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  • Bruxelles, cathédrale Saints Michel et Gudule, 28 mars : Veillée de prière oecuménique en mémoire des victimes du 22 mars

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    Veillée de prière en mémoire des victimes du 22 mars

    « Fais de nous un instrument de ta paix » (prière attribuée à Saint François d’Assise)

    Les Eglises chrétiennes reconnues en Belgique, catholique, orthodoxe, protestante et évangélique, et anglicane, invitent leurs fidèles, et tout homme et femme de bonne volonté, à une Veillée de prière en mémoire des victimes des attentats du 22 mars, de leurs familles et de leurs proches.

    Cette Veillée aura lieu en la Cathédrale des Saints-Michel et Gudule le Lundi de Pâques, 28 mars 2016 à 18.00 heures.

    Mgr. Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles
    Mgr. Athénagoras, Métropolite de Belgique
    ds. Steven H. Fuite, président du Conseil Synodal de l’Eglise protestante Unie de Belgique
    Geert W. Lorein, président du Synode Fédéral des Eglises protestantes et évangéliques de Belgique
    Rev. Dr. Jack Macdonald, président du Comité central du Culte anglican en Belgique

  • Aujourd'hui, c'est encore et toujours le Vendredi Saint

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    et de l'Agence Fides :

    Rome – Un appel à la prière pour la paix, avec une intention particulière pour le Père Tom Uzhunnalil, prêtre salésien ...
    Kasur – Fouzia Sadiqe, chrétienne qui vivait avec ses parents jusqu’à ce qu’un musulman ne l’enlève et ne ...
    New Delhi – Les chrétiens en Inde demandent au gouvernement la protection des églises et la sécurité en vue des célébrations ...
    Kinshasa - Un prêtre de l’Ordre des Clercs réguliers mineurs a été grièvement blessé dans une embuscade routière hier, Dimanche ...
  • Attentats : "la population innocente récolte ce que les cercles et les pouvoirs européens ont semé en Syrie et en Irak ces dernières années"

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    ASIE/SYRIE - Commentaires de l’Archevêque syro catholique d’Hassaké Nisibi sur les attentats de Bruxelles (fides.org)

    Hassakè – Dans le cadre des attentats terroristes de Bruxelles, après ceux de Paris, « malheureusement, la population innocente récolte également ce que les cercles et les pouvoirs européens ont semé en Syrie et en Irak ces dernières années ». Telle est l’amère réflexion que l’Archevêque syro-catholique d’Hassaké Nisibi, S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, livre à l’Agence Fides, après les attentats d’hier dans la capitale belge.

    Selon l’analyse de Mgr Hindo, qui gouverne l’Archiéparchie syro-catholique d’Hassaké Nisibi, les graves responsabilités des responsables européens et occidentaux, conditionnées souvent par des intérêts égoïstes et à courte vue, se manifestent de manière évidente et en différents points.« Différents responsables européens avaient – remarque l’Archevêque – jusqu’à peu de temps en arrière comme principal objectif géopolitique la chute du gouvernement de Bachar al-Assad et visaient à accréditer les milices djihadistes d’al-Nusra elles-mêmes comme des « islamiques modérés », attaquant la Russie pour avoir frappé les places fortes des milices en question en affirmant que les initiatives russes devaient se limiter à frapper le seul prétendu « Etat islamique ». En outre, selon Mgr Hindo, de nombreux gouvernements occidentaux continuent encore aujourd’hui à ne pas mettre en cause les rapports privilégiés qu’ils entretiennent avec les nations et les groupes de pouvoir financier desquels proviennent les flux de ressources et les idéologies qui alimentent le réseau de la terreur. « Les responsables européens et tout l’Occident – rappelle l’Archevêque – entretiennent depuis des décennies l’axe préférentiel avec l’Arabie Saoudite et les autres émirats de la péninsule arabique. Au cours de ces dernières décennies, ils ont garanti à ces pays la possibilité de financer dans l’ensemble de l’Europe, et également en Belgique, la naissance d’un réseau de mosquées dans lesquelles est prêché le wahhabisme, l’idéologie qui envenime l’islam et sert de base idéologique à tous les groupes djihadistes et tout cela est arrivé parce que par-dessus tout prévalaient les logiques économiques et les contrats milliardaires avec les patrons du pétrole : des flux financiers et des ressources qui alimentent également les centrales de la terreur ». La réponse européenne face à l’urgence constituée par les flux de migrants représente également, selon l’Archevêque, un symptôme de la faiblesse et de la confusion dans lesquelles se trouvent les responsables européens : « L’Europe- fait remarquer Mgr Hindo – sur la question des réfugiés, a choisi de se transformer en otage de la Turquie. Je comprends les difficultés européennes mais je fais remarquer que les évacués accueillis en Europe en 2015 ne dépassent pas 0,2% de la population alors que dans un petit pays comme le Liban, leur part correspond désormais à la moitié de la population locale. Je comprends les larmes du Commissaire européen chargé de la politique étrangère. Mais je rappelle que, depuis 5 ans, des milliers de syriens musulmans et chrétiens, femmes, hommes et enfants, sont tués et qu’il n’y a pas de larmes pour eux »

  • Une Europe cosmopolite ?

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    Bruxelles, capitale de l’Europe, quel sens cela peut avoir dans la tête des djihadistes, qui y ont semé la désolation et la mort ? Le symbole d’une civilisation exécrée qu’il s’agit de détruire de fond en comble ? Mais en vis-à-vis, comment la même Europe se considère-t-elle ? A-t-elle des raisons de vivre suffisantes pour se défendre ? De Gérard Leclerc sur le site « France catholique » et « Radio Notre-Dame » :

    "Bruxelles prise pour cible, ce n’est pas seulement la capitale de la Belgique qui est visée, c’est aussi le siège des institutions européennes. L’Europe, donc. Mais que signifie l’Europe dans la tête des djihadistes ? Sans doute, pour reprendre un vocabulaire déjà employé, « le lieu des abominations et de la perversion » C’étaient les mots utilisés pour qualifier Paris à propos des massacres du 13 novembre dernier. Il est vrai que le texte de revendication ajoutait, à propos de notre capitale :« celle qui porte la bannière de la croix en Europe ». Ce type de rhétorique a de quoi nous surprendre et même nous confondre. S’en prendre d’un même élan à la perversion et au christianisme, c’est désigner l’ennemi sans trop de raffinement. L’Europe perverse demeure celle des Croisés. Et qu’importe qu’elle ne se reconnaisse nullement dans cette appréciation ! L’essentiel est de fourbir les armes du verbe, qui soient les mieux accordées aux armes des massacreurs.

    Mais, l’Europe elle-même, comment se comprend-elle, face à l’ennemi ? Comment s’identifie-t-elle ? L’éditorialiste du Monde parlait hier de Bruxelles comme d’une ville cosmopolite, pour mieux la louer. Cosmopolite, cela veut tout dire, tout et son contraire. Dans le cas précis le cosmopolitisme pourrait ne pas apparaître comme une vraie réussite. Lorsqu’on pense à un quartier comme Molenbeek, vivier du djihadisme terroriste, avec ses trafics de drogue faisant bon ménage avec le salafisme. Et si Bruxelles est visée comme capitale de l’Europe, quel idéal représente-t-elle ? Le cosmopolitisme encore, admettons qu’il y a quelque chose d’intéressant dans la vision d’un monde réconcilié ou globalisé…

    cosmopolitisme (1).jpgMais l’Europe ainsi évoquée n’échappe pas au malaise de l’à peu près et du n’importe quoi. Pure construction juridique, elle manque singulièrement de substance et d’âme vivante. À force de n’avoir aucun contenu discernable, elle apparaît comme un projet non politique, hors histoire, hors héritage, hors culture. Mais l’ennemi se charge de nous rappeler à la réalité. Non, nous n’avons pas quitté l’histoire et son tragique. Par ailleurs, il ne faudrait pas confondre l’universalisme et l’indistinction. Sinon, pourquoi nous défendre ?"

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 24 mars 2016.

    Ref. Une Europe cosmopolite ?

    L’Islam est fragile et réactif: peu soluble dans l’esprit des « Lumières » sous le couvert duquel l'’Europe pousse cependant au compromis entre les sociétés d’accueil et les populations immigrantes: une démarche d’ « intégration mutuelle » qu’elle promeut comme une grande accolade entre les religions, malgré les échecs cuisants que l’on constate aujourd’hui...   

     JPSC

  • Ce soir, à 21H00, une émission spéciale de KTO depuis Bruxelles : "Belgique, artisans de paix"

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    "Belgique, Artisans de Paix" - Edition spéciale 

    KTO, à 21h en direct de Bruxelles

    Le deuil national des belges, durement éprouvés par la violence aveugle des attentats, coïncide avec les jours saints de la Passion.

    KTO propose ce soir une édition spéciale en direct de Bruxelles, avec une série de reportages et de témoignages.

    L’émission sera diffusée depuis la chapelle de la Résurrection – chapelle catholique à orientation œcuménique, située au cœur du quartier européen de Bruxelles. Lieu de communion, de prière et de silence, la Chapelle, confiée aux jésuites, est aussi un lieu d’échange et de dialogue pour tous ceux qui sont engagés dans la construction européenne.

    Il s’agira naturellement de permettre l’expression des réactions aux tragiques événements, en particulier celles des responsables religieux, réunis dans le deuil et appelés à récuser ensemble de manière forte l’instrumentalisation du nom de Dieu, dans un contexte où les religions sont régulièrement soupçonnées de favoriser la haine et la violence. Il s’agira aussi de tenter de comprendre en vérité la situation à laquelle nous sommes confrontés, d’imaginer comment y faire face sans céder à la haine. Quel peut être le rôle de l’éducation ? Quels problèmes spécifiques l’Islam affronte-t-il aujourd’hui ? Les états modernes doivent-ils rechercher davantage ou moins de transcendance ? Comment les croyants peuvent-ils et doivent-ils être instruments de paix dans une société laïque ?
    Sur le plateau de KTO interviendront:

    - Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles responsable du vicariat de Bruxelles, vice-Président de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté européenne).
    - M Salah Achallaoui, président du Conseil Exécutif des Musulmans Belges
    - M Philippe Markiewicz, Président du Consistoire Central des Juifs de Belgique.

    A la veille du Vendredi Saint, la question se pose tout spécialement aux chrétiens de savoir comment vivre ces événements en demeurant tournés vers l’espérance de Pâques. Participeront aussi à cette émission:
    - le père Abbé de l’abbaye de Leffe, Benoît Carniaux
    - Christophe Herinckx, Directeur de la Fondation St-Paul et journaliste

    Edition Spéciale : « Belgique, Artisans de Paix », à 21h en direct sur KTO

    Accessible en Belgique que wwww.ktotv.com, Proximus TV canal 299 ou sur la silver box de Numericable/SFR.

  • Un rapprochement imminent entre Rome et les "lefebvristes" ?

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    Lu sur le site de La Vie :

    Mgr Fellay : « Le pape François veut nous laisser vivre et survivre »

    Depuis quelques semaines, des membres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) ont annoncé un rapprochement « imminent » des Lefebvriste avec Rome. Dans un long entretien paru le 22 mars sur le site d’information de la FSSPX, Mgr Bernard Fellay, qui avait opposé un démenti à ces annonces, estime que les discussions doctrinale « avancent » en effet, même s’il fait part de ses réserves à l’égard du pape François et de la nature réelle des pourparlers.

    « Est-ce que l’on avance vraiment ? Je pense que oui, mais c’est très certainement lent », explique Mgr Fellay, chef de file des traditionalistes, qui juge positivement les discussions actuelles avec le Saint-Siège. Celles-ci ont repris après le coup d’arrêt de février 2012, lorsque Mgr Fellay avait refusé de signer le préambule doctrinal proposé par Rome pour sceller la réconciliation, après des discussions doctrinales plus intenses, favorisées par la levée des excommunications de évêques ordonnés par Mgr Lefebvre. Ces pourparlers ont adopté une forme plus souple, donc « pas tout à fait officielle, mais plus qu’officieuse puisque ce sont des évêques qui ont été envoyés par Rome ». « J’estime que cela en vaut la peine », relève l’évêque lefebvriste.

    Éviter toute « compromission » reste la priorité de Bernard Fellay. « Evidemment cela nous rend rigides, (…) ce qui rend la chose plus difficile, mais il n’y a pas pour nous de solution facile. » Pour le Supérieur de la FSSPX, la question de fond est désormais la suivante « quelle amplitude, quelle liberté, nous seraient données (…), dans le cas d’une régularisation ? (…) à savoir précisément que nous soyons acceptés tels que nous sommes. »

    Pour le supérieur de la FSSPX, la bienveillance des papes Benoît XVI et François a quelque chose de paradoxal. « Le paradoxe d’une volonté d’avancer vers on peut presque dire « Vatican III », dans le pire sens qu’on puisse donner à cette expression, et d’autre part la volonté de dire à la Fraternité : vous êtes les bienvenus. C’est vraiment un paradoxe, presque une volonté d’associer les contraires. »

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  • Du Vendredi Saint au dimanche après Pâques : neuvaine à la Divine Miséricorde (Sainte Faustine)

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    Elle a son origine dans une révélation privée du Christ à sainte Faustine (Cf. Sainte Faustine, Petit Journal § 1208).

    Cette Neuvaine commence le Vendredi saint et s'achève pour la fête de la Miséricorde, le 1er dimanche après Pâques. (Bien que cette Neuvaine obtienne des grâces particulières durant cette période, elle peut être priée à tout moment de l'année.)

    Jésus disait à Sr Faustine : 

    "Je désire que durant neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma Miséricorde afin qu'elles y puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et surtout à l'heure de la mort.

    Chaque jour, tu amèneras à mon Coeur un groupe différent de ces âmes, et tu les plongeras dans l'océan de ma Miséricorde. Moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon Père.

    Tu feras cela dans cette vie et dans l'autre. Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma Miséricorde. Chaque jour, par ma douloureuse Passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes." (Petit Journal, § 1209)

    Premier jour

    "Aujourd'hui, amène-moi l'humanité entière et particulièrement tous les pécheurs. Immerge-les dans l'océan de ma Miséricorde ; ainsi, tu me consoleras de cette amère tristesse en laquelle me plonge la perte des âmes." Très Miséricordieux Jésus, dont le propre est d'avoir compassion et de pardonner, ne regarde pas nos péchés mais la confiance que nous plaçons en ton infinie bonté. Reçois-nous tous dans la demeure de ton Coeur très compatissant et ne nous en laisse jamais sortir. Nous t'en supplions par l'amour qui t'unit au Père et au Saint-Esprit.

    Chapelet de la Divine Miséricorde* (voir explications ci-dessous après la neuvaine)

    Père Eternel, pose ton regard de miséricorde sur l'humanité entière, et particulièrement sur les pauvres pécheurs, enfermés dans le Coeur très compatissant de Jésus. Par sa douloureuse Passion, montre-nous ta miséricorde afin que nous glorifiions la toute puissance de ta miséricorde pour les siècles sans fin. Amen.

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  • 17.760 signatures pour soutenir la distribution de KTO en Belgique

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    En moins d'une semaine, 17.760 personnes ont signé la pétition en faveur de KTO. Et vous ? L'avez-vous signée et relayée auprès de vos amis ?

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  • Quand le Seigneur "exagère" dans sa miséricorde... (homélie du pape lors de la messe chrismale)

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    «Dieu exagère dans une miséricorde toujours plus grande», messe chrismale

    Homélie du pape François (texte complet) 

    « Dieu exagère dans une miséricorde toujours plus grande », dans « le pardon lui-même », explique le pape François qui  explique la « dynamique » de la miséricorde dans l’histoire de l’humanité.

    Le pape a présidé la messe chrismale en la basilique Saint-Pierre ce jeudi 24 mars, Jeudi Saint, entouré des prêtres et des évêques de son diocèse et de la curie romaine. Une messe au cours de laquelle l’évêque de chaque diocèse consacre les huiles et le saint-chrême qui servent ensuite pour les sacrements de l’Eglise et les prêtres y renouvellent leurs promesses sacerdotales.

    Le pape a rappelé la mission des prêtres d’être « témoins et ministres de la miséricorde toujours plus grande de notre Père ; nous avons la douce et réconfortante tâche de l’incarner, comme a fait Jésus, qui, «là où il passait, faisait le bien ».

    Il invite les prêtres à « exagérer » à l’imitation de Dieu lui-même: « Puisque c’est lui qui nous donne l’exemple, nous ne devons pas avoir peur d’exagérer nous aussi », car « le Seigneur exagère dans sa miséricorde ».

    Voici le texte de cette longue homélie.

    A.B.

    Homélie de la messe chrismale

    Après la lecture du passage d’Isaïe, entendant des lèvres de Jésus, les paroles : « Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre » (Lc 4, 21), des applaudissements auraient bien pu éclater dans la synagogue de Nazareth. Et ensuite, ils auraient pu pleurer doucement, d’une joie profonde, comme pleurait le peuple quand Néhémie et le prêtre Esdras lisaient le livre de la Loi qu’ils avaient retrouvé en reconstruisant les murailles.

    Mais les Évangiles nous disent que des sentiments opposés surgirent chez les compatriotes de Jésus : ils l’éloignèrent et lui fermèrent leur cœur. Au début « tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche » (Lc 4, 22) ; mais ensuite, une question insidieuse fit son chemin : « N’est-ce pas là le fils de Joseph, [le charpentier] », et finalement « ils devinrent furieux » (Lc 4, 28). Ils voulaient le précipiter en bas du rocher… S’accomplissait ainsi ce que le vieux Siméon avait prophétisé à la Vierge : il sera « un signe de contradiction » (Lc 2, 34). Jésus, par ses paroles et ses gestes, fait en sorte que se révèle ce que tout homme et toute femme porte en son cœur. Et là où le Seigneur annonce l’Évangile de la miséricorde sans condition du Père envers les plus pauvres, les plus éloignés et opprimés, c’est justement là que nous sommes appelés à choisir, à « mener le bon combat, celui de la foi » (1Tm 6, 12).

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  • Le Christ s’est fait pour nous obéissant jusqu’à la mort, jusqu’à la mort de la croix.

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    Christus factus est pro nobis obediens usque ad mortem mortem autem crucis.
    Propter quod et Deus exaltavit illum: et dedit illi nomen quod est super omne nomen.
    Christus factus est pro nobis obediens usque ad mortem mortem autem crucis.

    Le Christ s’est fait pour nous obéissant jusqu’à la mort, jusqu’à la mort de la croix.

    C’est  pourquoi Dieu l’a exalté et lui a donné le nom qui surpasse tout nom.

     

  • L'heure des cruelles désillusions

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    De Béatrice Delvaux, Rédactrice en Chef du Soir, ces excuses présentées à son fils, à sa fille, dont on retiendra de beaux éclairs de lucidité mais qui témoignent malheureusement de cette obstination à soutenir la dérive de l'Occident sur des chemins qui ne conduisent nulle part (avortement, euthanasie, mariage homosexuel...):

    «Mes excuses»: lettre à mon fils, à ma fille

    Après la colère et la tristesse, le temps est venu pour moi de te présenter mes excuses. Cela fait 20 ans que je te mens. 

    Cher toi,

    Ce matin, j’ai hurlé, en traversant notre ville du nord au sud. Je ne pouvais arrêter mes larmes. Je voulais me boucher les oreilles, je n’en pouvais plus d’entendre les sirènes.

    Mais après la colère et la tristesse, le temps est venu pour moi de te présenter mes excuses. De te demander pardon.

    Cela fait 20 ans que je te mens. Je n’ai qu’une excuse : cela fait 20 ans que je crois mon mensonge. Je t’ai vendu ce monde comme celui des possibles, du grand voyage, de ces espaces que tu allais, toi, pouvoir arpenter, de ces peuples que tu allais, toi, rencontrer. Moi qui avais pris l’avion pour la première fois à 15 ans, moi qui avais vu l’Amérique à 22 ans, moi qui avais appris l’anglais en cours de route et le néerlandais quand il fallait.

    Moi qui étais certaine que nous t’avions épargné la guerre, en la rangeant dans les livres d’histoire ou dans les anecdotes que ta grand-mère ou ton grand-père te racontait depuis leur village natal. Nous étions tellement certains de les avoir enterrés, les démons qui avaient fait les camps de concentration, les génocides, le napalm, le goulag. Goulag ? Tu as même cru que je parlais d’un plat hongrois. On en a tant ri, tu te souviens ?

    Pourquoi aurions-nous eu peur? Nos parents l’avaient faite, eux, la guerre, mais ils avaient aussi, dans la foulée, fait la paix. Elle avait même pris la forme de cette Europe qui devait être le garde-fou en béton de nos folies, de nos dérives. Ce monde que nous t’avons promis, nous y croyions vraiment, pour la bonne raison que nous l’avions vu advenir. 

    Nous avons vu tomber les murs, les idéologies, les barrières et pas que commerciales. Moi, ta mère, j’ai profité de l’égalité croissante avec les hommes, de ces droits conquis et transcrits en lois. Moi, ton père, je n’ai pas dû faire mon service militaire dont j’ai vécu les derniers spasmes. Car l’heure n’était plus aux armées, mais aux consciences. L’heure n’était plus à envahir le voisin pour le soumettre, mais à y séjourner, à y séduire, à apprendre la langue de l’autre, en tente, en caravane ou en camping-car d’abord, sac à dos façon Routard ensuite et puis sous le couvert de cet Erasmus que tu devrais – devais ? – enfourcher dans quelques mois.

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  • Une note historique et biblique sur la Sainte Tunique d'Argenteuil

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    affiche_sainte_tunique.jpgDu Père Noël TANAZACQ, Recteur de la Paroisse Ste Geneviève-St Martin (Paris) (Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe occidentale et Méridionale), cette note éclairante publiée en marge de l'ostension exceptionnelle de la Sainte Tunique du Christ à Argenteuil :

    La Sainte Tunique du Christ conservée à Argenteuil

    Note historique et biblique

    La sainte et précieuse tunique de Notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ, imprégnée de Son propre Sang, est conservée en France, à Argenteuil, en région parisienne (dans le Val-d’Oise), depuis 1 200 ans.

    1- Historique

    Les documents les plus anciens qui en parlent sont du 6 ème siècle (St Grégoire de Tours). St Jean Damascène la mentionne (en 726). Le pape de Rome Léon III, après avoir sacré Charlemagne (en 800), voulait le marier avec l’impératrice Irène (1) de Constantinople (ils étaient veufs tous les deux). En 801, il y eut un échange d’ambassades et de cadeaux : Irène offrit la sainte Tunique à Charlemagne. Celui-ci en fit don à sa fille, Théodrade, abbesse d’Argenteuil.

    Lors des invasions normandes du 9ème siècle, la Tunique fut cachée dans un mur (en 855). Mais on ne la retrouva, providentiellement, que trois siècles plus tard, en 1156. Pendant les guerres de religion, elle échappa miraculeusement à la destruction, lorsque les Protestants pillèrent la ville, en 1567. De nombreux rois vinrent la vénérer, notamment Saint Louis, Charles V et Louis XIII, ainsi que Richelieu.

    Pendant la Révolution française, le monastère fut fermé et les moines (2) dispersés. A partir de novembre 1793, sous la Terreur, le culte chrétien fut de facto aboli et le reliquaire précieux envoyé à la fonte. L’abbé Ozet (ancien supérieur de l’abbaye, devenu curé) enleva en secret la Tunique et la découpa en morceaux, en en distribuant quelques-uns à des fidèles sûrs et en enfouissant les autres dans le jardin du presbytère. Il sauva ainsi la précieuse relique de la destruction, mais cela lui causa de grands dommages.

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