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Patrimoine religieux - Page 3

  • Benoît, père des moines d'Occident (11 juillet)

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    fondazione-agraria-celebrazioni-120-events-images-san-benedetto.pngLors de l'audience générale du mercredi 9 avril 2008, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse à l'évocation du père des moines d'Occident : saint Benoît de Nursie :

    Chers frères et sœurs,

    Je voudrais parler aujourd'hui de saint Benoît, fondateur du monachisme occidental, et aussi Patron de mon pontificat. Je commence par une parole de saint Grégoire le Grand, qui écrit à propos de saint Benoît:  "L'homme de Dieu qui brilla sur cette terre par de si nombreux miracles, ne brilla pas moins par l'éloquence avec laquelle il sut exposer sa doctrine" (Dial. II, 36). Telles sont les paroles que ce grand Pape écrivit en l'an 592; le saint moine était mort à peine 50 ans auparavant et il était encore vivant dans la mémoire des personnes et en particulier dans le florissant Ordre religieux qu'il avait fondé. Saint Benoît de Nursie, par sa vie et par son œuvre, a exercé une influence fondamentale sur le développement de la civilisation et de la culture européenne. La source la plus importante à propos de la vie de ce saint est le deuxième livre des Dialogues de saint Grégoire le Grand. Il ne s'agit pas d'une biographie au sens classique. Selon les idées de son temps, il voulut illustrer à travers l'exemple d'un homme concret - précisément saint Benoît - l'ascension au sommet de la contemplation, qui peut être réalisée par celui qui s'abandonne à Dieu. Il nous donne donc un modèle  de  la  vie  humaine  comme ascension vers le sommet de la perfection. Saint Grégoire le Grand raconte également dans ce livre des Dialogues de nombreux miracles accomplis par le saint, et ici aussi il ne veut pas raconter simplement quelque chose d'étrange, mais démontrer comment Dieu, en admonestant, en aidant et aussi en punissant, intervient dans les situations concrètes de la vie de l'homme. Il veut démontrer que Dieu n'est pas une hypothèse lointaine placée à l'origine du monde, mais qu'il est présent dans la vie de l'homme, de tout homme.

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  • Saint Benoît, père de l'Europe chrétienne

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    saint_Benoit.jpgJean-François Mangin résume, dans la notice reprise ci-dessous, l'apport de saint Benoît. Il rejoint notre concitoyen Léo Moulin, agnostique, qui avait une immense admiration pour la Règle de saint Benoît, véritable modèle d'équilibre. Benoît nous est proche : n'a-t-il pas vécu dans une époque de décomposition, celle qui suivit la chute de l'empire romain, et n'a-t-il pas, en ces temps troublés, jeté les bases d'une civillisation nouvelle dont les abbayes seront les noyaux? C'est ce qui lui a valu d'être proclamé patron de l'Europe. Cela devrait nous inciter, plutôt qu'à nous lamenter sur tous les symptômes de la décrépitude actuelle, à tourner le dos à ce qui meurt sous nos yeux pour semer de nouveaux germes de vie...

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  • Ces avis des évêques sur l’ancien rite dont François avait interdit la publication. Parce qu’ils contredisaient ses plans

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur diakonos.be) :

    Ces avis des évêques sur l’ancien rite dont François avait interdit la publication. Parce qu’ils contredisaient ses plans

    Début juillet, par des voies différentes mais presque simultanément, deux experts vaticanistes, l’Américaine Diane Montagna et l’Italien Saverio Gaeta, ont rendu public pour la première fois les principaux résultats d’une consultation ordonnée par le Pape François en 2020 dans les diocèses du monde entier sur la célébration de la messe dans l’ancien rite.

    Diane Montagna l’a fait dans un article bien documenté publié sur Substack le 1er juillet. Et Saverio Gaeta dans un livre rédigé avec le liturgiste Nicol Bux, publié aux éditions Fede & Culture, qui sortira en Italie fin juillet mais que l’on peut déjà se procurer au format Kindle sur Amazon.

    Benoît XVI avait autorisé la célébration de la messe dans l’ancien rite avait été autorisée 2007 par le motu proprio « Summorum pontificum », dans le but avoué de faire en sorte que « les deux formes du rite romain », c’est-à-dire l’ancienne et la nouvelle, « puissent s’enrichir mutuellement ».

    Mais François n’a jamais fait mystère de ses intentions de vouloir abroger cette autorisation. À ses yeux, la célébration de la messe dans l’ancien rite n’était qu’un vecteur de divisions et allait de pair avec « un rejet croissant non seulement de la réforme liturgique, mais aussi du Concile Vatican II ». Le 16 juillet 2021, par le motu proprio « Traditionis custodes », il restituait au nouveau missel conciliaire l’appellation d’ « unique expression de la ‘lex orandi’ du rite romain », ne laissant à l’ancien rite qu’une place marginale et résiduelle.

    François avait donc souhaité consulter au préalable les évêques pour obtenir de leur part une demande unanime pour soutenir ce changement de cap. Et à l’en croire, cette demande lui serait bien parvenue, si l’on en croit ce que François lui-même a écrit dans la lettre aux évêques qui accompagnait le motu proprio « Traditionis custodes » :

    « Les réponses parvenues ont révélé une situation douloureuse qui m’inquiète, me confirmant la nécessité d’intervenir. […] Répondant à vos demandes, je prends la ferme décision d’abroger toutes les normes, instructions, concessions et coutumes antérieures à ce Motu Proprio. »

    Mais curieusement, François avait interdit que l’on publie les résultats de cette consultation. Et les raisons d’un tel refus sont à chercher dans les révélations du « scoop » de ces derniers jours.

    La vraie raison, c’est que si François avait publié ces résultats, il n’aurait plus pu écrire que les évêques aussi étaient d’accord avec lui. Il aurait même dû dire le contraire.

    Mais ça ne s’arrête pas là. Ce qui amplifie la gravité de cette « fake news », c’est le fait que la rédaction de la consultation et la compilation des résultats ont à l’époque été confiés à la Congrégation pour la Doctrine de la foi de l’époque, présidée par le cardinal Luis Ladaria, et que le rapport final contient une « Évaluation globale » rédigé par la quatrième section de la Congrégation, c’est-à-dire par ce qui était autrefois la commission pontificale « Ecclesia Dei » dont le rôle était précisément de superviser les célébrations dans l’ancien rite.

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  • Béguines et bégards : un des grands moments de l'histoire spirituelle de la Belgique (KTO)

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    De KTO TV :

    Les béguines

    08/09/2024

    La Foi prise au mot présente l’un des grands moments de l’histoire spirituelle de la Belgique : celui des béguines et des bégards. Une forme de spiritualité qui paraît d’une étonnante modernité. Ces laïcs, souvent des femmes, vivaient en communauté mais en conservant leur indépendance, souvent au sein de magnifiques regroupements de maisons, dont certains ont été conservés, comme à Bruges ou à Gand. Quelle est l’origine du mouvement ? Quelle est sa spiritualité ? Quels sont ses échos à travers l’histoire et qu’en reste-t-il aujourd’hui ? "Ce qui choque beaucoup, c’est que ce sont des femmes laïques qui n’ont pas prononcé de voeux et qui restent dans la ville. De sorte qu’elles ont certes des protecteurs mais rencontrent aussi beaucoup d’hostilité dès le départ", analyse Sylvain Piron, historien, directeur d’études à l’EHESS. "Si l’époque est assez sombre, marquée par des changements climatiques, des vagues de peste et des guerres, les béguines, elles, ne sont pas tristes ! Elles développent toute une théologie de l’amour de Dieu qui reprend très largement les termes et les concepts de l’amour courtois. À leurs yeux, il y a donc une courtoisie à l’égard de Dieu mais aussi de la part de Dieu à l’égard des hommes", explique à son tour Jean Devriendt, chercheur à l’Université de Lorraine.

    Prochaines diffusions sur KTO :

    • le lundi 7 juillet 2025 à 19:00
    • le mardi 8 juillet 2025 à 4:32
    • le mardi 8 juillet 2025 à 8:31
    • le mardi 8 juillet 2025 à 17:59
    • le mardi 8 juillet 2025 à 22:20
    • le mercredi 9 juillet 2025 à 2:12
    • le mercredi 9 juillet 2025 à 14:10
    • le jeudi 10 juillet 2025 à 13:15
    • le vendredi 11 juillet 2025 à 23:15
  • Quelle sera l'attitude de Léon XIV à l'égard du monde traditionaliste ?

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    D'Andrea Gagliarducci  sur Monday Vatican :

    Léon XIV et le monde traditionaliste

    7 juillet 2025

    La publication de deux rapports internes de la consultation mondiale des évêques du pape François sur la réception de la messe latine traditionnelle a ravivé une série de controverses au cours de la semaine dernière, toutes centrées sur la place des anciennes formes de culte dans la vie de l'Église et sur la place des personnes qui se consacrent à ces formes.

    La manière dont le Pape Léon XIV décidera d'aborder ces controverses - ou plutôt les questions qui les animent - en dira long sur la manière dont il entend gouverner l'Église. Le pape Benoît XVI avait libéralisé l'utilisation des livres liturgiques plus anciens en 2007, par un motu proprio appelé Summorum Pontificum. Son objectif était de combler un fossé créé dans le sillage du nouveau rite de la messe de Paul VI, promulgué pour l'ensemble de l'Église latine en 1969 et essentiellement imposé à l'ensemble de l'Église - prêtres et laïcs - avec une véhémence particulière et sans précédent.

    Le pape François, préoccupé par la montée en puissance du sentiment dit « traditionaliste », qui ne se contente pas d'apprécier les formes anciennes mais se montre activement hostile aux nouvelles, s'est convaincu de la nécessité de faire reculer la réforme libéralisante de Benoît XVI.  

    Avant d'ordonner l'abrogation effective de la réforme de Benoît et la restriction sévère de l'utilisation des anciennes formes, François a demandé l'avis des évêques du monde entier pour évaluer l'état des choses dans leurs diocèses. François a demandé à la CDF - comme on l'appelait à l'époque - de préparer une enquête à laquelle les évêques ont répondu. C'est soi-disant sur la base des réponses à l'enquête que François a décidé de restreindre l'utilisation des anciens livres, ce qu'il a fait au moyen de son propre motu proprio, Traditionis custodes, et d'une décision de suivi encore plus restrictive sur certaines des dispositions du TC de la Congrégation/Dicastère pour le Culte Divin.

    C'était en 2021 et 2022.

    La semaine dernière, la journaliste Diane Montagna a obtenu et publié des parties de deux rapports qui n'ont jamais été publiés officiellement, en tout ou en partie, par le pape François ou le Vatican sous sa direction, et qui compliquent le récit officiel du Vatican.

    Les deux rapports démontrent qu'en réalité, les évêques auraient été en faveur du maintien de la libéralisation de la messe latine traditionnelle, telle que définie par le motu proprio de Benoît XVI, Summorum Pontificum. Selon le Vatican, les rapports divulgués étaient incomplets et partiels. Certains ont souligné que les rapports ne contredisaient pas les raisons invoquées par le pape François pour justifier sa décision, puisqu'il n'a jamais nié le fait qu'il y avait aussi de bons catholiques parmi ceux qui voulaient la messe traditionnelle, mais qui ne pouvaient néanmoins pas ne pas remarquer certaines caractéristiques para-schismatiques de ceux qui s'étaient attachés à l'ancien rite.

    La publication des documents divulgués relance le débat et risque de faire pression sur Léon XIV pour qu'il prenne une décision à ce sujet. Que fera donc Léon XIV ? La question mérite une réponse plus large, qui ne concerne pas seulement la possibilité de célébrer dans l'ancien rite.

    Léon XIV est un pape d'une nouvelle génération. Il a toujours célébré dans le Novus Ordo. Son entrée en formation dans l'Ordre de Saint-Augustin, son ordination, ses premières affectations et ses études supérieures ont coïncidé avec la controverse sur la Société sacerdotale Saint-Pie X fondée par Mgr Marcel LeFebvre, qui a abouti à l'excommunication de Mgr Lefebvre et de quatre autres évêques qu'il avait illégalement consacrés, ainsi que de tout le clergé rattaché à la SSPX. Ce n'est que sous le pape Benoît XVI que les excommunications des évêques survivants ont été levées - non sans de sérieuses controverses et une mauvaise gestion de la communication - et la FSSPX continue d'être en état « canoniquement irrégulier » avec l'Église.

    Benoît XVI avait lié la guérison du schisme à un préambule doctrinal que les Lefebvriens accepteraient, dans le cadre du Concile Vatican II. Ils ne sont jamais allés plus loin. Il était donc clair que la question liturgique n'était qu'une partie d'un problème plus complexe.

    Le pape François a suivi une ligne plus ambiguë. Il a appelé les Lefebvriens à être membres des tribunaux, leur a étendu la validité de leurs confessions et de leurs mariages, et a même reconnu leurs confessions à l'occasion de l'Année extraordinaire de la miséricorde. Mais en même temps, il a combattu l'ancien rite, pointé du doigt ceux qu'il appelait les « rétrogrades » et rendu beaucoup plus difficile la célébration selon l'ancien rite.

    En bref, le pape François est revenu au modèle préconciliaire. Au lieu d'essayer de résoudre la crise dans l'harmonie, le pape François a créé la situation en prenant des décisions qui, d'une certaine manière, ont semé la discorde. Bien qu'il ait également souligné dans la constitution Praedicate Evangelium la primauté du Concile Vatican II en termes de liturgie, le Pape François a agi comme un Pape préconciliaire, certainement pas de manière synodale et pas selon une forme de gouvernement partagé.

    La liturgie traditionnelle n'est qu'un exemple des nombreuses offres du pontificat. D'une manière générale, le pape François n'a pas choisi le dialogue. Il a choisi l'exercice du pouvoir.

    Léon XIV est appelé à trouver son modèle de décision. La messe à l'ancienne est un thème dépassé, en ce sens qu'il ne concerne qu'un petit groupe de fidèles, et qu'il ne nuit finalement à personne. Il n'est pas illogique de penser que Léon XIV, qui a également envoyé un message de salutation au pèlerinage traditionaliste Paris-Chartres, revienne à un libéralisme pratique, sans changer les règles, mais en demandant aux évêques locaux de ne pas les renforcer.

    Mais de ce choix, il faut aussi comprendre le ou les modes de gouvernement que Léon XIV décidera de mettre en œuvre. Jusqu'à présent, ses gestes symboliques ont subtilement fait un clin d'œil au monde traditionnel (sans jamais acquiescer), ses choix politiques ont plutôt regardé vers le monde progressiste (tout en découlant principalement des décisions prises sous le pontificat précédent).

    Cependant, ces catégories ne servent plus vraiment d'applications pratiques aux problèmes réels, ni donc d'outils d'analyse.

    Léon XIV est au contraire appelé à recréer l'harmonie, et il ne peut le faire en prenant des décisions impopulaires sans tenir compte de la complexité des questions en jeu. Le débat interne à l'Église a atteint une sorte de carrefour, et c'est sur la voie qu'il décidera d'emprunter que l'on pourra juger le gouvernement de Léon XIV.

    Pour l'instant, le pape est à l'abri des pressions. Il pèse ses décisions, cherche une forme personnelle de gouvernement et écoute le plus grand nombre. Il n'est pas facile d'imaginer que la question de la messe selon le rite traditionnel est au premier rang des préoccupations du Pape. Il n'est pas difficile d'imaginer qu'il se prononcera tôt ou tard sur la question.

    Cette décision dira si le Pape recherche l'équilibre ou s'il veut prendre une direction idéologique spécifique. Cependant, l'action du Pape ne peut être jugée uniquement à l'aune de cette décision. L'avenir dira si l'impression initiale d'un pape qui aime célébrer la messe et être au premier plan de chaque procession et événement public est confirmée par des faits concrets et des décisions en ce sens.

    Cependant, il ne faut pas s'attendre à un pape idéologiquement aligné sur les groupes qui ont mené le débat dans l'Église pendant des décennies. Il est le pape d'une nouvelle génération et, en tant que tel, il abordera ces questions.

  • Les pièces grégoriennes du 4e dimanche après la Pentecôte

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    Du site d'Una Voce :

    Quatrième dimanche après la Pentecôte – Pères lazaristes (45 T de 1959) et Triors (2000)

    « Intr. Dóminus illuminátio »Quatrième dimanche après la Pentecôte - Pères lazaristes (45 T de 1959) et Triors (2000

  • En l'honneur de la Vierge, pour le premier samedi du mois

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    Salve sancta parens                   Salut O Sainte Mère,

    Enixa puerpera Regem                 Toi qui a enfanté un Roi

    Qui caelum terramque regit       Qui gouverne le ciel et la terre

    In saecula saeculorum                Pour les siècles des siècles.

    cfr : http://www.introibo.fr/Messes-de-la-Ste-Vierge-au-Samedi,350

    et : https://www.hommenouveau.fr/2238/culture/chantez-la-vierge-a-la-messe-le-samedi-brintroit-salve-sancta-parens.htm

  • Saint Antoine Maria Zaccaria (5 juillet) et ses précieux sermons

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    D'Antonio Tarallo sur la NBQ :

    Saint Antoine Maria Zaccaria et ses précieux sermons

    Aujourd'hui marque la mémoire liturgique de saint Antoine Maria Zaccaria, fondateur des Clercs Réguliers de Saint Paul (Barnabites). Découvrons ses Sermons , où le raffinement du langage se conjugue avec la profondeur théologique. Avec des exemples très concrets.
     
    5_07_2024

    Un profil d'apparence noble est celui de Saint Antoine Maria Zaccaria, dont la mémoire liturgique se produit aujourd'hui. Et il ne pouvait en être autrement étant donné qu'il est né dans une famille noble et riche : sa naissance en 1502, à Crémone, une ville à caractère intellectuel et culturel. Surtout au XVIe siècle. Après ses premières études dans sa ville, Antonio Maria, à l'âge de 16 ans, commence des études de philosophie à Pavie où il décide de se consacrer à la médecine. En 1520, il s'inscrit à l'université de Padoue, un autre centre culturel important de l'époque. En seulement quatre ans, il a obtenu son diplôme de médecine. De retour à Crémone, il commença cependant à comprendre que le corps des malades avait besoin de celui de l'âme en plus des soins médicaux. Ce fut le début du discernement d'Antonio Maria Zaccaria - aidé, semble-t-il, par un couple de dominicains, Fra Battista da Crema et Fra Marcello - qui aboutit ensuite à la décision d'abandonner « l'aube » pour devenir prêtre. Le 20 février 1529 fut la date de son ordination.

    Retracer, quoique brièvement, son parcours d'études est nécessaire pour bien comprendre la finesse du langage alliée à la profondeur théologique que l'on retrouve dans ses Sermons . Derrière chacune de ses paroles, on comprend bien comment saint Antoine-Marie Zaccaria, fondateur de la Congrégation des Clercs Réguliers de Saint Paul (plus connu sous le nom de Barnabites), en plus d'être « l'une des figures clés de la réforme catholique de XVIe siècle, engagé dans le renouveau de la vie chrétienne à une époque de crise profonde dans le domaine de la foi et des coutumes" - c'est ainsi que s'exprimait alors le cardinal Joseph Ratzinger dans la préface du livre d'Angelo Montonati intitulé Le feu dans la ville. Saint Antoine Maria Zaccaria (1502-1539) – reste un grand théologien (encore à découvrir) et prédicateur de la Parole de Dieu.

    Il existe un précieux témoignage de son art oratoire . Le Père Battista Soresina, l'un des premiers compagnons barnabites qui vécurent avec le saint pendant la période de fondation de la nouvelle congrégation religieuse, écrivait : « Dans les conférences spirituelles, il était admirable, de telle sorte que non seulement il réchauffait tout le monde l'amour de Dieu et dans le désir de perfection, mais toujours en général il a donné des souvenirs si appropriés que chacun en particulier restait convaincu et confus de ses propres défauts. (...) Il avait un grand talent pour donner des exhortations spirituelles (...). Il était très pieux et un grand imitateur de l'apôtre saint Paul. (...) Ses discours étaient fondés et tissés avec la doctrine et les paroles de l'Apôtre lui-même." De cet amour pour l'Apôtre des Gentils on comprend bien le soin apporté à faire des paroles des Sermons de véritables « traits enflammés » pour atteindre directement le cœur des auditeurs.

    Mais essayons d'approfondir ces sermons , en essayant également de méditer et de mieux comprendre ses paroles. La version que nous proposons est celle contenue dans le volume critique - édité par les Pères Giuseppe M. Cagni et Franco M. Ghilardotti - intitulé I Sermoni di S. Antonio M. Zaccaria (Edizioni di Storia e Letteratura, 1959). Nous ne pouvons manquer de commencer ce court voyage sinon par une méditation du saint sur le premier commandement de Dieu: «Le premier commandement est donc celui-ci: Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, maison de l'esclavage. Vous n'aurez pas de dieux extraterrestres en ma présence. Vous ne ferez pas de sculptures, ni de représentations, ni d'images de quoi que ce soit qui soit dans les cieux, sur la terre, ou dans les eaux. Je suis l'Éternel, votre Dieu fort et zélé, qui punit les iniquités des pères chez les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération, et je fais miséricorde à mille et pour toujours et à jamais à ceux qui m'aiment. De cette base part saint Antoine-Marie Zaccaria : de la conscience qu'il n'y a qu'un seul Dieu. Les adjectifs que le saint attribue au Seigneur sont frappants : fort et zélé. Ce sont des noms qui réussissent bien, avec toute leur force sémantique, à nous donner l'image de Dieu.

    En parcourant les pages des Sermons , nous trouvons ci-dessous : « Quel est le premier ennemi de Dieu ? C'est de l'orgueil, et c'est le diable qui, au début, a apostasié Dieu, et rien d'autre n'est le début de la séparation d'avec Dieu que l'orgueil (...). De sorte que chaque fois que vous accomplissez un travail relatif à l’orgueil, vous gardez les dieux étrangers aux yeux de Dieu. Voyez si vous êtes fier de vos vêtements, de dresser une bonne et délicate et superbe table selon votre être, de l'ameublement de la maison, de votre discours (comme être bruyant, vous louer, gronder les autres et de mille autres manières). ), en [donnant votre] opinion et en jugeant les faits des autres". Cette fois, au centre du discours de saint Antoine Marie Zacharie se trouve le péché d’orgueil. Dans ce cas, il convient de souligner que le traitement de ce péché n'est pas abstrait, mais concret, tangible : le saint retrace les habitudes humaines, les vices dans lesquels tombe souvent l'humanité. Ceux que le saint Barnabite énumère sont des exemples concrets de la vie quotidienne.

    Et encore : « Que l'homme ait toujours son intention [dirigée] vers Dieu, et ne désire que Dieu, et ne se souvienne de rien d'autre que du même Dieu, qu'il commence plutôt toutes ses incepta [après avoir] invoqué le nom de son Seigneur et se redresse. cela à lui; et brièvement il rassembla toute sa compréhension, voulant, se souvenant, sentant, opérant dans la Bonté divine, et ensemble le cœur et la chair se réjouissent dans le Dieu vivant ; et Christ vit dans l'homme, et non plus dans l'homme ; et son âme est gouvernée par l'Esprit de Dieu comme le corps par l'âme ; et son esprit lui rend témoignage qu'ils sont les enfants de Dieu ; et ils sont un exemple vivant du Christ, à tel point qu'ils disent avec l'Apôtre : Soyez nos imitateurs, comme nous le Christ, comme s'ils disaient : « Voulez-vous un exemple vivant du Christ ? Regarde nous." Des mots pour notre présent.

  • Ancien rite : les révélations de Diane Montagna susctent l'émoi au Vatican

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    De Nico Spuntoni sur la NBQ :

    vatican watergate
    Une question gênante sur la messe en latin fait bondir Bruni

    Documents en main, Diane Montagna révèle que la majorité des évêques ne demandaient pas de restrictions sur l'ancien rite, comme l'a écrit le pape François. Le directeur du Bureau de presse ne confirme ni n'infirme, mais hésite. Et il ne laisse pas le secrétaire du Culte divin répondre.

    4_07_2025

    En 2021, François avait déclaré vouloir abroger la libéralisation de la messe dite tridentine sur la base d'une consultation des évêques faite par la Congrégation pour la doctrine de la foi un an plus tôt et qu'il enverrait à Rome des réponses révélatrices d'une situation qui - écrit Bergoglio - « me chagrine et me préoccupe, me confirmant dans la nécessité d'intervenir » parce que « la possibilité offerte par saint Jean-Paul II et avec une magnanimité encore plus grande par Benoît XVI (...) a été utilisée pour faire croire à des abus et à des abus ». ...) a été utilisée pour accroître les distances, durcir les différences, construire des contrastes qui blessent l'Église et entravent son progrès, l'exposant au risque de divisions".

    Quatre ans plus tard, une journaliste, l'Américaine Diane Montagna, révélait qu'il n'en était rien : la majorité des évêques consultés qui avaient appliqué le motu proprio Summorum Pontificum s'étaient déclarés satisfaits et avaient d'ailleurs averti l'ancien Saint-Office des risques d'une éventuelle restriction. Une vérité retentissante inscrite noir sur blanc par la Congrégation pour la doctrine de la foi dans un rapport remis à François et qui présente un portrait de la situation très différent de celui rapporté dans Traditionis Custodes et dans la lettre d'accompagnement aux évêques.

    Le rapport Montagna est un Watergate du Vatican et, documents en main, indique que le défunt pape a menti pour justifier sa décision de limiter les célébrations dans la forme extraordinaire, attribuant la volonté à l'épiscopat et à l'actuel Dicastère pour la Doctrine de la Foi.
    Ce renversement de la volonté majoritaire brise l'image d'un pontificat centré sur des proclamations sur la synodalité et la collégialité. Mais soyons clairs : François peut abroger Summorum Pontificum malgré l'avis des évêques car, comme l'affirmait Ratzinger, l'Église n'est pas une démocratie.

    Face à une telle « bombe », qui a inévitablement explosé dans le monde entier et a pu susciter des centaines de milliers de réactions, comment la communication du Saint-Siège a-t-elle réagi ? Hier, au Bureau de presse, une conférence a été organisée pour présenter le nouveau formulaire de la Missa « pro custodia creationis ». Parmi les intervenants figurait Monseigneur Vittorio Francesco Viola, secrétaire du Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, et donc l'un des plus grands exécuteurs de Traditionis Custodes, étant donné que le motu confiait précisément à son dicastère l'observation des dispositions. Il était donc inévitable que, se trouvant devant Mgr Viola, une journaliste (Hannah Brockhaus de CNA) ressente le besoin de lui poser une question sur le scoop de Montagna et de demander une clarification. C'est alors que le directeur du Bureau de presse, Matteo Bruni, a pris la parole pour réprimander la journaliste en déclarant : « Je ne pense pas que cette question soit pertinente ».

    Peut-être Bruni oublie-t-il qu'il ne lui appartient pas de juger les questions des journalistes. Le rédacteur en chef, même s'il n'a pas de carrière journalistique derrière lui, devrait savoir que les professionnels de l'information donnent toujours la priorité à l'actualité : il est tout à fait normal de mettre en veilleuse le sujet d'une conférence si l'on a en face de soi un interlocuteur directement intéressé par une question aussi dérangeante et sur laquelle il n'y a pas eu de prise de position officielle.

    Bruni a mal commencé son discours, mais il l'a encore plus mal terminé. Anticipant manifestement la question « hors sujet » (d'autant plus qu'il s'y attendait, cette remarque condescendante sur le manque de pertinence était-elle vraiment nécessaire ? « Je ne confirme pas l'authenticité des textes qui ont été publiés, a déclaré le directeur du service de presse, et qui concernent vraisemblablement une partie d'un des documents sur lesquels la décision a été fondée, et qui, en tant que tels, alimentent une reconstitution très partielle et incomplète du processus décisionnel. »

    Bruni « ne confirme pas », ce qui signifie en italien qu'il ne dément pas non plus. Puis, à nouveau, il porte un jugement non sollicité sur la reconstitution devenue publique, quatre ans plus tard, grâce au travail méticuleux et inattaquable de Diane Montagna. « En effet, d'autres documents, d'autres rapports confidentiels, fruits également d'autres consultations parvenues au Dicastère pour la Doctrine de la Foi, ont été ajoutés par la suite à la consultation susmentionnée ».

    Et il serait légitime de se demander quelle serait cette « autre documentation » évoquée par le directeur du Bureau de presse, puisque François, dans Traditionis Custodes, n'a parlé ni de rapports confidentiels ni d'autres consultations, mais seulement de la « consultation capillaire des évêques en 2020 » et de « l'avis de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ». Tous deux, comme nous l'avons découvert grâce à Montagna, se sont opposés aux restrictions. Il est clair que la « non-confirmation » incertaine de M. Bruni laisse du temps à trouver et, trois jours après la publication du scoop, tout le monde prend pour acquis ce que le directeur a appelé une « reconstruction très partielle et incomplète du processus de prise de décision ».

    L'embarras du Saint-Siège face à une révélation gênante pour la mémoire d'un pontife est compréhensible, mais on ne peut songer à traiter une telle nouvelle, diffusée dans le monde entier, comme s'il s'agissait d'un imprévu gênant à écarter en quelques secondes avec des formules alambiquées (« je ne confirme pas ») et en y ajoutant des éléments nouveaux et fumeux jamais évoqués auparavant (« rapports confidentiels »). Après l'accalmie de ces douze années, la guerre médiatique contre la papauté observée dans les années Benoît XVI pourrait reprendre avec un pape aussi populaire auprès des catholiques que Léon XIV. Est-ce ainsi, avec un tract de quelques lignes lu distraitement, que la communication vaticane pense protéger Prévost face aux éventuelles crises et attaques du monde de l'information traditionnellement hostile à l'Eglise ?

  • La plupart des évêques seraient opposés à la répression de la messe latine voulue par le pape François

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    D'Antonino Cambria sur Life Site News :

    DERNIÈRE MINUTE : Un rapport du Vatican révèle que la plupart des évêques ne voulaient pas de la répression de la messe latine par le pape François

    La plupart des évêques qui ont répondu à un questionnaire du Vatican sur la restriction de la messe en latin ont déclaré que revenir sur la décision du pape Benoît XVI de libérer le rite traditionnel « ferait plus de mal que de bien ».

    La journaliste Diane Montagna a révélé dans un rapport du 1er juillet que l'évaluation globale du Vatican sur la consultation des évêques, qui aurait incité le pape François à mettre en œuvre le motu proprio Traditionis Custodes de 2021, indiquait que la majorité des évêques étaient satisfaits de la mise en œuvre de Summorum Pontificum  et pensaient qu'apporter des modifications au motu proprio du pape Benoît XVI ferait « plus de mal que de bien ».

    « La majorité des évêques qui ont répondu au questionnaire ont déclaré que des modifications législatives à Summorum Pontificum causeraient plus de mal que de bien », indique le rapport.

    Le rapport contredit notamment les affirmations du pape François dans sa  lettre accompagnant Traditionis Custodes, qui affirmait que l'évaluation des évêques avait révélé que la mise en œuvre du motu proprio du pape Benoît XVI était une source majeure de division dans l'Église.

    « Une opportunité offerte par… Benoît XVI, destinée à récupérer l’unité d’un corps ecclésial aux sensibilités liturgiques diverses, a été exploitée pour élargir les fossés, renforcer les divergences et encourager les désaccords qui blessent l’Église, bloquent son chemin et l’exposent au péril de la division », a écrit le défunt pontife argentin.

    Mais, selon le rapport, l'évaluation globale du Vatican montre que, bien que les évêques aient été préoccupés par la division causée par les participants à la messe tridentine rejetant le Concile Vatican II et d'autres désaccords, la majorité des « lacunes », « divergences » et « désaccords » cités par François proviennent en réalité de la résistance d'une minorité d'évêques à Summorum Pontificum .

    « La majorité des évêques ayant répondu au questionnaire et ayant mis en œuvre Summorum Pontificum avec générosité et intelligence se disent finalement satisfaits de celui-ci », indique le rapport. « Là où le clergé a étroitement collaboré avec l'évêque, les divisions se sont complètement apaisées », poursuit le rapport.

    Traditionis Custodes,  qui a conduit à la suppression de nombreuses messes latines dans le monde, a été dénoncée par le clergé et les universitaires comme une répudiation de la pratique pérenne de l’Église catholique et même de l’enseignement solennel de l’Église.

    Le cardinal Raymond Burke a  affirmé  que la liturgie traditionnelle n’est pas quelque chose qui peut être exclu de « l’expression valide de la  lex orandi ».

    Le spécialiste de la liturgie, le Dr Peter Kwasniewski, a également  imploré  les prêtres de résister à  Traditionis Custodes  et  à la Responsa ad dubia  qui l’accompagne « quelles que soient les menaces ou les sanctions », car l’obéissance à ces documents porterait atteinte à la mission même de la sainte Église catholique.

    Kwasniewski a souligné que « le culte liturgique traditionnel de l’Église, sa  lex orandi  (loi de prière) », est une « expression fondamentale » de sa  lex credendi  (loi de croyance), qui ne peut être contredite, abolie ou profondément réécrite sans rejeter la continuité guidée par l’Esprit de l’Église catholique dans son ensemble. »

    « La messe traditionnelle appartient à la part la plus intime du bien commun dans l'Église. La restreindre, la ghettoiser et, à terme, planifier sa disparition ne saurait avoir de légitimité. Cette loi n'est pas une loi de l'Église car, comme le dit saint Thomas d'Aquin, une loi contraire au bien commun n'est pas une loi valide », a-t-il déclaré lors d'un discours prononcé lors de la Conférence sur l'identité catholique de 2021.

    Récemment, une campagne de lettres a été lancée par le Faithful Advocate , invitant les paroisses et les catholiques de tout le pays à écrire au pape Léon XIV, « lui demandant d'abroger Traditionis Custodes et de protéger la Sainte Liturgie dans le monde entier ».

  • Renouant avec la tradition, le pape Léon XIV va conférer le pallium à 48 nouveaux archevêques métropolitains

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    D'Hannah Brockhaus sur CNA

    Le pape Léon XIV va conférer le pallium à 48 nouveaux archevêques métropolitains

    27 juin 2025

    Le pape Léon XIV bénira et remettra dimanche le « pallium » — un vêtement de laine blanche symbolisant l'autorité pastorale et l'unité avec le pape — à 48 nouveaux archevêques métropolitains, revenant à une coutume modifiée par le pape François en 2015.

    Léon Ier imposera les palliums lors d'une messe pour la solennité des saints Pierre et Paul dans la basilique Saint-Pierre, le 29 juin. (...)

    Le pallium est une étroite bande circulaire de laine blanche ornée de pendentifs sur le devant et le dos. Il est orné de six petites croix noires et de trois épingles (appelées spinulae), qui ressemblent à la fois aux épines et aux clous utilisés pour crucifier Jésus.

    VATICAN - The Pope will hand over the Pallium to 31 Metropolitan  Archbishops, 13 of the territories of Propaganda Fide - Agenzia Fides

    Il est conféré au patriarche de rite latin de Jérusalem et aux archevêques métropolitains – l'archevêque diocésain de la ville principale d'une province ou d'une région ecclésiastique – comme symbole de communion, d'autorité et d'unité avec le pape et sa mission pastorale de pasteur du peuple de Dieu. Le pape porte également le pallium sur sa chasuble lorsqu'il célèbre la messe.

    Jusqu’à ce que le pape François change la politique en 2015, il était de coutume depuis des siècles que le pape impose le pallium sur les épaules de chaque nouvel archevêque métropolitain créé au cours de l’année précédente.

    Il y a dix ans, le pape François a choisi de bénir uniquement les palliums, puis de les remettre à chacun des nouveaux archevêques pour qu'ils soient revêtus par le nonce apostolique dans leur propre archidiocèse, en signe de la relation de l'archevêque avec l'Église locale.

    Selon le maître des cérémonies liturgiques, l'archevêque Diego Ravelli, le pape Léon bénira et imposera personnellement les palliums aux archevêques.

    Avant que les vêtements ne soient remis aux archevêques métropolitains, ils sont placés pendant un certain temps dans un endroit près du tombeau de saint Pierre, sous l'autel principal de la basilique Saint-Pierre, pour renforcer le lien de l'évêque avec Pierre par la succession apostolique.

    La tradition selon laquelle le pape remettait un pallium à certains évêques remonte au VIe siècle, bien que certains historiens pensent qu'une version du pallium, semblable à un manteau, existait déjà et était portée par les chrétiens au Ier siècle. Au IXe siècle, tous les évêques métropolitains étaient tenus de porter le pallium sur leur territoire.

    Une autre tradition liée aux pallia et dont on pense qu'elle remonte sous diverses formes au VIe siècle est la bénédiction des agneaux à partir desquels l'étole de laine, ou du moins une partie de celle-ci, est fabriquée.

    Pendant des siècles, chaque année, le 21 janvier, fête de sainte Agnès, deux jeunes agneaux étaient amenés à la basilique Sainte-Agnès pour être bénis par le pape. Ils étaient ensuite confiés aux bénédictines de la basilique Sainte-Cécile pour être tondus et leur laine tissée pour former le nouveau pallium. Si aujourd'hui encore, les palliums sont confectionnés en laine d'agneau, la bénédiction papale des agneaux a été supprimée par le pape François quelques années après son pontificat.

    Lors de la messe inaugurale du pape Benoît XVI, le 24 avril 2005, il a expliqué le symbolisme du pallium et de la laine d'agneau comme « destinés à représenter la brebis perdue, malade ou faible que le berger place sur ses épaules pour la porter aux eaux de la vie ».

  • Nunc scio vere (Introït pour la fête des saints Pierre et Paul)

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    Introitus Introit
    Act. 12, 11 Act. 12,11
    NUNC scio vere, quia misit Dóminus Angelum suum: et erípuit me de manu Heródis, et de omni exspectatióne plebis Iudæórum. Ps. 138, 1-2 Dómine, probásti me, et cognovísti me: tu cognovísti sessiónem meam, et resurrectiónem meam. ℣. Glória Patri. Maintenant, je reconnais d’une manière certaine que le Seigneur a envoyé Son ange : qu’Il m’a arraché de la main d’Hérode et à toute l’attente du peuple juif. Ps. 138, 1-2. Seigneur, Tu m'as sondé, et Tu me connais : Tu sais quand je m’assieds, et quand je me lève.

    Les pièces grégoriennes de la fête des saints Pierre et Paul (Una Voce)