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  • Le pape auprès des réfugiés du camp de Mytilène : "vos visages, vos yeux nous demandent de ne pas nous détourner"

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    De Kath.Net/News (traduction automatique depuis l'allemand):

    Avec des réfugiés à Lesbos

    5 décembre

    François : vos visages, vos yeux nous demandent de ne pas nous détourner, de ne pas nier l'humanité que nous partageons tous, de faire nôtres vos histoires et de ne pas oublier vos expériences dramatiques

    Rome (kath.net) Ce matin, après avoir quitté la Nonciature apostolique, le pape François a été conduit à l'aéroport international d'Athènes en voiture, d'où il est monté à bord d'un A320 Aegean à 9h33 (8h33 heure romaine) Mytilène (Lesbos) a décollé.

    A son arrivée à l'aéroport de Mytilène, le Pape a été reçu par la Présidente de la République Hellénique, SE Mme Katerina Sakellaropoulou, et l'Ordinaire du Diocèse Josif Printezis. Il s'est ensuite rendu au centre d'accueil et d'identification pour visiter les réfugiés.

    À 10 h 45 (9 h 45, heure romaine), le Pape est entré par la porte est du camp et s'est rendu à l'endroit où a lieu la rencontre avec les réfugiés, à laquelle assistent environ 200 personnes.

    Après le chant d'ouverture et le salut de l'évêque, un réfugié et un volontaire ont témoigné. Puis François donna son adresse. A la fin de l'exposé, les enfants offrent un cadeau au Saint-Père. Le Pape s'est ensuite entretenu avec certains des réfugiés et a visité leurs maisons.

    Visite de réfugiés dans un centre d'accueil à Mytilène

    Chers frères et sœurs,

    Merci pour vos mots. Je vous remercie, Madame la Présidente, de votre présence et de vos propos. Sœurs et frères, je suis revenu ici pour vous rencontrer. Je suis ici pour vous dire que je suis proche de vous. Je suis ici pour voir vos visages et vous regarder dans les yeux. Il y a des yeux pleins de peur et d'attente, des yeux qui ont vu la violence et la pauvreté, des yeux rougis par trop de larmes. Il y a cinq ans sur cette île, le patriarche œcuménique et cher frère Barthélemy a dit quelque chose qui m'a beaucoup impressionné : « Quiconque a peur de vous ne vous a pas regardé dans les yeux. Quiconque a peur de vous n'a pas vu vos visages. Quiconque a peur de vous ne voit pas vos enfants et oublie que la dignité et la liberté vont au-delà de la peur et de la séparation, oublie que la migration n'est pas un problème au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en Europe et en Grèce. C'est un problème mondial » (discours du patriarche Bartholomée dans le camp de réfugiés de Moria, Lesbos, 16 avril 2016).

    Oui, c'est un problème mondial, une crise humanitaire qui touche tout le monde. La pandémie nous a frappés à l'échelle mondiale; nous avons réalisé que nous étions tous dans le même bateau parce que nous vivions ce que c'est que d'avoir les mêmes peurs. Nous comprenons que nous devons faire face ensemble aux grandes questions car les solutions fragmentées sont insuffisantes dans le monde d'aujourd'hui. Cependant, alors que les vaccinations avancent, quoique laborieusement, au niveau mondial et que quelque chose semble bouger dans la lutte contre le changement climatique, quoiqu'avec de nombreux retards et incertitudes, tout dans le domaine des migrations ressemble à un terrible arrêt. Des personnes et des vies humaines sont en jeu ! L'enjeu est l'avenir de chacun, qui ne peut être harmonieux que s'il repose sur l'intégration. Seul un avenir réconcilié avec les faibles sera productif. Car quand les pauvres sont rejetés, la paix est rejetée.

    L'histoire enseigne que l'isolement et le nationalisme ont des résultats catastrophiques. Le Concile Vatican II nous rappelle : « La ferme volonté de respecter les autres personnes et peuples et leur dignité, couplée à une fraternité engagée et active - ce sont des conditions indispensables pour construire la paix » (Gaudium et Spes, 78). On se livre à une illusion si l'on pense qu'il suffit de se protéger et de se défendre contre les plus faibles qui frappent à la porte. L'avenir conduira à des contacts interpersonnels encore plus étroits. Un redressement pour le mieux ne nécessite pas une action unilatérale, mais une politique de grande envergure. Je le répète : l'histoire nous l'apprend, mais nous ne l'avons pas encore appris. On ne peut pas tourner le dos à la réalité.

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  • Le prêtre est-il toujours l'homme du sacré ? (avec le cardinal Sarah)

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    2021_12_05_10_29_12_Greenshot.pngEn Quête d'Esprit (Aymeric Pourbaix) sur CNews (28 novembre) Le sujet est abordé à partir de la 7'20s

     

  • Valérie Pécresse et la politique familiale : un double jeu qui ne laisse présager rien de bon

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    Une tribune publiée sur le site de Valeurs Actuelles en septembre dernier :

    Politique familiale : le double jeu de Valérie Pécresse

    Un collectif d’élus et d'anciens élus de droite dénonce les allers et retours de Valérie Pécresse sur la question de la politique familiale.

    Par Un collectif d'élus et d'anciens élus de droite

    Il fut par exemple, un temps où Valérie Pécresse assistait aux Manifs Pour Tous et proposait de « démarier les couples homosexuels quand la droite reviendrait au pouvoir ». L’afflux de manifestants dans la rue avait convaincu à l’époque Madame Pécresse de s’emparer de ce sujet afin d’amadouer une bonne partie de l’électorat de droite, qui s’était fortement mobilisé contre le mariage pour tous. Elle a depuis changé totalement d’avis. « Si la droite revient au pouvoir, elle n’abrogera jamais le mariage pour tous, parce que c’est impensable humainement », a-t-elle ainsi affirmé en 2017. Pendant son premier mandat comme présidente de région, elle a largement soutenue les actions pro-LGBT en Île-de-France. C’est une politique assumée et revendiquée, qui va pourtant à l’encontre des valeurs familiales traditionnelles. En 2021, Valérie Pécresse a choisi de faire élire sur sa liste Catherine Michaud, présidente de Gaylib, « Rôle modèle LGBT 2020 », comme nouvelle conseillère régionale. Le positionnement de Valérie Pécresse a été parfaitement synthétisé par le porte-parole de son mouvement Libres au moment de la campagne pour les Régionales : « Qui peut croire aujourd’hui qu’elle est homophobe ou anti-avortement, alors que la région n’a jamais fait autant pour les associations LGBT ou le Planning familial ? »

    Valérie Pécresse a un discours attractif, mais des actes politiques qui viennent le contredire

    Malgré des inquiétudes légitimes soulevées sur la baisse de la natalité, elle ne remet pas en cause son soutien très actif à l’IVG et ses conséquences désastreuses en matière démographique, puisque nous enregistrons dans notre pays un avortement pour un peu plus de trois naissances.

    Il semblerait que cette baisse de la natalité ait été nettement moins préoccupante lorsqu’elle doublait quasiment les budgets facilitant l’accès à l’avortement, ou que sa colistière élue aux régionales, Marie-Ève Perru, défendait la dénatalité en juin dernier : « Il faudrait inverser les dispositifs fiscaux et les aides diverses, pour cesser de pénaliser les couples qui n’ont pas d’enfant et, inversement, ne plus avantager ceux qui en ont plus de deux. »

    Dans sa tribune, Valérie Pécresse s’inquiète également de l’accompagnement des adolescents et de leurs problèmes de santé physique ou mentale. Elle oublie les expositions Happy Sex et Sex in the City, de nature pornographique, qui sont des phares du festival de musique Solidays, généreusement financé par la région Île-de-France. Cela favorise des comportements à risque et la fragilisation d’une partie de notre jeunesse avec l’encouragement à des pratiques sexuelles libertaires. Il eut été au contraire courageux de promouvoir un discours et des actes sur une éducation affective et sexuelle responsable et une écologie intégrale à laquelle beaucoup aspirent, à la prévention de l’avortement auxquelles les jeunes filles sont poussées par la culture dominante.

    Valérie Pécresse a donc un discours attractif, mais des actes politiques qui viennent le contredire. Si les Français rejettent le « en-même-temps » macronien, gageons qu’ils ne pourront pas non plus accorder de crédit aux politiques n’assurant pas une cohérence et une constance entre leurs paroles et leurs actes.


    Signataires du texte :
    Catherine Bolze (Auvergne- Rhône-Alpes)
    Aude Etcheberry (Auvergne-Rhône-Alpes)
    Blandine Krysmann (Nantes)
    François Martin (Yvelines)
    Olivier Pirra (Lyon)
    Nicolas Tardy-Joubert (Ile de France)

  • Voici le Seigneur qui vient pour sauver les nations (Introit du 2ème dimanche de l'Avent)

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    Introitus Introït
    Isai. 30, 30 Isai. 30, 30
    PÓPULUS Sion, ecce Dóminus véniet ad salvándas gentes: et audítam fáciet Dóminus glóriam vocis suæ in lætítia cordis vestri. Ps. 79, 2 Qui regis Israël, inténde: qui dedúcis, velut ovem, Ioseph. Peuple de Sion, voici le Seigneur qui vient pour sauver les nations ; et le Seigneur fera entendre Sa voix pleine de majesté, et votre cœur sera dans la joie. Ps. Écoute-nous, ô Toi qui gouvernes Israël, qui conduis Joseph comme une brebis!
  • 2ème dimanche de l'Avent : Préparez le chemin du Seigneur

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    Evangile selon saint Luc 3, 1-6

    L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode prince de Galilée, son frère Philippe prince du pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias prince d’Abilène, les grands prêtres étant Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : ‘A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies ; et tout homme verra le salut de Dieu’.

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr 2009)

    Nous sommes en l’an 28 de notre ère. L’empereur Tibère règne sur l’immense empire romain, qui va des rivages de la mer du Nord aux confins du désert saharien, et de la Palestine au détroit de Gibraltar. La méditerranée est un lac romain.

    D’emblée St Luc énumère les régions où Jésus va exercer son ministère ainsi que les princes qui les gouvernent. Il termine en nommant les chefs religieux de l’époque en Judée. Cette précision très solennelle du temps, du lieu et du contexte historique, souligne que les événements dont il va être question ne sont pas un mythe, mais une réalité plus décisive pour l’histoire universelle, que les faits et gestes des empereurs et roitelets se disputant indéfiniment le pouvoir.

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  • La névrose médiatique par temps de Covid

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    Lu sur le site web « aleteia » :

    « Le bombardement d’informations massives, constantes, répétées, crée un climat de dépendance névrotique qu’analyse le journaliste  Louis Daufresne. Au lieu de responsabiliser, ce bombardement aliène entre les mains des experts… qui ne s’y retrouvent plus eux-mêmes.

    overdose médiatique 61EUYuHrpPL.jpgMichel Lejoyeux dirige le service psychiatrique de l’hôpital Bichat. Voici quinze ans, il publia un petit essai remarqué, Overdose d’info, guérir des névroses médiatiques (Seuil, 2006). À relire par temps de Covid. Le médecin réfléchit aux dépendances à ce que nos grands-parents appelaient « les nouvelles ». Qui pouvait imaginer que l’information fonctionne comme l’alcool ou la cigarette ? Lejoyeux distingue trois symptômes et ceux-ci jouent à plein régime depuis l’épidémie de la Covid.

    La rhétorique de la peur : « moi » est la cible

    La personnalisation, d’abord : « Je suis la première victime de tout ce qui arrive. » L’actualité s’abat sur mes épaules comme la misère sur le monde. Sans pare-chocs intellectuel ou spirituel, les bolides du malheur percutent ma pauvre carcasse et à chaque gnon, c’est tout mon être qui s’en retrouve plus cabossé. De la rue, par la fenêtre des living-rooms, on voit les ombres du dieu TV se dilater sur les écrans géants. Tout le domicile s’ordonne à son adoration. Ces ombres montent jusqu’au plafond, enveloppent l’atmosphère, la terrorisent. L’être solitaire et urbain communie tous les jours à ce spectacle.

    Lire la suite sur Aleteia.org : la névrose médiatique par temps de Covid

    Lire aussi :Alerte sur les effets du Covid sur la santé mentale des jeunes

  • Quand le pape compare les camps de réfugiés aux camps d'extermination d'Hitler et de Staline

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    Lu sur Riposte catholique :

    Camps de réfugiés comparés aux camps nazis: la bourde du Pape François ?

  • L'optimisme prudent des pro-vie américains

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    D'Ermes Dovico sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    La Cour suprême maintient les espoirs des pro-vie

    4-12-2021

    Les neuf juges de la Cour suprême des États-Unis ont entendu les arguments des parties dans l'affaire Dobbs. À la lumière des questions des juges, la possibilité de renverser Roe ou, à tout le moins, d'approuver la loi du Mississippi interdisant l'avortement après 15 semaines reste ouverte. Dans ce dernier cas, le vote du juge Roberts pourrait être le vote décisif.

    L'arrêt Roe v. Wade sera-t-il annulé ou restera-t-il en vigueur ? Depuis quelques jours, cette question, qui divise les Américains depuis près d'un demi-siècle, est plus pressante que jamais, à l'intérieur et à l'extérieur des frontières des États-Unis. Mercredi 1er décembre, la Cour suprême a entendu les arguments des parties impliquées dans l'affaire Dobbs contre Jackson Women's Health Organization, qui oppose l'État du Mississippi aux organisations pratiquant l'avortement. L'administration Biden est du côté de ces derniers. L'objet du litige est le HB 1510, une loi qui interdit les avortements après 15 semaines de gestation, sauf en cas d'urgence médicale et d'anomalie grave du fœtus. La principale question qui se pose à la Cour est de savoir si toutes les interdictions d'avorter avant la viabilité, c'est-à-dire avant que la conception puisse survivre en dehors de l'utérus, sont inconstitutionnelles.

    L'affaire Dobbs est considérée par les experts comme la plus importante depuis l'arrêt Casey v Planned Parenthood de 1992, qui a confirmé le droit à l'avortement introduit par Roe en 1973, mais qui, en ce qui concerne la possibilité pour les États d'introduire des restrictions, a remplacé la norme des trois trimestres (aucune restriction à introduire au cours du premier trimestre, certaines au cours du deuxième, interdiction possible au cours du troisième sauf pour des raisons de "vie ou de santé" de la mère) par une évaluation de la probabilité de survie de l'enfant.

    Eh bien, après le débat général qui s'est déroulé le 1er décembre au matin, les parties ayant présenté leurs arguments dans le respect des délais impartis et répondu aux questions des neuf juges suprêmes, les commentateurs pro-vie conservent généralement, avec quelques distinctions, un optimisme prudent quant à la possibilité de renverser Roe ou du moins de le limiter, avec des effets en cascade sur l'ensemble du système d'avortement. Un scénario également considéré comme réaliste par l'autre camp, étant donné l'inquiétude exprimée par plusieurs médias libéraux après l'audience de la Cour suprême.

    Cet optimisme prudent repose sur les questions et le raisonnement des juges nommés par les Républicains (6), qui ont les moyens, s'ils le souhaitent, de réécrire l'histoire judiciaire américaine en faveur de la vie. Du côté des conservateurs, le vote du juge Clarence Thomas, qui, bien avant Dobbs, avait souligné que rien dans la Constitution américaine n'empêche un État fédéral d'interdire l'avortement, semble acquis. À ses côtés, l'avocat le plus fiable du banc était Samuel Alito, qui, dans son interrogatoire, a pressé Julie Rikelman, représentante légale de la Jackson Women's Health Organization et d'autres avorteurs, sur un point précis : l'incohérence et l'arbitraire de la loi dans l'établissement de la ligne avant et après laquelle il est légal ou non de prendre la vie d'un enfant à naître. Alito a également mis Elizabeth Prelogar, procureur général du gouvernement fédéral, en grande difficulté sur le principe du stare decisis (s'en tenir à ce qui a été décidé précédemment), lui faisant valoir qu'une décision "manifestement erronée" devrait être annulée à tout moment, sans autre considération. Le juge conservateur a rappelé le tristement célèbre arrêt Plessy contre Ferguson, un jugement de 1896 qui a confirmé la légitimité de la ségrégation raciale et qui, 58 ans plus tard seulement, a commencé à être démantelé (par l'affaire Brown et les suivantes).

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  • Peut-on questionner le rapport Sauvé ?

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    L'Homme Nouveau publie dans son numéro 1748 du 4 décembre huit pages exceptionnelles sur les décisions prises par les évêques de France lors de leur assemblée à Lourdes. Pour analyser ces décisions il était nécessaire de revenir sur le rapport de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l'Eglise (CIASE) qui est à l'origine d'une grande partie des décisions sus-mentionnées. En parallèle de la sortie de ce numéro, huit membres de l'Académie catholique de France ont rédigé une note divulguée dans la presse et mettant en doute la méthodologie du rapport Sauvé. Face à ce travail de fonds Mgr Emmanuel de Moulin-Beaufort a annoncer démissionner de cette instance, sans répondre sur le bien-fondé de cette note. Est-ce à dire qu'il n'est plus possible de dialoguer dans et avec l'Eglise ? Philippe Maxence recevait pour parler de ce sujet : le Père Michel Viot, l'abbé Celier, l'abbé Guelfucci et Guillaume de Thieulloy.

  • RDCongo: l’Eglise du Réveil du Congo préside la Plateforme des confessions religieuses

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    RDC : six confessions religieuses ultra minoritaires héritent de la plate-forme pilote de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) sous la direction de l’église du Réveil du président Tshisekedi. Lu sur le site web de la Libre Afrique, sous la signature de Marie-France Cros :

    « A la suite de la rupture des Eglises protestante et catholique avec les six autres dénominations membres de la Plateforme des confessions religieuses, chargée de choisir les dirigeants de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), ce sont les églises du réveil qui prennent la tête de ce qui reste de la plateforme, sous la direction d’un homme imposé par le cabinet du président Félix Tshisekedi.

    Le 27 octobre dernier, l’Eglise du Christ au Congo, principale institution protestante du pays, avait, dans un communiqué, annoncé sa « rupture » avec les confessions religieuses « signataires du procès-verbal de désignation du président » de la Ceni – Denis  Kadima, jugé proche du chef de l’Etat. Un président de la Ceni proche de l’ex-président Joseph Kabila avait précédemment permis d’importantes fraudes électorales dans le passé.

    https://afrique.lalibre.be/13362/le-pouvoir-des-eglises-en-afrique/

    Ces six confessions religieuses sont les musulmans, les kimbanguistes, les orthodoxes, les « églises indépendantes », l’Armée du Salut et « l’Eglise du réveil », qui regroupe différentes églises du réveil. Les catholiques sont majoritaires au Congo, tandis que les protestants de toute dénomination forment un peu plus d’un tiers des croyants, la majorité d’entre eux appartenant à l’ECC. Les kimbanguistes et les musulmans regroupent chacun 5% des Congolais.

    Pas les mêmes valeurs

    Le communiqué du 27 octobre constatait notamment que « l’Eglise du Christ au Congo ne partage pas les mêmes valeurs » que ces six membres, accusés de défendre « la thèse de la soumission totale au pouvoir » politique au lieu de soutenir « la mission prophétique de l’Eglise consistant à encourager le bien, dénoncer le mal et proposer des pistes de solution ». Le communiqué, long de cinq pages, dénonçait aussi « les menaces, les insultes et la campagne de dénigrement dont sont victimes l’Eglise du Christ au Congo et ses responsables ».

    Ce 29 novembre, l’Eglise catholique a, à son tour, annoncé suspendre sa participation à la Plateforme des Confessions religieuses, pour la même raison. « Avec la désignation des animateurs de la Ceni, les évêques se sont rendus compte de la grande divergence de doctrines et des perceptions de valeurs éthiques avec certaines confessions religieuses », les même six courants minoritaires.

    https://afrique.lalibre.be/13711/rdc-les-eglises-du-reveil-appelees-a-la-rescousse-par-le-pouvoir/

    Eglise du Réveil et Communauté islamique

    Ce 2 décembre, un communiqué de la Plateforme des Confessions religieuses, signé par les six courants minoritaires, a pris acte du retrait des deux courants religieux majoritaires et annoncé la désignation de « nouveaux animateurs ». Elle a élu à sa tête le représentant légal de l’Eglise du réveil, l’évêque général Israël Dodo Kamba Balanganay, qui remplace à ce poste Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani et président de la Conférence épiscopale catholique. La vice-présidence revient au représentant des musulmans, cheikh Abdallah Mangala Luaba, en remplacement du président de l’ECC, le Dr André Bokundoa-Bo-Likabe.

    Dodo Kamba IMG-20200917-WA0067.jpgSelon les informations de La Libre Afrique.be, le pasteur Dodo Kamba (photo) a été imposé en septembre 2020 à la tête de l’Eglise du Réveil du Congo par le pasteur Jacques Kangudia, membre du cabinet du président Félix Tshisekedi et « coordinateur pour le changement des mentalités ». Avant cela, Israël Dodo Kamba, faisait des prédications sur YouTube au nom de la Mission sacerdotale Royale (sic). Son accession à la tête de l’Eglise du Réveil du Congo avait nécessité la destitution – en contravention avec les statuts légaux, selon lui – de son président, le Général Sony Kafuta Rockman. Le président Tshisekedi est lui-même un adepte de l’Eglise de Réveil du Congo depuis sa conversion au pentecôtisme en 2015, sous l’influence du pasteur Jacques Kangudia. »

    Ref. RDCongo: l’Eglise du Réveil du Congo préside la Plateforme des confessions religieuses

  • La démission de Mgr Aupetit : pourquoi tant de précipitation ?

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    D'Aline Lizotte sur Smart Reading Press :

    LE VERDICT EST TOMBÉ : LE PAPE ACCEPTE DE DÉMETTRE L’ARCHEVÊQUE DE PARIS DE SA CHARGE ÉPISCOPALE

     
    Il n’a fallu que huit jours depuis la parution le 25 novembre de l’article accusatoire du Point, pour que l’on en arrive à l’acceptation par le pape, le 2 décembre, de la démission de l’archevêque de Paris ! Face à un tel séisme, le peuple chrétien, déjà sous le coup du rapport Sauvé, doit chercher à comprendre. Sans se laisser impressionner par le manteau de la honte dont on veut couvrir l’Église…C’est ce jeudi à midi que l’on a su la nouvelle, un semaine après que Mgr Michel Aupetit, ayant pris connaissance de l’article publié dans Le Point du 25 novembre, remettait sa charge épiscopale entre les mains du pape François. L’acte était parfait. Puisque c’est le pape qui nomme les évêques là où s’exercera leur pouvoir épiscopal de sanctifier, gouverner et enseigner cette partie du peuple de Dieu qu’est un diocèse, c’est à lui de juger et de démettre celui qui en est le titulaire. Il est le seul à déterminer la pertinence de son acte. Le peuple de Dieu n’a rien à dire !

    LE PEUPLE CHRÉTIEN DOIT CHERCHER À COMPRENDRE

    Rien à dire ne signifie pas ne rien comprendre. Pour le peuple chrétien de France, l’autorité morale de l’archevêque de Paris est plus forte que le périmètre de son autorité juridique. Si ce peuple n’a rien à dire, cela ne signifie pas qu’il ne doit rien comprendre. Du côté de Mgr Aupetit, il ne s’agit pas d’une décision émotionnelle. Préoccupé avant tout d’assurer, du mieux qu’il le pouvait, sa charge épiscopale que, de droit, il avait reçue du Christ lui-même par l’autorité du Pontife suprême, il a pris conseil auprès du cardinal Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, et de Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique en France. Les deux prélats lui auraient conseillé de remettre sa charge, afin d’éviter une plus grande division dans le peuple chrétien.

    Si le peuple chrétien de France n’a rien à dire, cela ne signifie pas qu’il ne doit rien comprendre.
    Mgr Aupetit le dit très bien dans sa lettre qui commente la décision du pape. Cette lettre est un modèle d’humilité, de grandeur et de sens ecclésial. Faisant allusion à cette histoire de relation ambiguë avec une femme, il ajoute : ce n’est pas pour ce j’ai fait ou n’ai pas fait, avant de recevoir la charge du diocèse de Paris, que je remets ma charge au pape – si cela était, j’aurais démissionné bien avant – mais pour le bien du diocèse. Le pape François a donc pris rapidement sa décision, afin d’éviter une plus grande division chez les catholiques de France !Rien à dire, rien à comprendre exige-t-il de ne pas ouvrir la bouche ? Le peuple de France a-t-il quand même le droit de dire sa tristesse ou sa souffrance ? L’archevêque est condamné pour sa brutalité et son absence d’écoute, qui se seraient manifestées, entre autres, dans l’affaire du collège Saint-Jean-de-Passy et surtout dans l’affaire de la paroisse Saint-Merry. Mais était-ce la décision de l’archevêque d’envoyer les huissiers, en plein congé scolaire, au directeur de Saint-Jean-de-Passy, pour lui annoncer son congédiement comme directeur de l’établissement ? Cette décision, l’archevêque ne l’a connue que la veille au soir de son exécution. Est-ce une faute grave de la part de Mgr Aupetit de fermer le Centre pastoral de Saint-Merry, qui semblait avoir adopté le style de son premier curé, Daniel Duigou, célèbre pour ses fantaisies liturgiques et ses théories morales radicalement contraires à l’enseignement de l’Église ? Il prétendait aider les «pauvres», les divorcés remariés, les homosexuels, les adeptes du LGBT, non pour leur permettre de trouver une voie de vérité, mais pour les conforter dans leur comportement ! Mgr Aupetit a-t-il été insensible à la charité apostolique du cardinal Marty, fondateur de la paroisse et de son centre pastoral, en la confiant à l’œuvre de Sant’Egidio, dont on sait le charisme d’assistance aux pauvres ? A-t-il fait une faute, alors que les deux curés précédents avaient été contraints de démissionner, incapables de continuer à recevoir les insultes et les sarcasmes venus des directeurs de ce centre ?Mais il y a l’histoire de cette femme qui porte le scandale et qu’une certaine presse ressort, trop heureuse de donner un peu de sexe en pâture à ses lecteurs. Alors qu’il était vicaire général à Paris, Mgr Aupetit aurait fait une erreur de distribution de courrier à sa secrétaire, lui donnant une lettre à envoyer, sans se rendre compte que ce qu’il donnait était écrit pour la femme avec laquelle il aurait eu des relations «intimes et ambiguës». Cela passe comme du caramel sur une tartine. Quelle secrétaire avait donc Michel Aupetit, qui n’aurait pas fait connaître à son patron direct cette erreur ? Comment aurait-elle gardé cette lettre et l’aurait-elle remise à un membre plus élevé de sa hiérarchie ? Et le vicaire général ne s’en serait pas aperçu ? Si cette secrétaire a vraiment fait cela, elle a trahi son chef immédiat ! Et la chose n’aurait été connue qu’en 2020, alors que l’accident de distribution daterait de 2012 ? Il y a un certain nombre d’invraisemblances dans cette histoire !Mgr Aupetit a répondu discrètement. Sans nier l’existence d’une femme qui, à un moment donné, est intervenue dans sa vie, il semble nous laisser entendre que cette dernière a tenté de prendre trop d’importance. Ce qui est bien loin d’être rare. Il n’y a pas que les prêtres «célibataires» qui abusent des femmes consentantes. Il y a aussi – et ô combien ! – des femmes qui harcèlent les prêtres. S’il y avait eu relations sexuelles clandestines, le prêtre en aurait-il d’abord parlé à son chef hiérarchique et non à son confesseur ? Mgr Aupetit nie complètement toute relation d’intimité sexuelle. Pourquoi ne pas l’entendre et se délecter de cette petite histoire grasse qui salit l’archevêque et renforce le parti pris médiatique contre lui ?

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  • Chili : rejet d'une proposition de loi visant à dépénaliser l'avortement jusqu'à 14 semaines de grossesse

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Chili : les députés rejettent la dépénalisation de l’avortement

    2 Déc, 2021
     

    Mardi, les députés chiliens ont rejeté une proposition de loi qui visait à dépénaliser l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse[1]. Elle avait été déposée en 2018 par l’opposition de gauche (cf. Des députées chiliennes déposent un projet de loi en vue de légaliser l’avortement jusqu’à 14 semaines). Les mêmes députés l’avaient approuvée en septembre (cf. Chili : la Chambre basse du Parlement vote l’avortement jusqu’à 14 semaines), mais ils ont rejeté la version modifiée adoptée par la Commission[2]. Le texte est ainsi « gelé » et ne pourra revenir devant le Parlement avant un délai d’un an.

    Au Chili, l’avortement est légal depuis 2017 en cas de danger pour la vie de la mère, de non viabilité du fœtus ou encore en cas de viol (cf. Le Chili dépénalise l’avortement dans certains cas).

    Par ailleurs dans ce pays, une proposition de loi visant à « légaliser le mariage entre personnes de même sexe » doit être examinée lundi prochain par une commission mixte paritaire, avec des conséquences sur l’adoption et la filiation des enfants. Plusieurs points ont « suscité des désaccords », notamment « l’élimination de motifs de divorce en cas de changement de sexe » ou l’ouverture à la GPA. Si le Parlement vote ce texte, le président devra encore le ratifier.

    [1] 65 votes contre, 62 votes pour et une abstention

    [2] La Commission avait « adapté [le texte] à la loi existante sur l’identité de genre ».

    Sources : AFP (30/11/2021) ; France 24 (2/12/2021)