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Patrimoine religieux - Page 4

  • Le discours remarquable du pape Léon XIV sur le cardinal Merry del Val, collaborateur de Léon XIII et de Pie X

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    DISCOURS DU PAPE LÉON XIV
    AUX PARTICIPANTS À LA RENCONTRE D'ÉTUDES
    SUR LE CARDINAL RAFAEL MERRY DEL VAL

    Salle Clémentine
    Lundi 13 octobre 2025

    Bonjour!

    Chers frères et sœurs,

    À l'occasion du 160e anniversaire de sa naissance, nous rendons grâce au Seigneur pour le serviteur de Dieu Rafael Mery del Val, né à Londres en 1865, dans un environnement où l'ouverture au monde était monnaie courante : fils d'un diplomate espagnol et d'une mère anglaise, il connut une enfance cosmopolite qui l'habitua dès son plus jeune âge à différentes langues et cultures. Il grandit dans un climat d'universalité, qu'il reconnaîtra plus tard comme la vocation de l'Église, et cette formation le prépara à être un instrument docile au service diplomatique du Saint-Siège à une époque marquée par de grands défis.

    Très jeune, il fut appelé au service de Léon XIII pour traiter de questions délicates. Peu après, il fut envoyé comme délégué apostolique au Canada, où il œuvra pour l'unité de l'Église et l'éducation catholique. Il fut étudiant à l'actuelle Académie pontificale ecclésiastique , institution qu'il présidera plus tard et qui, aujourd'hui, célébrant 325 ans d'histoire, se souvient de sa longue tradition de formation des cœurs au service fidèle et généreux du Siège apostolique. C'est là qu'il comprit – et transmit par son exemple – que la diplomatie de l'Église s'épanouit lorsqu'elle est vécue dans la fidélité sacerdotale, celle d'un cœur qui offre ses talents au Christ et à la mission confiée au Successeur de Pierre (cf.  1 Co  4, 1-2).

    Il n'avait que trente-cinq ans lorsqu'il fut nommé archevêque titulaire de Nicée. Quelques années plus tard, en 1903, à trente-huit ans seulement, saint Pie X le créa cardinal et le nomma secrétaire d'État. Sa jeunesse, cependant, ne constitua pas un obstacle, car l'histoire de l'Église enseigne que la véritable maturité ne dépend pas de l'âge, mais de l'identification à la plénitude du Christ (cf.  Ep  4, 13). S'ensuivit un chemin de fidélité, de discrétion et de dévouement qui fit de lui l'une des figures les plus significatives de la diplomatie papale du XXe siècle.

    Mais il ne fut pas seulement un diplomate de bureau : à Rome, il était très présent auprès des enfants et des jeunes du Trastevere, qu’il catéchisait, confessait et accompagnait avec bienveillance. Il y était reconnu comme un prêtre proche, un père et un ami. Cette double dimension – celle de diplomate de gouvernement et de pasteur accessible – confère à sa personnalité une richesse particulière, car il savait allier le service de l’Église universelle à l’attention concrète portée aux plus petits d’entre nous (cf.  1 P  5, 2-3).

    Son nom est désormais associé à une prière que beaucoup d'entre nous connaissent, les  Litanies de l'Humilité. On y perçoit l'esprit avec lequel il accomplissait son service. Permettez-moi de m'attarder sur certaines de ces litanies, car elles constituent un modèle valable pour tous ceux qui exercent des responsabilités dans l'Église et dans le monde, et plus particulièrement pour les diplomates du Saint-Siège.

    « Du désir d'être estimé… délivre-moi, ô Jésus ! » Le désir de reconnaissance est une tentation constante pour ceux qui occupent des postes à responsabilité. Le cardinal Merry del Val le savait bien, car ses nominations le plaçaient au centre de l'attention mondiale. Et pourtant, au plus profond de sa prière, il demandait à être libéré des acclamations. Il savait que le seul véritable triomphe est de pouvoir dire chaque jour : « Seigneur, je suis là où tu veux que je sois, accomplissant ce que tu me confies aujourd'hui. » Cette fidélité silencieuse, invisible aux yeux du monde, est ce qui demeure et porte du fruit (cf.  Mt  6, 4).

    « Du désir d'être consulté… délivre-moi, ô Jésus ! » Proche de Benoît XV et de Léon XIII , il fut aussi un collaborateur direct de saint Pie X. Il aurait pu se croire indispensable, mais il nous a montré la place du diplomate : chercher à ce que la volonté de Dieu s'accomplisse par le ministère de Pierre, au-delà des intérêts personnels (cf.  Ph  2, 4). Ceux qui servent dans l'Église ne cherchent pas à faire prévaloir leur propre voix, mais plutôt à faire parler la vérité du Christ. Et dans ce renoncement, il a découvert la liberté du serviteur authentique (cf.  Mt  20, 26-27).

    « De la peur d'être humilié… délivre-moi, ô Jésus ! » Après la mort de saint  Pie X, il reçut d'autres missions, mais il s'efforça de continuer à servir avec la même fidélité, avec la sérénité de celui qui sait que tout service dans l'Église est précieux lorsqu'il est vécu pour le Christ. Il démontra ainsi que sa tâche n'était pas un piédestal, mais un chemin de don de soi. La véritable autorité ne se fonde pas sur des positions ou des titres, mais sur la liberté de servir, même loin des projecteurs (cf.  Mt  23, 11). Et ceux qui n'ont pas peur de perdre leur visibilité acquièrent la disponibilité à Dieu.

    « Du désir d'être approuvé… délivre-moi, ô Jésus ! » Il chercha à vivre sa mission avec fidélité à l'Évangile et liberté d'esprit, sans se laisser guider par le désir de plaire, mais par la vérité, toujours soutenue par la charité. Et il comprit que la fécondité de la vie chrétienne ne dépend pas de l'approbation humaine, mais de la persévérance de ceux qui, unis au Christ comme le sarment à la vigne, portent du fruit en leur saison (cf.  Jn  15, 5).

    Deux phrases suffisent à résumer son existence. Sa devise épiscopale, que l'Écriture attribue à Abraham (cf.  Gn  14, 21), était « Da mihi animas, cetera tolle » ou « Donne-moi des âmes, emporte le reste ». Il demanda dans son testament que ce soit l'unique inscription sur son tombeau, aujourd'hui dans la crypte de Saint-Pierre. Sous la coupole qui préserve la mémoire de l'apôtre, il voulut réduire son nom à cette simple supplication. Ni honneurs, ni titres, ni biographie ; seulement le cri du cœur d'un berger.

    La deuxième phrase est l'appel conclusif des  Litanies : « Que d'autres deviennent plus saints que moi, pourvu que je devienne aussi saint que je le dois, Jésus, accorde-moi la grâce de le désirer . » Nous voyons ici un trésor de la vie chrétienne : la sainteté ne se mesure pas par la comparaison, mais par la communion. Le cardinal a compris que nous devons œuvrer à notre propre sainteté tout en encourageant celle des autres, en cheminant ensemble vers le Christ (cf.  1 Th  3, 12-13). Telle est la logique de l'Évangile et doit être celle de la diplomatie papale : unité et communion, sachant que chacun est appelé à être aussi saint que possible.

    Chers enfants de la  Famille Merry del Val , que le souvenir de ce membre de votre famille, véritable diplomate de la rencontre, soit une source de profonde gratitude et une source d'inspiration pour nous tous, en particulier pour ceux qui collaborent avec le Successeur de Pierre dans la diplomatie. Que la Vierge Marie, que Raphaël Merry del Val aimait avec une tendresse filiale, enseigne à nos familles, aux diplomates du Saint-Siège et à tous ceux qui servent dans l'Église, à unir vérité et charité, prudence et audace, service et humilité, afin qu'en toute chose seul le Christ resplendisse. Merci beaucoup.

    Prions ensemble comme le Seigneur nous l’a enseigné :

    Notre Père...

    [Bénédiction]

    Félicitations et merci encore !

    ___________________________________

    Bulletin du Bureau de presse du Saint-Siège , 13 octobre 2025

  • Un homme profane l'autel de la basilique Saint-Pierre

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    De National Catholic Register (NCR) :

    Un homme profane l'autel de la basilique Saint-Pierre

    Vue de la basilique Saint-Pierre pendant la messe de la solennité de l'Immaculée Conception, avec le baldaquin du Bernin et l'autel papal décoré de fleurs blanches, le 8 décembre 2024.
    Vue de la basilique Saint-Pierre pendant la messe de la solennité de l'Immaculée Conception, avec le baldaquin du Bernin et l'autel papal décoré de fleurs blanches, le 8 décembre 2024. (photo : Daniel Ibáñez / EWTN News)

    Un homme a uriné vendredi sur l'autel de la confession de la basilique Saint-Pierre avant d'être emmené par les agents de sécurité de la célèbre basilique, selon les médias.

    L'homme a escaladé l'autel et « a uriné sous le regard médusé de centaines de touristes », selon l' édition romaine du Corriere della Sera. La vidéo de la profanation a été largement diffusée sur les réseaux sociaux.

    Il Tempo rapporte que l'homme « a été rapidement rejoint par des policiers en civil présents dans la basilique » et a été escorté hors de l'église.

    Ce dernier journal a affirmé que le pape Léon XIV avait été « choqué d'apprendre la nouvelle », bien que le bureau de presse du Saint-Siège n'ait pas publié de déclaration sur l'incident au 11 octobre.

    Ce n'est pas la première fois cette année qu'un vandale s'attaque à l'autel d'où le pape dit la messe.

    En février, un homme a profané l'autel en grimpant dessus et en jetant au sol six candélabres qui se trouvaient sur l'autel .

    En juin 2023, alors que la basilique allait fermer, un Polonais s'est approché du maître-autel, s'est déshabillé et est monté sur l'autel. Des photos publiées en ligne montraient les mots « Sauvez les enfants d'Ukraine » écrits au marqueur sur son dos. Le Vatican a procédé à un rite pénitentiel après cet acte de profanation .

  • Si iniquitates observaveris (Introit du 28e dimanche du temps ordinaire)

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    Si iniquitates observaveris Domine,
    Domine quis sustinebit?
    Quia apud te propitiatio est, Deus Israel.
     
    Si vous examinez les iniquités, Seigneur,
    Seigneur, qui subsistera?
    Car près de vous est le pardon, Dieu d'Israël.
     
    Ps.  1
    De profundis clamavi ad te, Domine:
    Domine, exaudi vocem meam.
     
    Des profondeurs j’ai lancé vers vous mon appel, Seigneur:
    Seigneur, exaucez ma voix.
     
  • Acharnement christianophobe en France : 322 actes antichrétiens enregistrés au premier semestre 2025

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    De sur le site du Figaro :

    « On a l’impression qu’aujourd’hui nos racines chrétiennes sont attaquées par différents moyens » : les églises plus que jamais prises pour cible

    11 octobre 2025

    ENQUÊTE - Au premier semestre 2025, 322 actes antichrétiens ont été enregistrés, un chiffre en hausse de 13 % par rapport à la même période l’an dernier. Les agressions contre les personnes ont presque doublé.

    Il en a fallu de la hargne antichrétienne pour tordre, découper, sans doute « à la disqueuse », puis arracher de son socle, dans le quartier de la Madeleine, à Nice, cette haute croix en fer forgé ! Le matin du 7 septembre, l’ouvrage a été retrouvé un peu plus loin, abandonné sur un trottoir, au milieu de détritus… Ce sont 322 actes antichrétiens qui ont été enregistrés au premier semestre 2025, un chiffre en hausse de 13 % par rapport à la même période, un an auparavant. « Les atteintes aux biens », comme la dégradation de cette croix à Nice, en représentent toujours « l’écrasante majorité », selon le ministère de l’Intérieur. Dans les 42 000 églises et chapelles qui constituent « le plus grand musée de France », les vols d’objets liturgiques ont également augmenté de 22,8 %, avec 820 cas signalés en 2024. Tandis que les agressions contre les personnes ont presque doublé en un an.

    À Lyon, il y a un mois, c’est Ashur Sarnaya, chrétien originaire du Kurdistan irakien, en fauteuil roulant, qui était assassiné, en plein « live » sur TikTok, où il avait pris l’habitude de témoigner de sa foi...

    Lire la suite (réservée aux abonnés) sur le site du Figaro

  • Allemagne : hausse inquiétante des actes hostiles aux chrétiens

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    D' sur le site du Figaro :

    «Il ne s’agit plus seulement de petits graffitis ou de dégâts mineurs» : l’Allemagne confrontée à une hausse des actes hostiles aux chrétiens

    Outre-Rhin, l’Office fédéral de la police criminelle a constaté une augmentation de plus de 20% des actes antichrétiens à motivation politique entre 2023 et 2024. Et ce, sans compter les autres infractions, nombreuses et dont «la nature s’aggrave».

    « C’est avec le cœur lourd que nous avons décidé de fermer l’église jusqu’à nouvel ordre. » Le 14 février dernier, la paroisse catholique St-Antonius de Gronau, ville de 50 000 habitants située en Rhénanie du Nord – Westphalie, tout près de la frontière avec les Pays-Bas, annonçait à ses fidèles que leur lieu de culte ne serait désormais plus ouvert que pour les offices religieux, en semaine et le week-end. Cette décision prenait sa source dans les actes de vandalisme « répétés » subis par St-Antonius : vol de plaques commémoratives et du sceptre d’une statue de la Vierge Marie datant du 17e siècle, détérioration du tabernacle, utilisation du baptistère comme « poubelle »… « Ce qui a fait déborder le vase, ce sont les insultes proférées par des personnes ivres à l’encontre des fidèles qui viennent chercher dans l’église un moment de silence, de recueillement et de prière », ajoutait la paroisse, qui soulignait « travailler à un projet d’installation de caméras de surveillance dans l’église ».

    La paroisse St-Antonius n’est pas la seule à être confrontée à cette problématique. « Les gens n’ont plus de respect pour le sacré », s’indigne une habitante de ce pays où la moitié de la population se déclare pourtant chrétienne. À la fin de l’été, Matthias Kopp, porte-parole de la conférence épiscopale allemande, évoquait dans la presse une « aggravation de la nature » des dommages causés aux lieux de culte, dénonçant une « hostilité ouverte contre le christianisme »...

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  • Saint Bruno (6 octobre)

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    girolamo_marchesi_saint_bru.png

    De Benoît XVI (6 octobre 2006) :

    La mission de saint Bruno, le saint du jour, apparaît avec clarté, elle est - pouvons-nous dire - interprétée dans la prière de ce jour qui, même si elle est assez différente dans le texte italien, nous rappelle que sa mission fut faite de silence et de contemplation. Mais silence et contemplation ont un but:  ils servent à conserver, dans la dispersion de la vie quotidienne, une union permanente avec Dieu. Tel est le but:  que dans notre âme soit toujours présente l'union avec Dieu et qu'elle transforme tout notre être.

    Silence et contemplation - une caractéristique de saint Bruno - servent à pouvoir trouver dans la dispersion de chaque jour cette union profonde, continuelle, avec Dieu. Silence et contemplation:  la belle vocation du théologien est de parler. Telle est sa mission:  dans la logorée de notre époque, et d'autres époques, dans l'inflation des paroles, rendre présentes les paroles essentielles. Dans les paroles, rendre présente la Parole, la Parole qui vient de Dieu, la Parole qui est Dieu.

    Sur le site de la Famille monastique de Bethléem :

    Qui est Bruno ?

    Bruno est né à Cologne vers 1035.

    REIMS

    Dès ses jeunes années, il quitte la Germanie pour entreprendre des études à l’école cathédrale de Reims, la plus réputée à son époque en Europe.
    Vers l’âge de vingt ans, il devient membre du chapitre des chanoines séculiers qui suivent la règle de saint Augustin en étant rattachés à la cathédrale de Reims. De l’initiateur de la vie canoniale qu’est Augustin, le chanoine Bruno reçoit non seulement la pensée mais aussi sa sagesse de vie tout évangélique, ecclésiale, théologique, liturgique, fraternelle, qu’il a instaurée et léguée comme charisme à l’Église.
    A cette même période, Bruno est maître en théologie et lui, l’humble chanoine, dirige l’école cathédrale de Reims où il exerce une grande influence et dont il devient l’écolâtre renommé. Homme de Lumière il sait puiser dans les sources variées de la Tradition vivante de l’Église. Chercheur de la Vérité, qu’il transmet dans son enseignement pendant de longues années, Bruno ne s’arrête pas dans sa course vers la Lumière. Il est l’homme selon Dieu, parce qu’il est par-dessus les choses du monde, attaché à Celui qui a fait le monde. Ce n’était pas seulement son érudition, la profondeur de sa science, la sûreté de sa pensée, qui attiraient la jeunesse de l’école de Reims vers Bruno. C’était son rayonnement spirituel. Unifié en son intelligence et en son cœur, Bruno a cette science qui se tourne à aimer. Toute cette science, ce succès, cette gloire, s’allient en Bruno avec une grande bonté dont il rayonne, si bien que « Bonus » deviendra, après sa mort, son surnom. Sa riche personnalité pourrait se résumer dans ce témoignage du légat Hugues de Die :Maître Bruno est maître en tout ce qui honore l’homme dans l’homme.

    Voici qu’un jour il se trouve dans un jardin avec deux amis, Raoul le Verd et Foulcoie le Borgne. Bruno reçoit la grâce de brûler d’Amour divin d’une manière nouvelle. A la fin de sa vie, il rappelle à son ami Raoul cette rencontre : « Tu te souviens du jour où nous étions tous les deux dans le jardin d’Adam, avec un troisième ami, Foulcoie. Notre conversation avait évoqué les plaisirs de la vie qui trompent l’homme, les richesses de ce monde qui sont périssables, et enfin, la joie de la gloire de Dieu qui n’a pas de fin. Soudain, tu te souviens ? Brûlants d’Amour divin, nous avons promis, nous avons fait vœu, nous avons décidé de quitter prochainement les ombres fugitives du monde, afin de nous mettre en quête des biens éternels en recevant l’habit monastique. »

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  • L'introit "in voluntate tua" du 27ème dimanche du temps ordinaire

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    Introitus

    In voluntate tua, Domine, universa sunt posita,
    et non est qui possit resistere voluntati tuae:
    tu enim fecisti omnia, caelum et terram,
    et universa quae caeli ambitu continentur:
    Dominus universorum tu es.
     
    En votre volonté, Seigneur, toutes choses sont placées,
    et il n’est personne qui puisse résister à votre volonté:
    car c’est vous qui avez tout créé, le ciel et la terre,
    et tout ce qui est contenu sous la voûte du ciel:
    le Seigneur de toutes choses, c’est vous.
     
    Ps.  1
    Beati immaculati in via:
    qui ambulant in lege Domini.
     
    Heureux les immaculés sur la voie:
    ceux qui marchent dans la loi du Seigneur !
  • Retrouver le vrai saint François d'Assise

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    De sur le CWR :

    Retrouver le vrai saint François d'Assise

    L’époque moderne a cherché à dépouiller François de son zèle religieux, tout comme elle a délibérément ignoré la divinité de Jésus en le réduisant à un « grand maître moral ».

    Célèbre dans le monde entier pour sa pauvreté radicale et sa profonde humilité, saint François d'Assise compte parmi les plus célèbres saints de Dieu. Il n'est donc pas étonnant que, comme son maître Jésus de Nazareth, François ait été incompris et délibérément détourné pour diverses causes qui s'éloignent – ​​et souvent ignorent – ​​la cause singulière qui a inspiré chacun de ses actes : son amour inextinguible pour Dieu.

    La sainteté inimitable de François a gagné l'estime de tous, au-delà des frontières religieuses et géographiques, pendant huit siècles. Pourtant, cette sainteté est aveuglante pour ceux qui ne peuvent comprendre que quelqu'un puisse aller aussi loin pour Dieu. Comme ce fut le cas pour Jésus avant lui, différentes époques se sont efforcées de remodeler François en un personnage plus respectable pour l'élite laïque, en faisant abstraction des actes vertueux de leurs origines religieuses. Tel fut le sort populaire du Pauvre d'Assise.

    La controverse autour de François et de son héritage n'est pas un phénomène moderne. Du vivant même de François, des interprétations contradictoires existaient quant à la manière dont sa règle devait être appliquée. Peu après sa mort, son ordre se divisa : un groupe appelé les Spirituels, qui exigeaient une application plus rigoureuse de la règle, s'opposait aux Conventuels, qui l'interprétaient avec plus de modération. Des divisions allaient persister au fil des siècles entre hommes et femmes qui se disaient tous franciscains et qui pensaient tous vivre selon la volonté de leur maître.

    L'époque moderne a cherché à dépouiller François de son zèle religieux, tout comme elle a délibérément ignoré la divinité de Jésus en le réduisant à un « grand maître de morale ». Aujourd'hui, l'opinion populaire dépeint François comme un hippie écologiste dévoué aux causes de la nature et de la paix. Prenons, par exemple, la « Prière de saint François », composée non pas par François, mais par un écrivain français anonyme au début du XXe siècle . Elle ne mentionne jamais Dieu ni Jésus nommément et, fidèle à l'esprit moderne, elle accorde une importance disproportionnée au moi : « Seigneur, fais de moi un canal de ta paix. Là où est la haine, que j'apporte l'amour. » Sur une mélodie doucereuse, on imagine mal le fougueux François gratter sa lyre sur celle-ci. Le saint chantait un air différent dans sa Regula Prima , 17 : « Rapportons tout bien au Seigneur Dieu Très-Haut et Suprême ; reconnaissons que tout bien lui appartient, et rendons grâce pour tout à Celui de qui tout bien procède. »

    Il y a aussi le célèbre dicton attribué à saint François : « Prêchez l'Évangile. Si nécessaire, employez des mots. » On pourrait croire à tort que cette maxime nous dispense de parler du Christ. François, en réalité, n'a rien dit de tel. Il a exhorté ses frères : « Que tous les frères prêchent par leurs œuvres » ( Regula Prima , 17). François souhaitait que les actions de ses hommes soient à la hauteur de l'Évangile qu'ils prêchaient. Il autorisait ses frères vivant parmi les Sarrasins à « ne pas se disputer ni se disputer » s'ils confessaient leur foi chrétienne.

    Mais les premiers franciscains ne sillonnaient guère la Méditerranée sur un bateau dont l'autocollant affichait « Coexister ». François insistait plutôt : « Lorsque [les frères] voient que cela plaît à Dieu, ils annoncent la Parole de Dieu, afin que [les musulmans] croient en Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur de tous, notre Seigneur Rédempteur et Sauveur Fils, et qu'ils soient baptisés et deviennent chrétiens, car “si un homme ne renaît de l'eau et du Saint-Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu” » ( Regula Prima , 16). Les premiers martyrs franciscains ont donné leur vie en tentant de convertir les musulmans au Maroc en 1220.

    Plus récemment, le cinéma populaire a récupéré François pour promouvoir des idées New Age dans le film de Franco Zeffirelli de 1972, « Frère Soleil, Sœur Lune ». Les encyclopédistes avisés de Wikipédia ont percé à jour cette manœuvre : « Le film tente d'établir des parallèles entre l'œuvre et la philosophie de saint François et l'idéologie qui a soutenu le mouvement mondial de contre-culture des années 1960 et du début des années 1970. » De peur de penser que François a renoncé à l'Église pour un christianisme plus émotif et spiritualisé, nous pouvons lire sa deuxième Lettre aux fidèles :

    Nous devons aussi fréquenter les églises et vénérer le clergé, non pas tant pour lui-même, s'il est pécheur, mais pour sa fonction et l'administration du Corps et du Sang très saints du Christ, qu'il sacrifie sur l'autel, reçoit et administre. Sachons tous avec certitude que nul ne peut être sauvé si ce n'est par les saintes paroles et le Sang de notre Seigneur Jésus-Christ, que le clergé prononce, proclame et administre. Et lui seul doit exercer son ministère, et non celui d'autrui.

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  • Une messe traditionnelle en latin célébrée à la basilique Saint-Pierre à l'occasion de la fête de saint Michel Archange

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    De Niwa Limbu sur le Catholic Herald :

    29 septembre 2025

    Messe traditionnelle en latin célébrée à la basilique Saint-Pierre

    Une messe solennelle selon le rite romain traditionnel a été célébrée à la basilique Saint-Pierre à l'occasion de la fête de saint Michel Archange. Cette liturgie était la première du genre à être célébrée sur le maître-autel de la basilique depuis que des restrictions ont été imposées à l'utilisation du Missel de 1962 il y a plus de deux ans.

    La messe a eu lieu le 29 septembre à l'autel de saint Michel, situé au rez-de-chaussée de la basilique, et a été célébrée selon le missel de saint Jean XXIII, reconnaissable à l'utilisation du manipule.

    La liturgie a apparemment surpris les personnes présentes, étant donné que la célébration de la forme ancienne de la messe est, depuis mars 2021, presque entièrement limitée à la chapelle Clémentine dans la crypte de la basilique, et uniquement à certaines heures par des prêtres spécialement autorisés.

    La confirmation de la messe et du fait qu'il s'agissait bien de l'ancien rite est venue via Facebook, lorsque Peter A. Carter, directeur exécutif du Sacred Music Project, a déclaré au Catholic Herald qu'il avait l'intention d'assister à une messe basse dans la crypte, mais qu'il avait découvert qu'une messe solennelle avait lieu dans la basilique au-dessus.

    M. Carter, qui connaît bien le rite traditionnel et qui a coécrit un livre sur la musique sacrée avec le cardinal Robert Sarah, à paraître prochainement, a décrit comme une « bénédiction surprise » le fait d'assister à la célébration de la fête dans un tel cadre.

    Le Catholic Herald peut confirmer, après avoir visionné la vidéo publiée sur Twitter par Michael J. Haynes, correspondant du Vatican pour LifeSiteNews, que le célébrant était Mgr Marco Agostini, officier cérémoniel du pape.

    Le moment choisi pour la liturgie a particulièrement attiré l'attention, à moins d'un mois du pèlerinage annuel Summorum Pontificum, au cours duquel le Vatican a déjà confirmé qu'une messe pontificale selon l'ancienne forme serait à nouveau célébrée.

    Selon les observateurs, la messe célébrée le jour de la fête de saint Michel suggère un possible assouplissement de l'interdiction de 2021, qui a mis fin brutalement à la célébration quotidienne de la liturgie traditionnelle sur plusieurs autels latéraux de la basilique, dont l'autel du bienheureux Innocent XI.

    Jusqu'alors, les prêtres du monde entier en visite à Rome pouvaient célébrer la messe en privé selon la forme extraordinaire, conformément aux dispositions du motu proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI de 2007. Ce décret papal affirmait que l'ancienne liturgie n'avait jamais été abrogée et accordait une grande liberté pour sa célébration, de nombreux membres du clergé choisissant d'utiliser le missel de 1962 aux autels latéraux de la basilique.

    La réduction de ces célébrations en mars 2021 a été suivie quatre mois plus tard par la publication de Traditionis Custodes, le motu proprio du pape François qui a imposé de nouvelles restrictions à l'utilisation de la liturgie traditionnelle dans le monde entier. Depuis lors, le nombre de messes célébrées selon l'ancienne forme dans la basilique Saint-Pierre a été fortement réduit et limité à la crypte.

    Il n'est pas encore clair si cela représente un changement plus large dans l'approche du Vatican, mais cet événement a déjà été salué par de nombreux adeptes de la liturgie traditionnelle comme un moment d'encouragement inattendu.

  • Face à l'augmentation des actes antichrétiens en France, 86 sénateurs appellent à protéger les chrétiens et les lieux de culte

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    Du site d'Europe 1 :

    Les actes antichrétiens en augmentation en France, 86 sénateurs appellent à protéger les chrétiens et les lieux de culte en France

    En France, sur les cinq premiers mois de l'année, 322 actes antichrétiens ont été enregistrés en France, soit une hausse de 13% par rapport à la même période l'an dernier. Face à cela, 86 sénateurs ont lancé un appel dans une tribune publiée par le site Boulevard Voltaire. Ils réclament notamment que les chrétiens soient protégés en France comme tous les autres croyants.

    Les actes antichrétiens explosent. Incendies d’églises, vols d’objets liturgiques, agressions… Ces attaques progressent dans le silence médiatique, comparé à l’attention accordée aux atteintes visant d’autres religions. Face à cela, 86 sénateurs lancent un appel dans une tribune publiée par le site Boulevard Voltaire pour que les chrétiens soient protégés en France comme tous les autres croyants.

    322 actes antichrétiens enregistrés en France sur les cinq premiers mois de l’année

    A l’appui, un constat effrayant. Sur les cinq premiers mois de l’année, 322 actes antichrétiens ont été enregistrés en France. Une hausse de 13% par rapport à la même période l’année dernière. 

    En trois ans, les vols d’objets liturgiques sont en forte augmentation avec 820 cas signalés en 2024, contre 633 deux ans auparavant. Selon les informations d’Europe 1, les incendies visant les lieux de culte chrétiens ont eux aussi explosé. 50 faits en 2024, douze de plus qu’en 2023, soit une hausse de 30%.

    27 églises vandalisées dans les Landes

    Dans les Landes, en quelques semaines seulement, 27 églises ont été vandalisées ou profanées. À Lyon, un Irakien de 45 ans en fauteuil roulant et membre de la communauté assyro-chaldéenne a été assassiné début septembre devant son domicile.

    Les 86 sénateurs, signataires de la tribune, réclament les mêmes moyens de protection pour tous. Des plateformes de signalement, des numéros d’alerte et des dispositifs d’accompagnement existent pour lutter contre l’antisémitisme et la haine anti-musulmans. En revanche, rien de semblable n’existe pour les actes antichrétiens.

  • Omnia quae fecisti nobis (Introit du 26e dimanche du TO)

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    Omnia quae fecisti nobis, Domine,
    in vero iudicio fecisti,
    quia peccavimus tibi,
    et mandatis tuis non obedivimus:
    sed da gloriam nomini tuo,
    et fac nobiscum secundum multitudinem misericordiae tuae.
     
    Tout ce que vous nous avez fait, Seigneur,
    c’est en pleine justice que vous l’avez fait,
    car nous avons péché contre vous,
    et nous n’avons pas obéi à vos commandements:
    mais donnez gloire à votre nom,
    et traitez-nous selon l’abondance de votre miséricorde.
    Ps.  1
    Beati immaculati in via:
    qui ambulant in lege Domini.
     
    Heureux les immaculés sur la voie:
    ceux qui marchent dans la loi du Seigneur !
    Ps.  2
    Magnus Dominus, et laudabilis nimis,
    in civitate Dei, in monte sancto eius.
    Grand est le Seigneur, et digne de louange infiniment,
    dans la cité de Dieu, sur sa montagne sainte.