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  • Pas de mariage pour tous au Mexique

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    Lu sur LaPresse.ca :

    Mexique: la légalisation du mariage homosexuel rejetée

    L'an dernier, la Cour suprême du Mexique avait statué qu'il était anticonstitutionnel d'interdire les unions civiles homosexuelles.

    La proposition du président mexicain, Enrique Peña Nieto, de légaliser le mariage homosexuel à l'échelle du pays a été rejetée, mercredi, par un comité de la chambre basse.

    La commission des questions constitutionnelles a tranché - 19 contre 8 - contre une réforme de la Constitution pour y ajouter le droit au mariage entre conjoints de même sexe.

    Selon un compte rendu de la Chambre des députés, le président de la commission, Edgar Castillo Martinez, affirme que cette décision fait en sorte que le dossier est «totalement et définitivement» clos.

    L'an dernier, la Cour suprême du Mexique avait statué qu'il était anticonstitutionnel d'interdire les unions civiles homosexuelles. Ce jugement n'a toutefois pas entraîné une révision des lois en ce sens. Le mariage gai n'est donc autorisé que dans certaines régions du pays.

    Le président Peña Nieto avait soumis cette proposition en mai dernier, provoquant des manifestations à la fois en faveur et en défaveur du mariage pour tous.

  • L’administration Trump : une plus grande attention en faveur des chrétiens d’Orient ?

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    Lu sur le site aleteia (extraits):

     «  […] Pour éclairer la politique que mènera la nouvelle administration américaine à l’égard des chrétiens du Moyen-Orient, Aleteia a rencontré Johny Messo, président du Conseil mondial des Araméens fondé en 1983 et Tony Nissi, vice-président de lUnion chrétienne internationale pour le Moyen-Orient.

    Johny Messo ne cache pas son enthousiasme face à l’élection de Donald Trump. Il est convaincu que la nouvelle administration américaine accordera une plus grande attention aux chrétiens que la précédente. M. Messo, est un proche des conseillers libanais du « president elect » et se rendra prochainement aux États-Unis, à la tête d’une large délégation syrienne, pour féliciter la nouvelle administration, lui transmettre les revendications des chrétiens d’Orient et la sensibiliser à la nécessité de convoquer une conférence internationale pour les chrétiens sur le sol américain, afin de soutenir la présence chrétienne au Moyen-Orient.

    Concernant la libération de Mossoul, Johny Messo assure que les chrétiens ne retourneront pas vivre dans la seconde ville d’Irak sans une protection internationale. Il a révélé que plusieurs de ses contacts au plus haut niveau dans l’entourage du président, prévoient de favoriser l’émergence d’une région autonome dans le nord de l’Irak pour assurer la sécurité des chrétiens, des Yézidis et des Turkmènes.

    Le président du Conseil mondial des Araméens se veut particulièrement optimiste sur la capacité de Donald Trump à restaurer les valeurs chrétiennes en Amérique et en Europe, rappelant aux peuples des deux continents les fondements oubliés de leur civilisation.

    Lire aussi : L’administration Obama a-t-elle favorisé les musulmans au détriment des chrétiens ?

    Trump est entouré par des consultants chrétiens d’origine libanaise

    L’Union chrétienne internationale, basée à New York, est une organisation non gouvernementale internationale enregistrée aux États-Unis et dirigée par Joseph Hakim, Américain d’origine libanaise et l’un des chefs de file du parti républicain.

    Tony Nissi prédit l’impact positif de l’élection de Donald Trump sur la situation vécue par les chrétiens au Moyen-Orient, qui doivent eux-mêmes commencer par soumettre un projet unifié à l’administration américaine. Il ne fait aucun doute que les États-Unis inviteront à nouveau les chrétiens du Moyen-Orient à la table des négociations, non seulement parce que Trump a tout intérêt à le faire, mais parce qu’il est entouré d’un grand nombre de consultants chrétiens d’origine libanaise […]

    « Trump s’est entouré d’un groupe d’hommes d’affaires et de consultants libanais qui connaissent bien le Moyen-Orient, parmi lesquels Ziad Abedlnour, Walid Phares, Gabriel Sawma et d’autres. Ils ont tous quitté le Liban pendant la guerre civile mais se sont consacrés à travailler pour la cause des chrétiens au Moyen-Orient et au Liban » explique M. Nissi.

    Selon lui M. Trump est fermement opposé au terrorisme, croit en la liberté religieuse, au respect des minorités et en la nécessité de protéger les minorités ethniques et religieuses. Il ne compromettra pas la présence chrétienne au Moyen-Orient et devrait lui porter secours, bien qu’il n’ait pas mentionné le Liban une fois dans ses discours. La vision de l’administration américaine concernant l’Orient et le Liban devrait s’éclaircir dans les prochains mois.

    Tony Nissi déplore que les chrétiens d’Orient n’aient pas de projet commun. Ils doivent serrer les rangs et en soumettre un rapidement à la nouvelle administration américaine. L’Union Chrétienne Internationale entend bien exercer une certaine pression de l’intérieur en Amérique pour protéger les chrétiens au Moyen-Orient. Son bureau pour le Moyen-Orient continuera son travail depuis le Liban pour assurer le lien entre ses membres restés au pays et la diaspora. Un bureau qui entend fournir toutes les informations nécessaires à la nouvelle administration américaine afin de faciliter sa communication avec le Liban et les chrétiens d’Orient.

    Lire aussi : USA, le jour d’après

    Ref. L’agenda de l’administration Trump en faveur des chrétiens d’Orient se précise

    JPSC

  • Quand le pape François disait de Donald Trump : « Il n’est pas chrétien »

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    De Gauthier Vaillant sur le site du journal « La Croix » :

    DONALD-TRUMP-PAPE-FRANCOIS-large570.jpg"En février 2016, interrogé sur le souhait de Donald Trump de bâtir un mur à la frontière mexicaine, le pape François avait estimé que le porteur d’un tel projet « n’est pas chrétien », provoquant la colère de celui qui est devenu, mardi 8 novembre, le président américain. Retour sur un épisode qui avait marqué les catholiques, sans finalement les dissuader de voter pour le candidat républicain.

    C’est un épisode de la campagne électorale qui résonne curieusement avec les résultats de l’élection présidentielle américaine, en particulier le vote des catholiques : 52 % d’entre eux ont choisi Donald Trump, le candidat républicain élu à la présidence des États-Unis mercredi 9 novembre.

    Pourtant, beaucoup de catholiques s’en souviennent, et pas seulement outre-Atlantique. Le 18 février dernier, dans l’avion qui le ramenait du Mexique, le pape François était interrogé par un journaliste sur le projet de mur à la frontière américano-mexicaine, promis par Donald Trump s’il était élu, comme une mesure radicale de lutte contre l’immigration. La réponse du pape avait claqué : « Celui qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétien. Ce n’est pas l’Évangile. Voter, ne pas voter, je ne m’immisce pas. Je dis seulement que celui qui dit cela n’est pas chrétien. »

    > A lire : Trump triomphe chez les évangéliques blancs et remporte le vote catholique

    Trump « fier d’être chrétien »

    Un commentaire sans ambiguïté de la part du pape, qui avait fait sortir de ses gonds le milliardaire américain, à la foi presbytérienne revendiquée. « Qu’un leader religieux mette en doute la foi d’une personne est honteux, avait protesté Donald Trump dans un communiqué. Je suis fier d’être chrétien et comme président je ne permettrais pas que la chrétienté soit constamment attaquée et affaiblie. » Allant plus loin encore, le futur président américain avait même invoqué Daech : « Si le Vatican était attaqué par Isis (Daech) (…), je peux vous promettre que le pape aurait souhaité et prié pour que Donald Trump soit président. Car cela ne se serait jamais produit », avait-il assuré.

    Il avait au passage accusé le gouvernement mexicain d’avoir fait auprès du pape des « commentaires désobligeants » à son encontre, et avait jugé que le pape n’avait « entendu qu’une version de l’histoire ». « Il n’a pas vu la criminalité, le trafic de drogues et l’impact économique négatif que les politiques actuelles ont sur les États-Unis », précisait-il.

    Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que Donald Trump s’en prenait au pape. Dans une interview quelques semaines plus tôt, il avait estimé que le pape François « ne comprend pas les problèmes de notre pays »« Je ne suis pas sûr qu’il mesure le danger que représente cette frontière ouverte avec le Mexique », avait-il estimé.

    Le pape, « un type formidable » pour Trump

    La critique formulée par le pape François avait cependant dérangé, y compris des catholiques, qui avaient estimé que le pape était sorti de son rôle en se mêlant de politique intérieure. Deux concurrents de Donald Trump à la primaire républicaine, eux-mêmes catholiques, lui avaient d’ailleurs apporté leur soutien. Marco Rubio, sénateur de Floride, avait rétorqué que les États-Unis avaient le droit de protéger leurs frontières « comme le fait le Vatican ». Et Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride, avait considéré que la foi de Donald Trump relevait de la relation « entre lui et le Créateur » et ne pouvait pas être jugée ainsi.

    Cette passe d’armes avec le pape avait aussi été exploitée par les adversaires de Donald Trump. Ainsi du New York Daily News, qui avait qualifié d’« Antéchrist » le candidat à la une de son édition du lendemain.

    Ref. Quand le pape François disait de Donald Trump : « Il n’est pas chrétien » 

    JPSC

  • Elections américaines : l'embarras des évêques et le vote des catholiques

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    De Malo Tresca sur le site web du journal La Croix :

    « Le grand embarras » des évêques américains pendant la campagne présidentielle

    Alors que l’Église catholique avait refusé, pendant la campagne américaine, de soutenir un candidat en particulier, les premiers sondages établissent que 52 % des chrétiens (catholiques) des États-Unis ont voté, mardi 8 novembre, pour le républicain Donald Trump.

    Pendant toute la campagne, elle avait marqué sa distance avec Hillary Clinton et Donald Trump. Alors que les premiers chiffres des sondages issus des urnes se précisent et stipulent que 81 % des évangéliques et 52 % des catholiques ont voté pour Donald Trump, la conférence épiscopale américaine n’a pas encore réagi publiquement sur la victoire, mardi 8 novembre, à la victoire du candidat républicain.

    Tôt dans la matinée du mercredi 9 novembre, elle a cependant mis en ligne, sur son site officiel, une « prière après les élections », remerciant Dieu « de la liberté d’expression, de la démocratie dont nous jouissons » et l'invoquant d'unir le peuple américain autour de la promotion de la liberté et de la justice.

    La dernière prise de parole officielle des évêques remonte au mois d’août dernier, date de la publication de leur déclaration commune, intitulée « Former les consciences pour une citoyenneté en fidélité » dans laquelle ils résumaient les principes devant guider les choix des fidèles et réaffirmaient l’impartialité de l’Église face aux deux candidats en lice pour la Maison-Blanche.

    Lire la suite sur le site du journal La Croix

    Lire aussi : Trump-triomphe-chez-evangeliques-blancs-remporte-vote-catholique

  • Une encyclique consacrée à la théorie du genre ?

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    De Simon Caldwell sur Catholic News Services (traduit par nos soins) :

    Un cardinal néerlandais dit qu'une encyclique pontificale sur la théorie du genre pourrait être nécessaire

    OXFORD, Angleterre (CNS) - La propagation de la théorie du genre induit en erreur tant de catholiques qu'un document de haut niveau pourrait être nécessaire pour corriger les erreurs de l'idéologie, a déclaré un cardinal néerlandais.

    Le cardinal Willem Eijk d'Utrecht (Pays-Bas) a déclaré qu'une encyclique pontificale ou tout autre document magistral «pourrait sembler nécessaire» pour contrer la propagation de la nouvelle théorie selon laquelle le genre peut être déterminé par le choix personnel plutôt que par la biologie.

    Il a dit que même des parents catholiques commencent à accepter que leurs propres enfants puissent choisir leur sexe notamment parce qu'ils «n'entendent rien d'autre». A présent, a-t-il dit, l'Eglise a  un devoir urgent de leur rappeler la vérité de son enseignement sur le corps humain.

    Il a déclaré à Catholic News Service, lors d'une entrevue le 7 novembre à Oxford, que le pape Benoît XVI et le pape François ont abordé le sujet au cours des cinq dernières années et que chacun a noté que la théorie s'est enracinée dans les sociétés occidentales.

    "Peut-être qu'un document sur ce problème pourrait être une question urgente", a déclaré le cardinal Eijk. "Elle (la théorie des genres) se répand partout dans le monde occidental, et nous devons avertir les gens", a-t-il dit. «Du point de vue de la théologie morale, il est clair - qu'on ne peut pas changer de sexe de cette façon», a-t-il ajouté. «C'est comme l'euthanasie et le suicide assisté», a poursuivi le cardinal Eijk. «Quand les gens ont commencé à en discuter, ils n'étaient pas sûrs», mais beaucoup de gens sont devenus tellement familiarisés à de telles pratiques qu'elles sont maintenant considérés comme ordinaires. Il a dit que beaucoup de catholiques acceptaient à présent la théorie de genre "d'une manière très facile, même les parents, parce qu'ils n'entendent rien d'autre."

    Les remarques du cardinal ont précédé la conférence commémorative d'Anscombe qu'il devait donner à Blackfriars, un monastère dominicain à Oxford, sur le thème, «la médecine est-elle perdante?»

    Théologien moraliste et ancien médecin ayant travaillé à l'hôpital universitaire d'Amsterdam avant de devenir prêtre, le cardinal Eijk, 63 ans, a déclaré qu'il aborderait la montée des pratiques médicales non thérapeutiques, y compris le changement de sexe, l'euthanasie et le suicide assisté. Il a expliqué que les progrès médicaux conduisaient à une culture dans laquelle l'individualisme prospére et où la théorie des genres trouve un terrain fertile.

    Mais il a averti CNS que l'une des conséquences de l'évolution des mœurs est l'émergence de l'intolérance envers les gens qui n'acceptent pas les nouvelles idées. "Nous vivons dans une société assez intolérante", a-t-il dit. «Les gens parlent de tolérance et ils disent que l'individu est libre de penser ce qu'il aime, mais dans la pratique ... les gens doivent accepter une certaine vision de l'homme, cette vision dualiste de l'homme et cette vue du corps comme quelque chose qui est modulable. "Et quand vous dites que, peut-être, ce n'est pas une approche moralement bonne, vous êtes exclus," a-t-il dit. "Vous devez penser selon ces théories modernes ou vous êtes exclus - cela imprègne le monde universitaire, le parlement, les mass médias. «C'est très douloureux et ils vont rendre les choses de plus en plus difficiles pour les chrétiens, j'en suis sûr», a-t-il affirmé, ajoutant que les catholiques doivent faire pression pour le droit de vivre selon leur conscience, à moins qu'ils ne soient harcelés ou même emprisonnés dans les temps qui viennent.

    Les jeunes, a-t-il poursuivi, sont une source d'espoir, car il constate que la minorité de ceux qui sont actifs dans l'Eglise «acceptent la foi dans son entièreté». "Ce sera la force de l'avenir", a-t-il dit. «Je pense que nous serons une petite Eglise, une petite fraction de la population au moins aux Pays-Bas, mais les chrétiens qui restent auront une vie de prière, une relation personnelle avec le Christ, et ils seront clairs sur la foi et prêts à en témoigner.» "Ce sera une petite Eglise, mais une Eglise convaincue, et elle sera prête à souffrir", a-t-il ajouté.

    La théorie du genre est si nouvelle que l'Eglise l'a rarement dénoncée en la désignant par son nom jusqu'aux cinq dernières années. En 2012, le Pape Benoît XVI, dans un discours à la Curie romaine, a évoqué la théorie du genre lorsqu'il a parlé des erreurs profondes qui sous-tendent la révolution anthropologique. Le pape François a implicitement critiqué la théorie du genre dans «Laudato Si», son encyclique papale de 2015 sur l'environnement et a condamné «l'endoctrinement de la théorie du genre» dans le cadre d'une «guerre mondiale contre la famille» lors d'une visite en Géorgie et en Azerbaïdjan.

  • L'élection de Donald Trump n'est pas vraiment une surprise pour des historiens

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    De Joseph Savès sur Herodote.net :

    Donald Trump, une surprise ? Pas vraiment

    Après les référendums de 2005 (France et Pays-Bas) et le Brexit (2016), voici une nouvelle surprise avec l’élection de Donald Trump par une franche majorité d’Américains. À chaque fois, le suffrage universel a eu raison des médias, des sondeurs et de leurs commanditaires (*). On peut au moins se réjouir de cette vitalité démocratique.

    (...)

    Le 23 octobre 2016, nous avons titré notre lettre sur des élections pleines de surprises aux États-Unis et évoqué un précédent largement ignoré : l’élection du candidat « populiste » et « anti-système » Andrew Jackson, en 1828.

    Par bien des aspects de sa personnalité, il n’était pas sans ressembler au nouveau président des États-Unis. Et lui aussi avait été rejeté par les instances de son parti et honni par les élites de la côte Est.

    Ce 3 novembre 2016, à la lumière de l’Histoire, nous avons aussi rappelé ce qu’est le libre-échange prôné par ces mêmes élites comme par les fonctionnaires de Bruxelles et les élites françaises : une utopie aussi folle que le communisme soviétique.

    C’est en partie en raison du libre-échange (*) et du primat de la finance que les électeurs américains ont voté pour Donald Trump : il a su capter leur colère sourde, tout comme d'ailleurs le candidat démocrate Bernie Sanders, rival malheureux d'Hillary Clinton (*).

    L’autre motif qui a conduit à la victoire de Trump et à l'élimination de Sanders tient à l'exaspération d'une majorité de citoyens face aux tromperies de l’utopie « multiculturaliste » et de la société « ouverte ».

    À preuve le vote de l'Iowa en faveur de Donald Trump : dans cet État plutôt prospère, avec un faible taux de chômage, c'est évidemment l'enjeu multiculturaliste qui a fait basculer les électeurs.

    En effet, l’élection en 2008 d’un président noir (pas un Afro-Américain mais un métis, fils d’une blanche du Kansas et d’un Kényan) n’a pas empêché le retour à de nouvelles formes de ségrégation raciale. C'est ainsi que la candidate démocrate Hillary Clinton a tenté de jouer la carte « racialiste » en cajolant les électeurs afro-américains et latinos. Mais sans doute s’est-elle trompée dans son évaluation du vote latino : beaucoup d’Étasuniens latino-américains aspirent à leur intégration dans la classe moyenne et ne se sentent guère solidaires des Afro-Américains.

    Le même phénomène s’observe en Europe de l’Ouest, sous l’effet d'un emballement migratoire sans précédent dans l’Histoire. Les nouveaux arrivants font bloc avec leur « communauté » dans les quartiers et les écoles : Africains de la zone équatoriale, Sahéliens, Maghrébins, Turcs, Orientaux, Chinois etc. Il compromettent ce faisant l’intégration des immigrants plus anciennement installés (*). À quoi les classes dirigeantes répondent par des propos hors-contexte sur le « vivre-ensemble » et l'occultation de la mémoire.

    La chancelière Angela Merkel et même le pape François ont perçu les dangers de cette politique dans leurs dernières déclarations, en novembre 2016. Quant aux élus français, qui ont abandonné leur souveraineté à Bruxelles et Berlin et se tiennent désormais à la remorque des puissants, ils feraient bien de prendre à leur tour la mesure de l'exaspération populaire face au néolibéralisme financier, au multiculturalisme et à l'emballement migratoire. Ils se doivent de nommer et analyser ces phénomènes sans faux-semblants, et de préconiser des solutions respectueuses de la démocratie.

  • Quand la patrie de Franklin semble devenue le tréteau de M. Barnum...

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    Lu sur Le Salon Beige :

    Le jour d'après

    Olivier Hanne (chercheur-associé à l’université d’Aix-Marseille), Thomas Flichy (chercheur-associé au Centre R. Mousnier, Paris IV-Sorbonne) et Gregor Mathias (chercheur-associé au Centre R. Mousnier, Paris IV-Sorbonne) analysent l'élection de Donald Trump :

    Dans son livre L’abolition de l’esclavage paru en 1861, en pleine Guerre de Sécession, le Français Augustin Cochin s’exclamait à propos du système politique américain : « la patrie de Franklin semble devenue le tréteau de M. Barnum »[1]. À moins que l’on découvre des manipulations électorales, comme les deux candidats le laissaient craindre durant la campagne, Donald Trump sera bien élu président des États-Unis, lesquels. Au-delà de ses outrances verbales, Trump conduira la destinée de son pays pendant au moins quatre ans et devra en finir avec l’impression de « Barnum » qu’a laissé cette campagne électorale. Quels seront les grands axes de sa politique et dans quel cadre international gouvernera-t-il ?

    Quelle équipe pour quelle politique ?

    Donald Trump se présente comme une personnalité indépendante sur le plan politique : démocrate au départ, il se rapproche au début des années 1980 des républicains en soutenant Ronald Reagan. Une décennie plus tard, il finance la campagne de Bill Clinton à la hauteur de 100 000 dollars. D. Trump est de religion presbytérienne. Il a été très influencé par un prêcheur, N. Peale, qui met en avant l’initiative personnelle afin de vaincre tous les obstacles. Les signes que sa candidature a des chances d’aboutir sont nombreux. Il séduit la classe moyenne américaine frustrée par la politique de Washington qui craint le chômage et la paupérisation en raison des délocalisations en Chine ou au Mexique. Donald Trump a un discours de droite[2] mais aussi de gauche[3] voire d’extrême-gauche[4].

    Après son élection, Trump va être immédiatement réinvesti par l'énorme masse des conseillers républicains qui l'ont dénoncé durant toute la campagne. Tout l'appareil du parti va revenir vers lui, si bien que sa politique internationale suivra assez fidèlement ce que l'on peut attendre des Républicains, selon le principe "La couronne saisit le vif" (le pouvoir transforme l'individu). 

    Lire la suite sur Le Salon Beige

     

  • Le Cardinal Joseph Zen met en garde contre une «capitulation» du Saint-Siège et de l'Eglise catholique à l'égard des dirigeants actuels de Pékin

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    Le Cardinal Joseph Zen met en garde contre une «capitulation» du Saint-Siège et de l'Eglise catholique à l'égard des dirigeants actuels de Pékin (source)

    Le Cardinal Joseph Zen, ancien évêque de Hong Kong, met en garde le Vatican contre de trop grandes concessions accordées au régime communiste de Pékin. Une reconnaissance des évêques désignés par l'Association patriotique qui sont consacrés sans le consentement de Rome, représente une capitulation. Et de ce fait, de sérieux dommages sont occasionnés à l'Église catholique.

    Pour le cardinal, la proposition actuelle selon laquelle la Chine désignerait les évêques alors que le pape disposerait à peine d'un droit de veto - qu'il devrait en outre motiver - est totalement inacceptable. Il craint qu'avec cet accord le régime n'obtienne un contrôle complet sur l'Eglise catholique chinoise. Depuis la révolution chinoise, celle-ci devait organiser ses activités de façon clandestine.

    Selon certains médias, une énorme déception prévaut chez de nombreux catholiques chinois clandestins qui depuis des années étaient persécutés à cause de leur foi. Ils se sentent traités avec négligence par le Vatican.

    ... et effectivement, une ordination épiscopale sans mandat pontifical viendrait de se produire (source) :

    Acte schismatique en Chine : ordination épiscopale sans mandat pontifical

    « Il est illicite de procéder à une ordination épiscopale sans mandat pontifical ».

    Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège l’a rappelé ce lundi 7 novembre 2016, déclarant que le Saint-Siège n’avait autorisé aucune ordination épiscopale en Chine.

    (Le cardinal) Greg Burke a pris la parole à la suite de « différentes nouvelles qui ont circulé ces dernières semaines concernant certaines ordinations épiscopales conférées sans mandat pontifical à des prêtres de la communauté non officielle de l’Église catholique de Chine continentale ». Le directeur de la salle de presse du Saint-Siège affirme très clairement, dans une déclaration, que « le Saint-Siège n’a pas autorisé d’ordinations épiscopales et n’a pas été informé de tels évènements ». « Si les dites ordinations épiscopales étaient vraies, a-t-il indiqué, elles constitueraient une grave violation des normes canoniques ».

    Le Saint-Siège, a ajouté Greg Burke, « espère que ces nouvelles sont infondées ». Dans le cas contraire, il faudra « attendre des informations et une documentation sûres avant d’évaluer les cas de façon adéquate ». « Il n’est pas licite de procéder à une ordination épiscopale sans le mandat pontifical nécessaire, pas même dans des cas de convictions personnelles » a-t-il insisté.

  • France : le gouvernement socialiste met les bouchées doubles pour imposer son "délit d'entrave numérique" à l'IVG

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    DÉLIT D’ENTRAVE NUMÉRIQUE À L’IVG : VERS UN PASSAGE EN FORCE AVANT LA FIN DE LA LÉGISLATURE

    L’Assemblée nationale examinera en première lecture, au cours de la semaine du 28 novembre prochain, dans le cadre d’une niche parlementaire, la proposition de loi concernant le délit d’entrave numérique à l’IVG (cf. IVG et délit d’entrave numérique : le PS annonce une proposition de loi et IVG : les députés socialistes déposent leur PPL pour pénaliser des sites Internet). Le groupe socialiste a clairement mentionné que cette proposition de loi était à « vocation clairement électorale ».

    Le gouvernement a décidé d’engager « la procédure accélérée pour l'examen de la proposition de loi relative à l'extension du délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse, déposée sur le bureau de l'Assemblée nationale le 12 octobre 2016 »[1]. Cette décision confirme la volonté « d’aboutir à une adoption avant la fin de la législature », soit avant le 25 février 2017. En effet, la procédure accélérée, limite la navette parlementaire à une unique lecture dans chaque chambre : Assemblée nationale et Sénat.

    Pour aller plus loin :

    [1] Cf. JO du 8 novembre 2016.

  • La charia, c'est quoi, au juste ?

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    Du site de l'Association Clarifier :

    Le mot « charia » connaît une certaine banalisation dans les médias, si bien qu’il peut donner l’impression d’être une réalité simple. Or, il s’agit d’une notion extrêmement complexe, très diverse selon les pays et les cultures, et bien éloignée de la rationalité qui prévaut dans le droit occidental. Il convient donc d’en examiner la réalité sous ses différents aspects.

    Tel est l’objectif des Petites Feuilles vertes

    rédigées par Annie Laurent, déléguée générale de Clarifier, que vous pourrez lire ci-après. Au terme de ces pages, vous trouverez un court récapitulatif des points-clés de l’ensemble du texte.

  • Paris : la 11ème grande Marche pour la Vie aura lieu le 22 janvier 2017

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    Affichemarche22janvier2017.jpg
    La grande Marche pour la vie est lancée !

    Rendez-vous le 22 janvier à Paris 

    Condamner les personnes qui veulent dissuader d’avorter est la dernière invention du gouvernement. Cette initiative sera discutée au Parlement dans les mois à venir.

    Elle s’inscrit dans une promotion délirante de l’avortement orchestrée depuis 5 ans, avec notamment la suppression du délai de réflexion et de la condition de détresse.

    La 11ème Marche pour la vie est l’occasion pour les citoyens d’exprimer leur indignation face au drame de l’avortement qui frappe une grossesse sur 4.

    Un avortement ça fait mal.

    220 000 avortements par an ça fait très mal :

    • des vies humaines supprimées, parmi lesquelles la quasi-totalité d’une population marquée par son génome,
    • des femmes en souffrance et sommées de se taire,
    • des équipes médicales détournées du serment d’Hippocrate, des consciences tourmentées,
    • des familles abîmées,
    • une société anesthésiée.

    Les élections présidentielles et législatives de 2017 offrent l’occasion d’interpeller avec force les prochains responsables politiques sur la valeur de toute vie humaine. Dans cette optique, la Marche Pour la Vie renouvelle son organisation avec l’émergence d’une nouvelle génération.

    Elle annonce que sa grande manifestation annuelle aura lieu le dimanche 22 janvier 2017 à Paris.

    http://enmarchepourlavie.fr/

  • Les statistiques de la Fraternité Saint-Pierre

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    Source

    La Maison générale de la FSSP vient de publier la mise à jour des statistiques concernant l'évolution de notre communauté. Nous comptons sur vos prières pour qu'elle continue à grandir, en quantité et surtout en sainteté. Deo gratias !

    FSSP Stats.jpg