Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 863

  • "Internet, malgré ses défauts, réussit à libérer un peu les territoires occultés de l’information"

    IMPRIMER

    D'Alexandre Devecchio sur le site du Figaro Vox

    L’année 2019 vue par nos chroniqueurs - Goldnadel: «Des îlots de pensée libre existent ici et là avec grand succès!»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - La gauche médiatique a perdu le monopole du discours. Et elle n’en est que plus hargneuse envers ses contradicteurs, explique notre chroniqueur.

    31 décembre

    Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l’actualité pour FigaroVox. Son récent ouvrage, Névroses Médiatiques. Le monde est devenu une foule déchaînée, est paru chez Plon.


    FIGAROVOX.- Cela fait maintenant six ans que vous chroniquez l’actualité chaque semaine pour FigaroVox. Que retenez-vous de cette expérience?

    Gilles-William GOLDNADEL.- Le sentiment d’avoir contribué à un phénomène médiatique à la fois nouveau et puissant. Il me semble se caractériser et être appréhendé par beaucoup comme libre, créatif et pluriel.

    La rage impuissante que certains manifestent à son endroit-ceux qui pensaient détenir pour toujours le monopole du discours médiatique -m’amuse autant qu’elle valide mon jugement. FigaroVox est important.

    Que retenez-vous plus particulièrement de cette année 2019? Si vous ne deviez citer que trois événements?

    De manière très subjective, j’en retiens trois événements très négatifs: le phénomène Greta Thunberg qui caractérise de manière caricaturale la montée en puissance du gauchisme climatique autoritaire mâtiné d’un jeunisme propre à toutes les idéologies totalitaires. L’impérialisme de la dictature des mollahs iraniens qui ne rencontre aucun esprit critique en Europe. Et enfin, pour ne pas terminer l’année en beauté, cette décision de la Cour d’appel dans l’affaire Halimi (qui me concerne personnellement en tant qu’avocat de la sœur de la victime) qui effectivement relève littéralement de l’irresponsabilité pénale de la justice française.

    Vous êtes bien sombre! Ne jugez-vous pas, par exemple, que les idées conservatrices sont mieux représentées qu’avant?

    Je reconnais que dans ces débats pluralistes, place est à présent faite à des tenants des idées conservatrices. Le public au demeurant les réclame à cor et à cri. Il est rare néanmoins qu’ils deviennent éditorialistes… Et puis la censure veille, depuis le CSA jusqu’aux «Sleeping Giants».

    L’omerta existe encore-ainsi je suis tricard sur le service public pathologiquement allergique à tout pluralisme-et l’église cathodique encore en majesté sur les médias mainstream est capable de focaliser sur les événements qui l’arrangent et de minimiser tout ce qui la dérange. Heureusement Internet, malgré tous ses défauts, et notamment «la fâcheuse sphère» telle que je l’appelle, réussit à libérer un peu les territoires occultés de l’information.

    L’année a aussi été marquée par l’émotion des Français, et même du monde entier, devant le toit en feu de Notre-Dame. Cet incendie, traitée par tous les médias comme un événement hautement symbolique, semble avoir réveillé dans le pays quelque chose de profond...

    Lorsque j’ai assisté à ce spectacle dantesque de la cathédrale en feu, j’y ai vu, je l’avoue, comme un mauvais signe céleste. Je vous rappelle que nous craignions alors que l’édifice tout entier ne s’effondre à nos pieds. Alors oui, j’ai vécu ce moment comme l’enfer de l’écroulement de la France catholique. Tel que décrit de manière plus politique par Jérôme Fourquet dans son Archipel Français.

    Pour vous dire le vrai, je n’aurais jamais pensé vivre cet instant comme un enfer, moi le petit juif normand pour qui l’église en majesté d’avant Vatican II n’avait pas toujours été bonne fille. Enfant, les cloches qui sonnaient me donnaient le bourdon. Et me voilà qui me retrouve à signer la pétition en faveur de la France des clochers… Car je crois aux racines chrétiennes de la France qu’on voudrait arracher, raison pourquoi j’y tiens.

    Lire la suite

  • La notion de genre et les identités homme-femme

    IMPRIMER

    2020_01_01_10_06_19_Greenshot.pngà découvrir sur "La question du Mardi"

  • Le culte de la Pachamama, symbole de la Terre-Mère : un avatar du new age

    IMPRIMER

    Bien_vivre.jpgRédigé par Joël Hautebert le 23 décembre 2019, l’Éditorial du bimensuel l’ «Homme Nouveau» sous le titre prudent « Y a-t-il un rapport entre le bien-vivre, l’Onu et l’Amazonie ? »  revient en fait sur le culte de la Pachamama, symbole de la Terre-Mère, Gaia, un avatar du new age invité au curieux synode amazonien réuni voici quelques semaines à Rome :

    « Dans le document  final du synode sur l’Amazonie (paragraphe 9), il est dit que « la recherche de la vie en abondance chez les peuples autochtones d’Amazonie se concrétise dans ce qu’ils appellent le “bien-vivre” et se réalise pleinement dans les Béatitudes. Il s’agit de vivre en harmonie avec soi-même, avec la nature, avec les êtres humains et avec l’être suprême, car il existe une intercommunication entre le cosmos tout entier, là où il n’existe ni excluants ni exclus. Une telle compréhension de la vie est caractérisée par le lien et l’harmonie des relations entre l’eau, le territoire et la nature, la vie communautaire et la culture, Dieu et les différentes forces spirituelles. » 

    Le lien avec la Pachamama

    Cette référence explicite au bien-vivre des peuples autochtones d’Amazonie donne consistance à l’idée évoquée précédemment (cf. L’HN n° 1699) du lien étroit qui unit ce concept au culte de la Pachamama. De multiples publications universitaires sur les mutations politiques et idéologiques actuellement observables de l’autre côté de l’Atlantique confirment ce lien. Les enjeux s’étendent d’ailleurs bien au-delà du seul cas restreint de l’Amazonie… et même de l’Amérique du Sud. Il en ressort qu’il existe de fortes convergences intellectuelles et militantes enre les paradigmes actuels de la théologie de la libération et la cause mondialiste écologiste, convergences auxquelles la politique onusienne accorde son crédit à travers plusieurs résolutions. 

    En s’appuyant sur les populations indigènes du monde rural, la théologie libérationniste s’applique à modifier son approche subversive, en faisant de l’écologie son principal thème de revendication. Il est remarquable de trouver la promotion du culte de la Pachamama dès 1988, dans un livre intitulé Théologie de la Terre, écrit par un moine brésilien, toujours très à la mode, Marcelo Barros : « La Pachamama, en tant que représentation symbolique de Dieu, n’est pas idolâtrie, car elle ne sert pas à dominer les pauvres. Elle n’est qu’une médiation du Dieu de la vie. Les fruits de la Terre sont conçus comme le visage de Dieu. Quand on vénère la Terre on vénère Dieu. La Pachamama est en faveur des pauvres, protectrice des faibles. Elle est la mère qui nourrit les hommes »1. Les convergences entre la théologie libérationniste et « l’écologie des pauvres » portent essentiellement sur la dénonciation de l’exploitation de la Terre et de l’idéologie de la croissance, ainsi que sur une approche holistique du monde2. La notion de bien-vivre offre ainsi une base conceptuelle à un projet politique révolutionnaire, présenté comme une alternative au « vivre mieux » matérialiste occidental, capitaliste et colonialiste.

    Lire la suite

  • Notre-Dame de Paris : la charpente sera reconstruite à l’identique

    IMPRIMER

    La décision n'est pas encore officielle, mais tous les feux sont passés au vert pour que le chêne l'emporte sur le béton et la ferraille. De Frédéric Lewino sur le site web du Point le 31 décembre 2019 :

    Charpente 19888685lpw-19889082-article-jpg_6797735_660x281.jpg

    "Dans les coulisses de Notre-Dame, on y croit, désormais, dur comme fer : la nouvelle charpente sera en bois. L'un de mes informateurs m'a confié que, désormais, même le général Georgelin, à la tête de l'Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame, y est favorable. Les spécialistes l'ont convaincu que la reconstruction à l'identique s'avère la solution la plus rapide à mettre en œuvre, la moins chère et, surtout, la plus fiable. C'est en tout cas la seule option qui permette de tenir le délai de cinq ans fixé par le président de la République ! Reste à ce dernier à donner son feu vert ultime, malgré le lobbying intensif des entreprises du BTP et de certains architectes avides de gloire.

    Lire aussi La bataille secrète de Notre-Dame

    Quand on y pense, la charpente de Notre-Dame (et de plusieurs autres cathédrales) a tenu huit siècles sans manifester le moindre signe de faiblesse ! J'ai eu l'occasion de la visiter, voilà trois ans, lors d'un tournage, elle se présentait comme neuve. Elle aurait pu tenir encore mille ans comme me l'avait déclaré, juste après l'incendie, Bernard Thibaut, spécialiste de la biomécanique de l'arbre, au CNRS. Quel autre matériau peut se targuer d'une telle longévité en conservant ses qualités ? C'est bien simple, aucun ! Fruit de 300 millions d'années d'évolution, le bois est tout simplement le matériau le plus sophistiqué et le plus moderne du monde. À la fois souple et résistant, isolant et indestructible. Tenu à l'abri de l'humidité, le chêne résiste aux insectes presque éternellement. « Quant à son inflammabilité, il faut savoir que des poutres en bois résistent plusieurs heures avant de s'effondrer. Ce qui a permis aux pompiers de Notre-Dame de sauver nombre d'objets précieux. Si la charpente avait été en béton ou en acier, ils n'auraient pas pu le faire par crainte d'un écroulement subir », précise Bernard Thibaut. Pour en revenir à l'incendie lui-même, ce n'est pas la combustibilité du bois qui est à remettre en cause, mais le système de détection du feu qui a entièrement failli.

    Lire aussi Incendie de Notre-Dame – Comment les pompiers ont sauvé la cathédrale

    Un millier de chênes nécessaires

    L'immense avantage d'une reconstruction à l'identique, c'est qu'il n'y a aucune étude à entreprendre. Les architectes disposent de relevés millimétriques de la charpente effectués en 2015. Mieux, l'entreprise Art graphique & Patrimoine leur a déjà remis un double numérique parfait de la charpente qu'elle a réalisé en 2014 de sa propre initiative. Si le montage ne posera pas de grands problèmes, où trouver les milliers de chênes centenaires nécessaires ? Mauvaise question ! En effet, la charpente de Notre-Dame n'a demandé pour sa construction au XIIIe siècle qu'un millier de chênes, dont 97 % avaient moins de 60 ans d'âge, correspondant à un diamètre de 25-30 centimètres. Les autres, c'est-à-dire une trentaine, étaient un peu plus vieux pour avoir une cinquantaine de centimètres de diamètre. Cela peut paraître aberrant, mais il ne faut pas oublier que les maîtres charpentiers de l'époque ne pouvaient pas se permettre de poser sur les murs d'édifices gothiques percés de grandes ouvertures des charpentes trop lourdes. « Ils ont su relever ce défi avec brio en concevant une structure complexe, mais équilibrée, stable pour elle-même et les murs, avec de nombreux dispositifs de raidissement au sein des fermes, des renforcements des entraits, un doublement des triangulations… » explique Frédéric Épaud, spécialiste des charpentes médiévales au CNRS.

    Lire aussi Notre-Dame – La nuit où Paris prit feu

    Donc, pas de forêts entières à abattre ! Pour obtenir le millier de chênes nécessaire, les forestiers défrichaient en pleine forêt une surface de seulement trois hectares. Ils y plantaient de petits chênes en très haute densité. « La forte concurrence entre les chênes les a contraints à pousser très rapidement vers la lumière en hauteur, non en épaisseur. On est donc, là encore, bien loin des légendaires défrichements de forêts entières pour la construction des cathédrales gothiques », écrit Frédéric Épaud. Pour la reconstruction de Notre-Dame, on n'appliquera plus cette méthode. Pas la peine. Dans les six millions d'hectares de la chênaie française, il n'y aura aucune difficulté pour les forestiers à trouver le millier d'arbres nécessaires. Ils seront alors abattus en prenant toutes les précautions écologiques nécessaires, puis analysés au moyen de toutes les technologies modernes pour s'assurer de leur parfait état interne, et enfin déposés sur le parvis de Notre-Dame pour y être immédiatement équarris. Oui, vous avez bien lu : « Immédiatement équarris » ! Grâce à Frédéric Épaud, nous savons maintenant qu'au Moyen Âge les bois n'étaient pas séchés avant d'être façonnés. « Les documents à notre disposition et les études des autres grandes charpentes du XIIIe siècle permettent de répondre à certaines questions. Les bois utilisés dans les charpentes médiévales ne furent jamais séchés pendant des années avant d'être utilisés, mais taillés verts et mis en place peu après leur abattage », confirme-t-il. Il n'y a donc aucune raison de ne pas suivre cette règle sur le chantier de reconstruction.

    Lire aussi Mais à quoi sert le projet de loi Notre-Dame ?

    Un travail assez rapide

    Mais il y a également une deuxième règle médiévale qu'il faudra absolument respecter : ne pas utiliser de scie pour tailler les fûts, mais uniquement la doloire, une petite hache. Le sciage produit des poutres bien rectilignes, mais au détriment du fil du bois. Du coup, la résistance du bois est bien moindre. « Les bois de charpente équarris à la doloire sont plus solides et de meilleure tenue que ceux sciés, ils se déforment bien moins au séchage, les bois courbes sont employés, les pertes sont minimes, l'ouvrage est plus beau en respectant les formes naturelles du tronc », confirme Frédéric Épaud. Considérant que seules quelques entreprises ont conservé ce savoir traditionnel, il faudra donc y former plusieurs charpentiers.

    Lire aussi Notre-Dame : un formidable livre de l'histoire de France

    Une fois les bois taillés, la charpente sera une première fois montée sur le sol pour finaliser les ajustements, puis démontée, elle sera hissée par morceaux au sommet de la cathédrale et réassemblée. Tout cela peut être relativement rapide, selon Frédéric Épaud, d'après ce qu'il a appris en étudiant la cathédrale de Bourges. « La construction de sa charpente du XIIIe aurait réclamé seulement 19 mois de travail pour une équipe de 15-20 charpentiers, de l'équarrissage des 925 chênes au levage des fermes. » Bref, si les chênes sont abattus l'hiver prochain, la charpente sera prête à être installée dès l'été 2022. Mais avant cela, il faudra consolider la cathédrale, ausculter et restaurer les murs. Mais là encore, cela ne devrait poser aucun problème. Plusieurs de nos cathédrales ont déjà flambé au Moyen Âge ou à la Renaissance sans que leur reconstruction ait posé le moindre problème. Quant aux vitraux, à part un bon nettoyage, ils n'ont besoin de rien d'autre. Bref, on peut se remettre à espérer une inauguration, comme promis, le 24 avril 2024. Touchons du bois. Du chêne, bien évidemment."

    Lire aussi Notre-Dame : « Pas besoin des grands groupes pour refaire la charpente ! »

    Ref.La charpente de Notre-Dame sera reconstruite à l'identique

    A noter cependant le bémol de Mgr Patrick Chauvet qui s’inquiète de la fragilité du monument : Une chance sur deux que Notre-Dame de Paris ne soit pas sauvée selon son recteur.

    JPSC

  • De plus en plus de jeunes catholiques s'affichent sur Instagram

    IMPRIMER

    Du site de Valeurs Actuelles :

    Les jeunes catholiques s'affichent de plus en plus fièrement sur Instagram

    29 décembre 2019

    Image d'illustration. Photo © XAVIER VILA/SIPA

    Le réseau social aux plus de 6 millions d’abonnés compte de nombreux utilisateurs catholiques, notamment français, qui y font part de leur foi.

    Tout particulièrement à l’approche de Noël, on ne compte plus, sur Instagram, les hashtags destinés aux catholiques, tels #avent2019, #chretienlifestyle, ou encore #evangiledujour. Car le réseau social séduit cette communauté religieuse, croyants comme représentants cultuels.

    L’Église veut « parler la même langue » que les fidèles

    CNews consacre ainsi un reportage à ce phénomène. Et s’est penché sur le cas d’Angélique, qui compte plusieurs milliers d’abonnés. Pour « parler du Christ », il faut « utiliser les moyens de communication qu’on a maintenant », juge la jeune femme. Comme elle, un magasin parisien, « Catho Rétro », mise sur la communication en ligne, et notamment Instagram.

    L’Église catholique elle-même est présente en ligne. Elle a d’ailleurs « toujours investi les nouveaux médias utilisés par les fidèles. L’idée c’est de parler la même langue qu’eux », précise pour 20 Minutes Isabelle Jonveaux, sociologue des religions et Internet. Mais alors, pourquoi particulièrement Instagram ? « L’appli permet de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté. En suivant quelques comptes et des mots-clés, l’algorithme va proposer de plus en plus de contenus du même genre », précise au journal Charlotte Hervot, auteur du Petit guide de survie sur Instagram.

  • 29 missionnaires ont été tués durant l'année 2019

    IMPRIMER

    De l'Agence Fides :

    VATICAN - Les Missionnaires tués au cours de l'année 2019

    30 décembre 2019
     

    Dans le sillage de ce temps spécial vécu par les communautés catholiques sous toutes les latitudes, temps qui a également été l’occasion de redécouvrir les figures de nombreux témoins de la foi des Eglises locales ayant dépensé leur vie pour l’Evangile dans les contextes et les situations les plus divers, l’Agence Fies poursuit son service consistant notamment à recueillir les informations relatives aux missionnaires tués au cours de l’année. Nous faisons usage du terme « missionnaire » pour tous les baptisés, conscients du fait que « en vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire. Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Eglise et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation » (EG 120). Du reste, la liste annuelle établie par Fides depuis longtemps déjà ne concerne pas seulement les missionnaires ad gentes au sens strict mais tous les opérateurs pastoraux morts de façon violente, pas expressément « in odium fidei ». Pour ce motif, nous préférons ne pas utiliser le terme « martyr », sauf dans son sens étymologique de « témoin », pour ne pas devancer le jugement que l’Église pourra éventuellement donner à certains d’entre eux, les proposant, après un examen attentif, pour la béatification ou la canonisation.

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2019, ont été tués de par le monde 29 missionnaires, en majorité des prêtres, à raison de 18 prêtres, 1 Diacre permanent, 2 religieux non prêtres, 2 religieuses et 6 laïcs.

    En Afrique, ont été tués 19 prêtres, 1 séminariste et 1 laïque (21) ; en Amérique, ont été tués 12 prêtres et 3 laïcs (15) ; en Asie, ont été tués 3 prêtres (3) et en Europe a été tué 1 prêtre (1). Après huit années consécutives durant lesquelles le nombre le plus élevé de missionnaires tués avait été enregistré en Amérique, depuis 2018, c’est l’Afrique qui se trouve au premier rang de ce classement tragique. En Afrique ont ainsi été tués 12 prêtres, un religieux non prêtre, une religieuse et une laïque (15). En Amérique ont en revanche été tués 6 prêtres, 1 Diacre permanent, 1 religieux non prêtre et 4 laïcs (12). En Asie, a été tuée une laïque alors qu’en Europe a été assassinée une religieuse.

    Une autre note est donnée par le fait que s’enregistre une sorte de « mondialisation de la violence ». Si par le passé, les missionnaires tués étaient en grande partie concentrés dans une nation ou une zone géographique, en 2019, le phénomène apparait plus généralisé et plus diffus. Ont ainsi été baigné du sang des missionnaires 10 pays d’Afrique, 8 d’Amérique, 1 d’Asie et 1 d’Europe.

  • Chine : lieux sacrés catholiques détruits, églises fermées ou démolies

    IMPRIMER

    De Li Guang sur le site Bitter Winter :

    Lieux sacrés catholiques détruits, églises fermées ou démolies

    28 décembre 2019

    Le régime s'en prend au sanctuaire de Notre-Dame du Mont-Carmel dans le Henan et à une foule d'autres églises catholiques à travers le pays

    Autel détruit et statue de la Vierge Marie enlevée

    Fin septembre, l'autel dédié à la Vierge Marie dans le sanctuaire de Notre-Dame du Mont-Carmel, dans la province centrale du Henan, a été démoli sur ordre du Département du travail du Front uni et du Bureau des affaires religieuses de la ville de Linzhou. La seule statue de la Vierge Marie qui est restée dans le sanctuaire, parmi les décombres de l'église au sommet de la montagne, a été enlevée et transférée dans une église située en aval.

    L’altare sul Monte Carmelo è stato distrutto alla fine di settembre

    L'autel du mont Carmel a été détruit fin septembre

    Le sanctuaire est persécuté depuis des années. Construit au début du XXe siècle, il a été presque entièrement détruit par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale et par les Gardes rouges pendant la Révolution culturelle. Les fidèles ont commencé à y retourner à la fin des années 1970 pour vivre la foi avec des pèlerinages et des cérémonies.

    En 1987, les grands pèlerinages vers le sanctuaire étaient interdits, limitant le nombre d'accès à 300 personnes. Vingt ans plus tard, l'administration provinciale a annoncé que le sanctuaire serait détruit par un explosif. Sous la pression des catholiques chinois et de la communauté internationale, le gouvernement a suspendu le projet, mais a toujours interdit le traditionnel pèlerinage annuel prévu le 16 juillet de cette même année, le qualifiant d '"activité religieuse illégale". Le soir du 5 juin 2018, la Via Crucis du sanctuaire a été détruite.

    "Le gouvernement considère le mont Notre-Dame comme une menace", a déclaré un catholique vivant dans la région. "Il ne se sentira pas à l'aise tant qu'il ne l'a pas anéanti."

    Des témoins oculaires ont déclaré à Bitter Winter que l'un des fidèles était assis devant une excavatrice qui avait été amenée là-bas afin de l'empêcher de démolir l'autel , mais les autorités l'ont traîné à l'écart. L'autel fut bientôt détruit et les restes jetés dans une fosse.

    Lire la suite

  • Le chant d'action de grâces pour l'année qui se termine : Te Deum

    IMPRIMER

  • Rendre grâces à Dieu au terme d'une année écoulée

    IMPRIMER

    Sur "Evangile au Quotidien" :

    Célébration du « Te Deum » d'action de Grâce pour la fin de l’année

    Extraits de l’homélie de Benoît XVI (31 décembre)

    Chers frères et sœurs !

    L'année qui se termine et celle qui s'annonce à l'horizon sont placées toutes les deux sous le regard bénissant de la Très Sainte Mère de Dieu. [...]

    Ce soir, tout nous invite donc à tourner le regard vers Celle qui « reçut le Verbe de Dieu à la fois dans son cœur et dans son corps, et présenta au monde la vie » et qui précisément pour cela - rappelle le Concile Vatican II -« est reconnue et honorée comme la véritable Mère de Dieu » (Const. Lumen gentium, n. 53). Le Noël du Christ, que nous commémorons en ces jours, est entièrement parcouru par la lumière de Marie et, alors que dans la crèche nous nous arrêtons pour contempler l'Enfant, le regard ne peut que se tourner avec reconnaissance également vers la Mère, qui par son oui a rendu possible le don de la Rédemption. Voilà pourquoi le temps de Noël contient en lui une profonde connotation mariale ; la naissance de Jésus, homme-Dieu et la maternité divine de Marie sont des réalités indissociables entre elles ; le mystère de Marie et le mystère du Fils unique de Dieu qui se fait homme, forment un unique mystère, l'un aidant à mieux comprendre l'autre. [...]

    Lire la suite

  • Les évêques invitent à protéger la vie conçue

    IMPRIMER

    Du Forum catholique :

    Protéger la vie conçue

    Circulaire de la Conférence épiscopale catholique hongroise

    Vous trouverez ci-dessous la circulaire du MKPK, publiée le 28 décembre 2019, en la fête des Saints Innocents.

    Dans sa circulaire du 13 novembre, la Conférence des évêques catholiques hongrois a déjà abordé l'importance de protéger la vie humaine qu'elle conçoit, mais en raison de l'extrême actualité du sujet, nous voudrions souligner la position de l'Église à cet égard. Les prédécesseurs de notre évêque ont publié une circulaire le 12 septembre 1956, car à cette époque ils autorisaient l'avortement artificiel en Hongrie. La langue du document à l'époque peut sembler dépassée, mais en termes de contenu, rien n'a perdu de sa pertinence.

    «Avant de le créer dans le ventre de ta mère, je te connaissais; avant votre naissance, je suis sanctifié »(Jér. 1.5) - nous lisons dans le livre du prophète Jérémie, par lequel le saint auteur affirme que la vie ne commence pas avec la naissance mais avec la conception. Le point 2270 du Catéchisme de l'Église catholique déclare: "Dès la conception, la vie humaine doit être inconditionnellement respectée et protégée. Les droits de l'homme doivent être reconnus dès le premier instant de son existence, y compris le droit inviolable de tout être innocent à la vie. »

    La vie est le fruit de l'amour de Dieu. Dans notre circulaire de 1956, nos ancêtres ont déclaré: «Notre vie, Dear Hails, a commencé avec notre conception. Puis Dieu a insufflé en nous l'âme immortelle qu'il a créée à son image. Que nos parents soient bénis qui ont reçu notre candidature à ce monde avec une âme sacrificielle. Bénie soit notre mère, qui a pris soin de ne prendre aucune action qui pourrait nous être nuisible là-bas sous son cœur; et notre père qui a pris soin de notre mère à cause de nous. Ils ont attendu avec plaisir, deviné notre sexe, conseillé notre nom, fait le berceau, les vêtements pour nous! Le Père céleste devrait les payer pour leur bonté, et Notre-Dame devrait les aimer; nous les remercions de nous garder en vie et de ne pas nous tuer! »

    Il y a plus de soixante ans, l'exclamation douloureuse était: "Comment se fait-il qu'ils ne nous aient pas tués? Cela aurait-il été possible? […] Dieu a mis l'amour d'un parent dans la nature de l'homme… »et donc le meurtre délibéré du fœtus est un péché selon la loi de Dieu. Nous sommes surpris de constater que plusieurs de nos compatriotes sont décédés des suites d'une fausse couche au cours du XXe siècle. siècle, comme de nombreux Hongrois sont morts dans les guerres mondiales.

    Lire la suite

  • Greta Thunberg : un danger pour le christianisme selon l'archevêque de Cracovie

    IMPRIMER

    Du site de valeursactuelles.com :

    Résultat de recherche d'images pour "Marek Jedraszewski"

    L’archevêque de Cracovie estime que Greta Thunberg représente un danger pour le christianisme

    28 décembre 2019

    Dans une interview, Marek Jedraszewski s'en est pris à l'“écologie” et à la jeune militante suédoise.

    Véritable icône du mouvement pour la défense de l'environnement, Greta Thunberg fédère aussi de nombreux détracteurs. Et l'un d'eux se trouve en Pologne : lors d'une interview accordée au média local TV Republika, l'archevêque de Cracovie a descendu en flèche celle qu'il qualifie péjorativement d'« oracle », rapporte le site Novena News.

    L'écologie, « un phénomène très dangereux »

    Pour Marek Jedraszewski, l'adolescente « devient un oracle pour toutes les forces politiques et sociales » essayant de « rompre avec toute la tradition chrétienne ». « Tout est soudain remis en question ; en réalité, notre culture est remise en question ; l'ordre mondial tout entier s'inverse, partant du fait que l'existence de Dieu, le créateur, est remise en cause ; le rôle et la dignité de chaque être humain sont remis en question », a-t-il encore estimé. L'homme d'Église a également visé « l'écologie », « un phénomène très dangereux » qui est, selon lui, « contraire à tout ce qui est écrit dans la Bible ».

    La position de Marek Jedraszewski est loin d'être partagée au sein de l'Église catholique, alors même que le pape François, en avril dernier, a félicité Greta Thunberg pour son engagement en faveur de la défense du climat. « Le Saint-Père a remercié et encouragé Greta Thunberg pour son engagement en faveur de la défense de l’environnement », avait ainsi fait savoir le Vatican après une rencontre entre le pape et la militante. « J’ai rencontré aujourd’hui le pape François. Je l’ai remercié, car il parle clairement de la crise climatique. Il m’a dit de poursuivre » mon engagement, avait enchaîné cette dernière, sur Facebook.

  • Belgique : le nombre de baptêmes, de mariages religieux et de fidèles à la messe n’a jamais été aussi bas

    IMPRIMER

    Malgré les ritournelles reprises en choeur par les communicateurs officiels de l'Eglise de Belgique qui nous parlent de changement, de valorisation du rôle des femmes et des laïcs et les autres poncifs habituels relevant de la méthode Coué, les chiffres sont accablants et justifieraient une remise en cause radicale des orientations pastorales actuelles... 

    Lu dans la Dernière Heure de ce lundi 30 décembre (et repris sur le site de la Libre) :

    Le nombre de baptêmes, de mariages religieux et de fidèles à la messe n’a jamais été aussi bas.

    L’Église catholique belge vient de publier son deuxième rapport annuel. Comme l’année dernière, le document consiste en un peu moins d’une centaine de pages qui présentent une série de données chiffrées relatives à l’évolution de la vie de l’Église.

    Cette année encore, le rapport témoigne d’une pratique religieuse particulièrement basse. On y apprend ainsi que le nombre de prêtres catholiques poursuit sa chute vertigineuse.

    En 2018, on comptait au sein des diocèses 2 301 prêtres (contre 2 774 en 2016). Parmi eux, seuls 26,6 % étaient âgés de moins de 65 ans. Plus de la moitié des prêtres avaient plus de 75 ans (51,4 %).

    Cette chute des vocations est logiquement associée à une baisse de la pratique religieuse. Le rapport nous apprend que 44 850 baptêmes ont été administrés en Belgique en 2018, contre 50 867 en 2016. Rapportés aux 117 800 naissances survenues l’an dernier, ils correspondent à un pourcentage de 38,1 % de baptêmes par rapport aux naissances de l’année (contre 42,0 % en 2016).

    En ce qui concerne les mariages religieux, 6 765 d’entre eux ont été célébrés en 2018 contre 7 859 en 2016. Rapportés aux 45 059 mariages civils célébrés l’an dernier, ils constituent un pourcentage de 15,0 % (contre 17,6 % en 2016).

    Quant à la pratique dominicale, elle a été mesurée le troisième dimanche d’octobre 2018 à 238 298 personnes. En 2016, la même opération de comptage avait dénombré 286 393 personnes. Cela correspond à une baisse de 20 % en deux ans.

    "Le taux de baptêmes diminue en moyenne de 1 % chaque année et celui des mariages de 1,5 %. Toutefois, le nouveau rapport de l’Église catholique belge montre une accélération de cette tendance : en deux ans, le taux de baptêmes aurait baissé de 4 % et celui des mariages, de 2,6 %. Quant au taux de funérailles catholiques, il s’établit aujourd’hui en dessous de la barre des 50 %. Mais la baisse la plus spectaculaire concerne la pratique dominicale, qui a été divisée par huit en quarante ans", commente l’Observatoire des religions et de la laïcité (Orela).

    article en entier

    Lire aussi : Comment l'Église catholique fait-elle face au manque de prêtres ? (Bretagne)