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  • Paul à Athènes et la Pachamama

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    De Sandro Magister en traduction française sur diakonos.be :

    Pachamama et les dieux de la Grèce antique.  La leçon de Paul à Athènes

    Le synode sur l’Amazonie est derrière nous mais le « scandale » qui a accompagné son déroulement est encore loin d’être apaisé.

    Et celui qui a provoqué ce « signe de contradiction », c’est le pape François lui-même, tout d’abord en assistant, le 4 octobre dernier dans les jardins du Vatican, à des prosternations devant des objets de culte non identifiés parmi lesquels la statuette en bois d’une femme nue et enceinte portée en procession le jour suivant dans la basilique Saint Pierre et ensuite, le 25 octobre dans la salle du synode, en identifiant cette statuette comme étant une Pachamama, du nom d’une divinité Inca et en niant en même temps toute « intention idolâtre », allant jusqu’à émettre à nouveau l’hypothèse d’une « exposition durant la sainte messe de clôture du synode ».

    Entre ces deux événements, pendant les trois semaines qu’a duré le synode, les plus hauts responsables de l’information vaticane s’étaient toujours refusés de réponse aux demandes répétées d’éclaircissement de la presse internationale, alors que dans une église toute proche, ces statuettes continuaient à faire l’objet d’un culte, sauf les jours où elles furent enlevées et jetées dans le Tibre par un jeune catholique autrichien enflammé d’un zèle anti-idolâtre.

    Après le synode, la polémique s’est poursuivie, y compris parmi les évêques et les cardinaux, certains d’entre eux émettant de vives critiques et d’autres en revanche, comme l’évêque austro-brésilien Erwin Kräutler, souhaitant inclure Pachamama dans la liturgie catholique.

    Jusqu’à ce que le Pape François intervienne de nouveau, vraisemblablement avec l’intention de clore la dispute, sans y faire explicitement référence mais en consacrant une audience publique toute entière sur la place Saint-Pierre justement à cet « extraordinaire exemple d’inculturation du message de la foi » accompli par l’apôtre Paul à Athènes, « n’agressant pas les adorateurs d’idoles mais se faisant ‘pontife’, constructeur de ponts ».

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  • Participer à l'Université de la Vie 2020

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  • La Belgique occupe la première place du classement des pays les plus accueillants au monde pour les athées et les libres-penseurs

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    Lu sur La Dernière Heure de ce jour (14 novembre) p. 4: 

    La Belgique paradis des non-croyants

    La Belgique fait partie des pays les plus accueillants au monde pour les athées et les libres-penseurs, indique mercredi Humanists International, l’organisation qui regroupe les associations humanistes et laïques. Selon un rapport publié mercredi, qui analyse le traitement des non-croyants dans chaque pays, la Belgique occupe la première place du classement en compagnie des Pays-Bas et de Taiwan. Derrière le trio de tête, le “Freedom of Tought Report” classe la France, le Japon ainsi que les États insulaires de Nauru et Sao Tomé-et-Principe. L’Afghanistan, l’Iran et l’Arabie saoudite se retrouvent en bas du classement.

  • 1500 médecins néo-zélandais disent non à l'euthanasie

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    EN NOUVELLE ZÉLANDE, "DOCTOR SAY NO" : 1500 MÉDECINS OPPOSÉS À L'EUTHANASIE, LA LOI EST CEPENDANT VOTÉE PAR LE PARLEMENT

    12 novembre 2019

    En Nouvelle Zélande, le Parlement a voté mercredi, à 69 voix pour et 51 contre, le projet de loi qui doit autoriser les malades ayant moins de six mois à vivre, à demander une aide médicale à la fin de vieElle devra être approuvée par deux médecins.

    Plus tôt dans la semaineune lettre ouverte « Doctor say No » appelait les députés à voter contre le projet de loi « Choix en fin de vie » qui veut autoriser l’euthanasie. Elle a reçu sa 1 500ème signature.

    Le Docteur Sinead Donnelly, spécialiste en médecine palliative de Wellington et organisatrice de l'événement, se dit très touchée par cette mobilisation. « Nous avons commencé par un site Web très simple d'une page qui vient de faire boule de neige, ce qui met en lumière les préoccupations importantes des médecins au sujet de ce projet de loi ».

    La lettre ouverte déclare que « les médecins ne veulent pas participer au suicide assisté », et rappelle la position de l'Association Médicale Mondiale et de l'Association Médicale Néo-Zélandaise qui expliquent que « le suicide assisté et l'euthanasie sont contraires à l'éthique, même s'ils sont rendus légaux ». L'Association Médicale Mondiale qui représente les médecins de 123 pays a réaffirmé le mois dernier que l'euthanasie ne faisait pas partie de la pratique médicale (cf. Les médecins du monde confirment leur opposition à l'euthanasie et au suicide assisté).

    Selon le Dr Donnelly, le projet de loi sur les « choix de fin de vie » « n'inclut les médecins que pour rechercher une légitimité médicale ». « Tuer, n’est pas soigner. Tuer n'exige pas de compétences médicales, mais l'abandon de l'éthique médicale ».

    La question divise l’opinion publique, devant le Parlement à l’heure du vote, certains manifestaient pour demander : « Aidez-nous à vivre et pas à mourir ». Aussi la loi n’entrera en vigueur « que si le peuple néo-zélandais l'approuve par référendum lors de l'élection de 2020 ». A cette occasion, le ministère néo-zélandais de la justice envisage de réunir une équipe spéciale pour lutter contre la « désinformation et la manipulation » dans la période précédant les élections.

    Sources: Scoop, ENDS (10/11/2019) - The Guardian, Charlotte Graham-McLay (13/11/2019)

    au Luxembourg également, il y a de fortes réticences à l'égard de l'euthanasie au sein du corps médical... mais on va y remédier!

  • Renouveau religieux au XIXe siècle : comment ils sont allés à contre-courant...

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    D'Aymeric Pourbaix sur le site de France Catholique :

    Comment ont-ils fait ?

    13 novembre 2019

    Saint Eugène de Mazenod. Intérieur de la cathédrale Sainte-Marie-Majeure à Marseille où se trouve son tombeau.

    L’histoire enseigne qu’un siècle ne se dévoile vraiment dans sa profondeur que 200 ans plus tard. Notre temps pourrait ainsi être le bon moment pour redécouvrir la richesse spirituelle du XIXe siècle, par-delà sa caricature de rigorisme janséniste. Car après la Révolution française et les ravages du scepticisme des Lumières – ce que le Père de Lubac a appelé l’humanisme athée –, le formidable renouveau religieux et spirituel de l’Église en ce siècle ne laisse pas d’interroger.

    À contre-courant

    À côté des questions extérieures à la foi – comme la forme politique du régime – il faut considérer le réveil de l’église dans sa dimension profonde. Celle qui consiste, disait Newman, à enseigner, à prêcher et à guider. Et de ce point de vue, on ne peut que constater l’étonnante résurrection de la foi et de la pensée catholique, contre-courant puissant qui inflige un démenti aux prophètes de la mort de Dieu. C’est Lacordaire prêchant à Notre-Dame de Paris au cours de ses fameuses Conférences (1835), Montalembert défendant les libertés de l’Église à la tribune de la chambre des Pairs, Veuillot maniant sa plume alerte dans la presse, Ozanam soufflant sur les braises encore chaudes à la Sorbonne et dans les Conférences de Saint-Vincent-de-Paul. Avec pour guide la papauté, Rome, dont l’autorité connaît un succès grandissant au XIXe, et qui culmine avec la reconnaissance de l’infaillibilité pontificale lors du concile Vatican I (1870).

    Mais ce réveil des forces spirituelles ne concerne pas uniquement les élites. Le peuple catholique se voit entraîné par le merveilleux essor de la piété mariale, encouragée par de nombreuses apparitions. Telle l’œuvre de prière pour la conversion des pécheurs, créée par l’abbé Desgenettes à N.-D. des Victoires, en 1837, et qui connaît un succès foudroyant. Mais aussi la vogue extraordinaire des missions paroissiales entre 1815 et 1830, à l’instar du saint évêque de Marseille, Mgr de Mazenod, qui s’appuya sur la langue provençale.Assez naturellement, cet élan de conversion allait déboucher sur des œuvres sociales, notamment les confréries, développées en France par les laïcs, et qui constitue une des sources du catholicisme social.

    Puis vint la renaissance des anciens ordres monastiques : jésuites à Rome, puis bénédictins et dominicains en France. Sans oublier l’afflux de vocations, la fièvre de constructions, et la création de nouvelles congrégations, dans l’éducation (une vingtaine !), l’action caritative, la mission…Autant de témoins de la jeunesse perpétuelle de l’église, qui étonne les contemporains d’alors. Le préfet de police de Louis XVIII écrit en 1814  : «  Je crois apercevoir dans l’Europe et même en France [c’est dire !] je ne sais quelle pente vers les idées religieuses et mystiques.  »Pour nous, aujourd’hui, c’est une source d’espérance que Dieu n’abandonne pas son Église, malgré les duretés du temps. À travers cette série de plusieurs semaines, notre volonté n’est pas de nous complaire dans un passé révolu, mais comme le disait Paul Valéry, de «  retrouver l’esprit qui a fait ces choses  ».

  • Le génocide arménien n’est pas terminé

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    De Jean-Pierre Denis sur le site de l'hebdomadaire "La Vie" :

    Les chrétiens et Daech

  • Celya n'a plus peur de Dieu...

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    Celya : « Je n’ai plus peur de Dieu »

    10/11/2019

    Celya naît dans une famille musulmane, mais sa mère lui parle régulièrement de Jésus. Choquée par les attentats de novembre 2015, elle se met un jour à prier. Pour dialoguer avec Celya ou voir d’autres témoignages, rendez-vous sur le site www.decouvrir-dieu.com. Une coproduction Découvrir-Dieu / KTO.

    Découvrir Dieu

    Ce programme court de 3 minutes, réalisé en coproduction avec le site découvrir-dieu.com, présente les témoignages émouvants d’hommes et de femmes qui ont rencontré Dieu. À l’occasion d’un événement survenu dans leur vie, comme une rencontre, un deuil ou une maladie, ils ont trouvé ou retrouvé la foi et cela a complètement changé leur vie. Ils nous expliquent comment et nous font partager leur joie.

    Visiter la page de l'émission

  • Inde : les atrocités à l’encontre des chrétiens se multiplient

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    De l'agence Fides :

    ASIE/INDE - Croissance des violences et appel des chrétiens indiens au respect de leurs droits constitutionnels

    12 novembre 2019

    New Delhi (Agence Fides) – « Les atrocités à l’encontre des chrétiens sont en augmentation. En 2014, ont été signalés quelques 150 épisodes de violence à l’encontre de la communauté. Leur nombre est passé à 200 en 2016 et à 270 en 2017. En 2018, ont été enregistrés 292 cas de violence à l’encontre des chrétiens et au cours des neuf premiers mois de cette année, 247 cas ont été signalés dont 60 dans le seul Etat de l’Uttar Pradesh. Au cours de l’an dernier, 40 églises ont été fermées à cause des violences subies. Au Chhattisgarh, les communautés et autres groupes chrétiens font même face à un boycott social. Nous demandons au gouvernement de mettre fin aux harcèlements des pasteurs et à la violence à l’encontre de la communauté chrétienne ». C’est ce qu’affirme à l’Agence Fides Minakshi Singh, une des responsables chrétiennes ayant organisé ces jours derniers une manifestation à Delhi. Parmi les sujets soulevés par la communauté chrétienne se trouve notamment la fin des attaques et des violences à l’encontre des prêtres, religieux, religieuses et laïcs, souvent injustement accusés de « conversions frauduleuses ».

    Les chrétiens indiens demandent au gouvernement fédéral de protéger le bien-être des minorités religieuses, en particulier des chrétiens, dans tous les secteurs de la vie. Les communautés chrétiennes regrettent que le gouvernement du Premier Ministre Narendra Modi n’ait pas accordé de représentation aux minorités religieuses, en n’incluant aucun chrétien parmi les Ministres de son exécutif. « Nous souhaitons que le Premier Ministre puisse bientôt nommer un Ministre chrétien au sein de son cabinet qui dispose de la confiance de la communauté et soit en mesure de protéger les intérêts et les droits des chrétiens pour l’avenir » affirme Minakshi Singh.

    « Les minorités religieuses, tels que les chrétiens et les musulmans, sont prises pour cible par des groupes nationalistes hindouistes » a déclaré à Fides A. C. Michael, responsable de l’Alliance pour la défense des libertés (ADF), organisation mondiale présente en Inde qui défend les droits des chrétiens. Selon lui, qui est également Coordinateur du United Christian Forum, les responsables chrétiens ont également attiré l’attention du gouvernement sur les lois dites « loi sur la liberté de religion », en vigueur dans sept Etats indiens et habituellement utilisées de manière incorrecte comme prétexte pour frapper la communauté chrétienne. « Ces lois devraient être immédiatement abrogées afin de garantir la totale liberté religieuse » remarque A. C. Michael, laïc catholique.

    Les responsables chrétiens ont exprimé leur préoccupation suite à l’augmentation des cas de violences à l’encontre des fidèles, confirmée par le National Crime Records Bureau (NCRB). L’évêque protestant émérite Karam Masih de Delhi, a déclaré : « Nos droits devraient être protégés. Nous sommes des personnes qui aiment la paix. Le gouvernement devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir la paix. Il devrait soutenir les valeurs constitutionnelles ». (SD) (Agence Fides 12/11/2019)

  • Les fruits pourris de l'accord entre la Chine et le Vatican

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    De Sandro Magister en traduction française sur diakonos.be :

    L’accord entre la Chine et le Vatican a un effet certain : davantage de persécutions.  Un rapport dramatique du diocèse de Mindong

    Pour les partisans enthousiastes de l’accord secret du 22 septembre 2018 entre le Vatican et la Chine sur la nomination des évêques, Mindong était censé être le diocèse-pilote, celui qui devait convaincre le monde entier du bien-fondé de l’initiative.

    En fait, c’est le diocèse du désastre.

    Il y a quelques heures à peine, « Asia News », l’agence en ligne de l’Institut pontifical des missions étrangères spécialisés sur la Chine a publié sous la plume de son directeur, le Père Bernardo Cervellera, un compte-rendu dramatique des persécutions auxquelles est soumis l’évêque auxiliaire de Mindong, Vincent Guo Xijin, à la suite de son refus de se plier aux « diktats » du régime, qui sont inconciliables avec la foi catholique.

    Cet évêque – non reconnu par le gouvernement et donc formellement « clandestin » – est victime depuis des années de persécutions qui sont brutalement montées d’un cran au cours des mois qui ont suivi l’accord.

    Pour l’historique de son martyre et de celui de nombre de ses prêtres et de ses fidèles, on peut consulter cet article de Settimo Cielo :

    > La Chine viole l’accord.  Un évêque se rebelle (4 juillet 2019)

    Les nouvelles qui vont suivre sont les dernières informations diffusées aujourd’hui par « Asia News ».  (Sur la photo, l’évêque entre deux agents de la sécurité publique, à son domicile).

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    Mindong.  Mgr Guo Xijin traqué par la police pour le soumettre à « l’Église indépendante »

    de Bernardo Cervellera

    ROME (AsiaNews) – Mgr Vincent Guo Xijin, évêque souterrain, auxiliaire de Mindong (Fujian), est en permanence traqué par les forces de sécurité publique qui veulent le forcer à signer l’adhésion à l’idéal d’une « Église indépendante » en échange de sa reconnaissance par le gouvernement.

    Une « Église indépendante » et soumise au Parti communiste chinois, voilà la condition imposée par le président Xi Jining pour que les catholiques puissent continuer à vivre en Chine.  Pour les catholiques souterrains, cette Église « indépendante » est inacceptable étant donné que par « indépendance », le Parti entend également son détachement du Saint-Siège et de l’Église universelle.  Depuis des mois, les autorités du Fujian exercent des pressions, des chantages et des menaces sur les prêtres pour les contraindre à signer cette adhésion en échange de la reconnaissance du gouvernement, sans laquelle ils ont l’interdiction d’exercer leur ministère.

    Depuis le 9 novembre dernier, Mgr Guo, 61 ans, est surveillé par deux gardes de la sécurité publique.  Sans arrêt, plusieurs personnalités sont allées le tous les jours à son domicile de Luojiang pour le convaincre de signer l’adhésion à la politique du Parti.

    Le Parti veut également qu’après la signature, l’évêque participe à une rencontre du clergé « indépendant » du Fujian qui se déroule actuellement à Xiamen.  Cette rencontre se déroule jusqu’au 15 novembre.  Le projet du Parti est de montrer la soumission de Mgr Guo pour affaiblir la résistance des prêtres souterrains, qui forment la majorité du clergé du diocèse.  Mais Mgr Guo refuse d’aller à Xiamen.  Hier matin, il a été embarqué de force dans un véhicule vers Xiamen mais à cause de la résistance opposée par l’évêque, la police a ensuite décidé de le conduire à Ningde pour le soumettre à de nouvelles persuasions.  Finalement, dans la soirée, il a été conduit au nouvel évêché de l’évêque officiel, Mgr Zhan Silu.  Selon des sources locales, la police « espère que Zhan le convaincra de signer ».

    Mais cet après-midi, Mgr Guo s’est échappé de l’évêché de Ningde et est rentré chez lui à Luojiang où ses fidèles sont certains que la police viendra rapidement le chercher.

    Mgr Vincent Guo Xijin est l’une des « victimes » de l’accord entre le Vatican et la Chine qui a fait du diocèse de Mindong une espèce de « projet pilote » pour la mise en œuvre de l’accord.  Auparavant, Mgr Guo était l’évêque ordinaire du diocèse, reconnu par le Saint-Siège mais pas par le gouvernement.

    Le diocèse de Mindong comptait plus de 90.000 catholiques dont au moins 80.000 appartiennent à l’Église non-officielle, desservie par 57 prêtres, 200 religieuses, 300 laïques consacrées et des centaines de laïcs catéchistes.  Les prêtres de la communauté officielle étaient au nombre de 12.

    À la suite de l’accord entre la Chine et le Vatican et de la levée de l’excommunication pesant sur l’évêque officiel Vincent Zhan Silu, il a accepté, à la demande du pape François, d’être rétrogradé évêque auxiliaire pour laisser la place d’ordinaire à Mgr Zhan.

    Mgr Guo n’est pas encore reconnu par le gouvernement parce qu’on attend de lui qu’il signe l’adhésion à « l’Église indépendante ».  Mais l’évêque se refuse à signer, par solidarité avec de nombreux prêtres qui sont persécutés.  La situation de ce diocèse semble pleine de souffrances et de confusion : plusieurs dizaines de prêtres souterrains, cédant aux pressions ou par amour du ministère, ont accepté de signer l’adhésion à « l’Église indépendante » mais ils sont critiqués par les fidèles.

    Un fidèle de Mindong a confié à Asia News que Mgr Guo « est très fatigué » et ils espèrent que tous les chrétiens dans le monde prient pour lui.