Christian Spitz, connu jadis comme "Doc" sur Fun Radio, accorde une interview à Atlantico (A. de Tournemire) à propos de la fréquentation des sites porno par les plus jeunes.
Extraits :
Internet a permis à l’industrie du X un développement exponentiel. Auparavant, les programmes pornographiques étaient diffusés à des horaires ou sur des chaines spécialisés, voire des sex-shops. Ce n’est évidemment plus le cas.
Résultat : d’après une étude récente 70% des garçons et 30% des filles de moins de 15 ans accèdent au porno. Entre 15 et 18 ans, à la limite, on pourrait comprendre… Mais j’ai parfois constaté dans des écoles que des enfants de 12 ou 13 ans vont montrer ces images à des tous petits en maternelle ou en primaire pour s’amuser, par provocation ou peut-être par sadisme…
(...) on a affaire à un tsunami pornographique de millions d’images caractérisées par une sexualité marginale. On y voit une sexualité violente. On a, plus que partout ailleurs, un appauvrissement de la personne et une objectivation de l’individu. Ce qui s’apparente en quelque sorte un viol du jeune - même si ce n’est pas un viol en tant que tel. Certaines pulsions peuvent réveiller chez l’adolescent une image très négative de la sexualité où le viol est une pulsion de mort, et non sexuelle, qui s’exprime. Il s’agit de tuer l’autre puisqu’il n’existe pas.
(...) La barrière qui consiste à se « déclarer comme majeur » est une rigolade. Les ados contournent cela très bien également.
(...) L’invasion du porno va créer un monde sans limite. L’éducation et la liberté se font grâce aux limites. Dans des domaines aussi importants de la constitution de l’être humain, il est particulièrement dangereux de répandre un climat de mort. On doit être sûr que ce qui prime sera l’éducation, la relation avec les parents. Je ne crois pas qu’un heurtant les plus fragiles, on aide à leur développement. Bien au contraire.
(...) il faut une prise de conscience mondiale contre ce flot d’images mortifères et dangereuses.
Lire l'article ici : Cette génération de pré-ados déjà addicts au porno
À l’église des capucins de Malmédy, troisième édition, en ce dimanche du « Bon Pasteur », de la messe mensuelle selon la forme extraordinaire du rite romain. A nouveau une centaine de participants. Ce qui frappe : l’ancrage local, la piété naturelle, l’absence de cette atmosphère rétractile ou crispée qui afflige les chapelles intégristes. La messe était célébrée par l’abbé Jean Schoonbroodt (chapelain au sanctuaire de Banneux) qui prononça son homélie tant en français qu’en allemand et se mêla aux fidèles à l’issue de la messe, saluant tous et chacun dans sa langue maternelle. Au cours de la célébration, le propre grégorien du deuxième dimanche après Pâques alternait avec la polyphonie du « Jesu dulcis memoria » d’Edouard Senny, le célèbre motet « Isti sunt agni novelli », un choral de Bach pour la Résurrection et le « Das Grab ist leer » chanté avec conviction par toute l’assemblée qui « antiphona » aussi étonnamment bien le kyriale pascal avec les choristes. L’hebdomadaire du diocèse voisin d’Aix-la-Chapelle était venu « motu proprio » faire un petit reportage amical, prenant de nombreuses photos. Une rencontre sympathique sous le signe de la foi et de la saine tradition. Prochaine messe : le dimanche 20 mai, dans l’octave de l’Ascension. (18h00, chapelle des capucins, ruelle des capucins. Renseignements : tel. 080.33.74.85 ou 080.39.81.28).