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  • Nos amis français invités à voter avec "une longue vue"

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    Philippe Oswald, sur Liberté Politique, plaide pour une démarche électorale qui voie loin. Alors que le cirque de la propagande politique a manifesté l'inflation de discours creux, le citoyen doit rester conscient des véritables enjeux et ne pas, par dégoût, se détourner de l'exercice de ses responsabilités.

    Votons avec une longue-vue !

     

    Nous allons donc déposer nos bulletins dans l’urne, le 22 avril puis le 6 mai. Avec des pincettes ! Sans enthousiasme, sans illusion, peut-être même après une ultime hésitation…Mais nous n’irons pas grossir le taux sans doute record des abstentionnistes – le premier parti de France ? – parce que quand bien même nous voterions sans le moindre espoir, nous ne laisserons pas s’éteindre la flamme de l’espérance ! Nous voterons pour accomplir notre devoir de citoyens, mais avec la longanimité que nous tenons de notre foi chrétienne. Etre longanime, c’est littéralement « avoir l’âme longue » plutôt que de rester le nez collé sur l’obstacle. C’est se doter, pincettes ou pas, d’une longue-vue.

    Oh, bien sûr, on ne voit pas grand chose de bon à attendre de ce scrutin. Il est même hautement probable que le prochain quinquennat marquera un nouveau déclin ! de la France, une nouvelle descente dans la démagogie, la logorrhée, le clientélisme, le piétinement des valeurs humaines les plus sacrées, la famille, le mariage, le respect de la vie de la conception à la mort naturelle, et jusqu’à l’identité sexuelle elle-même, comme l’annoncent avec gourmandise les programmes du PS et de ses alliés. Quant à l’économie, si les mesures annoncées par les deux principaux candidats étaient réellement mises en œuvre (à vrai dire, personne n’y croit), ce serait au mieux cautère sur jambe de bois, et plus vraisemblablement un bon lest pour accélérer la chute vers les abysses… (Hollande, plombé par Mélenchon, étant le grand favori pour nous entraîner promptement au fond).

    Lire la suite et consulter le dossier des élections présidentiellses

  • Dix ans d'euthanasie en Belgique

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    Le 28 mai 2012, cela fera 10 ans que la Belgique a dépénalisé l’euthanasie, emboîtant le pas aux Pays-Bas qui s’étaient dotés d’une telle législation un an auparavant. Le Luxembourg s’inspira de ces législations en 2009. À ce jour, ces trois pays du Benelux sont les seuls à avoir dépénalisé le fait de donner intentionnellement la mort à une personne qui en fait la demande.

    À l’heure où la dépénalisation de l’euthanasie est en débat dans plusieurs États, notamment en France, il semble utile de dresser un bilan de ces 10 années d’application de la loi sur l’euthanasie en Belgique.

    Cliquer sur ce lien : ieb-eib.org/fr/pdf/euthanasie-belgique-10-ans-de-depenalisation.pdf

  • Quand un assistant aux FUNDP Namur défend la liberté d'avorter...

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    Suite à la publication en opinion, dans la Libre, d'un mauvais papier commis par un assistant aux Facultés Notre-Dame de la Paix à Namur (!!!) refusant de reconnaître le caractère sacré de la vie de l'enfant à naître, une amie de ce blog nous propose cette réponse :

    Cher Nathanaël,

    Je suis sans voix et sans conscience. C’est ce que tu dis toi-même dans ton « opinion » publiée ce 14 avril dans La Libre. Tu voudrais me faire croire que je n’ai pas droit au chapitre, moi l’embryon ou le fœtus, car je n’ai pas encore de vie psycho-sociale ? Ma vie est réalité. Je suis dans le ventre de ma mère. Comme tu le soulignes, je ne suis « qu’un fœtus » dont la vie ou la mort dépend du choix de grands « sages » éclairés qui estiment qu’ils sont libres de décider si je dois vivre ou mourir, selon que je gène ou que je suis désiré.

    Cher Nathanaël, tu es plus fort que moi et tu mets la main sur moi. Tu saisis ta liberté de choix pour briser ma liberté de ma vie. Ta liberté ne s’arrête-t-elle pas là ou la mienne commence ? Ce que tu appelles ta liberté, je la vois plutôt comme synonyme d’égoïsme, comme un choix totalitaire, centré sur toi et toi seul, réduisant les sans voix que nous sommes à des objets, des esclaves du maître que tu es.

    J’aime beaucoup le philosophe que tu cites et qui nous incite à agir de façon à augmenter le nombre de choix. Oui, donne-moi aussi MON choix, ma liberté.
    Agis pour que je puisse, moi aussi légiférer !

    Quitte ta logique scientifique souveraine, et ton enfermement égoïste. Pense à me faire vivre, car toi aussi tu as un cœur qui peut se laisser aimer…par moi …

    Embryon Nathanaël, en hébreux « Donné à Dieu »

  • Le pape sommé de revenir à l'esprit réformiste de sa jeunesse

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    Sur le site http://www.catholica.com.au/gc1/ls/016_ls_print.php, le Professeur Swidler s'adresse à son ancien collègue devenu pape, pour le supplier de revenir à l'esprit novateur de Vatican II qu'il promouvait et dont il se serait écarté...

    "Joe, tu étais reconnu comme l'un des théologiens de Vatican II qui ont promu l'appel du Pape Saint Jean XXIII pour l'aggiornamento par l'esprit de réforme de retour aux sources énergisantes originales du christianisme. Ces sources démocratiques et éprises de liberté de l'Église primitive étaient exactement les sources de renouveau détaillées par toi et tes collègues de Tübingen. Je te prie instamment de revenir à ce premier esprit de réforme de ta jeunesse..."(traduit par N. Trouiller dans la Matinale chrétienne de La Vie)

  • Le pessimisme de François Weyergans

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    "Rédacteur en chef d'un jour" à la Libre, François Weyergans fait part de son pessimisme dans une interview accordée au quotidien :

    extraits :

    Que pensez-vous de toutes ces émissions de télé-réalité qui produisent des artistes “clé sur porte” ?

    Ça évoque le problème plus général du triomphe de la médiocrité dans les moyens d’expression. Peut-être que ça me sert à quelque chose, les sept ans où je ne fais rien. Du coup, je vois mieux les contrastes. Et là je constate un public un peu abîmé. Lire Guillaume Musso et Marc Levy, ça vous abîme. Harlan Coben : j’en ai acheté deux pour savoir, ça me tombe des mains. C’est hyper mal écrit ou du moins mal traduit. Seule l’intrigue intéresse encore, je pense, on n’est plus dans le style. Il y a un amoindrissement certain. Mais je reste optimiste en me disant que, dans le vieux combat entre l’art et l’argent, l’art a toujours gagné, avec des hauts et des bas.

    Comment voyez-vous l’évolution des nouveaux médias ?

    On a vécu depuis plusieurs années sur l’illusion que l’évolution humaine était terminée. Or elle ne l’est pas. Il suffit de parler avec des neurologues ou des chirurgiens du cerveau. Moi, j’ai une théorie très pessimiste. Il y a peut-être une parenthèse de l’intelligence humaine, née 5 siècles avant Jésus Christ, qui se ferme sous nos yeux. Après tout, pourquoi pas un règne tout d’un coup d’obscurantisme ? Notre entretien tourne à un constat amer et désabusé sur une société dans laquelle on est content d’être quand même. Peut-être faut-il ramener un peu d’optimisme. Il y a quand même un certain optimisme à être pessimiste parce qu’au moins, on voit que les choses ne vont pas. On n’est pas atteint, résigné. Peut-être faut-il, chacun à sa place, le dire, le faire savoir sans relâche.

  • Congrégations religieuses féminines aux U.S.A.: Rome veut remettre de l’ordre

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    26636_lcwr-copie-1_440x260.jpgC'est un document de 8 pages de la Congrégation pour la doctrine de la Foi qui est paru hier sur le site de la Conférence catholique des évêques américains. Et qui n'a pas fini de faire du bruit. Il demande en effet une refonte quasi-totale de la Leadership Conference of Women Religious (LCWR), une organisation catholique à laquelle entre 80 et 95% des religieuses américaines adhèrent. Et les reproches pleuvent: pour la CDF, en effet, "la situation doctrinale et pastorale actuelle de la LCWR est grave et matière à de sérieuses préoccupations".

    "L'enquête révèle que, bien qu'il y ait eu beaucoup de travail de la part de la LCWR sur  la promotion des questions de justice sociale, en harmonie avec la doctrine sociale de l'Église, la LCWR est demeurée muette sur le droit à la vie de la conception à la mort naturelle, une question qui s'inscrit dans le cadre du débat public sur l'avortement et l'euthanasie aux Etats-Unis. De plus, certaines questions d'une importance cruciale dans la vie de l'Eglise et de la société, tels que le regard biblique de l'Eglise sur la vie familiale et la sexualité humaine, ne font pas partie de l'ordre du jour de la LCWR d'une façon qui favorise enseignement de l'Église. En outre, certaines déclarations publiques de la LCWR sont en désaccord ou en concurrence avec les positions prises par les évêques, qui sont les authentiques enseignants pour l'Eglise de la foi et la morale, et ne sont pas compatibles avec ses buts", écrit Mgr Blair, évêque de Toledo (Ohio), au terme de ses trois années d'enquête auprès de l'organisation.

     Dès l'annonce de cette enquête, en 2009, la réaction avait été vive dans la communauté religieuse féminine américaine. Dans une longue lettre parue sur Common Weal Magazine, une religieuse exprimait ainsi son malaise: "Une des grandes préoccupations est bien sûr la chute des vocations: il y avait 180.000 soeurs il y a 40 ans dans tout le pays, nous sommes aujourd'hui moins de 60.000. Mais le nombre de prêtres a chuté de manière drastique également, laissant près de 10% des paroisses sans pasteurs. Pourquoi pas de visite apostolique des prêtres? Et les évêques américains qui ont coûté des milliards à la communauté catholique pour leur mauvaise gestion des abus sexuels, ils vont avoir une visite apostolique?"

     Dans la ligne de mire de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, c'est donc le trop grand libéralisme dogmatique des nonnes qui sent le souffre. Le soutien de la LCWR à la réforme de la santé du président démocrate - "Obamacare", qui comprend tout un volet de médecine reproductive et contraceptive - n'est certainement pas étranger au recadrage des soeurs. A l'heure où nous publions, elle n'ont pas réagi. A suivre.

    Ici:  USA: LES NONNES TROP FEMINISTES

    Comme aime à le répéter souvent, en hochant la tête, un bon prêtre du diocèse  de Liège: “ on est loin, aujourd’hui dans l’Eglise”. Pas trop loin, espérons le: seul Dieu est irréversible.

  • Le cardinal Dolan superstar ?

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    C'est ce que l'on pourrait penser en voyant le classement effectué par le magazine Time, ainsi que le relate Americatho

    Décidément, les USA, ce n'est pas l'Europe. On y trouve des prélats qui osent brandir l'étendard de la révolte face à des lois ou des décrets injustes, et des gens pour leur emboiter le pas.

  • F.I.V. et D.P.I. obligatoires dans le meilleur des mondes de demain ?

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    Ces perspectives hallucinantes trouvent aujourd'hui droit de cité dans des publications "scientifiques" qui laissent augurer le pire comme l'écrit Jeanne Smits sur son blog :

    Obliger les parents à utiliser le diagnostic pré-implantatoire ?

    C'est l'idée avancée par deux bioéthiciennes américaines qui verraient bien les parents qui choisissent la fécondation in vitro contraints par la loi de recourir au « DPI » pour assurer le bien-être de leur progéniture, augmenter son autonomie et réduire les inégalités.

    Janet Malek de la East Carolina University et Judith F. Daar, de la Whittier Law School de Californie en font une obligation morale qui pourrait se traduire en une obligation légale, en tout cas lorsque des parents qui se savent porteurs d'une maladie génétique rare et transmissible décident « de manière indépendante d'avoir recours à la fécondation in vitro ». A défaut de le faire, ils devraient encourir une responsabilité légale s'ils n'ont pas recours au DPI « en vue d'éviter de donner le jour à un enfant souffrant de sérieux dommages du fait de l'affection héréditaire », assurent les deux bioéthiciennes.

    Lire la suite ici : obliger-les-parents-utiliser-le-diagnostic-pré-implantatoire
  • Concilier éthique et politique, la quadrature du cercle ?

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    Éthique et politique, sont-elles inconciliables ? (Radio Vatican)

    L’éthique en politique est un vaste sujet. « Faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait » est devenu une sorte d’idéal qui semble mis à mal au quotidien dans nos sociétés et bien plus encore peut-être lors d’une campagne électorale. La campagne présidentielle en France n’échappe pas à la règle. Les différents candidats prennent des engagements, font des promesses, mais l’élu respectera-t-il les premiers et tiendra-t-il les secondes ? Les électeurs ne sont pas dupes et savent bien qu’entre les paroles et les actes il y a un gouffre. Pourtant, les problèmes sont nombreux, la période est perturbée alors, un peu d’éthique est-il cependant possible ?

    Difficile à dire selon Chantal Delsol, professeur de philosophie à l’Université Paris Est, écrivain et membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, Institut de France RealAudioMP3  Propos recueillis par Xavier Sartre

  • Sept ans de pontificat évoqués sur Radio Vatican

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    C'est ici : http://www.radiovaticana.org/FR1/articolo.asp?c=581032

    Sept ans de pontificat : Benoît XVI poursuit son chemin

    Trois jours après son 85° anniversaire, Benoît XVI célèbre, ce jeudi 19 avril, ses sept ans de pontificat. Le 19 avril 2005, le cardinal Joseph Ratzinger était désigné par un conclave de 119 cardinaux, pour succéder à Jean-Paul II. Mercredi, à l’audience générale, le Pape a demandé que l’on prie pour sa mission.
    Romilda Ferrauto RealAudioMP3

    L’Eglise ne doit pas avoir peur des persécutions qui jalonnent son histoire. C’est le message lancé par Benoît XVI à la veille du 7° anniversaire de son élection. Benoît XVI lui-même n’a pas été épargné en ses 7 ans de pontificat, par les critiques et les malentendus, les scandales et les dysfonctionnements. Pour la 2° fois en 4 jours, il a demandé que l’on prie pour qu’il puisse persévérer dans son service au Christ et à l’Eglise, acclamé par plus de 20 000 personnes.

    Lire la suite

  • BXL, 21 avril : messe pour le 7e anniversaire du pontificat de Benoît XVI

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    A l'occasion du septième anniversaire du pontificat

    de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI,

    Monseigneur Giacinto Berloco,

    Nonce apostolique auprès du Royaume de Belgique,

    Monseigneur André-Joseph Léonard,

    Archevêque de Malines-Bruxelles,

    Monsieur l'Abbé Andriy Maksymovych,

    Chargé d'Affaire a.i. de la Nonciature Apostolique auprès de l'U. E.,

    ont l'honneur de vous inviter à la Célébration Eucharistique

    qui aura lieu en la Cathédrale des Saints Michel et Gudule

    de Bruxelles, le samedi 21 avril 2012, à 18.00 heures.

  • Neutralité ou Pluralisme dans l'Espace public

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    « Lunch-débat » à l’Université de Liège, le mercredi 25 avril à 18h00  

    DSC29.jpg 

    avec le Professeur Francis Delpérée

    delperee_photo.jpgDans le cadre de son cycle de rencontres 2011-2012, l’Union des Etudiants catholiques de Liège et le Groupe « Ethique sociale » organise avec le forum de conférences « Calpurnia », un lunch-débat sur le thème «Neutralité ou Pluralisme dans l’Espace public ».

    La parole sera donnée à un éminent spécialiste doublé d’un excellent pédagogue: Francis DELPÉRÉE, sénateur et professeur ém. de droit constitutionnel à l’Université Catholique de Louvain (U.C.L.)

    Les collectivités publiques peuvent-elles se passer de références fondamentales en amont de la loi positive qu’elles édictent ? Comment aboutir à un consensus sur la reconnaissance de ces valeurs ? Existe-t-il un droit naturel fait de postulats ou d’acquis irréversibles pour l’humanité ? Les Eglises, les communautés religieuses ou les organisations philosophiques ont-elles un rôle à jouer dans l’espace public pour construire les collectivités politiques nationales ou internationales qui rassemblent les citoyens ? Quel est le statut de ces Eglises ou communautés dans le droit belge ? Peut-on comparer leur rôle dans la société belge à celui du communautarisme aux Etats-Unis ? En quoi le régime des cultes en Belgique diffère-t-il de la laïcité de l’Etat qui prévaut dans le modèle français ?

    Réponse au lunch-débat que le Professeur Francis animera le mercredi 25 avril prochain à 18 heures à l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée, parcours fléché). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F :10 € (à régler sur place).

    conférence 23 novembre 025.JPGP1000040.JPG

     

    Inscription obligatoire le 23 avril au plus tard 

    par tél. 04.344.10.89 ou info@ethiquesociale.org