Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le plus grand défi bioéthique du XXIème siècle

    IMPRIMER

    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    L’édition du génome des embryons humains, le plus grand défi bioéthique du XXIème siècle ?

    14 Juin 2021

    « Nous ne maitrisons pas quelles peuvent être les conséquences à moyen et long terme de l’édition du génome humain » a rappelé Elena Postigo mardi dernier au cours d’une conférence sur « les nouveaux défis du XXIe siècle dans le domaine de la bioéthique ». Elena Postigo est professeur pour le Master en bioéthique de l’Université catholique de Valence (UCV) et directrice de l’Institut de bioéthique de l’Université Francisco de Vitoria de Madrid (UFV). « Un énorme champ de possibilités s’ouvre devant nous, y compris sur le plan thérapeutique, mais nous devons agir avec beaucoup de prudence » explique-t-elle. Refusant la diabolisation de la science et des technologies, « au service de l’humanité », elle rappelle la nécessité d’en faire « bon usage », « toujours au service des personnes et des générations futures ».

    L’approche personnaliste

    Pour apporter des réponses aux questionnements bioéthiques, actuels et futurs, Elena Postigo propose l’approche dite « personnaliste », dans les pas de l’Italien Elio Sgreccia : « le personnalisme place la personne au centre de la bioéthique, comprise comme un être ayant une valeur intrinsèque particulière, et non comme la manifestation de ses accidents, qu’il s’agisse de la couleur de sa peau, de sa taille, de son âge, de sa qualité de vie ou de son état de santé, entre autres ». Toute personne reste alors une personne, « quelles que soient les circonstances », même en cas d’impossibilité d’agir ou de réfléchir, même en cas d’état végétatif chronique[1]« Du point de vue de la bioéthique, cela implique que vous devez être respecté lorsque vous êtes dans cet état ».

    Le personnalisme ontologique, qui « s’articule autour du concept de personne et de dignité », s’oppose à l’utilitarisme et au principalisme, car il repose sur une définition de la personne « à partir d’un fondement métaphysique et non en termes fonctionnels » « nous ne sommes pas seulement devant un être qui pense, mais devant un être qui est, avant de penser, et digne en toute circonstance de son existence ». L’utilitarisme et le principalisme, au contraire, vont considérer que dans certaines circonstances, la vie humaine ne serait « pas digne », ce qui peut amener à justifier, par exemple, la recherche sur l’embryon humain,  la modification de son génome, ou encore l’euthanasie de certaines personnes.

    Du personnalisme, au contraire, découlent plusieurs principes éthiques, explique Elena Postigo : « le respect de la vie humaine en toutes circonstances, de la conception à la mort naturelle ; le respect de sa corporéité, en comprenant le corps comme quelque chose d’intégral ; le respect de sa liberté et de la responsabilité qui en découle ; et le principe de justice et de solidarité ».

    Bioéthique contemporaine : d’autres grands défis à relever

    En plus de l’édition du génome des embryons humains, la spécialiste mentionne trois grands défis contemporains pour la bioéthique : les nanotechnologies appliquées aux humains, l’utilisation de l’intelligence artificielle en médecine et la fin de vie humaine.

    La question des nanotechnologies est cruciale si celles-ci sont utilisées au niveau du cerveau, et appliquées à la « dimension neuronale et cognitive » de la personne. Il pourrait s’agir par exemple d’un implant limitant les effets d’une maladie neurodégénérative, ou bien de la nanopuce Neuralink d’Elon Musk qui espère améliorer les capacités cognitives, voire réparer certaines lésions cérébrales. « Toutes ces propositions soulèvent des doutes bioéthiques » alerte Elena Postigo.

    L’intelligence artificielle en médecine, quant à elle, peut avoir des applications « formidables », et apporter des améliorations « de diagnostic et de pronostic ». Mais la capacité thérapeutique ne s’améliorera pas forcément à la même vitesse. Ainsi, « de nombreuses maladies peuvent être diagnostiquées, mais pas guéries ». La fin de vie humaine, enfin, représente le dernier grand défi bioéthique du XXIème siècle, notamment sur les questions de l’euthanasie et la cryogénie, c’est-à-dire « le maintien d’un corps après la mort ».

    Selon l’approche personnaliste, « les critères éthiques fondamentaux qui devraient être appliqués face aux défis bioéthiques susmentionnés » sont « le respect de la vie, le fait de ne pas nuire, le respect de la justice et la responsabilité envers les générations futures » conclut Elena Postigo.

    [1] L’état végétatif chronique, ou EVC, est un terme qui a une connotation très négative. Il gagnerait à être remplacé par celui de “syndrome d’éveil non répondant ” proposé par le Pr Cohadon (Bordeaux) en 2010. Cependant le terme d’EVC, usité en France depuis presque 50 ans, reste couramment employé.

    Sources : Observatorio de Bioética (10/06/2021)

  • Hongrie : une loi contre la pédophilie inclut des limitations strictes sur l'homosexualité et le transgenrisme

    IMPRIMER

    Source : a.t.v.hu (http://www.atv.hu/belfold/20210615-pedofiltorveny-szavazas-2021-06-15)

    15 juin 2021

    L'opposition s'est retirée, mais le projet de loi anti-pédophile draconien est passé - avec les amendements concernant l'homosexualité

    Les délinquants pédophiles risquent jusqu'à 20 ans de prison et il sera interdit aux moins de 18 ans de montrer des contenus homosexuels et transgenres ou d'en faire la publicité. Les partis au pouvoir ont voté le projet de loi anti-pédophilie tant annoncé, avec le Jobbik ("Alliance des jeunes de droite - Mouvement pour une meilleure Hongrie"). L'opposition s'est retirée.

    Mardi, le projet de loi anti-pédophile a été adopté par le Parlement par 157 voix contre 1, sans abstention. Avant cela, la majorité gouvernementale avait rejeté tous les amendements de l'opposition.

    Les pédophiles pourront être recherchés nominativement dans le registre pénal, ils pourront à l'avenir être condamnés à 20 ans de prison, il n'y aura pas de sursis de plus de 8 ans, et pas de libération - le Parlement a voté en faveur du paquet de lois anti-pédophiles, signé par Máté Kocsis, qui est une réglementation extrêmement stricte (...).

    Ils se sont concentrés sur le renforcement de la protection pénale des enfants à la lumière des événements scandaleux et parce que, bien que le nombre de crimes soit en baisse, ceux commis contre les enfants ont augmenté. L'homme politique du Fidesz a également parlé de la "saleté de l'internet" et de ses "profondeurs les plus sombres" lors du débat général, indiquant qu'"il y a un pédophile pour chaque jour ouvrable en Hongrie". Les pédophiles doivent savoir qu'ils ne peuvent se cacher ni sur l'internet ni sur le dark web, "il n'y a pas de cachette", a déclaré Máté Kocsis.

    À l'avenir, les délinquants pédophiles ne seront plus autorisés à travailler près des enfants sur les plages, dans les parcs d'attractions, les zoos ou les clubs sportifs. En outre, ils ne seront pas autorisés à occuper des fonctions gouvernementales ou politiques en vertu de la loi.

    Le Jobbik a quand même voté en faveur de ce projet.

    Le dernier jour de la session avant la pause estivale, tous les partis d'opposition, à l'exception du Jobbik, se sont retirés de la session parlementaire - DK, Párbeszéd, MSZP et LMP ont boycotté le vote de blocage, tandis que les députés indépendants Ákos Hadházy, Bernadett Szél et Szabolcs Szabó ont refusé de participer au vote sur le projet de loi anti-pédophile.

    Le débrayage visait à protester contre les amendements au projet de loi anti-pédophile, qui ont été déposés et votés par le gouvernement en commission législative jeudi dernier, et qui interdiraient la promotion et la présentation de l'homosexualité ou du changement de sexe aux moins de 18 ans, y compris la publicité contenant de tels contenus. L'opposition et les militants des droits de l'homme parlent de stigmatisation, de se faire des ennemis, de confondre les homosexuels et les personnes qui changent de sexe avec les pédophiles et le "porno" (ce sont les mots de Gergely Arató, du DK) (...).

    Le Jobbik, cependant, a non seulement voté aujourd'hui, mais a également voté avec les partis gouvernementaux pour le projet de loi - malgré les amendements sur les homosexuels et les transgenres. Et ce malgré le fait qu'András Fekete-Győr ait demandé au Jobbik, avant le vote, de ne pas être un partenaire dans l'adoption de la loi. "Je vous demande de revenir à la raison, de mettre la main sur le cœur et de ne pas voter pour la loi qui va ruiner la vie d'innombrables de vos concitoyens", a écrit le président de Momentum dans son message aux membres de la droite.

    Balázs Ander, qui était l'orateur principal du Jobbik lors du débat général, a déclaré avant la présentation des amendements du parti gouvernemental que le Jobbik soutiendrait chaque proposition anti-pédophile et chaque renforcement de la loi "du premier au dernier mot". En fait, il a même proposé la castration chimique et le traitement médicamenteux des pédophiles. Avant le vote, le Jobbik a clairement indiqué que si l'opposition est au gouvernement en 22, il supprimera de la loi les articles concernant les homosexuels et les transsexuels.

    Lire la suite

  • Les ordinations sacerdotales en France (2020-2021) : un sombre tableau et de sombres perspectives

    IMPRIMER

    Source : laveritedeschiffres.net

    2021_06_17_09_21_59_Greenshot.png

    cliquer sur l'image pour télécharger le document

  • « Heiliger Vater », « Querido hermano » : le duel épistolaire entre Rome et l’Église d’Allemagne

    IMPRIMER

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    16 juin 2021

    « Heiliger Vater », « Querido hermano ». Duel épistolaire entre Rome et l’Église d’Allemagne

    Les jours passent, mais quant à savoir où mènera cet échange de lettres entre le cardinal Reinhard Marx et le Pape, cela reste une énigme.

    Un historique de cette affaire peut nous aider à comprendre, mais il faut avant tout garder en tête le contexte, celui du « Chemin synodal » que l’Église d’Allemagne a lancé il y a trois ans et dont les grandes orientations sont déjà écrites, et réclamées à corps et à cris par une majorité écrasante d’évêques et de laïcs : des charges électives, la fin du célibat des prêtres, les ordres sacrés pour les femmes, une révolution de la morale sexuelle. Un cauchemar même pour le Pape François, qui a essayé en vain dans une lettre du 29 juin 2019 « au peuple de Dieu qui est en chemin en Allemagne », de freiner cette dérive. Et il essayera peut-être encore une fois, justement dans sa réponse à la lettre de Marx.

    Le premier acte de cet échange épistolaire se trouve précisément dans la lettre que le cardinal Marx envoie au pape le 21 mai.

    Dans cette lettre, Marx insiste exagérément sur le poids des abus sexuels sur le destin de l’Église. Il affirme qu’on est arrivé à « un échec institutionnel et systémique », dont tous sont « coresponsables ». Mais « le point de basculement pour sortir de cette crise » existe, écrit-il, « et c’est uniquement le ‘Chemin synodal’ ». Et dans ce but, il présente sa démission de ses fonctions d’archevêque de Munich et de Freising, comme « un signal personnel pour un nouveau départ de l’Église et pas seulement en Allemagne ».

    Dans un premier temps, personne ne sait rien de cette lettre, mais le 4 juin, Marx, affirmant en avoir reçu l’autorisation du Pape, la publie le même jour.

    Le lendemain, le 5 juin, le président de la conférence épiscopale allemande, Georg Bätzing, évêque du Limbourg soutient ouvertement dans une interview à la chaîne de télévision Ardmediathek la thèse exprimée par Marx :

    « On a ressenti dans l’Église un tel échec systémique qu’il ne peut il y avoir que des réponses systémiques, et ces réponses doivent être fondamentales. Tel est le message que le cardinal Marx dit avec clarté et qui nous renforce dans notre volonté d’aller de l’avant avec le ‘Chemin synodal’ ».

    Mais ensuite, le 8 juin, en première page de « L’Osservatore Romano », apparaît quelque chose d’inhabituel : une lettre au directeur du journal du Vatican signée par un vieux cardinal jouissant d’une grande estime, Julian Herranz, grand canoniste et, en cette qualité, co-auteur des réformes juridiques des deux derniers pontificats en matière d’abus sexuels.

    Le cardinal Herranz ne fait pas la moindre allusion explicite à la lettre du cardinal Marx, mais il en conteste la thèse principale, celle du caractère « systémique » de la crise. Ce n’est pas tout le monde qui est responsable des abus, ce n’est pas toute l’Église, mais il s’agit de la responsabilité personnelle de celui qui les commet. L’Église peut être entachée des péchés de ses membres et discréditée par les « puissants » de ce monde, mais elle n’en reste pas moins toujours sainte et salvatrice, et c’est pour cela qu’il faut la défendre d’autant plus.

    « On n’abandonne pas sa Mère quand elle est blessée », conclut Herranz en citant François. Difficile d’imaginer qu’il ait publié cette lettre, à ce point en évidence dans « L’Osservatore Romano », sans l’accord du Pape.

    Lire la suite

  • A télécharger : l'Appel de Chartres (juin 2021)

    IMPRIMER

    2021_06_17_09_01_29_Greenshot.png

    cliquer sur l'image pour télécharger la publication

    Au sommaire:

    • Edito de Joseph Darantière
    • En revenant de Chartres: Jean de Tauriers, Président de NDC
    • Reconstruire: Philippe Maxence
    • La semaine Aquinas: Père Augustin-Marie
    • Portrait de pèlerin: Hervé, restaurateur du 7ème Vin
  • D'après le cardinal Hollerich, "la liberté religieuse sera le "grand problème de l'avenir" de l'Europe"

    IMPRIMER

    De Hannah Brockhaus sur Catholic News Agency :

    Cardinal Hollerich : La liberté religieuse sera le "grand problème de l'avenir" de l'Europe

    16 juin 2021

    Un cardinal européen de premier plan a déclaré que le grand problème auquel le continent sera confronté à l'avenir est celui des attaques contre la liberté religieuse.

    Dans une interview accordée le 16 juin à ACI Stampa, l'agence partenaire de CNA en langue italienne, le cardinal Jean-Claude Hollerich a déclaré qu'il pensait que "le problème de la liberté religieuse sera le grand problème de l'avenir en Europe."

    "Il n'y a pas de persécution de l'Église : ce serait trop dire", a-t-il déclaré. "Mais, dans certains pays, il y a, à différents niveaux, de petites attaques contre la liberté de religion, et nous devons être sur nos gardes."

    Hollerich est l'archevêque du Luxembourg et le président de la Commission des épiscopats de l'Union européenne (COMECE). Lui et d'autres membres de la COMECE ont rencontré le pape François et d'autres responsables du Vatican à Rome la semaine du 7 juin.

    La COMECE, fondée en 1980, est composée d'évêques délégués par les conférences épiscopales des 27 États membres de l'Union européenne.

    L'année dernière, la COMECE s'est prononcée contre la fermeture forcée à long terme des églises pendant la pandémie de coronavirus, à la lumière des droits à la liberté de religion et à la liberté de culte.

    "La COMECE saisit cette occasion pour réaffirmer que toute érosion des droits fondamentaux dans le contexte d'urgence actuel, y compris la liberté de religion, ne doit pas devenir la nouvelle norme. Ces droits doivent être pleinement rétablis le plus tôt possible", a-t-elle déclaré.

    S'adressant à l'ACI Stampa, M. Hollerich a qualifié de "ridicule" le nombre de catholiques qui ont pu assister à la messe en Belgique pendant la pandémie. Il a également critiqué l'interdiction prolongée des messes publiques en Irlande.

    Le cardinal a déclaré que dans ces deux pays, l'Église "a une mauvaise réputation".

    "Il faut donner une impression juste de l'Église pour reconstruire la crédibilité", a-t-il dit. "Après les cas d'abus sexuels, c'est urgent pour la société, mais aussi pour les fidèles, car beaucoup ont perdu tout espoir dans l'Église. Cela doit changer, nous devons devenir très humbles et faire de notre mieux avec une grande transparence."

    Plus tôt cette année, Hollerich est également intervenu dans une proposition de loi au Danemark exigeant la traduction de toutes les homélies en danois. Il a fait valoir que "de facto, l'impact serait d'imposer une entrave indue au droit fondamental à la liberté de religion."

    Hollerich a déclaré que la COMECE suivait actuellement un rapport présenté au Parlement européen, l'organe législatif de l'UE, qui cherche à faire reconnaître un "droit à l'avortement" et à redéfinir l'objection de conscience comme un "refus de soins médicaux". Le rapport est une tentative "d'amener le Parlement européen à voter sur l'avortement comme un droit de l'homme et contre la liberté de conscience dans les institutions", a déclaré Hollerich. "Il est clair que nous ne pouvons pas être d'accord". Le rapport, qui a été présenté au Parlement européen par le politicien croate Predrag Fred Matić, doit être débattu le 23 juin. Un vote aura lieu le jour suivant. "Je pense que nous devons dire clairement que l'approbation d'un tel rapport va à l'encontre de la subsidiarité, car l'avortement est un sujet de législation nationale et non européenne", a déclaré Hollerich. "Ce serait donc un péché grave pour l'Union européenne de ne pas respecter la subsidiarité dont elle parle toujours." Le cardinal a déclaré qu'il pensait que c'était le meilleur argument pour convaincre les politiciens de l'UE de voter contre la proposition du rapport.

  • Parlement Européen : mobilisons-nous pour protéger la vie humaine et le droit à l’objection de conscience !

    IMPRIMER

    Urgence au Parlement européen !

    Le 23 juin le Parlement européen votera à Bruxelles une résolution « sur la situation de la santé et des droits sexuels et génésiques dans l’Union européenne »comprenant la reconnaissance d’un « droit à l’avortement » et la suppression de l’objection de conscience. 

    Mobilisons-nous pour protéger la vie humaine et le droit à l’objection de conscience !

    COMMENT ?

    En écrivant aux députés européens pour leur demander de voter contre la « résolution Matić ».

    Voici un projet de lettre pour faciliter la mobilisation (FR/EN)

    Diffusez largement cet appel avant le 23 juin !

    POURQUOI ?

    Cette résolution voudrait imposer que  « l’avortement sur demande soit légal au début de la grossesse, et en cas de besoin au-delà si la santé ou la vie de la personne enceinte est en danger » ; ce texte « rappelle qu’une interdiction totale des soins d’avortement ou qu’un refus de soins d’avortement constitue une forme de violence sexiste » [article 35] .

    Cette demande du parlement européen est d’autant plus regrettable qu’elle va à l’encontre de la demande des centaines de milliers de citoyens qui ont signé l’initiative citoyenne européenne "One of Us" dont la fondation Jérôme Lejeune est un des membres fondateurs.

    Par ailleurs, l’Union européenne n’a pas de compétences dans le domaine de l’avortement et doit se soumettre au principe de subsidiarité qui est l’un de ses principes fondateurs. La législation sur ce sujet est du seul ressort des Etats membres (Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne).

    En plus de promouvoir l’avortement, cette résolution attaque l’objection de conscience des médecins en affirmant que « la clause de conscience d’un individu ne peut interférer avec le droit d’un patient d’avoir pleinement accès » à l’avortement [article 36].

    Mobilisons-nous pour protéger la vie humaine et le droit à l’objection de conscience !