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  • Un aspect important de la vie du Prince Philip qui a été largement passé sous silence

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    De Patricia Gooding-Williams sur le site "Daily Compass" (version anglaise de la Nuova Bussola Quotidiana) :

    Le prince qui voulait devenir un virus mortel

    17-04-2021

    Il a fondé le WWF et, pour sauver l'environnement, aurait volontiers sacrifié une partie de l'humanité, déclarant même qu'il voulait se réincarner en virus mortel. Imprégné de l'idéologie néo-malthusienne, il a hérité et promu la culture eugénique. C'est la facette moins connue du mari de la reine Elizabeth, le prince Philip d'Édimbourg, dont les funérailles ont lieu aujourd'hui.

    "Dans l'éventualité où je me réincarnerais, j'aimerais revenir sous la forme d'un virus mortel, afin de contribuer à la résolution de la surpopulation." Cette phrase du prince Philip, dont les funérailles sont célébrées aujourd'hui au château de Windsor, dans le sud de l'Angleterre, met en lumière un aspect important de sa vie qui a été largement négligé par ceux qui commémorent son long héritage après sa mort, le 9 avril 2021.

    Contrairement à certaines de ses gaffes, il ne s'agissait pas d'un de ces commentaires improvisés qui ont assailli sa réputation. Au contraire, elle exprimait une conviction profonde qui a déterminé ses engagements durant sa vie active. La citation tirée d'une interview de 1988 confiée à la Deutsche Press-Agentur se retrouve dans de nombreuses autres interviews et conférences qu'il a données sur le thème de la conservation. La sauvegarde de l'environnement était un rôle qu'il assumait avec dévouement et qu'il appelait toutes les personnes en position de pouvoir à assumer également, car par défaut, elles ont un impact direct sur le comportement de ceux qui leur sont inférieurs.

    Mais dans le cas hypothétique de sa réincarnation, le fait que le duc d'Édimbourg veuille revenir sous la forme d'un virus mortel pour "guérir" le monde de sa maladie présumée, la surpopulation, en tuant des millions de personnes, a laissé tout le monde pantois. Qui plus est, il a omis de dire si les immenses souffrances qu'il infligerait à ceux qu'il infecterait le préoccupaient un tant soit peu.

    Pourtant, le contrôle de la population, comme le suggère son commentaire, n'était pas l'objectif principal du prince Philip, il était le moyen d'atteindre une fin. La préservation d'un environnement durable est sa préoccupation et, à son avis, la croissance démographique incontrôlée est le cancer qui, s'il n'est pas traité, conduira à sa disparition. Il voyait la question de la croissance démographique incontrôlée de la même manière non sentimentale qu'il voyait la nécessité d'abattre les animaux afin de maintenir l'équilibre délicat de la durabilité naturelle. Le Prince Philip a très bien expliqué son point de vue en utilisant l'exemple du succès d'un projet des Nations Unies dans les années 1940 qui a éradiqué la malaria au Sri Lanka. "Ce que les gens ne réalisaient pas, c'est que la malaria contrôlait en fait la croissance de la population. La conséquence a été que la population a doublé en 20 ans environ. Maintenant, il faut trouver quelque chose à faire pour tous ces gens et un moyen de les nourrir."

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  • Charles et Zita de Habsbourg, l'itinéraire spirituel d'un couple

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    Date de parution : 07.04.2021

    Nb. de pages : 232
    EAN : 9791033610809

    Charles et Zita de Habsbourg

    Itinéraire spirituel d'un couple

    Elizabeth Montfort

    Rudolf d'Autriche (Préface)

    Commencée comme un conte de fées par un mariage d'amour, la vie de Charles et Zita de Habsbourg, derniers souverains d'Autriche et de Hongrie, devient tragédie : guerre, calomnies, trahisons, solitude, exil, mort prématurée de Charles… Pourtant, chez eux, aucune amertume, aucune critique. Bien au contraire, le pardon nourrit leur coeur.

    Quel est donc le secret de leur vie d'époux pour garder cette attitude humainement si difficile, voire impossible ? Ce livre dévoile ce mystère en parcourant leur vie de foi, de courage et d'abandon à la divine providence. Une vie d'oblation pour leurs peuples dont le sommet est l'offrande ultime de sa vie pour Charles. Offrande à laquelle s'associe pleinement, mais douloureusement, Zita.

    Une vie résumée par deux paroles de Charles : « Maintenant, nous devons nous aider mutuellement à aller au ciel », le matin de leur mariage, et « Je t'aime infiniment. Dans le coeur de Jésus, nous nous retrouverons », quelques instants avant de remettre sa vie entre les mains du Père.

    Un exemple magnifique pour tous les couples en quête d'un chemin vers Dieu.

    Elizabeth Montfort, diplômée en droit et en philosophie, a été députée au Parlement européen de 1999 à 2004. Elle est responsable pour la France de la Ligue de prière du bienheureux Charles d'Autriche pour la paix des peuples et secrétaire générale de l'Association pour la béatification de l'impératrice et reine Zita, épouse et mère de famille.

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    18,90€
  • Comment la "révolution woke" s'est emparée des Etats-Unis

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    De Claire Meynial (envoyée spéciale aux États-Unis) sur le site du Point via ce blog :

    Comment le « wokisme » s’est emparé de l’Amérique

    Ils veulent imposer une vision de la société fondée sur la race et le genre. Né aux États-Unis, le mouvement woke (éveillé) gagne le monde.

    15/04/2021

    Cela a commencé en 2014. Meghan Daum, essayiste, a remarqué les interpellations sur Twitter. Sur les campus, on parlait beaucoup d’agressions sexuelles. « Tout nommer ainsi pouvait nuire aux vraies victimes.En tant que femme, je voulais que nous nous percevions comme fortes, pas infantilisées. » L’éditorialiste du Los Angeles Times se rend bientôt à l’évidence : « Le second degré que j’écrivais en 2008, que tout le monde comprenait, ne passait plus. Ces conversations se sont étendues à la race, puis à d’autres sujets. » Meghan Daum réserve désormais ses idées iconoclastes à son podcast « Unspeakable » (indicible). Le podcast est devenu, pour tous les penseurs qui résistent au wokisme, terre d’asile. Ils sont de plus en plus nombreux à prendre le droit de continuer à penser.

    Être « woke » (participe passé du verbe « éveiller » que certains Afro-Américains utilisent à la place de « awake »), c’est, comme le chante, en 2008, l’artiste hip-hop Erykah Badu, être conscient des inégalités. « What if there was no niggas, Only master teacher ? (I stay woke) » : « Et si on arrêtait de traiter les gens de nègres, qu’on ne parlait d’eux qu’avec respect ? (Je fais gaffe) » L’expression « politiquement correct » était employée par les conservateurs, à la fin du XXe siècle, pour dénigrer les méthodes et le langage de gauche à l’université. Le terme « woke » est, lui, revendiqué par la gauche. En 2014, Michael Brown est tué par la police à Ferguson et Black Lives Matter prend de l’ampleur. #StayWoke est affiché sur les pancartes. Le terme est ensuite utilisé par les détracteurs des excès des « progressistes », notamment parce qu’il « annule » ceux qui s’y opposent (à la « call-out culture », celle de l’invective, succède la « cancel culture » : des interventions sont annulées, des profs et des journalistes, licenciés).

    Culture de la sécurité. Dans The Coddling of The American Mind (« Le dorlotement de l’esprit américain »), Jonathan Haidt et Greg Lukianoff exposent les facteurs qui l’ont favorisé. Les enseignants actuels sont des baby-boomers influencés par les manifestations des années 1960. Le ratio entre ceux qui se disent conservateurs et « libéraux » (de gauche) est d’un pour dix-sept (en 2016). Les étudiants, nés dans une Amérique traumatisée par des enlèvements d’enfants, ont été élevés par des « parents paranoïaques » qui les ont surprotégés. Les suicides d’adolescents des années 2010 ont accentué la culture de la « sécurité ». Dressés pour entrer dans une bonne université, ils ont multiplié les cours de chinois ou de piano au détriment du jeu sans supervision adulte, où ils apprennent à interagir et négocier. Résultat, ils pensent, à 18 ans, qu’un intervenant dont les idées les dérangent est « violent » et qu’il faut punir un étudiant qui ne pense pas comme eux, plutôt que de débattre avec lui. Ils en réfèrent à un adulte, le directeur, qui souvent fait de la « sécurité » intellectuelle une priorité. Les réseaux sociaux et les concepts de justice sociale mal maîtrisés accentuent la dérive. Greg Lukianoff est à la tête depuis 2001 de la Fondation pour les droits individuels dans l’éducation (FIRE). Depuis 2013, les étudiants estiment devoir être protégés par (et non de) la direction.

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  • Chrétien et fier de l'être

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    D'Aymeric Pourbaix sur le site de France Catholique :

    La fierté d’être chrétien

    jeudi 15 avril 2021

    La rencontre de Léon le Grand et Attila
    Vatican

    « Reconnais, ô chrétien, ta dignité…  » Cet appel du pape saint Léon, au Ve siècle, retentit de manière particulière aujourd’hui, où l’Église semble ne pas se sortir d’une crise multiforme. Une crise dans laquelle les articles de foi et la morale commune semblent remis en cause, y compris de l’intérieur, et où l’Église subit ce diktat du monde moderne : faire repentance. De quoi ? De tout. Nos fautes, mais aussi notre histoire, ce que nous sommes, etc. Les affaires de pédophilie elles-mêmes, si elles sont à condamner sans réserve, doivent-elles ainsi être mises sans arrêt sur le devant de la scène, au point qu’on ne voit plus que ce mal, comme si toute l’Église en était suspecte… Au point aussi de désorienter bon nombre de catholiques.

    Lorsqu’il prononce son Sermon pour la nuit de Noël – première étape de la Rédemption opérée à Pâques –, ce grand pape, docteur de l’Église antique, ne vit pas non plus dans une époque paisible, même si la période des persécutions a pris fin. Il doit faire face au délitement du pouvoir impérial, lutter pour la survie de Rome – sa rencontre avec Attila est restée célèbre. Surtout, le Souverain pontife pèse de toute son autorité pour défendre l’orthodoxie de la doctrine, contre ceux qui nient la nature humaine du Christ et donc l’Incarnation.

    Aujourd’hui, les choses ont-elles tellement changé ? La foi en l’eucharistie, Dieu qui se fait homme, humble jusqu’à se proposer sous la forme de simples espèces comme le pain et le vin, n’est-elle pas malmenée, d’autant plus que les circonstances sanitaires en ont hélas éloigné une partie des fidèles ? Autre exemple : la croyance en la Résurrection ne constitue une certitude que pour une moitié des catholiques (Sondage CSA-Le Monde des religions de 2007). Ainsi, à ceux qui se plaignent que tout va de plus en plus mal, l’historien répond que «  tout a toujours très mal marché  ». C’est vrai également pour l’histoire de l’Église.

    Mais il n’est pas possible de s’y résoudre ! Aucune fatalité ne peut être invoquée, ni encore moins un quelconque sens de l’histoire dont la foi catholique et l’Église seraient de plus en plus absentes. Nulle part il est écrit que la foi dans le Saint-Sacrifice de la messe et dans la valeur éminente du sacerdoce sont à ranger parmi les accessoires de l’histoire, désormais inutiles.

    Un salut qui s’adresse à tous

    Il faut alors ré-entendre les mots du pape saint Léon, exhortant chacun à reprendre espoir par l’existence d’un Sauveur, à renouer avec l’espérance d’une délivrance du mal et du péché, par sa victoire sur la mort qui ouvre un passage. Et ce salut s’adresse à tous : «  Que le saint exulte, car il approche du triomphe ; que le pécheur se réjouisse, car il est convié au pardon ; que le païen prenne courage, car il est appelé à la vie.  »

    Là réside l’éminente dignité du chrétien, sa fierté même : celle de savoir qu’il est sauvé et devenu «  participant de la nature divine  ». Nul orgueil en cela, car il sait que cette action est au-dessus de ses propres forces humaines. Mais une responsabilité au contraire : ne pas retourner, conclut saint Léon, à notre «  ancienne bassesse ».

  • Dernières nouvelles avant la fin du monde

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    De Rémy Mahoudeaux sur Boulevard Voltaire :

    Livre : Dernières nouvelles avant la fin du monde, de Natalia Trouiller

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    Nous ne connaissons ni le jour ni l’heure[1]. Mais pas plus le lieu, la manière, la cause, le nombre et l’ des protagonistes, etc… Il nous a dit seulement qu’il nous faut veiller, être prêt, à chaque instant, en vue de ces évènements : notre , la Parousie et le jugement dernier. Mais nous ne savons pas.

    Nous pouvons certes nous livrer à des conjectures : le livre de Daniel, l’Apocalypse de Jean sont-ils des prophéties de la Parousie ? Les expérience de mort imminente sont-elles des révélations privées d’un au-delà (ou d’un haut-delà) entraperçu subrepticement en frôlant la mort  ? Et puis nous pouvons nourrir notre esprit de ce que d’autres ont imaginé : Les beaux arts, la  et le  rivalisent d’inventivité, que ce soit pour le jugement ou pour la fin du monde. Ou spéculer à gogo sur l’effectivité de la jurisprudence Polnareff (« On ira tous au Paradis »). Mais nous ne savons pas.

    Une vision double des fins dernières est prégnante dans le monde judéo-chrétien, c’est une antinomie : noce ou jugement ? La noce est celle du Messie, l’envoyé de Dieu. Il épouse l’Église pour les chrétiens, ou Israël pour les juifs. Le jugement est celui de nos vies et de l’amour que nous aurons pu y mettre[2]. Sauf que le « ou »  de cette alternative n’est ici pas nécessairement exclusif : le verdict du jugement est peut-être de nous exclure de la noce. Mais nous ne savons pas.

    Le récit imaginaire de Natalia Trouiller, Dernières nouvelles avant la fin du monde, publié chez Mame nous invite à croiser en cette situation quelques personnages attachants, émouvants : Jésus, Marie, des archanges et des anges facétieux, graves ou débordés, des hommes et des femmes et des enfants, qu’ils soient saints ou pécheurs. Il n’est pas question de divulgâcher ici son contenu (écrire ici son « intrigue » aurait de déplorables connotations), mais juste de dévoiler l’un des ingrédients : ce livre a une haute concentration en humour bienveillant. Il fait aussi réfléchir, méditer sur notre condition, notre foi, notre nature de pécheur, la Miséricorde dont nous avons tous besoin. Peut-être devrions nous espérer qu’il soit une prophétie sincère et fidèle. Mais nous ne savons pas.

    Par contre, pour ce qui est du plaisir et de l’intérêt qu’il y a à lire ce livre petit par la taille, mais riche de réflexions spirituelles, moi qui l’ai lu, je sais. Il ne tient qu’à vous de savoir aussi.

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    [1]     Mt 25,13

    [2]     Saint Jean de la Croix : Au soir de cette vie, vous serez jugés sur l’amour.

  • L'euthanasie en Belgique : quel bilan ?

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