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  • 50 paroissiens et amis de Sainte-Catherine et de la Fraternité des Saints Apôtres interpellent Mgr De Kesel

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    Dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres (FSA) …et de l’Eglise de Belgique ?

    Lettre ouverte à notre prochain Cardinal De Kesel *

    Eminence,

    La messe est-elle vraiment dite ? Le rideau est-il définitivement tombé ? Point de notre côté.  Rappelons brièvement les faits. En pleine période de vacances, alors que tous les séminaristes, les prêtres de la Fraternité et les paroissiens de Sainte-Catherine étaient dispersés, le couperet est tombé dans la discrétion la plus totale : un décret de dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres, à dater du 15 juillet, que vous avez signé avec votre évêque auxiliaire Mgr Kockerols, fait suite à votre décision communiquée le 15 juin, de ne plus accueillir cette Fraternité en Belgique.

    Consternation et scandale pour de nombreux catholiques. Entre « ne plus vouloir accueillir » (tout en vous disant prêt à aider la transplantation en France) et « dissoudre », n’y a-t-il pas une marge ?  Si les évêques de Belgique semblaient si prompts à remettre cette Fraternité entre les mains d’un évêque français, par « solidarité épiscopale », c’est qu’ils devaient sans doute en penser beaucoup de bien… Qui aurait en effet l’intention de refiler à ses amis un cadeau empoisonné ? Mais alors pourquoi se priver soi-même de ce grand bien ? D’autre part, la FSA compterait « trop de Français » parmi ses membres, privant ainsi d’effectifs des diocèses français qui en auraient plus besoin. Cet argument, étonnant au cœur de l’Europe, ne fait-il pas fi du droit de chaque candidat au sacerdoce à s’adresser à l’évêque de son choix ? Ne faudrait-il alors pas renvoyer également les 42 séminaristes étrangers à Namur pour ne garder que les 20 Belges (chiffres de la rentrée 2016) ?

    La raison est « de nature structurelle » ? : mais, s’il en était ainsi, pourquoi ne pas modifier tel ou tel point des statuts qui ferait problème ? Dissoudre au lieu d’ajuster n’est-ce pas jeter le bébé avec l’eau du bain ? Il y a peut-être, qui sait, « de gros dossiers à l’encontre des membres » ? Rien de cela, nous assure- t-on en haut lieu. La personnalité du père Zanotti-Sorkine aurait-elle une « emprise exagérée sur ces jeunes » ? A voir chacune de ces personnalités bien affirmées s’épanouir si librement, on a du mal à le croire. « L’encadrement pédagogique qui serait insuffisant » ? Renforçons-le ! Mgr Léonard s’attachait au « nombre des vocations, plutôt qu’à leur qualité » ? Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage… En créant la FSA, « Mgr Léonard aurait joué cavalier seul »? Et si, dans son intuition prophétique, il avait tout simplement obéi à l’Esprit-Saint ? 

    Vous avez bien discerné, nous assure-t-on. Mais comment peut-on bien discerner le chemin de personnes qu’on n’a jamais souhaité rencontrer ? Un pasteur ne devrait-il pas prendre le temps de faire personnellement la connaissance de ses séminaristes et visiter les prêtres dans leur environnement pastoral ? Le fait que les allocations encore dues aux séminaristes aient été coupées près d’un an avant la dissolution de la Fraternité semble d’autre part indiquer que la décision avait été programmée bien avant votre nomination.

    Les accusations portées insidieusement contre la FSA, on le voit, sont soit infondées, soit contestables, soit aisément remédiables. Mais alors, pourquoi tant d’acharnement destructeur contre des jeunes qui ont tout quitté – pays, famille, travail et études, amis et parfois amour – pour se mettre à la suite du Christ (Mt 19,29) ? Pourquoi vouloir éliminer une Fraternité qui suscite un si grand nombre de vocations à l’heure où les fidèles prient tant pour en avoir ? Pourquoi ne pas scruter davantage la clé de cette attraction ? Ne sait-on plus reconnaître l’arbre à ses fruits (Lc 6,44) ? Pourquoi s’en prendre à une Fraternité qui redonne vie à une église menacée de désacralisation, pleine chaque dimanche, que ce soit durant les vacances d’été, les attentats du printemps ou les froids de l’hiver ? Pourquoi vouloir affaiblir des prêtres en les privant du terreau, d’où ils tirent la force pour leur ministère ? 

    Pourquoi ne pas reconnaître la source de cette fécondité apostolique ? Il y a certes la grâce d’une église chargée de prière. Il y a surtout le rayonnement de ces jeunes, servant et célébrant la messe avec ferveur, selon les indications de l’Eglise, unis par un esprit de fraternité qui se communique à une assemblée qui en devient, à son tour, toute fraternelle.

    Ces jeunes appartiennent à une génération de prêtres qui assument leur paternité spirituelle (avant d’être des frères et des amis), refusent de cacher la lumière sous le boisseau (Lc 11,33), portent sans complexe soutane ou clergyman, et témoignent le plus naturellement du monde de l’amour et de la miséricorde de Dieu : ils se font proches des hommes, partageant leur vie, leur table, leurs joies et peines au quotidien (et ce, sans trop s‘encombrer de planifications et de réunions). Et parce qu’ils acceptent d’être pères, ils ont des fils, comme l’attestent les nombreux témoignages de conversion et de vocation que leur apostolat suscite.

    Mais finalement, cette « affaire de la FSA » n’agit-elle pas comme révélateur du problème de fond de notre Eglise belge, où certains veulent une Eglise petite, enfouie, discrète, tandis que d’autres prônent sa présence, sa visibilité et sa croissance (Mt 13,31-32) ? Les uns parlent davantage en termes d’humanisation, les autres d’évangélisation. Les uns plaident pour un pluralisme religieux, les autres veulent prêcher le salut des âmes par le Christ. Les uns établissent des plans de fermeture d’églises, les autres s’engagent à les remplir. Là est la clé de la fracture…, ou peut-être le germe d’une réelle et inquiétante dissolution de l’Eglise belge.

    Certes, les prêtres de la Fraternité dissoute ont été confirmés ensemble, dans les églises Sainte-Catherine et Saint-Joseph à Bruxelles. Nous en sommes heureux et vous en sommes reconnaissants. Ils ont repris peu à peu leur envol, leurs ailes ayant été coupées, privés (temporairement, nous l’espérons) du dynamisme et de l’amitié de leurs frères séminaristes exilés en France, et de leur structure associative.

    Mais les nombreux sympathisants de ces paroisses et de la Fraternité dissoute restent mobilisés. Dans l’attente des suites juridiques aux recours canoniques introduits à Rome pour suspendre et révoquer le décret de dissolution, un appel vibrant s’élève vers vous : puissiez-vous poser un premier acte de justice, de dialogue et de miséricorde, en tant que nouveau cardinal, en réhabilitant au plus vite cette Fraternité au sein de l’Eglise de Belgique comme nous l’avons demandé aussi au Pape, et en invitant tous les séminaristes dispersés à revenir en Belgique, quand ils le voudront, si telle est la volonté de Dieu : et que tous ensemble, après cette année de la Miséricorde, nous reprenions le chemin de l’unité et de l’évangélisation. Que le rideau puisse enfin se relever après cette douloureuse épreuve d’Eglise et que la messe puisse encore et toujours être dite, dans chacune de nos églises !

    *Pardonnez-nous le principe de lettre ouverte mais nous y sommes contraints, n’ayant reçu aucune réponse de votre part suite à nos quelque 320 recours canoniques et 3400 pétitions de l’été.

    Pour les nombreux fidèles, amis de Sainte-Catherine et de la Fraternité des Saints Apôtres :

    Philippe Bègue, Marie-Ange Braconnier, Gérard Cuchet, Anne d’Udekem d’acoz, Mireille Decré, François de Coster, Anne De Lee, Frédéric de Limburg Stirum, René Michel de Looz Corswarem, Catherine et Benoit de Looz Corswarem, Rodolphe de Looz Corswarem, Marie-Ange de Preter, Baudouin de Sonis, , Soline et Nicolas du Chastel, Isabelle et Stéphane de Lovinfosse, Philippe et Pilar Etienne, Maqui et François Fierens, Jacques Franchomme, Véronique et Pierre Hargot, Fabienne et Damien Hennequart , Isabelle et Lambert Isebaert, Leo Kienler, G Kleinerman, Danièle Lardinois, César Lesage, Edith et Marc Moreau, Stéphane Mercier, Julie Milquet, Danièle Paeps, Isabelle et Thomas Parias, Véronique Pascal, Aude et Christophe Plumier, Lucie Retailleau, Geneviève Tsterstevens, Valentina Vallegot, Jean Vandenbrande, Charlotte van den Driessche, Maria et Paul Van Houtte, Marie-Christine Vercauteren.

  • Bruxelles, Sainte-Catherine : Ecole d'Oraison

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    Ecole d’oraison à Ste Catherine – 16, 23, 30 novembre et les 14 et 21 décembre 2016

    Les mercredis 16, 23, 30 novembre et les 14 et 21 décembre 2016                                                                                      

    L’oraison c’est un coeur à coeur avec Dieu mais…comment faire oraison ?
    Thérèse d’Avila : « L’oraison mentale n’est à mon avis rien d’autre qu’un échange intime d’amitié où l’on s’entretient seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé ».

    Jésus : « Si quelqu’un a soif,qu’il vienne à Moi… » (Jn7,37)
    « Venez à Moi, vous tous qui peinez…Je vous soulagerai. »(Mt11,28)

    Le Père plein de tendresse, le Dieu de qui vient tout réconfort (2Co1,3)

    « Plus de gens qu’on ne le croit seraient capables de faire oraison, mais personne ne leur a appris. Or, sans cette intériorité, les baptisés s’essoufflent, leur action devient cymbale sonore et même leur pratique religieuse, quand elle existe, se dessèche. »

    Jean-Paul II, 29 septembre 1982

    Une école d’oraison en 5 soirées

    A la Paroisse Sainte-Catherine
    Rue du Vieux Marché aux Grains, 21
    1000 Bruxelles

    Quand ? les mercredis 16, 23, 30 novembre et les 14 et 21 décembre 2016
    de 20H00 à 21H30

    Programme des soirées
    enseignement – témoignage – questions/réponses- oraison

    Animation

    par une équipe de prêtres et de laïcs
    sous la direction de l’abbé Jean Simonart,
    d’après la pédagogie du père Henri Cafarel

    Il est recommandé de suivre les 5 étapes

     Renseignements : www.oraison.net

  • 18-19 mars : Marche des pères centrée sur "saint Joseph, guide pour l'homme d'aujourd'hui"

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    Marche des Pères des 18 et 19 mars 2017

    La prochaine marche des pères de famille aura lieu les 18 et 19 mars 2017. Cette date est symbolique car elle correspond à la fête de St Joseph le 19 mars. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons lui donner un éclat particulier. Le thème de cette année est en lien avec la date : « saint Joseph, guide pour l’homme d’aujourd’hui. » Notre objectif est de rassembler au moins 200 pères de famille à cette occasion !! Mobilisons-nous tous.

    Le Père Dominique Janthial sera notre prédicateur.

    Il est : Membre de la Communauté de l’Emmanuel et prêtre du diocèse de Malines-Bruxelles, Docteur en théologie, Curé de la paroisse universitaire S. François de Louvain-la-Neuve, Président de la Commission Nationale Catholique de contact avec le monde Juif (CNCJ), et il enseigne l’exégèse et la théologie biblique à l’IÉT. (Thèse de doctorat : L’oracle de Nathan et l’unité du livre d’Isaïe, Berlin-New-York, de Gruyter, 2004.) Il a publié, entre autres : L’Apocalypse : ce qui doit être engendré bientôt, Paris, Emmanuel, 2012; « Saint Paul, apôtre du Gender ? » in Gender, qui es-tu ?, coll. IUPG, Paris, Ed. de l’Emmanuel, 2012, pp. 259-268; « Le livre d’Isaïe ou la fidélité de Dieu à la maison de David », Cahiers Evangile 142, Paris, Cerf, 2007.

    Informations pratiques pour les pères de famille

    PROGRAMME (susceptible de modifications)

    Samedi 18/03/2017 :

    • 9h30 maximum : Rendez-vous au prieuré des frères de Saint Jean à Banneux (Rue de l’esplanade – 4141 Banneux) pour déposer les grands sacs.*
    • 10h00 : Déplacement vers le départ de la marche.
    • 10h30 :Messe d’envoi à Haute Desnié (4910).
    • 11h30 : Départ de la marche en chapitres.
    • Marche en alternance avec temps de méditation, prière et enseignement (environ 20 km).
    • 18h00-18h30: Arrivée au prieuré des frères de St Jean à Banneux. Installation dans les chambres du prieuré et de l’hospitalité du sanctuaire.
    • 19h00 : Apéritif.
    • 20h00 : Dîner.
    • 21h30 : Veillée, adoration et sacrement de réconciliation.

    Dimanche 19/03/2017

    • 06h45 : oraison
    • 07h30 : laudes
    • 08h00 : petit déjeuner, rangement
    • 09h00 : départ de la marche vers Tancrémont. Marche en alternance avec temps de partage en chapitre et prière (environ 10 km). Enseignement à mi-parcours.
    • 12h00 : Arrivée au Sanctuaire de Banneux
    • 12h30 : Messe avec les familles
    • 13h45 : Bénédiction des familles à la source
    • 14h15 : Repas tiré du sac avec toutes les familles au prieuré St Jean
    • 16h00 : Fin de la Marche des Pères de Famille 2017. Retour dans les foyers.

    EQUIPEMENT ET SAC DU MARCHEUR

    Le climat dans cette région est très changeant en cette époque de l’année. Il neigeait début mars 2016 !!

    Prévoir de bonnes chaussures de marche (pas de tennis, ni de chaussures « bateau ») et de bonnes chaussettes; le petit sac (à dos) pour la marche du samedi avec le pique-nique et boisson pour le samedi midi et pour la marche, de quoi écrire et tout autre document vous aidant à méditer ou à prier. Un carnet d’accompagnement vous sera fourni, un vêtement de pluie, poncho ou autre; gants, écharpe, vêtement chaud sont recommandés;

    Le ‘grand’ sac à dos pour le soir : celui ci sera déposé le samedi matin au prieuré. Vous ne marcherez pas avec. pour le samedi soir : le dîner nous sera préparé chez les frères; de quoi dormir : duvet, affaires de nuit et de toilette; de quoi se changer à l’arrivée de la marche samedi soir (inclure chaussures); repas du dimanche : le petit déjeuner est servi chez les frères. Il est prévu que le repas de dimanche midi sera apporté par les familles et partagé avec les participants. Pour les « célibataires », les frères de saint Jean y pourvoiront.

    Informations pratiques pour les familles

    Les familles qui le veulent rejoignent les pères le dimanche en fin de matinée

    • 12h00 : Arrivée au prieuré saint Jean (rue de l’esplanade). Vaste Parking.
    • 12h30 : Messe au sanctuaire de Banneux.
    • 13h45 : Bénédiction des familles à la source.
    • 14h15 : Repas tiré du sac au prieuré Saint Jean.
    • 16h00 : Départ de Banneux.

    http://marchedesperes.be/marche-des-peres-2107/

     

  • L'unité des catholiques en péril ?

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    De Guillaume Bernard sur aleteia.org

    L’unité perdue des catholiques ?

    Certains, dans l’Église catholique, ne semblent pas avoir saisi la véritable nature du phénomène traditionaliste.

    L’incompréhension des prélats de l’Église face au phénomène traditionaliste conduit à des conflits où s’entremêlent enjeux de pouvoir, incompréhensions doctrinales et faux-semblants pastoraux. Cette division entre catholiques est d’autant plus troublante qu’elle vient, non de la base, mais de la tête supposée assurer la concorde. Elle rejoint une situation généralisée dans la société de distorsion entre le peuple et les élites dirigeantes.

    De récentes affaires, toujours en cours, montrent qu’il existe en France des prélats pour essayer de tourmenter les catholiques attachés à la célébration traditionnelle des sacrements et, en premier lieu, de la messe. Les textes pontificaux de 1988 et de 2007 ne laissent pourtant aucun doute sur l’obligation (et non la simple possibilité) des institutions catholiques d’accéder à la demande des fidèles réclamant la forme dite « extraordinaire » du rite romain, la messe « tridentine » n’ayant jamais été abrogée. Et pourtant, il semble que – par des moyens directs (intention, envisagée au moins un temps, de vendre un lieu de culte appartenant au diocèse) ou détournés (acceptation de la fermeture par la mairie propriétaire pour y réaliser des travaux) –, certains hauts dignitaires de l’Église soient prêts à semer la division et à prendre l’initiative d’ouvrir les hostilités.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Liège : adoration eucharistique dans le cadre du Festival « Venite adoremus » 2016

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    Du 10 au 18 novembre prochains à Liège, les adorations se succéderont à la cathédrale Saint-Paul, à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy), à la basilique de Chèvremont (crypte Corpus Christi) à l’église du Sacré-Cœur (Robermont) et à l’église des sts Victor et Léonard (Thier à Liège) :

    Affiche-festival venite adoremus2.jpg

    Affiche-festival venite adoremus.jpg

    Plus d’informations :

    www.veniteadoremus.be

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    sursumcorda@skynet.be

    tel. 04.344.10.89

    JPSC

     

  • Bruxelles (UOPC), 17 novembre : présentation de "Mourir, c'est naître" par le Père Henri Boulad

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    Jeudi 17 novembre à 18H30

    à la Librairie UOPC

    Avenue Gustave Demey 14-16 - 1160 Bruxelles

    le Père Henri Boulad s.j.

    Philosophe, écrivain, éducateur

    Actuellement directeur du centre culturel jésuite d’Alexandrie 

    viendra présenter son livre

    « Mourir c’est naître »

    L’amour, la mort et l’au-delà

    Editions Médiaspaul 

    A la question : Pourquoi mourons-nous ?

    Henri Boulad offre une réponse apaisante et lumineuse: « Nous mourons parce que nous ne sommes pas encore advenus à nous-mêmes, aux autres, au monde, et à Dieu. Ces quatre aspects de la mort cachent quatre visages de la naissance »
    L’auteur traite aussi des questions qui intriguent la sensibilité moderne, comme la réincarnation, le jugement, la sexualité dans l’au-delà. Sa réflexion longuement mûrie nous convainc que nous n’avons pas à redouter la mort. Au contraire, nous pourrons dire avec Thérèse de Lisieux : 

    « je ne meurs pas, j’entre dans la Vie ».

     entrée gratuite  -  réservation souhaitée  -  event@uopc.be  -   02/663 00 40

  • Un tournant pro-life aux Etats-Unis ?

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    Lu sur le site de bfmtv.com :

    Trump va nommer un juge pro-vie à la Cour suprême

    Le nouveau président des Etats-Unis a réaffirmé sa position "pro-life", lors d'une interview télévisée accordée dimanche à la chaîne CBS.  

    Donald Trump nommera un juge anti-avortement à la Cour suprême, a-t-il affirmé, dimanche, dans un entretien accordé à la chaîne CBS.

    Sur les neuf juges, nommés à vie, une place est vacante depuis février dernier. Le Sénat avait refusé la nomination proposée par Barack Obama, laissant ainsi le choix au nouveau président. 

    "Voici ce qui va se passer. Je suis pro-life (anti-avortement) et les juges seront pro-life".

    La Cour suprême, dont le pouvoir sur les questions de société est déterminant, pourrait ainsi prendre une coloration très conservatrice.

    Lors du dernier vote sur l'avortement, en juin 2016, trois juges contre cinq avaient voté en faveur d'une loi anti-avortement, adoptée par le Texas en 2013.

    De plus, Donald Trump estime que le dernier mot devrait revenir aux Etats qui pourraient choisir leur législation sur l'avortement.

     

    D'où le dépit du lobby pro-avortement :

    «Atterrés. En colère. Avec le cœur brisé. Indignés. Choqués. Attristés. Ecœurés. Honteux. Découragés. Épuisés. Détruits.» C’est en ces termes que Richards a décrit l’état d’esprit de son organisation qui, depuis la mi-2015, est accusée de trafic d’organes et de l’utilisation de tissus de bébés avortés dans ses locaux.

    Planned Parenthood a investi plus de 30 millions de dollars dans la campagne présidentielle d’Hillary Clinton.

    Le 8 novembre, contre la plupart des pronostics des sondeurs, Donald Trump, du Parti républicain, a battu la favorite à l’élection présidentielle, la candidate du Parti démocrate et ancien secrétaire d’État de Barack Obama, Hillary Clinton. Le Parti républicain a également remporté la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants.

    Au cours de ces dernières semaines, Trump a promis aux groupes catholiques américains pro-vie de défendre la vie, de couper les fonds destinés au planning familial et de nommer des juges pro-vie à la Cour suprême. Quant à Clinton, elle a réaffirmé dans le dernier débat présidentiel, le 19 octobre, sa défense de Planned Parenthood et de l’industrie de l’avortement aux Etats-Unis.

    Google a révélé que le mot «avortement» a été le plus recherché en lien avec Trump et Clinton le jour du scrutin.

    Pour la présidente du Planning familial et ses partisans, il «n’y a pas assez de mots pour décrire nos sentiments à propos de ce qui s’est passé dans cette élection et de ce qui nous attend».

    Cependant, Richards a déclaré que «nous allons continuer le combat» et que les portes de ses cliniques d’avortement «resteront ouvertes».

    Plusieurs dirigeants pro-vie ont souligné que la victoire de Trump dans les élections a été une défaite majeure pour le Planning familial.

    La présidente et fondatrice de Live Action, Lila Rose[2], a déclaré dans un communiqué qu’après les élections, «il est essentiel que nous nous unissions pour pousser M. Trump à tenir ces promesses et à réduire le financement du Planning familial, à nommer des juges pro-vie à la Cour suprême et veiller à ce que le contribuable ne soit pas obligé de financer les avortements».

    Source
    https://www.aciprensa.com/noticias/planned-parenthood-estamos-devastados-y-enojados-por-victoria-de-trump-86625/

    [1] Planned Parenthood Federation of America (PPFA)

    [2] https://en.wikipedia.org/wiki/Lila_Rose

  • Le krach de la transcendance

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    Via Metablog :

    [verbatim] Philippe de Villiers, «Le krach de la Transcendance»

    téléchargement.jpgPhilippe de Villiers consacre un chapitre de son livre «Le Moment est venu de dire ce que j'ai vu» (2015) à ce qu’il nomme Le krach de la Transcendance. Voici le texte, repris du blog de Marc-Elie. Toute la première partie offre une similitude parfaite avec le constat de Michel Onfray que l'on re/lira ici: «J'ai vu les effets de Vatican II à la messe étant gamin...»

    J'avais grandi au rythme de la messe des anges et du credo grégorien. Je suivais les enfants de chœur du reposoir avec leurs paniers débordant de pétales de roses.Je tenais une petite bannière de sainte Thérèse, au milieu de la procession des Rogations qui implorait la clémence du Ciel, après les semailles, pour une juste récolte. Les surplis rouge et blanc tenaient les cordons du dais qui abritait l'ostensoir à paillettes dorées. C'était beau.

    En ce temps-là, la dévotion populaire était le terreau de la liturgie. On priait avec des gestes, avec son corps, on tombait à genoux, on joignait les mains pour supplier, on frissonnait en chantant le Lauda Sion immémorial.

    Au mois de mai, on marchait chaque soir d'une maison à l'autre, avec une Sainte Vierge portée à bout de bras sur un brancard. C'était le mois de Marie. J'aimais l'odeur d'encens et la plainte du requiem qui faisaient descendre en majesté un peu de ciel dans nos cœurs. Et puis la Fête-Dieu, les œufs de Pâques, la crèche, les pèlerins de Lourdes, les cloches du glas et du baptême, les croix de mission. C'était une société.

    Soudain, un dimanche, tout chavire. On nous exhorte à tutoyer Dieu, dans un nouveau Notre-Père. Les agenouillons ont été descellés dans la semaine. Ils ont disparu.

    On comprend que le remembrement ne s'est pas arrêté au porche de l'église, il est entré dans le chœur, en pleine messe.

    On a remembré les missels. On a voulu éloigner le faste et le triomphalisme. On a descendu les statues, les tentures, on a remisé le dais: il fallait du dépouillement, revenir aux pauvretés, aux austérités des origines, aux pieds nus des catacombes ; les accessoires chamarrés de la dramaturgie sacramentelle ont été placés «en dépôt» chez le «conservateur départemental des antiquités et objets d'art», ravi de l'aubaine. Bientôt le dépôt deviendrait un dépotoir.

    On nous avait expliqué, jadis, que l'autel était «orienté», qu'il devait regarder, avec les fidèles, en direction de l'est, vers le soleil levant qui triomphe de la nuit et symbolise le Christ ressuscité. Et voici qu'on installe une table à repasser au milieu du chœur, avec des tréteaux et des planches. Le curé nous regarde, convivial, collégial, «il faut participer». Il a congédié ses ornements et son calice. Il boit le vin consacré dans un verre à moutarde, il veut être comme tout le monde. Il a laissé la soutane et porte un débardeur marron. Selon le mot de Claudel, il dit «la messe à l'envers» pour «être à l'écoute des gens » et pour «faire église».

    Un jeune paroissien avec une guitare, qui ressemble à Leny Escudero, entonne le chant que j'apprendrai par cœur:

    Si tu en as envie,

    Comme Jésus-Christ lui-même,

    Tu peux faire de ta vie

    Un... je t'aime.  

    C'est la religion de l'amour. Enfin! On n'est plus dans un règlement. On est dans l'amour. Et, si on tutoie Dieu dans le nouveau Notre-Père, c'est pour se rapprocher de lui. Ce n'est plus un Dieu de tonnerre et qui condamne. Il n'est plus au-dessus de nous, il est en nous, au milieu de nous, il chemine. C'est un voisin et non plus un Père. Si les agenouilloirs ont disparu, c'est que Dieu n'a pas besoin de ces théâtrales démonstrations d'obéissance où l'on se couvre de cendre jusqu'à s'anéantir. Dieu est Esprit. Une religion trop sensible perd l'esprit.

    C'est l'aggiornamento, la nouvelle Pentecôte, le temps du Renouveau et du retour aux sources.

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  • "Amoris laetitia" : quatre cardinaux appellent le pape à faire la clarté

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    De l'abbé Claude Barthe sur le site de l'Homme Nouveau :

    Ces cardinaux qui questionnent le pape :
    « Que votre oui soit oui ; que votre non soit non ».

    Evénement considérable : parmi les cardinaux qui ont fait part au Pape François de leur incompréhension d’Amoris lætitia, quatre ont aujourd’hui décidé de rendre publiques les questions qu’ils lui ont posées formellement et auxquelles il leur a fait savoir qu’il ne répondrait pas.

    On sait que l’exhortation post-synodale sur la famille a causé la plus importante commotion ecclésiale ayant ébranlé l’Eglise depuis le dernier concile, son chapitre VIII, selon le sens apparent des mots, exposant que, dans certains cas de « remariages » après divorce, les actes qualifiés de fornication et l’adultère pouvaient n’être pas des péchés graves, ou même être considérés comme répondant à la volonté de Dieu.

    Innombrables ont été les réactions dans le monde ecclésiastique (voir par exemple notre article : « Quelle est la critique exacte de 45 théologiens envers Amoris Laetitia ? ». Tous cependant gardaient les yeux fixés sur les cardinaux qui avaient clairement manifesté leur opposition préalable à cette mise en question de la doctrine du mariage – et par voie de conséquence de la pénitence et de l’eucharistie – à l’occasion des deux derniers synodes : Caffarra, Cordes, Eijk, Ruini, Sarah, Šev?uk, Urosa Savino, Cleemis, Duka, Meisner, Pell, Rouco Valera, Burke, Brandmüller, etc. Ces cardinaux qui signèrent Demeurer dans la vérité du Christ (Artège, 2014), ceux qui collaborèrent à Mariage et famille (Artège, 2015), les cardinaux et évêques d’Afrique co-auteurs de L’Afrique, nouvelle patrie du Christ (Ignatius Press, 2015), Onaiyekan, Ouedraogo, Souraphiel, Tumi, Sarr, Kleda, Kutwa, Arinze, mais aussi le cardinal Antonelli, ancien Président du Conseil pour la Famille, dans Crisi del matrimonio ed eucaristia, et d’autres encore dans des prises de position et interventions diverses.

    Ce 14 novembre, quatre des cardinaux opposés à la remise en question de la morale, le cardinal Walter Brandmüller, ancien président du Comité pontifical des Sciences historiques, le cardinal Raymond L. Burke, patron de l’Ordre de Malte, le cardinal Carlo Caffarra, archevêque émérite de Bologne, et le cardinal Joachim Meisner, archevêque émérite de Cologne, rendent publiques sur le site de Sandro Magister, les questions sans réponse qu’ils ont posées au pape. On sait par ailleurs que le cardinal Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, s’était personnellement chargé de les présenter au pape, que tous les signataires de ces questions n’ont pas jugé opportun de faire connaître publiquement leur nom, et qu’elles ont été soutenues par d’autres interventions orales ou écrites de cardinaux de Curie.

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  • Quand les démocraties occidentales sont devenues des oligarchies...

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    De Chantal Delsol (source) :

    La victoire de Trump, reflet de la maladie de la représentation démocratique

    Pour la philosophe, l’élection du président républicain signe la revanche des peuples face au mépris des élites, qui se veulent pourtant démocrates.

    L'élection inattendue de Donald Trump est ainsi résumée par un commentateur de radio, au matin français du 9 novembre : "Nous avons la nausée." Mot bien répandu pour traiter l’autre moitié de la société, celle populaire.

    La démocratie est un régime d’incertitude et de débats, et c’est ainsi que nous l’aimons. La droite ou la gauche gagne, cela provoque des déceptions et des plaintes, enfin c’est la loi du genre. Mais ce qui se passe aujourd’hui est bien différent : nous nous trouvons avec Trump devant un candidat bien-que-légal-inacceptable. Nous avons aujourd’hui le cas de partis, ou de candidats, qui sont criminalisés et cependant ne sont pas interdits. Quel genre de criminels est-ce donc ? Nous risquons de perdre la démocratie si nous ne parvenons pas à répondre à cette question. C’est un écueil contre lequel achoppent toutes les démocraties occidentales. Le jugement vaut pour Orban, Le Pen, Kachinsky, et autres. L’événement présent déborde la prochaine politique de Trump, et déborde même les prochains changements dans la politique internationale. L’événement pose la question : voulons-nous continuer à être démocrates, avec ce que cela suppose de tolérance et de débat loyal avec tous les courants de pensée ?

    Trump est jugé inacceptable parce que si extrémiste, si vulgaire, si excessif en tout, si machiste, et j’en passe. Le même reproche vaut pour les autres précédemment cités. Les Républicains américains proposaient d’autres candidats, tout aussi motivés. Mais les électeurs ont préféré le plus caricatural, qu’ils ont brandi au nez et à la barbe de leurs élites sophistiquées et évoluées. Signe d’exaspération, voire de provocation, face à une élite qui, tout en se prétendant démocrate, diffame ses adversaires et les exclut (200 grands journaux américains ont pris le parti de Clinton, et six, celui de Trump).

    L’inexorable montée au pouvoir de tous les Trump occidentaux raconte un grave dysfonctionnement de la représentation démocratique, l’expression terrible d’une guerre larvée que se livrent les élites et les peuples dans la plupart des pays d’Occident, et finalement la revanche des peuples face au mépris que leur prodiguent de soi-disant démocrates. Les élites intellectuelles, médiatiques et gouvernantes ignorent complètement qui est ce peuple avec lequel elles votent. Et dès qu’elles le regardent elles reculent d’horreur : elles voudraient, comme le dictateur bien connu, "changer de peuple". Pour ces élites, celui qui n’est pas mondialisé, nomade, émancipé, féministe… est criminel. Ainsi, partout, la moitié de la population est criminalisée.

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  • Liturgie : il faut relativiser les propos du pape François

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    Nous avons publié ici : François : "Vatican II et Sacrosantum Concilium doivent être appliqués tels quels" l’interview  accordée  par le pape François au  directeur de la « Civilta Catholica », le  père jésuite Antonio Spadaro,  sur la liturgie, le rite extraordinaire, le rapport à la tradition, la politique et populisme : des propos, formulés  dans un style qui rappelle aux plus anciens d’entre nous celui des années « postconciliaires ». Ils suscitent la réflexion suivante, exprimée sur son blog par le Père Simon Noël , moine de l’abbaye belge de Chevetogne :  

    "Le Saint Père a l'habitude d'accorder régulièrement des interviews, soit dans l'avion lors de ces voyages, soit à des journaux en d'autres moments. La dernière en date, au P. Spadaro, a déjà fait couler beaucoup d'encre, notamment chez ceux qui s'intéressent à l'état de la liturgie dans l’Église latine.

    Cette question de la liturgie me tient à cœur. Aussi je vous fait part de quelques impressions personnelles sur cette récente interview.

    La première chose à dire, et qui relativise beaucoup de choses, est que ces interviews ne constituent pas des actes du magistère. Le pape ne parle pas ici à toute l’Église en tant que pape, pasteur et docteur universels. Il parle en tant que personne privée. Ses dires ne sont nullement dépourvus d'intérêt, car ils nous permettent de mieux connaître sa vision personnelle des choses, et la vérité peut toujours sortir du choc des idées. Mais les paroles du pape dans ce contexte n'ont pas la force contraignante des documents magistériels, comme la constitution conciliaire Sacrosanctum Concilium, l'instruction Liturgiam authenticam ou le motu proprio Summorum Pontificum.

    Ceci dit, voyons de plus près certaines choses dites par le Saint Père.

    Il rejette la notion de réforme de la réforme. Mieux vaut en effet à l'avenir laisser tomber ce concept dans les débats liturgiques. Cette notion est en effet ambiguë car elle peut dans certains esprits être un vêtement qui recouvre en fait le rejet de la réforme conciliaire. Il est vrai que cette réforme a eu de bons fruits mais aussi de mauvais. Tout un discernement est donc à faire au cas par cas. Plutôt donc que de vouloir une réforme de la réforme qui serait un retour en arrière, il serait préférable de revenir à et d'étudier la réforme, telle que l’Église l'a vraiment voulue, dans ses documents les plus officiels. Tout ce travail serait beaucoup plus fructueux qu'une stérile opposition de principe aux propos du pape.

    Il faut donc comprendre les paroles du pape comme une adhésion ferme à la réforme mais aussi comme un appel à se pénétrer des enseignements authentiques de l’Église, par exemple sur la place du latin et du chant grégorien, sur la qualité des traductions liturgiques, sur le caractère sacré que doit garder une célébration, sur la place du silence dans la liturgie. Là-dessus, le cardinal Sarah fait un excellent travail. On peut aussi convenir que ce que ce dernier a dit sur l'orientation de l'autel ne contient aucune contradiction avec les documents du magistère sur la liturgie. Le cardinal a une position équilibrée et il montre qu'il ne veut nullement agir en désaccord avec le pape. Il dit aussi qu'à long terme ce retour à une liturgie authentique est inéluctable. Car le pape n'est pas seul dans l’Église. Tenons compte aussi des jeunes générations à venir. Dans nos pays, nos assemblées seront de plus en plus constituées de croyants convertis et de personnes qui pratiqueront par conviction personnelle, et qui ne seront pas prêtes à accepter n'importe quoi au niveau liturgique. C'est là la conviction heureuse du cardinal Sarah, son espérance et son pari sur l'avenir.

    On a aussi émis des craintes sur l'avenir de la liturgie tridentine. Il est bien possible que le Saint Père ne voie dans cette liturgie qu'un simple phénomène de mode, auquel il n'attache guère d'importance. Mais là aussi il ne s'agit que de son avis personnel. Mais comme il ne prend pas cela au tragique, faut-il donc avoir des craintes démesurées? Depuis le motu proprio Summorum Pontificum, l’Église veut manifestement que l'on reconnaisse à la liturgie traditionnelle sa valeur magistérielle, sa fonction d'éducatrice de la foi. Elle veut que cette reconnaissance porte aussi des fruits dans notre manière de célébrer le novus ordo. Du reste le pape veut vraiment arriver à une pleine réintégration de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X. Il faut dès lors tout analyser dans un contexte plus global.

    Je regardais hier une vidéo sur la Communauté Saint Martin. Voilà un bon exemple de la fécondité que donne le sens profond de la Tradition de l’Église, dans une véritable fidélité au Siège de Pierre. Leur vie liturgique est profonde, sérieuse, à la fois traditionnelle et ouverte au monde d'aujourd'hui.

    Aussi je demande de relire les propos du pape dans la lumière des enseignements authentiques de l’Église et d'une certaine manière de les relativiser. On a certes le droit de les lire avec un esprit critique mais il faut aussi tenir compte des signes des temps et des imprévus de Dieu. Un mouvement profond de retour à la vraie Tradition est lancé depuis plusieurs années et à la longue c'est lui qui s'affirmera."

    Ref. Les interviews du pape

    L’auteur de la formule « réforme de la réforme » liturgique est le pape Benoît XVI, qui n’est pas le premier venu et a signé, entre autres, maints écrits qui font autorité  sur la manière de concevoir l’esprit de la liturgie.

    JPSC

  • Pologne : une loi "Pour la Vie" a été votée par le Parlement

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    D'Olivier Bault (Source) :

    Loi « Pour la Vie » votée en Pologne

    Le parlement polonais a adopté la semaine dernière une première loi intitulée « Pour la Vie » dans le cadre de la réalisation des promesses formulées par le premier ministre Beata Szydło lors du rejet début octobre du projet de loi citoyen « Stop à l’avortement », qui visait à interdire totalement l’avortement sauf en cas de danger pour la vie de la femme enceinte. Le premier ministre et le chef du parti conservateur Droit et Justice (PiS), Jarosław Kaczyński, ainsi que plusieurs députés et sénateurs du PiS et une partie des médias conservateurs traditionnellement pro-vie, avaient alors expliqué qu’interdire l’avortement en cas de grossesse issue d’un viol ou en cas de maladie ou malformation grave et incurable de l’enfant conçu, c’est prendre le risque d’un effet boomerang, avec à terme le risque de voir les partis aujourd’hui dans l’opposition revenir au pouvoir et libéraliser totalement l’avortement sur le modèle de l’Europe occidentale.

    Le PiS envisage encore uniquement de restreindre le concept de maladie grave et incurable notamment en interdisant l’avortement lorsque l’enfant est touché par la trisomie 21, ce qui reviendrait à interdire plus de 90 % des avortements réalisés dans le cadre de la loi actuelle. Mais dans un premier temps, la promesse du PiS est de mettre en place un programme d’aides aux familles et aux femmes, pendant la grossesse et après l’accouchement, en cas de grossesse « difficile », c’est-à-dire avec un enfant issu d’un viol ou atteint d’une malformation ou maladie grave et incurable.

    La première loi adoptée sans consultations, car il fallait, selon le gouvernement qui en est à l’origine, agir vite, met en place une aide de 4000 zlotys (un peu moins de 1000 €) qui sera mise à disposition en une fois au moment de l’accouchement pour aider les familles à faire face aux frais supplémentaires qui peuvent accompagner la naissance d’un enfant atteint d’un handicap. Cette loi va aussi donner un accès prioritaire aux soins dans le secteur public de la santé pendant et après la grossesse, et elle met en place un « assistant familial » qui sera chargé de guider la mère et la famille pour l’obtention de toutes les aides accessibles, y compris pour l’accès à un soutien psychologique et le cas échéant à des établissements de soins palliatifs prénataux et postnataux.

    C’est certes bien peu de choses, même si dans les conditions polonaises ce n’est pas rien, et il faut espérer que le gouvernement et sa majorité parlementaire auront le courage et l’honnêteté d’aller beaucoup plus loin dans le soutien aux familles avec des enfants handicapés, pour réaliser la promesse de donner aux femmes la possibilité de ne pas avorter même en cas de grossesse difficile. Ce qui surprend toutefois, c’est que les critiques les plus dures contre ces nouvelles aides viennent des milieux féministes et de ceux qui, parmi l’opposition parlementaire, avaient protesté le plus fort contre le projet de loi citoyen contre l’avortement. Pour eux, ces 4000 zlotys et les autres aides prévues ne seraient qu’une tentative de soudoyer les femmes pour les dissuader d’avorter.

    Fort heureusement, les manifestations organisées par ces féministes ne font plus recette maintenant que la perspective d’une interdiction quasi-totale s’est éloignée. Car les Polonais, dans leur grosse majorité, ont en horreur l’IVG telle qu’elle est pratiquée massivement à l’ouest du continent.