sains mais non compatibles est prévu dès l’initiation du processus : il est donc programmé. Les protagonistes savent en toute connaissance de cause qu’ils ne garderont ni les embryons sains jugés inutiles ni les embryons malades, se plaçant dans une logique inquiétante de « consommation d’embryons ».

    La procréation humaine est détournée au profit du projet de création d’un être humain dont la mission principale est d’être un médicament. Projet porteur d’une aliénation redoutable de la personne, sa conception n’étant voulue originellement qu’en raison de ses potentialités thérapeutiques espérées. L’enfant n’a d’autre choix que d’endosser le statut de réservoir de cellules pour son aîné malade, soumis à un projet prédéterminé par autrui. L’utilitarisme est ici poussé à l’extrême, réduisant une personne à un objet jugé à l’aune de son utilité technique. La réification de l’enfant traité comme un produit technique le fait basculer dans la catégorie des choses disponibles à l’inverse des personnes radicalement indisponibles. Le bébé-médicament n’est finalement qu’un bébé-instrument. Le Conseil d’Etat français a ainsi reconnu que cette technique « contredit frontalement le principe selon lequel l’enfant doit venir au monde d’abord pour lui-même »(2).

    3. La technique du bébé-médicament met en jeu la santé psychologique des enfants

    Outre les enjeux anthropologiques et éthiques, le principe du bébé-médicament soulève de nombreuses interrogations sur un plan strictement psychologique, entachant de proche en proche l’environnement familial, les relations parents-enfants et celles au sein de la fratrie.

    Quelle sera l’attitude des parents vis-à-vis du bébé conçu de cette façon ? En cas d’échec, quel sera le poids de culpabilité que devra porter l’enfant venu au monde dans le seul but de « sauver » son frère malade ? Dans l’éventualité d’un succès, quel sera le poids de la dette morale éprouvée par celui qui a été « sauvé » ? S’il y a une rechute de l’enfant « receveur » à l’adolescence ou plus tard, l’enfant « donneur » sera-t-il sommé de donner sa « moelle osseuse » comme thérapie de rattrapage ? Adulte, subira-t-il des pressions pour « offrir » de son vivant à son frère ou à sa sœur des organes tels un rein ou un lobe de foie susceptibles d’avoir été endommagés par les chimiothérapies passées ? Comment ses parents le regarderont-ils en cas de refus ? Et d’ailleurs, ne pourra-t-il pas inévitablement éprouver un sentiment ambigu envers ceux qui lui ont donné la vie avec l’objectif de guérir son aîné ? (3)

    En raison de ces conséquences néfastes sur la santé psychique des enfants et des parents, cette technique bafoue les principes hippocratiques multiséculaires de bienfaisance et de non-malfaisance.

    4. La technique du bébé-médicament est inutile sur le plan médical

    Sur le plan scientifique, la technique est totalement inutile au regard des dernières données biomédicales. L’objet final de la manipulation est en effet le sang de cordon ombilical dont les vertus thérapeutiques sont parfaitement documentées. On sait à présent que le sang placentaire est riche en cellules souches hématopoïétiques habituellement hébergées dans la moelle osseuse. Injectées par voie intraveineuse à un enfant en attente de greffe après chimiothérapie et radiothérapie, les cellules du sang de cordon migrent spontanément dans la moelle osseuse régénérant l’ensemble des lignées sanguines de l’organisme (globules rouges, blancs et plaquettes). Le sang de cordon est en passe de supplanter les greffons de moelle dans de nombreux pays, du fait de sa facilité de recueil et des caractéristiques immuno-privilégiées de ses cellules permettant d’obtenir des résultats cliniques similaires, et ce malgré une incompatibilité tissulaire partielle. Un rapport du Sénat français rappelle ainsi que « tous les patients devant subir une greffe de sang de cordon trouvent un greffon compatible » grâce à la mise en réseau des banques de stockage à l’échelon mondial (4).

    Pour traiter ces maladies sanguines d’origine génétique, il apparaît donc en réalité qu’il n’est nullement nécessaire de passer par la technique du bébé-médicament mais bien de développer les banques de sang de cordon selon le principe de solidarité. Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune et membre permanent de l’Académie pontificale pour la Vie, « la preuve est apportée une nouvelle fois que l’éthique non seulement ne porte pas ombrage à la science mais contribue bel et bien à son développement »(5).

    Dans ce domaine, l’Eglise rappelle également qu’il n’est nullement nécessaire de transgresser pour progresser. C’est pourquoi elle demande aux scientifiques et médecins de rester fidèles à « l’esprit du serment d’Hippocrate » qui voit « dans la science médicale un service en faveur de la fragilité humaine, pour le traitement des maladies et le soulagement de la souffrance »(6).

    Les Etats qui ont légalisé la technique du bébé-médicament ne gagneraient-ils pas à abroger un dispositif inutilement immoral et médicalement inutile, détruisant de nombreux embryons, chosifiant l’être humain et mettant en danger la santé psychologique de ces enfants ?

    (1) Genethique, Revenir sur l’autorisation du bébé-médicament, Lettre d’information bioéthique n. 118, octobre 2009.
    (2) Conseil d’Etat, La révision des lois de bioéthique, Les Etudes du Conseil d’Etat, La documentation française, Paris, 2009, p. 44.
    (3) Autant de questions qui sont au cœur du film américain de Nick Cassavetes My Sister’s Keeper (Ma vie pour la tienne) sorti sur les écrans français en septembre 2009. 
    (4) Marie-Thérèse Hermange, Le sang de cordon : collecter pour chercher, soigner et guérir, Les Rapports du Sénat, n. 79, 2008-2009.
    (5) Jean-Marie Le Méné, La crise de conscience bioéthique, Salvator, Paris, 2009, p. 64.
    (6) Congrégation pour la doctrine de la foi, Instruction Dignitas personae sur certaines questions de bioéthique, 8 septembre 2008, n. 2.

    Pour aller plus loin, on consultera utilement l'étude de Pierre-Olivier Arduin ("Bébé médicament" ou "bébé instrument")  parue en deux parties sur Liberté politique : 1ère partie et 2ème partie

  • Guy Gilbert : L'Islam que j'aime

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    guy_gilbert_01.jpgUn article à lire et qui donne certainement matière à discussion, sur le site officiel de Guy Gilbert:

    L'Islam que j'aime

    "En Egypte, après le terrible attentat à la sortie de la messe de minuit à Alexandrie, plusieurs associations musulmanes ont décidé de former des boucliers humains.
    « Munis de fleurs, nous irons garder les églises de nos frères chrétiens. Celui qui veut s’en prendre à eux devra d’abord nous tuer. Par ce geste nous montrerons ce qu’est vraiment l’Islam. »

    Jamais n’avait raisonné si fort le message de l’ange à l’annonce de la naissance du Christ: « Paix aux hommes de bonne volonté », message bouleversant, vécu par des musulmans, pourtant de plus en plus critiqués et craints, au point que l’Europe sombre dans une islamophobie qui avance à grands pas. Ce fait très récent et inédit de la défense d’une autre religion persécutée me fait dire : « Cet islam, je l’aime ».

    Et je l’aimerais infiniment plus, le jour où ce ne seront pas seulement quelques centaines de musulmans égyptiens qui oseront franchir le pas pour la défense de leur frères chrétiens, mais un milliard de musulmans qui dénonceront l’assassinat de l’évêque de Bagdad ou la tragédie d’une centaine de chrétiens assassinés ou blessés en Irak en pleine messe dans leur église éclaboussée de sang.

    Le pape, qui a osé affirmer son horreur devant ce drame inexpiable, a été accusé d’«ingérence » par un grand ayatollah pour avoir demandé aux états de « protéger les chrétiens ». Insoutenable parole qui révulse les chrétiens du monde entier.

    Oui j’aime l’Islam.

    Mais pas celui du repli conquérant sur lui-même. Pas celui qui s’enferme ou qui enferme ses femmes dans des étoffes où seuls les yeux ont droit à une minuscule lucarne. Pas celui qui prescrit de lapider la femme adultère, ou l’homme à qui on refuse de vivre parce qu’il est homosexuel. Pas celui qui refuse celui ou celle qui décide de vivre sa foi autrement, dans une autre religion, ce qui le ou la condamne à l’opprobre, à l’exclusion et parfois à la mort. Pas celui qui ne permet pas, lorsqu’il est majoritaire dans un pays, de refuser tout lieu de culte autre que le sien.

    Ce qui aux yeux du monde donne à croire aujourd’hui que les musulmans ont la possibilité de s’épanouir librement dans les nombreuses mosquées qui s’élèvent dans les pays majoritairement chrétiens. Alors que les petites communautés chrétiennes, noyées au coeur de nombreux pays musulmans, n’ont que le droit de raser les murs, d’être suspectées, de devenir des citoyens de seconde zone, et en finale, de quitter la terre où elles sont nées. Bien avant que les musulmans ne s’y établissent.

    Non, cela n’est pas l’Islam revendiquant le titre de religion de « la paix » au travers du mot magique, universel et prophétique « Salam ». Seule une religion qui d’abord respecte les droits de l’homme, qui en fait son étendard premier avec comme devise commune sur tous les frontons de ses temples les mots « unité », « solidarité », « accepter la différence de l’autre » et mieux « chercher chez l’autre une vérité qui lui manque », bâtira la paix sur la terre, et sera crédible.

    « Tolérer les chrétiens d’orient, c’est les insulter » écrivait ces jours-ci le politologue Hasni Abidi. Le même concluait son article par cette phrase prémonitoire et si juste : «Les chrétiens orientaux ont toujours appartenu à la terre qui les a vu naître et grandir. Ils doivent y rester. Leur départ serait la fin de notre histoire et le début de toutes les dérives. »

    A vous musulmans du monde entier de lutter pour que l’Islam soit une religion de « paix ».
    Alors ce ne sera plus la crainte, mais une joie en Europe et dans le monde, de voir fleurir à côtés de nos églises vos minarets. Ce jour viendra. Mais le temps presse."

    Vos réactions à cet article paru dans la Croix du 22 janvier sont les bienvenues pourvu qu'elles s'expriment dans le respect et la mesure.

  • La majorité des Français et Dieu

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    La majorité des Français (58%) croient en Dieu ou se posent la question de Dieu : c'est ce que révèle un sondage publié par le Parisien et les parcours Alpha, le 6 février dernier, à l'occasion de la sortie du film français « Qui a envie d'être aimé ? », qui sortira le 9 février prochain.

    Anne Giafferi, la réalisatrice, adapte ici au cinéma Catholique anonyme, le roman autobiographique de son mari, Thierry Bizot, qui relate sa conversion au catholicisme.

    Ce sondage rapporte aussi que 34% des Français déclarent ne pas croire en Dieu. Seuls 8 % répondent ne pas savoir s'ils croient en Dieu et ne se posent pas la question.

    Les Français font aussi part de l'importance de trouver des personnes à qui poser des questions sur Dieu. 42 % des Français trouvent difficile de parler de Dieu, soit parce qu'ils n'y pensent pas, soit parce qu'ils n'ont pas trouvé le bon environnement pour en parler : 50% d'entre eux ne savent pas comment et avec qui en parler.

    Pourtant, 62 % des Français aimeraient pouvoir discuter des questions qu'ils se posent sur Dieu avec quelqu'un, dans un climat de confiance. Ce sont les 25-34 ans qui trouvent le plus facile d'échanger sur Dieu. Zenit

  • « Merci Marthe ! » : trentième anniversaire de la mort de Marthe Robin

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     « Merci Marthe ! », c'est le titre du nouveau livre publié aux éditions Foyer de Charité par Honorine Grasset, à l'occasion du trentième anniversaire de la mort de Marthe Robin, ce dimanche 6 février.

    « A l'occasion des trente ans de sa mort, cette sélection de quelques unes des grâces et faveurs qui lui sont attribuées manifeste l'affection de ceux qui ont reconnu son action dans leur vie », explique le site des Foyers.

    Une messe a été célébrée au sanctuaire de Châteauneuf-de-Galaure en présence de Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France.

    Les Foyers de Charité fêteront aussi le 10 février 2011 les 75 ans des Foyers de Charité nés de la rencontre entre Marthe Robin et le père Finet.

    Et du 7 au 13 septembre 2011, ils fêteront les 75 ans de la première retraite prêchée par le père Finet.

    Le portail des Foyers de Charité donne toutes les précisions nécessaires pour la participation à ces anniversaires. (ZENIT.org)

  • Jésus ou Bouddha ?

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    De Don Divo Barsotti, prêtre, ami de Paul VI, ces extraits d'un article paru dans la revue 30 jours, n°2 de 1994.

    "Ce qui me fait peur, c’est le bouddhisme. Et nous sommes nous-mêmes responsables de cette progression du bouddhisme. Parce que dans la culture moderne, on ne veut absolument pas que l’homme dépende : c’est l’homme qui devient idole à ses propres yeux. (…) Le bouddhisme ignore Dieu, le refuse. Il fait de l’homme l’artisan de son destin, capable de faire son propre salut. Il repose sur l’orgueil de l’homme. (…) Voilà pourquoi le bouddhisme progresse facilement. Le Nirvâna, (…) C’est une bienveillance sans désir, le fait de se maintenir dans un état tel que rien ne vous trouble. Il s’agit de cette paix intérieure où il n’y a pas de passion. Mais regardez la figure du Bouddha, symbole de la paix satisfaite, de la conquête. Et puis regardez Jésus-Christ, le Crucifié suspendu à la croix, en proie à la souffrance extrême, parce qu’il aime, parce qu’il vit, en somme. Dans le bouddhisme, au contraire, on élimine tout désir pour vivre seulement dans le vide. Cela est appelé "libération". De quoi ? De tout. On retourne au Néant originel. C’est comme durant les premiers siècles de l’Eglise, où la culture grecque représentait un grand danger. Elle proposait Dieu, certes, mais un Dieu impersonnel, l’Un, la mystique néoplatonicienne. De même, aujourd’hui nous ne savons pas nous défendre contre des doctrines qui viennent de l’Asie, d’autant plus qu’elles flattent l’amour propre, en laissant croire à l’homme qu’il est maître de soi. (…) Raimundo Panikkar me disait une fois: tu peux reconnaître un chrétien d’un bouddhiste (…) à ses yeux. Les yeux du chrétien se posent sur les choses, sur les personnes, et s’arrêtent. Tu sens que tu es regardé et que, toi-même, tu regardes. Les yeux d’un bouddhiste te transpercent. Tu n’es pas là, tu n’es pas touché, le regard est libre. Cela, ce serait la liberté. Etre libre de tout conditionnement et, par conséquent, libre de tout amour.(…)

    Pour moi, la grave tentation, de nos jours, est là: on a fait du christianisme une idéologie. Alors que c’est un Mystère. Ou pour dire les choses autrement: le christianisme est tout entier dans le rapport, qui se produit, entre Dieu et l’homme, entre Dieu et toi. Mais il est devenu au contraire idéologie, loi. Nous avons réduit l’aventure d’une rencontre réelle, d’où vient un rapport concret, dramatique. On a transformé Jésus-Christ en un symbole. Et l’on a fait de la vie spirituelle une sagesse: c’est terrible. Il est beaucoup plus beau d’être pécheur. Et il faut reconnaître que l’on est pécheur. (…) Il est décisif de vivre et d’affirmer la relation moi, Toi. De pouvoir dire: Toi, ô Dieu. Il est nécessaire de retrouver ce sens dramatique d’une rencontre réelle avec le Dieu vivant. (…) Le danger qui nous menace, c’est que nous fassions du christianisme une théologie qui devienne ensuite une gnose. Il n’y a plus de rencontres, rien n’arrive parce que rien n’est arrivé. (…) Qu’est-ce donc que ce christianisme, cette espèce de religiosité à moitié bouddhiste, cette grisaille où il n’y a ni blasphème ni amour ? C’est le Royaume de l’impersonnel, un christianisme qui serait théologie et loi, l’une et l’autre constructions humaines tirées de principes, et non pas ancrées dans la réelle intervention de Dieu dans l’histoire de l’homme. Cette présence de Dieu dans l’histoire, on ne peut pas l’inventer, on peut seulement la reconnaître. Si l'on considère la messe de l'extérieur, elle peut apparaître comme un rite stupide. Or, en fait, la messe est vraiment ce que l’Eglise dit d’elle, elle est le sacrifice de Jésus-Christ, l’acte du Fils qui s’offre comme victime. Et Dieu le reçoit de moi pour le salut des hommes. Et c’est cela que la mission de l’Eglise garantit." (sur e-deo)

  • Quand les "Herr Professor" théologiens exigent des réformes...

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    Vittorio Messori : Les idéologues cléricaux, quels rasoirs !

    "J’ai souvent répété que l’une des pires conséquences du vieillissement est de devenir ennuyeux. Andrea Tornielli , dans l’éditorial d’aujourd’hui sur La Bussola, évoque le document signé par un tiers des professeurs de théologie dans les universités de langue germanique ; ils y parlent d’une «nécessaire réorientation» dans l’Eglise et énumèrent une litanie de propositions que me garderai bien de reprendre l’une après l’autre.

    Je vous laisse imaginer quelles furent mes réactions face à la reprise de ce « mantra » que, depuis quarante-deux ans, c’est-à-dire depuis le temps du mythique mai 68 et de la naissance du clergé « adulte » qui nous propose régulièrement les thèses du « théologiquement correct ». La seule chose vraiment nouvelle de ces vingt dernières années, en regard des propositions habituelles, est la revendication d’une reconnaissance du mariage homosexuel. Je rappelle, qu’entre autres choses, ’68, prêchait non seulement la plus totale liberté sexuelle, mais aussi l'initiation érotique des plus jeunes, propagande qui fut le fait de ceux qui s’indignent aujourd’hui devant les scandales de la pédophilie.

    Pour en revenir à « nos » théologiens, on ne sait si on doit rire ou pleurer lorsqu’on lit qu’ils en appellent à «l’ouverture d’un débat » sur ces thèmes. Oui, parce que ce qu’ils demandent – de l’abolition du célibat à l’ouverture des ministères sacrés aux femmes et au changement des règles morales – a déjà été amplement approfondi, débattu et étudié. Tout cela a été rencontré  durant tous les pontificats depuis '68 et a fait l’objet de commissions, d’interventions, de synodes, de documents des congrégations romaines, d’encycliques, de lettres pastorales, de congrès...

    Alors, chers théologiens, permettez cette question: qu’y a-t-il encore à débattre? Quelle sorte de professeurs êtes-vous si vous ignorez l’enseignement du magistère et si vous débattez de choses déjà réglées. Quelquefois, comme laïc, j’en arrive à penser que la crise des vocations en Occident est un don de la Providence, parce qu’aujourd’hui chaque prêtre risque d’être un problème en plus. Evidemment, ce n’est qu’une provocation, et certainement une plaisanterie. Mais la tentation est forte…

    Je me rappelle qu’un jour je me trouvais assis à côté d’un pasteur protestant lors d’une conférence de presse de présentation d’un livre de Hans Küng (bien veiller à le désigner toujours comme « Professeur », et jamais comme « abbé », sinon il s’en offusquerait). A un moment donné, le pasteur protestant s’est levé et lui a dit: «Professeur Küng, les nouveautés que vous revendiquez pour l’Eglise catholique, nous les protestants nous en bénéficions depuis des dizaines d’années, et pourtant, nos temples sont vides. C’est en vain que nous avons attendu qu’ils se remplissent de quelques fidèles qui auraient attendu de notre part quelques accommodements avec l’esprit du temps». Tant il est vrai que les idéologies, et par-dessus tout les idéologies cléricales, ont un grand adversaire : la réalité des faits.

    (texte recueilli par la rédaction de la Bussola Quotidiana, non revu par l’auteur, et traduit par nos soins)

  • La liberté religieuse court des risques en Europe aussi

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    par Massimo Introvigne - Bussola Quoitidiana - 04-02-2011 - (trad. par nos soins)

    La rencontre d’hier  entre Benoit XVI et le nouvel ambassadeur autrichien auprès du Saint-Siège a été l’occasion d’un discours neuf et très significatif du Pape à propos de la liberté religieuse, le thème auquel il a voulu spécialement dédier cette année 2011.

    L’Autriche, entre autres choses, est le pays où réside l’Osce – l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe – au sein de  laquelle l’auteur du présent article est Représentant pour la lutte contre la discrimination et l’intolérance contre les Chrétiens. Lors des réunions de l’Osce, on a l’habitude d’entendre ce dernier parler de problèmes situés à l’Est de Vienne ou à l’Ouest. A l’Est de Vienne, il est évident que la liberté religieuse, et en particulier celle des Chrétiens, se trouve en danger.

    Tandis que l’Osce s’est précisément dotée d’un Représentant dont le mandat mentionne spécifiquement – même si non exclusivement – la lutte contre l’intolérance et la discrimination contre les Chrétiens, récemment, l’Union Européenne s’est montrée réticente face à la seule perspective de mentionner les Chrétiens dans un document sur les violences religieuses en Afrique et en Asie.

    Le pape a loué la position du gouvernement autrichien, qui, au sein de l’Europe, a appuyé les propositions formulées en premier lieu par le gouvernement italien pour une condamnation explicite de la persécution des Chrétiens et « pour que le nouveau service européen pour l’Action externe observe également la situation de la liberté religieuse dans le monde, rédige régulièrement un rapport et le présente aux ministres des affaires étrangères de l’Union ».

    Mais le Pape insiste souvent sur le fait que la liberté religieuse des Chrétiens subit aussi des attaques en Occident, à l’ouest de Vienne. Il a donc également remercié l’ambassadeur autrichien de la prise de position de son pays en faveur de la présence du crucifix dans les écoles, se rangeant, dans ce cas aussi, du côté du gouvernement italien dans le contentieux qui l’oppose à la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

    Cet épisode a donné l’occasion au Pape de répéter en termes plus généraux que les Chrétiens souffrent d’un problème de liberté religieuse en Europe, et pas seulement en Asie ou en Afrique. « Dans beaucoup de pays européens – a fait remarquer Benoit XVI – le rapport entre l’Etat et la religion subit une tension particulière. D’un côté, les autorités politiques se montrent très attentives à ne pas concéder d’espaces publics aux religions entendues comme idée d’une foi purement individuelle des citoyens. De l’autre, on cherche à appliquer les critères d’une opinion publique séculière aux communautés religieuses. Il semble que l’on veuille adapter l’Evangile à la culture et, toutefois, on cherche à empêcher, de façon presqu’embarrassante, que la culture ne soit façonnée par la dimension religieuse.

    La liberté religieuse signifie donner de l’espace aux institutions éducatives et caritatives catholiques et en respecter les spécificités, sans considérer l’Eglise seulement comme « une parmi les nombreuses entités fournissant des prestations sociales ». Cela signifie également d’éviter de censurer l’Eglise quand elle s’adresse à tous au nom du droit naturel et de la raison à propos des thématiques de la vie et de la famille, et qu’elle demande la « tutelle particulière de l’Etat » à l’égard de ces valeurs.

    Le Pape a rappelé, même avec une certaine nostalgie, semble-t-il, les valeurs de la vieille Autriche. Il a affirmé que « la culture, l’histoire et la vie quotidienne de l’Autriche, "terre des cathédrales"  (Hymne national), sont profondément façonnées par la foi catholique », dans une coexistence harmonieuse entre différentes cultures, et avec les minorités religieuses. « Dans l’harmonie réside la force », a-t-il rappelé – comme le chantait déjà le vieil hymne populaire du temps de la monarchie. Ceci vaut en particulier dans le cas de la dimension religieuse qui est enracinée dans les profondeurs de la conscience de l’homme et, pour cette raison, appartient à la vie de chaque individu singulier et à la vie partagée par la communauté.  La patrie spirituelle, sur laquelle un grand nombre de personnes vivant une situation professionnelle requérant une mobilité toujours plus grande et un constant changement ont besoin de s’appuyer personnellement, devrait pouvoir exister publiquement.

    En Autriche aussi, même à l’intérieur de l’Eglise, ces principes sont parfois niés : mais ils sont très ancrés dans le peuple autrichien, comme le montre une floraison de saints parmi lesquels le bienheureux Charles de Habsbourg (1887-1922), que le pape a voulu évoquer entre autres.

     Peut-être plus reconnues en Autriche qu’ailleurs, les racines chrétiennes sont à l’inverse souvent l’objet d’un rejet de la part des institutions européennes. Et pourtant, a déclaré le Pape, « l’édification de la maison commune européenne pourra trouver une issue favorable seulement si ce continent est conscient de ses propres fondements chrétiens et si non seulement les valeurs de l’Evangile mais aussi l’image chrétienne de l’homme, demeurent, et ce aussi dans le futur, le ferment de la civilisation européenne.

  • Pétition contre Vogue et ses (trop) jeunes Lolitas

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    Dans LaLibre.be Mis en ligne le 06/02/2011

    "Une série de photos de mode parues dans le magazine féminin Vogue crée la polémique. Une pétition a d'ailleurs été lancée sur internet. La raison : l'âge des modèles.

    En effet, les filles qui ont posé pour la rubrique Cadeaux du numéro de décembre de Vogue ont environ six ans et elles posent comme des mannequins adultes.

    Ce n'est pas la première fois que le magazine de mode joue la provocation. Pour se justifier, Vogue présente ce numéro comme un «spécial fantasmes de Noël où les générations s'entrechoquent à l'extrême».

    Certains sites américains, comme Gawker et The Society Pages, se sont indignés de ce travail photographique et n'ont pas hésite à faire le lien avec de la pédophilie.

    En France, une pétition lancée en janvier sur internet et destinée aux autorités, dénonce une "instrumentalisation de l'enfant à des fins commerciales et alerte sur les dangers de l'hypersexualisation dont sont victimes, de façon particulièrement stigmatisante, les petites filles»."

    Nous nous interdisons de reproduire ici des photos parues dans Vogue, mais leur caractère malsain ne peut que renforcer les tendances perverses d'"esprits" dérangés".

  • Qui a envie d'être aimé ?

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    Qui a envie d'être aimé ? sur Topchrétien

     

    Cette question toute simple a changé la vie d'un homme.

    Certains d'entre vous ont peut être lu le livre "Catholique Anonyme" de Thierry Bizot dans lequel il raconte comment il a rencontré Dieu. Son témoignage a été adapté et réalisé au cinéma par sa femme, Anne. Il sort sur grand écran le 9 février 2011 dans toute la France, sous le titre "Qui a envie d'être aimé ?"

    J'ai pu voir ce film en avant-première, et je vous assure que l'histoire, les personnages et la réalisation m'ont totalement enthousiasmé. 

    Ce long métrage s'adresse au grand public. Il montre que toute personne peut être amenée, à un moment dans sa vie, à se poser la question du sens de la vie, de la foi... Quoique traitant d'un sujet original et délicat, il propose une réalisation contemporaine, à la fois subtile et réaliste, souriante et personnelle.

    Pour nous tous, il représente un fabuleux outil pour partager ce que nous croyons avec le plus grand nombre... Nos familles, nos amis, nos collègues, nos groupes de réflexions, nos mouvements associatifs,...

    Alors soutenons-le ! En allant le voir dès le 9 février au cinéma, en en parlant autour de nous, en le recommandant sur Internet ou en le proposant dans le cadre de nos activités de groupe.
    On vous encourage à aller à la rencontre de ce film, et inviter vos amis, vos proches d'aller au cinéma. Une excellente occasion de témoigner !

    L'histoire :
    Antoine a quarante ans. Heureux avec sa femme, père de deux beaux enfants, brillant avocat, on peut dire qu'il a réussi sa vie ! Mais un jour Antoine va faire une rencontre inattendue, irrationnelle, bouleversante... Un peu honteuse aussi. Antoine va rencontrer Dieu et il ne s'y attendait pas, mais alors pas du tout !.. Sa femme non plus.

    Voir la bande annonce

  • Requiem pour les messes de funérailles

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    imagesCA0ZC66N.jpgAvec ce mois de février 2011 entre en vigueur le décret épiscopal  du 2 novembre 2010 qui, sauf demandes formelles soumises à un examen au cas par cas, supprime les messes de funérailles dans le diocèse de Liège.

    Malgré les remous suscités par ses directives, Mgr Jousten persiste et signe. Il vient de publier à ce sujet, dans la revue « Église de Liège », de nouvelles explications intitulées Funérailles aujourd'hui et demain . Nous en extrayons ce passage significatif :

    « (…) Tôt ou tard, la raréfaction de prêtres nous aurait obligés à prendre des mesures. Dans de nombreuses paroisses, la pratique dominicale régulière est faible. Tout le monde en est bien conscient. Par conséquent, parmi les défunts ou leurs familles, on rencontrera également la même proportion de non-pratiquants ou de baptisés qui n’ont plus qu’une relation sporadique avec l’Église. Nous sommes tous heureux de constater que, malgré cela, beaucoup parmi eux souhaitent des funérailles chrétiennes. Cette même observation est faite pour le mariage : beaucoup de fiancés souhaitent passer par l’église.

    « La question, longuement discutée avant d’en arriver aux directives actuelles, est de savoir si la célébration des funérailles et du mariage doit nécessairement se faire dans le cadre de la messe. Depuis un certain temps déjà, la réponse semble évoluer vers un non pour les mariages. En ce qui concerne les funérailles, je voudrais inviter les chrétiens à y réfléchir sérieusement. Pour donner une assise sereine à cette réflexion, il faut absolument dissiper le malentendu qui fait croire que les funérailles sans messe seraient moins valables ou moins belles que celles avec messe. Il y a toujours proclamation de la Parole de Dieu et homélie ; ces liturgies sont soignées. Qu’on songe au déroulement des mariages sans messe. Les directives prévoient que la forme liturgique des funérailles est à discuter entre la famille et le prêtre ou le diacre ou encore l’équipe funérailles. C’est en toute vérité et sans le moindre jugement sur la personne défunte ou la famille qu’une décision doit être prise.

    « Et puis, il y a encore l’assemblée qui participera aux funérailles (tout comme c’est également le cas pour les mariages). Certains, et même parfois beaucoup, ne sont plus en « terrain connu » quand ils participent à une messe. On peut le regretter, mais telle est la réalité. Je suis convaincu qu’eux aussi apprécient à sa juste valeur, une célébration de la Parole de Dieu lors de funérailles (…) ».

    Ces vues  pastorales sont difficiles à comprendre pour les pauvres chrétiens sociologiques que nous sommes.

    Que la raréfaction du clergé dans le diocèse de Liège pose un problème pratique pour la célébration des messes de funérailles, on le concède, tout en se demandant pourquoi ce diocèse accueille si peu de prêtres issus de communautés ou de pays étrangers où les vocations fleurissent aujourd’hui.

    Que la célébration d’un mariage ou, a fortiori, de funérailles religieuses ne doive pas obligatoirement se faire dans le cadre d’une messe nous l’avons toujours su, mais ajouter que la célébration n’est pas de moindre valeur puisqu’il y a toujours « la proclamation de la parole de Dieu et l’homélie » est une formulation qui nous semble pour le moins malheureuse. Des absoutes sont moins qu’une messe : le Saint-Sacrifice applique les mérites infinis de la passion du Christ aux âmes du purgatoire bien plus qu’une simple prière. Preces nostrae non sunt dignae.

    Qu’une simple « célébration de la parole »  convienne mieux aux assemblées de pratiquants irréguliers nous semble aussi un argument de « pastorale » élitiste : le témoignage d’un saint prêtre accueillant avec foi et piété la présence réelle du Christ dans la messe qu’il célèbre n’est-il pas, au contraire, d’une valeur supérieure, tant pour le défunt que pour les vivants associés au rite des funérailles ? A fortiori s’agissant  de personnes dont les contacts avec la communauté chrétienne sont rares ou distendus.