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  • Le bon pain quotidien du pape François

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    On ne peut tout relayer ici mais chacun pourra se nourrir de la bonne parole dispensée quotidiennement par le pape :

  • Une video sur le Père Jacques Sevin, fondateur des scouts catholiques de France

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    http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/documentaire-le-pere-jacques-sevin,-fondateur-des-scouts-de-france/00070752

    Le scoutisme, " la grande affaire " du Père Jacques Sevin, jésuite qui fonda des Scouts de France en 1920. Son objectif : faire des jeunes des adultes chrétiens, faire grandir leur foi et les intégrer à l'Église catholique grâce à la vie scoute.Objectif qui a suscité de nombreuses vocations sacerdotales, religieuses et laïques, qui prendront naissance avec ce qui deviendra le véritable terreau de vigueur spirituelle et de générosité éducative et intellectuelle que nous connaissons. Grâce aux séquences tournées dans les camps scouts, d'images d'archives et de témoignages captivants, ce film éclaire d'un jour nouveau la vie toute donnée d'un prêtre qui s'oublia lui-même au profit de jeunes adultes qu'il aimait tels qu'ils étaient et pour ce qu'ils étaient appelés à être. Afin de leur donner une mentalité de campeur, c'est à dire "d'hommes libres, indépendants des lieux et des biens, qui ne tiennent à rien et qui, par conséquent, sont toujours prêts". Un film qui va bien au-delà du simple portrait pour nous faire découvrir l'essence du scoutisme et qui nous ragaillardit." On ne fait rien sur terre qu'en se consumant" Père Jacques Sevin.

  • L'adieu d'Eric de Beukelaer à Christian de Duve

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    Excellent billet de l'abbé de Beukelaer qui salue avec tact et intelligence le départ du Professeur de Duve. A lire ici : In memoriam Christian de Duve

    Retenons notamment les observations sur le choix de mourir euthanasié :

    Suicide médicalement assisté

    Tel Sénèque, Christian de Duve a choisi de quitter la vie au moment choisi par lui – afin de partir en pleine conscience. Acteur de sa vie jusqu’au dernier souffle. La culture chrétienne sans la foi, engendre un retour au stoïcisme. Une vertu lucide et sans autre espérance que la satisfaction d’avoir « bien vécu ». Comment ne pas respecter cela? Cependant, le respect n’empêche pas les commentaires. Je constate tout d’abord que la remarque que je faisais à l’époque du débat sur la loi belge dépénalisant l’euthanasie, se vérifie: Il ne s’agit pas tant d’un débat sur la fin de vie de personnes qui agonisent. La question de savoir si, en soulageant les souffrances un peu plus, on écourterait une vie de quelques jours, pouvait être laissée entre les mains des médecins. Non, cette loi ouvre – sans oser le dire – le débat sur le suicide médicalement assisté. Christian de Duve n’était pas agonisant ou aux prises à des douleurs insoutenables. Il était fatigué de vivre et ne voulait pas connaître la déchéance. Sans doute aussi, ce veuf récent souffrait-il de l’absence de son épouse tant aimée. Il a donc choisi de mourir. Je ne puis que respecter sa décision. Mais n’ayons pas peur des mots: cela s’appelle un suicide médicalement assisté. Si telle est la société voulue par une majorité de nos concitoyens, qui suis-je pour m’y opposer? Il n’empêche – cela me donne froid dans le dos. Une visiteuse de malades et mourants, me lança: « Quel terrible exemple pour les vieux! »  Surpris par la virulence de cette personne, d’habitude plus modérée que moi, je lui demandai ses raisons: « Je crains que nombre d’aînés qui se battent pour vivre, se sentiront désormais encouragés à mourir ». Vaste débat.

  • Religieuses américaines: le pape François n’a pas refermé le dossier

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    C’est ce que note Natalia Trouiller dans une matinale du site “La Vie”

    jpg_1350235.jpg"Serious misunderstandings": tels sont les mots de Soeur Florence Deacon, franciscaine et porte-parole de la LCWR, la Conférence des supérieures majeures américaines, actuellement en négociation avec la Congrégation pour la doctrine de la foi, au Vatican. Depuis avril de l'an dernier, les religieuses américaines sont en effet dans le colimateur des gardiens de la doctrine catholique à Rome; la renonciation de Benoît XVI et l'élection de François avait rempli d'espoir leurs proches, qui pensaient que le nouveau pape, réputé plus conciliant, allait peut-être mettre un terme au différend sans creuser plus loin. Or, le pape François a confirmé la semaine passée que les discussions allaient se poursuivre. Jusque-là les soeurs américaines n'avaient pas réagi; les mots de la soeur Deacon, elle-même supérieure générale des soeurs franciscaines, sont les premiers sur cette affaire. "Nous, la Conférence des supérieures majeures, nous trouvons dans une situation très difficile en ce moment. Nous avons été tenues responsables pour d'autres personnes, pour des choses au-delà de notre autorité et de nos objectifs".

    Ici: Des "malentendus graves" entre les religieuses américaines et le Vatican

    Ni le dossier, ni la porte.

  • Le Professeur de Duve : une icône en renfort de l'agnosticisme triomphant

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    Le professeur de Duve est mort. Il est donc légitime de souligner l'importance de l'apport scientifique considérable que ce savant laisse derrière lui. 

    Mais voilà, il n'est pas mort de mort naturelle : il a choisi d'être euthanasié en faisant profession d'agnosticisme! Quelle aubaine pour les partisans du suicide assisté : la caution d'un prix Nobel, et qui plus est, d'un ancien professeur de l'Université Catholique de Louvain!

    L'occasion était trop belle dans notre société où triomphe l'agnosticisme militant pour ne pas récupérer cette grande figure de la science belge et l'exploiter à fond pour faire avancer la propagande en faveur de l'euthanasie tout en s'extasiant devant son rejet de la foi et devant ses critiques acerbes à l'égard de l'Eglise.

    Que le Soir s'en repaisse n'a pas de quoi nous étonner. Que Guy Duplat, dans la Libre, se fasse le panégyriste du brillant professeur en ne ménageant aucun superlatif ni aucune confidence pour nous dire tout le bien qu'il en pense ne nous étonne pas davantage. Tout cela est tellement de saison que toutes les duplatitudes du monde ne pourraient évidemment nous surprendre.

    Voir également, sur notre blog :

    http://www.belgicatho.be/archive/2011/11/08/de-duve-philosophe.html

    http://www.belgicatho.be/archive/2011/10/17/de-duve-de-l-art-d-amalgamer-les-choses.html

    http://www.belgicatho.be/archive/2012/10/02/quand-l-abbe-de-beukelaer-recadre-le-professeur-de-duve.html

  • Le credo d'un planétologue

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    (Zenit.org) - La science et la religion adorent le même Dieu explique un planetologue, frère Guy Consolmagno, sj. Cet astronome de L'Observatoire du Vatican est aussi conservateur de la collection des météoritesqu'il renferme, l’une des plus grandes au monde. Il explique que l’on peut être à la fois un « fanatique » de science et « mordu » de l’Église. 

    Zenit – Où vos recherches vous portent-elles?

    Frère Guy Consolmagno – Je passe en gros la moitié de l’année à Castelgandolfo, au siège, où est installé le laboratoire des météorites, et l’autre moitié aux États-Unis, en Arizona, où se trouve le télescope.

    Pourquoi les relations entre science et foi sont-elles pertinentes dans la société actuelle ?

    C’est vraiment important pour un grand nombre de raisons pratiques. De plus en plus, l’économie mondiale, en grande partie, est basée sur la haute technologie, ce qui signifie que vous avez affaire à des êtres humains qui abordent les questions de la vie avec une mentalité technique. Et je pense qu’il est vraiment important que le monde de la religion s’habitue à penser de la manière dont les « technophiles » pensent. Que l’on sache comment ils posent les questions et quel genre de réponses ils cherchent. Je ne dis pas que nous devons nous ranger de leur côté mais les amener à reconnaître que le point de vue du monde scientifique est beau et merveilleux, mais qu’il est incomplet et nous devons encourager une réflexion philosophique parmi les « technophiles ». Parce qu’en fin de compte, comme je l’ai dit dans ma conférence, nous cherchons tous la vérité. Plus encore, nous sommes tous habités par le désir de trouver la vérité, qui est aussi en soi un signe de la présence de Dieu en nous.

    Vous déclarez que « la science et la religion adorent le même Dieu, qui est la vérité ». Pouvez-vous préciser votre pensée ?

    Prenons un scientifique qui pense être athée. J’ai rencontré un grand nombre de scientifiques merveilleux qui méprisent la religion. Ce scientifique serait-il prêt à fausser ses données pour obtenir une subvention, afin de devenir célèbre, en pensant : « Oh, quand on s’en apercevra, je serai mort depuis longtemps ». Non, il ne le ferait pas. Cela irait à l’encontre de tout ce qu’il ce à quoi il croit. S’il faisait cela, ce ne serait pas un scientifique. Si vous êtes un bon scientifique, la vérité est plus importante que votre réputation, que votre propre gloire, que votre salaire.

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  • La Maman que Dieu nous donne

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    (Zenit.org) - Le pape François a célébré sa « prise de possession » de Sainte-Marie-Majeure, ce 4 mai 2013. La prise de possession des quatre basiliques papales de Rome fait partie des rites de l'inauguration du pontificat: il s’agissait aujourd’hui de la dernière basilique, après Saint-Pierre le 19 mars, Saint-Jean-du-Latran le 7 avril et Saint-Paul-hors-les-Murs le 24 avril. 

    Accueilli par le chapitre de la basilique à son arrivée, le pape a embrassé un crucifix, avant de vénérer l’antique icône de la Vierge "Salut du Peuple Romain" (Salus Populi Romani), placée près de l’autel.

    C'est auprès de cette icône, objet d'une dévotion particulière au moins depuis le XIIIe siècle, que le pape avait déposé des fleurs au lendemain de son élection, le 14 mars dernier. C'était la première visite de son pontificat. 

    Pour sa deuxième visite, le pape a présidé la prière du chapelet, entouré de croyants du diocèse. Le cardinal Santos Abril y Castelló, archiprêtre de la basilique, a introduit la célébration par un mot d'accueil.

    Après les litanies dédiées à la Vierge Marie, le pape a donné une méditation, improvisant quelques paroles de remerciement pour le cardinal Abril y Castelló, « cet ami et frère », connu « à l’autre bout du monde ». Le cardinal espagnol a en effet été nonce apostolique en Argentine. 

    « Marie, en bonne mère, nous éduque à être comme Elle, capables de faire des choix définitifs, avec cette pleine liberté, par laquelle elle a répondu “oui” au plan de Dieu dans sa vie », a notamment expliqué le pape, rappelant que la liberté n’était pas « faire tout ce que l’on veut », ni « passer d’une expérience à l’autre sans discernement » : « la liberté nous est donnée afin que nous sachions faire les bons choix dans la vie », et surtout « des choix définitifs ».

    En repartant, le pape a salué la foule, béni de nombreux enfants et des personnes handicapées.

    Méditation du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Ce soir nous sommes ici devant Marie. Nous avons prié sous sa conduite maternelle, afin qu’elle nous aide à être toujours plus unis à son Fils Jésus; nous lui avons apporté nos joies et nos souffrances, nos espérances et nos difficultés; nous l’avons invoquée avec le beau titre de “Salus Populi Romani” en demandant pour nous tous, pour Rome, pour le monde, qu’elle nous donne la santé. Oui, car Marie nous donne la santé, elle est notre santé.Jésus Christ, par sa passion, mort et résurrection, nous apporte le salut, nous donne la grâce et la joie d’être enfants de Dieu, de l’appeler en vérité par le nom de Père. Marie est mère, et une mère se préoccupe surtout de la santé de ses enfants, elle sait toujours prendre soin d’eux, avec un grand et tendre amour. La Vierge protège notre santé. Qu’est-ce que cela signifie ? Je pense en particulier à trois aspects : elle nous aide à grandir, à affronter la vie, à être libres. Elle nous aide à grandir, elle nous aide à affronter la vie, et elle nous aide à être libres.

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  • Ne pas se contenter d'une vie chrétienne médiocre

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    (Zenit.org) - « Marchez avec résolution vers la sainteté ; ne vous contentez pas d’une vie chrétienne médiocre, mais que votre appartenance soit un stimulant à aimer davantage Jésus Christ. » : c’est l’invitation que le pape François a adressée aux confraternités – associations de laïcs – venus du monde entier en pèlerinage à Rome, du 3 au 5 mai 2013.

    Le pape a présidé une messe avec quelques 50.000 membres de confraternités – réunis malgré la pluie – sur la place Saint-Pierre, ce dimanche matin, 5 mai 2013.

    Homélie du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Vous avez été courageux de venir avec cette pluie… Le Seigneur vous bénit d’autant !
    Sur le chemin de l’Année de la Foi, je suis heureux de célébrer cette Eucharistie dédiée de façon spéciale aux Confraternités : une réalité traditionnelle dans l’Église, qui a connu à une époque récente un renouvellement et une redécouverte. Je vous salue tous avec affection, en particulier les Confraternités venues des différentes parties du monde ! Merci pour votre présence et votre témoignage !

    Dans l’Évangile, nous avons entendu un passage des discours d’adieu de Jésus, rapportés par l’évangéliste Jean dans le contexte de la dernière Cène. Jésus confie aux Apôtres ses dernières pensées comme un testament spirituel, avant de les laisser. Le texte d’aujourd’hui insiste sur le fait que la foi chrétienne est toute centrée sur le rapport avec le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Celui qui aime le Seigneur Jésus l’accueille en soi-même, ainsi que le Père, et, grâce à l’Esprit Saint, accueille l’Évangile dans son cœur et dans sa vie. Là nous est indiqué le centre d’où tout doit partir et où tout doit conduire : aimer Dieu, être disciples du Christ en vivant l’Évangile. En s’adressant à vous, Benoît XVI a utilisé cette expression : être conforme à l’Évangile. Chères Confraternités, la piété populaire, dont vous êtes une importante manifestation, est un trésor de l’Église que les Évêques latino-américains ont défini, de façon significative, comme une spiritualité, une mystique, un « espace de rencontre avec Jésus Christ ». Puisez toujours au Christ, source inépuisable, renforcez votre foi, en ayant souci de la formation spirituelle, de la prière personnelle et communautaire, de la liturgie. Au fil des siècles, les Confraternités ont été des foyers de sainteté pour beaucoup de personnes qui ont vécu avec simplicité une relation intense avec le Seigneur. Marchez avec résolution vers la sainteté ; ne vous contentez pas d’une vie chrétienne médiocre, mais que votre appartenance soit un stimulant, surtout pour vous, à aimer davantage Jésus Christ.

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  • La Contre-Réforme canonise le pape François

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    Les héritiers de l'abbé Georges de Nantes saluent avec une ferveur enthousiaste l'avènement du nouveau pape dans lequel ils reconnaissent un digne successeur de Jean-Paul Ier et de saint Pie X. En témoigne cette conférence du frère Bruno de Jésus-Marie donnée à Paris le 18 avril dernier, intitulée "le saint que Dieu nous a donné" et dont voici l'introduction :

    Le pape François, à la fin de sa Messe d'intronisation, place Saint-Pierre. « En ces temps de turbulence spirituelle, le refuge le plus sûr est sous le manteau de la Sainte Vierge. » (pape François)

    DANS les premières années du vingtième siècle, à Fatima, la petite Jacinthe multipliait prières et sacrifices « pour le Saint-Père », avec son frère François et sa cousine Lucie. Le premier geste du pape François fut de l'imiter en demandant à son peuple rassemblé le 13 mars au soir place Saint-Pierre pour l'acclamer, non pas de le “ bénir ”, comme l'ont dit certains journalistes, mais de « prier » pour lui.

    Les voyants de Fatima avaient une raison particulière de prier « pour le Saint-Père » : le grand “ secret ” que leur avait confié Notre-Dame le 13 juillet 1917 leur montrait en effet « un évêque vêtu de blanc » correspondant en tout point à ce que nous voyons depuis trente-cinq jours.

    « Nous eûmes le pressentiment que c'était le Saint-Père », écrit Lucie, sans que cela paraisse explicitement, car c'était plutôt « un évêque », quoique vêtu de blanc... L'incertitude est la même pour nous, car François préfère l'appellation d' « évêque de Rome » à celle de « Pape » pour une raison, dans une pensée profonde qu'il nous faut discerner.

    Cette pensée est contenue dans la formule par laquelle le cardinal Agostino Vallini, son vicaire général pour Rome, l'a accueilli le 7 avril dans sa cathédrale d'évêque de Rome, à Saint-Jean-du-Latran, lui rappelant sa mission de successeur de saint Pierre, « le rocher sur lequel est fondée l'Église, qui confirme dans la vérité de la foi tous les frères, préside dans la charité toutes les Églises, et guide chacun avec une douceur ferme sur les voies de la sainteté ».

    La formule présente une différence significative avec celle qui était usitée jusque-là : « Comme le vigneron surveille, d'un lieu élevé, la vigne, tu es dans une position élevée pour gouverner et garder le peuple qui t'est confié. » La différence tient à l'omission de la “ position élevée ”, et à la définition de sa mission en trois mots :

    1° Confirmer tous les frères dans la vérité de la foi.

    2° Présider dans la charité toutes les Églises.

    3° Guider chacun avec une douceur ferme sur les voies de la sainteté »... dans l'espérance du Ciel ? Ce n'est pas précisé, mais c'est sous-entendu.

    En trois mots : confirmer, présider, guider. C'est signé ! Foi, Charité, Espérance.

    Lire la suite sur le site de la "Contre-Réforme"

  • Inde (Cachemire) : les chrétiens sommés de s'en aller

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    Sur Eglises d'Asie : 

    De nouvelles accusations et menaces ont été lancées par les extrémistes islamiques à l’encontre des missionnaires chrétiens de l’Etat du Jammu-et-Cachemire, situé dans l’extrême nord de l’Inde.

    Le Conseil Uni du Djihad (United Jihad Council (UJC), une organisation rassemblant différents groupes islamiques armés du Cachemire (1), a déclaré lundi 30 avril que « les missionnaires chrétiens travaillant dans la Vallée avaient pour but caché d’exploiter les pauvres et les déshérités en leur offrant de l’argent, afin de les convertir au christianisme ».

    Qualifiant ce comportement d’« inacceptable », le porte-parole de l’UJC, Syed Sadaqat Hussain, a poursuivi en expliquant que « l’islam était une religion de paix et d’harmonie qui protégeait les minorités, mais qu’elle ne pouvait tolérer l’existence d’activités anti-musulmanes».

    La déclaration se concluait en ordonnant à tous les missionnaires chrétiens de quitter immédiatement le Jammu-et-Cachemire, sous peine de « devoir en subir les graves et inévitables conséquences». L’UJC appellait ensuite les organisations islamiques à prendre le relais de l’aide humanitaire et caritative dispensée habituellement par les chrétiens aux populations en difficulté.

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  • Libramont, 17-19 mai : découvrir le chant grégorien

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  • François : s'engager pour protéger les enfants

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    Enfants victimes de la violence: le pape demande clarté et courage
    Il salue l'association "Meter"

    Anita Bourdin

    ROME, 5 mai 2013 (Zenit.org) - Le pape François demande "clarté" et "courage" pour "défendre" et "protéger" les enfants et toute personne humaine.

    Avant la prière mariale du Regina Coeli, le pape a en effet salué, ce dimanche 5 mai, place Saint-Pierre, l'association "Meter" (http://www.associazionemeter.org), comme c'est désormais la tradition, à l'occasion de la "Journée des enfants victimes de la violence", le plus souvent - à plus de 90% - du fait de membres de leurs familles ou de proches.

    La Journée - italienne et ecclésiale - "de la mémoire des enfants vitimes de la violence, de l'exploitation et de l'indifférence" est née de l'engagement de Meter et elle a lieu en avril ou mai, de façon anticipée par rapport à la Journée internationale instituée par l'ONU et fixée au 4 juin.

    "Cela m'offre l'occasion, a ajouté le pape, de tourner ma pensée vers ceux qui ont souffert et souffrent à cause des abus."

    "Je voudrais les assurer qu'ils sont présents dans ma prière", a déclaré le pape avant d'ajouter cet appel: "Mais je voudrais aussi dire avec force que nous devons tous nous engager avec clarté et courage pour que chaque personne, spécialement les enfants, qui sont parmi les catégories les plus vulnérables, soit toujours défendue et protégée". 

    L’Association Meter a été fondée par un prêtre italien, don Fortunato Di Noto, en 1989. Il vit aujourd'hui sous escorte étant donné les menaces qui lui ont été adressées en raison de son activité pour dénoncer l'exploitation des enfants par des réseaux de criminalité organisée. Mais il se fie à une autre escorte: "L'escorte la plus belle pour moi, c'est l'affection des familles et de leurs enfants". Et plusieurs personnes ont été condmannées en raison de leurs menaces. Il affirme son engagement: "Aucun enfant et aucune famille ne doit se sentir seul/e dans cette lutte pénible."

    « Tous les ans, a expliqué Don Di Noto à Zenit, nous présentons à la société et à l’Eglise le Rapport Meter qui contient tout ce qui concerne notre engagement, un engagement cohérent et réel dans la lutte contre la pédophilie, la pédopornographie en ligne et les abus commis sur des enfants. Des chiffres qui parlent de l’aide concrète apportée aux victimes (environ un millier) au cours de plus de 20 années d’efforts ; en plus des 100.000 sites pédophiles qui ont été dénoncés, des centaines de milliers de rencontres ont eu lieu avec les jeunes, dans les écoles et avec les familles ».

    Meter, a-t-il précisé, collabore avec les diocèses, avec la police, et avec les institutions, notamment au niveau des Parlements: « Les diocèses italiens et de l’étranger sont de plus en plus impliqués, non seulement à l’occasion de réunions de formation périodiques, mais aussi à travers la conception de projets selon les méthodes et le charisme de Meter. »

    « D’ailleurs, a-t-il fait observer, Meter n’est pas née d’un problème urgent de pédophilie dans l’Eglise, mais cette association a été créée il y a une vingtaine d’années, dans la communauté paroissiale dont je suis le curé, pour donner des réponses concrètes dans une vision pastorale de proximité pour les personnes qui ont été violées, par des prêtres ou par d’autres. Nous avons promu de nouvelles normes législatives, nous mettons notre compétence au service des Parlements italien et européen et nous avons collaboré avec le Japon et d’autres pays pour rendre plus efficaces les actions contre la pédophilie. Nous savons que nous faisons déjà beaucoup, mais nous devons faire encore plus. »