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  • Si nous étions vraiment chrétiens...

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    Le père Joseph-Marie Verlinde répond aux questions concernant notre vie de foi :

  • Un lecteur nous fait part de ses réflexions sur l'existence de Dieu

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    "Courrier des lecteurs"

    Réflexion: Dieu existe t-il?

    Selon l'Ancien Testament, Dieu a dit à Moïse: "Je suis celui qui suis"; c'est à dire: "Je suis l'Etre". Certains me diront: "Cet Etre n'existe pas". Je veux bien mais, alors: d'où vient ce qui a de l'être, c'est à dire l'univers entier dont nous faisons partie? De rien? J'attends celui qui pourra me prouver que la non-existence peut produire l'existence, que le néant absolu peut faire naître ne fut ce qu'un électron. Voyant que cela ne tient pas la route, d'autres m'affirmeront qu'il y a toujours eu "quelque chose". Quelque chose, mais quoi? Une réalité qui n'a ni vie, ni pensée et qui ne sait même pas qu'elle existe? Là encore, j'attends qu'on me démontre que ce "grand moins" (par exemple un nuage ou des ondes) a pu faire naître un plus; ce plus qu'est l'homme en particulier. Autant je peux admettre qu'un menuisier fabrique un meuble, autant il m'est impossible de croire qu'un meuble peut fabriquer un menuisier. Et c'est précisément ce à quoi conduit l'athéisme. Je me trompe?...

    Jean-Pierre Snyers, 4190, Ferrières, Belgique. Adresse blog: jpsnyers.blogspot.com

  • L'euthanasie est bien rentrée dans les moeurs en Belgique

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    Du bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique (19 octobre) :

    Belgique : publication du 7ème Rapport de la Commission de contrôle de l'euthanasie

    Analyse du Rapport de la Commission d'évaluation de l'euthanasie réalisée par l'IEB :  ICI

    Depuis 2002, 12.726 personnes ont été euthanasiées en Belgique. Les chiffres pour les deux dernières années (2014 et 2015) sont respectivement de 1928 cas et 2022 cas.
    Ces chiffres et beaucoup d’autres figurent dans le dernier Rapport de la Commission d’Evaluation de la loi dépénalisant l’euthanasie, qui couvre les années 2014-2015.

    Alors que 76.1% des personnes euthanasiées avaient entre 60 et 89 ans, 44% l’ont été à leur domicile.Les affections à l'origine des euthanasies ont été dans une très large majorité des cas des cancers généralisés ou gravement mutilants (67,7%). Parmi les autres motifs de demande d’euthanasie, relevons les polypathologies (9,7%), les maladies du système nerveux (6,9%), les maladies de l’appareil circulatoire (5,2%), les troubles mentaux et du comportement (3,1%) et les maladies de l’appareil respiratoire (3,1%).
    Dans le cas des polypathologies, ce sont principalement les personnes âgées qui sont concernées : aux multiples fragilités corporelles s’ajoutent la dépendance, la solitude et le désespoir, facteurs sociétaux mentionnés dans le Rapport de la Commission et sur base desquels l’euthanasie a été demandée et pratiquée sur près de 385 personnes.

    Un autre chiffre pose question. En deux ans, 124 personnes souffrant de troubles mentaux et de comportement ont été euthanasiées. Sur ces 124 personnes, 41 souffraient de dépression et 36 étaient atteintes de la maladie d’Alzheimer.
    A n'en pas douter, l'euthanasie est aujourd'hui bien rentrée dans les mœurs en Belgique et continue sa progression. Face aux souffrances dues au cancer, aux fragilités psychologiques, aux pathologies multiples et à la solitude dont souffrent nombre de personnes, et en particulier les personnes âgées, les enjeux en matière de soins et d'accompagnement familial et social sont d'une importance capitale. Il est temps pour tous les acteurs concernés d'en prendre la mesure, au risque que l’euthanasie ne finisse par devenir un remède expéditif aux souffrances des personnes vulnérables.

    Lire analyse détaillée du Rapport  :  ICI

    Source : Septième Rapport de la Commission d'Evaluation euthanasie 2016 (couvrant les années 2014 et 2015)

  • Pascal de Roubaix ne veut plus se battre contre l'avortement

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    Sur "Le Beffroi" :

    Je ne veux plus me battre «contre l’avortement » !

    Il ne faut pas lutter contre l’avortement, il faut lutter pour le droit imprescriptible qu’a toute femme

    • de porter son enfant jusqu’à terme,
    • d’être encouragée et aidée par la société dans ce parcours fondateur,
    • d’être soutenue dans l’accueil de son enfant et dans toutes ses conséquences familiales et matérielles, surtout si elles sont difficiles.

    Je pense que si nous continuons à inscrire ce débat dans une lutte d’un clan contre l’autre, nous n’arriverons pas à améliorer le sort des mères ni celui des enfants à naître. Or il se fait que de nouvelles propositions de loi arrivent à maturité à la Chambre et qu’elles contiennent des choix qui heurtent frontalement les consciences pour qui l’avortement n’est pas une solution. En réalité ces lois veulent passer du « Bien entendu nous sommes tous contre l’avortement, mais… dans certaines circonstances il fallait le dépénaliser » – argument des années 70/90 – au « Droit à l’avortement, reconnu et laissé au bon vouloir exclusif de la femme qui subit (sic) une grossesse non désirée ».

    Lire la suite

  • Il y a 30 candidats au sacerdoce dans les diocèses flamands

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    Six nouveaux candidats à la prêtrise en Flandre

    La Flandre compte cette année six nouveaux séminaristes (un au séminaire de Bruges et cinq au séminaire Jean XXIII à Leuven). En 2015, il y avait eu exceptionnellement neuf candidats se présentant au séminaire, mais les quatre années précédentes six nouveaux séminaristes s'étaient à chaque fois présentés. Il y a donc en Flandre actuellement un total de 30 candidats au sacerdoce (26 en 2015, 23 en 2014 et plus de 21 entre 2010 et 2013.) La moyenne des abandons en cours de formation s'élève à un tiers. (d'après Het Nieuwsblad)

  • France : Alliance Vita mobilise contre la censure gouvernementale

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    Chers amis,
     
    Nous vous avons prévenu il y a quelques jours que le gouvernement s’était lancé dans une bataille pour censurer les opposants à la banalisation de l’avortement en visant les sites internet qui informent les femmes sur les alternatives à l’IVG. Alliance VITA a été désignée, parmi d’autres, avec notre service d’aide et d'écoute SOS Bébé
     
    Vous avez été très nombreux et rapides à nous soutenir lorsque nous avons lancé la pétition Non à la censure gouvernementale. Mais nous devons aller plus loin pour peser face à l’acharnement de Madame Rossignol, ministre des familles, de l’enfance et du droit des femmes.
     
    En effet, après avoir tenté de passer en force en imposant un amendement dans le projet de loi Egalité et Citoyenneté, jugé irrecevable par le Sénat le 4 octobre dernier, le gouvernement a trouvé un relai avec les députés socialistes : ils ont déposé une proposition de loi le 11 octobre.

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    Dimanche soir encore, Madame Rossignol sur i-Télé a martelé, alors qu’était diffusée en arrière-plan une capture d’écran de notre service d’aide et d'écoute SOS Bébé son intention : « Je vais mettre fin à ces sites qui passent pour des sites d'information… »

    Nous sommes déterminés à nous opposer fermement aux menaces gouvernementales. Pour peser dans ce bras de fer, nous avons besoin du soutien du plus grand nombre.
     
    Nous devons être nombreux à dire non à la censure gouvernementale.

    Merci de signer et faire signer.

     * Je signe la pétition *
    IVG : Non à la censure gouvernementale

    Nous demandons à Madame la Ministre Laurence Rossignol :

    ♦ le retrait immédiat de la menace du « délit d’entrave numérique » qui pèse sur les associations proposant des solutions alternatives à l’IVG ;

    ♦ l’arrêt de toute propagande mensongère sur le site internet officiel du gouvernement et de toute complicité gouvernementale avec des filières d’avortement à l’étranger ;

    ♦ la diffusion des informations sur les aides financières et sociales aux femmes enceintes consultant en vue d’un avortement, pour que l'avortement ne soit pas une fatalité, et leur permettre de conduire leur grossesse jusqu’à son terme.

    Il est irresponsable de cacher la réalité d’un acte qui n’a rien d’anodin dans la mesure où c’est toujours le destin de vies humaines qui est en jeu.

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    Ensemble, faisons reculer la fatalité de l’avortement.

  • En Norvège, l'avortement sélectif est ouvert aux étrangères enceintes de jumeaux

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    NORVÈGE : L'AVORTEMENT SÉLECTIF OUVERT AUX ÉTRANGÈRES ENCEINTES DE JUMEAUX

     de genethique.org :

    En Suède et au Danemark, pays voisins de la Norvège, l’avortement sélectif n’est pas autorisé, mais les suédoises ou les danoises enceintes de jumeaux peuvent désormais se rendre en Norvège pour avorter d’un des fœtus. En effet, le ministère de la Santé de ce pays a décidé de légaliser l’avortement pour les femmes étrangères enceintes de jumeaux. Elles pourront y avoir accès dans les hôpitaux du pays, même si le fœtus est en bonne santé. Plusieurs d'entre elles ont déjà contacté les hôpitaux norvégiens pour mettre en place la procédure.

    Les hôpitaux norvégiens ne sont pas tenus de demander une adresse fixe : cette décision pourrait donc conduire à une augmentation du « tourisme de l'avortement », qui reste cependant payant pour les femmes étrangères.

    Sources: Independant, Caroline Mortimer (18/10/2016).

  • La plus grande ville chrétienne d'Irak a été libérée

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    IRAK : la ville chrétienne de Qaraqosh libérée

    L’Archimandrite Emanuel Youkhana, leader des chrétiens assyriens et responsable du CAPNI (Christian Aid Program Northern Iraq), nous a transmis hier soir, 18 octobre, les dernières informations du front de Mossoul et la confirmation de la libération de Qaraqosh.

    Deux ans et deux mois après la fuite de tous ses habitants, dans la nuit du 6 au 7 août 2014, dans la plaine de Ninive, sur la ligne de front de Khazir, les pershmergas et l’armée irakienne ont repris la ville deQaraqosh. Ils l’ont libérée et en ont repris le contrôle. Daech n’a pas opposé de réelle résistance et peu de combats se sont déroulés à l’intérieur de la ville. Les hommes de Daech se sont retirés de la ville, seuls quelques snipers seraient restés embusqués.

    Les premiers témoignages recueillis sur place affirment qu’il n’y a eu aucune destruction d’églises, de bâtiments ou de maisons. Nous espérons et prions pour que ce soit vrai.
    Les militaires sont en train de procéder à des déminages.

    Qaraqosh est la plus grande ville chrétienne en Irak, elle comptait 50 000 habitants avant son occupation par Daech en 2014.
    Les lignes de front depuis Bashiqa jusqu’au Sinjar sont calmes, aucune opération n’est en cours pour le moment.

    Au sud de Mossoul, sur la ligne de Qayara, les troupes irakiennes continuent leur avancée et ont repris le contrôle des villes sunnites alentours. Elles avancent dans ce district d’Alshora, bastion de Daech depuis 2010 et espèrent progresser jusqu’à Hamam Ali.

    Dans la ville de Mossoul, Daech semble s’être retirée de la rive est mais des combats font rage dans la partie ouest de la ville. Certains observateurs sur place annoncent l’évacuation des familles vers la Syrie. Peu de déplacements de population ont été observés depuis Mossoul, les principaux combats ayant lieu en dehors de la ville.

  • Anderlecht : une paroisse dissoute et une église désacralisée

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    De cathobel.be :

    Anderlecht: L’église Saint-Vincent de Paul et sa cure abriteront une école

    L’église Saint-Vincent de Paul et sa cure, situées chaussée de Ninove à , vont être prochainement confiées à l’association Sint-Goedele, un ensemble d’écoles catholiques dont une des implantations jouxte l’église. Monseigneur De Kesel a signé le décret de désacralisation le 1er juillet 2016, permettant cette opération.

    C’est en 2012 que s’est ouverte la réflexion sur l’avenir de cette église art déco, construite en 1935-1937. Une église qui n’accueille plus de communauté chrétienne signifiante, et pour laquelle d’importants travaux de rénovation s’imposaient. Plusieurs pistes de réaffectation ont été dégagées au fil des ans, pour arriver aujourd’hui à une solution qui satisfait à la fois les autorités ecclésiales et civiles.

    Le bâtiment ne sera pas confié à un promoteur immobilier, mais sera concédé en emphytéose à l’ Sint-Goedele, qui aura la charge de son aménagement et de sa gestion. Une destination qui servira la pastorale de l’enseignement et rencontre le souci actuel de l’Eglise de s’investir d’avantage dans le tissu social de la ville.

    L’ensemble immobilier est formé de l’église – dont sa célèbre tour en façade –  et d’une cure. Les accords canoniques et civils ayant été donnés, les actes d’emphytéose pourront se signer prochainement. La paroisse Saint-Vincent de Paul a été dissoute, et territorialement répartie entre la paroisse Notre-Dame du Sacré-Cœur à Anderlecht (Unité pastorale Anderlecht) pour sa partie située sur le territoire d’Anderlecht, et Saint-Charles Borromée à Molenbeek (Unité pastorale Emmaüs) pour sa partie située sur le territoire de Molenbeek-Saint-Jean.

    A environ un kilomètre se situent par ailleurs les paroisses de Notre-Dame du Sacré-Cœur et Sainte-Barbe; autant de lieux que les fidèles du quartier pourront rejoindre. Signalons aussi qu’une eucharistie dominicale en néerlandais est maintenue à la maison-mère des Pères de Scheut, juste en face de l’église.

    (Vicariat de Bruxelles)

  • Robert Sarah, ce cardinal guinéen icône des catholiques conservateurs

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    De Marie-Christine Tabet sur le site du Journal du Dimanche :

    Robert Sarah, ce cardinal que La Manif pour tous adore

    PORTRAIT - Proche des milieux conservateurs français, le Guinéen Robert Sarah est attendu en France en fin de semaine. Le JDD l’a rencontré.

    Monseigneur Sarah, en mars 2015, à la nonciature de Paris. (Julien de Fontenay pour le JDD)

    Au centre culturel Saint-Louis des Français à Rome, personne n'avait imaginé une telle affluence pour la présentation du livre d'un cardinal. L'auditorium, à deux pas de la Piazza Navonna, n'a pu accueillir les quelque 350 curieux qui se sont présentés pour assister à la conférence de Robert Sarah sur La Force du silence*, une méditation spirituelle sous forme d'entretiens avec le journaliste Nicolas Diat. Il a fallu mettre des chaises dans les couloirs. Les retardataires sont restés debout où ont rebroussé chemin. Seul l'écrivain Tahar Ben Jelloun avait fait aussi bien en 2015. Avec un public très différent. Ce jeudi 6 octobre, l'assistance comptait pas moins de quatre autres cardinaux, une brochette de diplomates européens et africains, des religieux, le redouté vaticaniste Sandro Magister… et des représentants de nombreuses communautés catholiques.

    Converti au catholicisme à l'adolescence

    Que se serait-il passé si - comme c'est l'usage - le nouvel ambassadeur près le Saint-Siège, Philippe Zeller, avait envoyé des invitations? Installé depuis quelques mois seulement à la villa Bonaparte, le diplomate avait opté pour la discrétion. Il sait déjà que les déclarations du prélat africain, défenseur de la famille et chef de file des "anti-gender", ne passent inaperçues ni à Rome… ni en France. A 71 ans, le cardinal guinéen est devenu une icône pour les catholiques conservateurs français. Un mariage inattendu.

    «Il est très apprécié des jeunes tendance Versailles»

    Né dans une famille coniagui du nord de la Guinée, le cardinal s'est converti au catholicisme à l'adolescence. Formé dans la rigueur des Spiritains, il a ensuite bravé le dictateur Sékou Touré, qui avait chassé tous les prêtres étrangers du pays. En 1979, son courage politique lui a valu d'être nommé évêque de Conakry - alors le plus jeune du monde - par Jean-Paul II. En 2010, Benoît XVI, dont il est très proche, l'a créé cardinal. Depuis vingt-deux ans à Rome, il ne semblait pas prédestiné à rencontrer le public français. "Il est très apprécié des jeunes tendance Versailles", décode un évêque. Sa popularité a grandi en France en 2012 avec l'émergencede La Manif pour tous, dont le noyau dur a défilé dimanche à Paris sur le thème de la filiation.

    «L'Europe se suiciderait si elle abandonnait ses valeurs chrétiennes»

    Son livre précédent Dieu ou rien, a d'ailleurs connu un succès de librairie inhabituel dans le registre religieux. Il a certes bénéficié du réseau efficace des monastères, mais l'a largement dépassé. L'ouvrage a fait l'objet de 14 traductions. Samedi, il commence une nouvelle tournée en France. Après Versailles, il se rendra à Bordeaux puis à Créteil et en début d'année à la basilique de Fourvière, à Lyon… Cet homme grand et fin à la voix monocorde, séduit des catholiques français en quête d'identité. Sans élever le ton, il leur assène ses "vérités" et elles les séduisent. "L'Église doit présenter le message du Christ, résume-t-il, il ne faut pas réduire l'Évangile pour séduire des partisans. Une Église qui dirait 'on accepte les gens comme ils sont' ne serait pas fidèle à elle-même. Quel est le bilan du concile Vatican II? Pas si important que cela, il me semble…" L'homme n'est pas adepte du compromis. "Il y a des chrétiens qui meurent pour leur foi au Pakistan et en Irak. Comment pourrions-nous ne pas être exigeants? Ce serait indécent. L'Europe se suiciderait si elle abandonnait ses valeurs chrétiennes."

    Ses positions doctrinales l'opposent au pape

    Alors qu'il dispose de l'un des plus beaux bureaux de la curie romaine avec une vue imprenable sur Saint-Pierre de Rome, il s'applique la frugalité qu'il professe. ll partage avec le pape François une détestation pour l'ostentatoire et les mondanités et affiche un goût pour la pastorale. Comme un curé de campagne, cet intellectuel appuie chacune de ses démonstrations d'une image explicite. "L'exigence? Mais que réussira un enfant qui n'est pas exigeant dans son travail?"

    Paradoxalement, ce sont ses oppositions doctrinales avec l'actuel pape qui ont renforcé sa notoriété. Pendant le synode sur la famille, il a ferraillé contre les progressistes qui voulaient comme François trouver une place dans l'Église aux divorcés désireux de se remarier. Il a guidé d'une main de fer les évêques africains, dont la plupart ont été nommés grâce à lui. Plusieurs fois par semaine, il les réunissait dans ses appartements pour rappeler à l'ordre ceux qui étaient prêts à céder du terrain et à se laisser imposer "une vision occidentale de la famille". Pour lui, l'Occident "n'est plus un modèle". Et il est prêt à s'engager pour l'aider à reprendre sa place. "J'ai reçu la foi et l'instruction de l'Europe, explique-t-il, Dieu ne donne rien au hasard." Dans l'hémicycle, pendant le synode, il a été peu disert.

    Il invite les prêtres à dire la messe dos aux fidèles

    «On me qualifie de traditionaliste. Ce n'est pas vrai. Je suis radical»

    Mais son intervention n'est pas passée inaperçue. Il avait mis sur le même plan la menace de la théorie du genre et celle de l'État islamique… En juillet, c'est son invitation faite aux prêtres de célébrer la messe dos aux fidèles qui a suscité une vive émotion. Préfet pour la célébration du culte divin et la discipline des sacrements, il est chargé de la liturgie… Le service de communication du Vatican a pris soin de préciser quelques jours plus tard que cette déclaration n'avait aucun caractère officiel… "ll est utile au pape, relève un fin connaisseur de la curie, il rassure tous ceux qui sont un peu déstabilisés par les positions trop audacieuses de François sur les homosexuels ou les migrants…" De son côté, le cardinal supporte pourtant mal l'étiquette d'"opposant au pape". "C'est faux et malhonnête, s'emporte-t-il, nous partageons la même foi et je me sens très proche de lui. Je suis souvent très maladroit. On me qualifie de traditionaliste. Ce n'est pas vrai. Je suis radical."

    C'est dans le silence de la Grande Chartreuse, normalement interdite aux visiteurs, où il a été invité par les moines-ermites à séjourner trois jours avec Nicolas Diat, son coauteur, qu'il a retrouvé cette radicalité à laquelle il aspire. "Nous sommes arrivés de nuit, j'ai vu le prieur sortir en sandales dans la neige pour nous accueillir. Je me suis interrogé sur le sens de cette abnégation et de ce dénuement. Pourquoi un tel sacrifice?" Un monde très éloigné des préoccupations de l'Ouest parisien. 

    * La Force du silence. Contre la dictature du bruit (Fayard).

    Marie-Christine Tabet, envoyée spéciale à Rome (Italie) - Le Journal du Dimanche

  • Des jeunes assoiffés d'espérance et de vérité

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    De LaLibre.be (débats) :

    Assoiffés d’espérance et de vérité

    Une opinion de douze jeune chrétiens. Organisateurs de la Session Lead (1). 

    Le 22 septembre dernier, dans un texte implacable publié par le journal "Libération", le collectif Catastrophe regroupant une quinzaine de jeunes nés en 1990 traçait à grandes lignes le portrait d’une société globalisée et désenchantée qui ne put offrir de place à leur génération. "Nous avons grandi dans une impasse […] Nous arrivions trop tard […] Au lycée, on nous avertit d’emblée que l’Histoire était finie. On nous expliqua que Dieu, le Roman et la Peinture étaient morts. Sur les murs de la capitale, on nous apprit que l’Amour l’était aussi. Nous n’en connaissions pas le visage que déjà, nous n’avions plus le droit d’y croire." Quelques jours plus tard, dans "La Libre" du 29 septembre, plus sereinement mais tout aussi inquiète, l’essayiste Anne Mikolajczak se penchait sur nos âges. Elle décrivait à son tour "une génération en panne de projets, de confiance et de repères".

    Leurs constats respectifs qui se croisent et se complètent ne s’arrêtaient cependant pas là. L’un comme l’autre, ils évoquaient des échappatoires possibles, des énergies propres, des chemins de traverse qui ouvrent à la création et à de nouveaux horizons.

    Une vérité commune pour nous rassembler

    A notre tour, nous les rejoignons, mais sans doute pour aller plus loin encore, dans le constat comme dans l’espérance. Plus loin, car nous le reconnaissons, nous sommes assoiffés d’une vérité vers laquelle la société ne nous mène plus.

    Dans les pas d’un saint Thomas d’Aquin, nous affirmons pourtant que cette vérité existe et qu’elle n’est "ni dans les choses, ni dans la pensée" mais bien "dans une relation d’adéquation entre notre pensée et la réalité qui nous fait face". Ainsi, la vérité ne dépend pas de nous, et ne pourrons jamais la détenir, mais nous sommes appelés à la chercher inlassablement. Or, une société qui se contente d’affirmer que chacun détient "sa" vérité, qu’il y a autant de vérités que de points de vue, et que tout ce qui est sincère est vrai, ne nous pousse plus à dépasser ou à réinterroger humblement nos convictions et nos a priori. Pire, elle nous écarte irrémédiablement les uns des autres, tant nous restons enfermés dans nos conceptions respectives sans ne plus oser les confronter. Et en définitive, elle se délite par elle-même. Car comment pourrions-nous "faire" société, si aucune vérité, aucune perspective commune ne pouvait plus nous rassembler ?

    Il ne nous revient donc pas de créer une vérité préfabriquée soucieuse d’aiguiller le monde. Simplement de reconnaître que la recherche du vrai, du beau, du bien et de ce qui est juste est plus que jamais ce qui doit animer notre génération en quête de sens. De reconnaître également que nous ne serons jamais les détenteurs de la vérité, mais que nous pouvons en être les "coopérateurs" répéterons-nous avec Benoît XVI. Car si la vérité ne dépend pas des hommes, elle a besoin des hommes pour être dite, et les hommes ont besoin de s’en approcher pour être éclairés. Là est notre credo et là est notre espérance : ce cheminement, même infini, est possible. Pour ce faire, il nous revient donc, dans la société que nous sommes appelés à bâtir, de permettre aux hommes de chercher cette vérité de par l’éducation, la charité, et des lieux de réflexion à retrouver.

    Le sens et l’espérance

    Nous plaidons en ce sens pour le retour de la transmission d’abord et avant tout à l’école. Tout simplement parce que le retour aux savoirs, loin de nous aliéner, nous offre des appuis pour mieux nous émanciper et découvrir ce que nous sommes. Tout simplement aussi parce que nous ne nous sommes pas faits tout seuls et que nous avons autant besoin du savoir de nos prédécesseurs, que de celui de nos contemporains pour progresser vers la vérité. "Tout homme a quelque chose d’unique à dire de la vérité", nous rappelait en ce sens François-Xavier Bellamy. Et nous avons besoin de tout homme, quel qu’il soit, pauvre ou petit, faible ou fragile, âgé ou étranger, pour nous guider et nous apporter son regard spécifique.

    Ce sont donc la transmission et le développement des liens fraternels qui sauveront notre génération. L’une comme l’autre élargiront notre regard et nous feront progresser. L’une comme l’autre nous permettront de reconnaître ce que notre voisin est aussi : celui qui peut nous guider vers la vérité. C’est d’ailleurs cette reconnaissance que nous oublions trop souvent de poser sur nos contemporains. Et c’est en son absence, lorsque l’on oublie ce que le plus petit d’entre nous a à nous apporter, que ne cesse de grandir "la globalisation de l’indifférence" comme le rappelle le pape François.

    L’Histoire n’est pas finie

    Cette double nécessité du lien et de la transmission est d’autant plus urgente que le sens et l’espérance ne sont pas de vains mots. Partout ils ne demandent qu’à renaître. Philippe de Woot, décédé le mois dernier, nous le rappelait au quotidien, lui qui offrit au monde de l’entreprise de retrouver des finalités au service de l’humain. Mère Teresa, canonisée dernièrement, ne peut que nous édifier, elle qui derrière les blessures les plus profondes voyait le sens et l’exceptionnel de chaque vie. Plus près de nous encore, l’initiative Teach4Belgium qui pousse les élèves à aller au bout de leurs capacités et de leurs ambitions est un exemple de ce qui encourage et valorise la jeunesse.

    Le lien et la transmission seront des clés pour soulager une société avide de vérité et d’espérance. Des clés complexes à assumer cependant, car elles requerront du courage : celui de conformer notre pensée à la réalité qui lui préexiste; car elles nécessiteront de l’humilité : celle de voir en l’autre celui qui peut m’aider, me faire grandir et me guider vers la vérité; car elles nous imposeront enfin de la persévérance : celle capable de rejeter la confortable indifférence comme le trop rassurant relativisme.

    Si donc les repères manquent parfois et que la confiance s’éclipse, l’Histoire n’en est pas finie pour autant. Pour répondre à Libération, Dieu lui-même n’est pas mort, et l’Amour ne s’est même pas retiré. Au contraire, ils n’attendent que nous. A notre génération dès lors de répondre avec confiance à cette soif de vérité et d’espérance qui habite nos cœurs. A notre génération de créer du lien, de transmettre et d’aimer.

    (1) Charles-Henry Cattoir (25 ans), Geoffrey de Hemptinne (24 ans), Hugues Bocquet (25 ans), Lorraine Grisard (23 ans), Maël Dumont (23 ans), Mathilde Van Breuseghem (23 ans), Marie-Alice Milcamps (25 ans), Philippe Cartuyvels (23 ans), Priscille de Truchis (26 ans), Tanguy Bocquet (25 ans), Thomas de Richecour (25 ans) et Valentine Hermans (23 ans). En septembre, la deuxième édition de la "Session LEAD" a rassemblé plus de 140 jeunes de 21 à 30 ans, pendant 5 jours. Objectif : encourager la réflexion personnelle et l’engagement dans la société à la lumière de la foi chrétienne.

  • Le cycle de cours 2016-2017 de l'Académie de Chant Grégorien à Liège: plus que deux jours pour s'inscrire

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    A ce jour, 34 inscriptions enregistrées: option "chant grégorien" (Isabelle Valloton), 16 inscrits - option "formation de la voix"(Julie Mossay), 13 inscrits - option "orgue liturgique" (Geneviève Chapelier), 5 inscrits.

    Encore deux jours pour se joindre au nouveau cycle. Cela se passe à Liège:

    Une offre dédiée au chant grégorien qui s’élargit à la formation de la voix et à l’initiation à l’orgue, avec trois professeurs universitaires ou diplômés des conservatoires tant belges qu’étrangers.

    Les formations se donnent toutes dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132, 4000 Liège). Elles sont diversifiées et cumulables : chaque élève compose le « menu » de son choix en remplissant le formulaire d’inscription à nous faire parvenir d’ici le 20 octobre prochain.

    Pour tout renseignement n’hésitez pas à téléphoner au n° d’appel 04.344.10.89 ou à adresser un message email à academiedechantgregorienliege@proximus.be

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    ou là : L’académie de chant grégorien à Liège : une offre qui s’élargit 

    inscriptions en ligne : www.gregorien.be 

    contacts et inscriptions : Tel. 04.344.10.89 / email academiedechantgregorien@proximus.be

    JPSC