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  • Macron ou quand tout change pour que rien ne change

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    Pour accéder à l'article de Guillaume de Prémare paru dans le n° de Permanences de mai-juin 2017 : cliquer ICI

  • A la rencontre des chrétiens d'Alep

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    Famille Chrétienne s’est rendu à Alep, à la rencontre la communauté chrétienne de cette ville martyre. Petit troupeau affaibli par plus de quatre années de siège qui ont mis à terre l’une des plus antiques cités au monde et par le départ massif de nombre d’entre eux, les chrétiens d’Alep se battent avec courage pour reconstruire. Reconstruire les maisons, mais avant tout les familles, les liens entre les hommes, les cœurs… Cette générosité incroyable et la foi inébranlable des chrétiens d’Alep, artisans de la reconstruction de la ville, sont à découvrir la semaine prochaine dans les colonnes de Famille Chrétienne, dans un reportage sur place du directeur de la Rédaction, Antoine-Marie Izoard. 

    http://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/video-a-la-rencontre-des-chretiens-d-alep-220195

  • Fête-Dieu 2017 à Liège : une célébration exceptionnelle à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132), le samedi 17 juin à 18h00

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    L’ église du Saint-Sacrement à Liège

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    Succédant à l’ancienne église Sainte-Anne (XVIe s.) des Augustins qui la firent ériger au XVIIIe siècle, l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy présente cette particularité d’être aujourd’hui la seule à être consacrée sous ce vocable à Liège.

    Elle le doit aux Religieuses du même nom qui firent restaurer et re-consacrer en 1866 l’édifice  désaffecté depuis la dispersion (1796) des chanoines augustins, lors la Révolution française. Pendant 127 ans, les religieuses se vouèrent dans cette église à l’adoration perpétuelle de l’Eucharistie. Leur communauté disparut en 1993, faute de vocations mais en 2003 une association de fidèles intitulée « Sursum Corda » prit le relai en rachetant le sanctuaire -alors menacé de sécularisation- afin d’y perpétuer l’œuvre des religieuses disparues. « Sursum Corda », qui projette une réhabilitation intégrale du bâtiment ne vit que de dons.

    Une fête emblématique à Liège

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    Entre autres activités, chaque année depuis 2003, l’église du Saint-Sacrement contribue à solenniser la Fête-Dieu  en ses murs.

    Quatre jours durant (15-18 juin 2017) l’Eglise de Liège commémore cette année le septième centenaire de la constitution (1317) par laquelle le pape Jean XXII inscrivit définitivement cette fête d’origine liégeoise dans le droit  général de l’Eglise.

    C’est dans ce contexte que, le samedi 17 juin à 18h00,  Mgr Jean-Pierre Delville célébrera à l’église du Saint-Sacrement  une messe solennelle selon la forme extraordinaire du rite romain.

    Une célébration de qualité   

    Deux groupes de chanteurs exceptionnels prêteront  leur concours à cette célébration : venue expressément de la capitale espagnole, la Schola Antiqua de Madrid dirigée par Juan Carlos Asensio fera entendre le riche répertoire médiéval de la péninsule ibérique consacré à la fête du « Corpus Christi ».

    Tous les membres de cette schola ont été formés à la manécanterie du célèbre monastère bénédictin de la Vallée de Los caïdos, situé sur la route de Madrid vers l’Escurial.  

    Les Belges ne seront pas en reste avec la participation du Quatuor Genesis constitué par un ensemble de jeunes talents inscrits cette année à l’académie du chœur de l’opéra de la Monnaie. Ils interpréteront la messa a quattro voci de Monteverdi ainsi que des motets d’Oliver Messiaen et Ola Gjeilo. Les couleurs de Liège dans cette prestation seront représentées par Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et titulaire des orgues de l’église du Saint-Sacrement.

    Plain-chant par la schola antiqua de Madrid:

    La Messa a quattro voci de Claudio Monteverdi:

    A la fin de la cérémonie, le public pourra se partager entre la visite d’une exposition présentant des pièces du patrimoine muséal liégeois sur le thème de la Fête-Dieu et la réception (en libre accès) offerte en présence de l’évêque de Liège.   

    Plus de renseignements : tel 344 10 89  ou email : sursumcorda@skynet.be

    site web :  http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    JPSC

  • Une nouvelle configuration de l'Académie pontificale pour la Vie qui interpelle

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    Sur diakonos.be, la traduction de cet article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    Nom par nom, la métamorphose de l’Académie pontificale pour la vie

    Finalement, après une longue attente, la liste des nouveaux membres de l’Académie pontificale pour la vie a été publiée mardi 13 juin, tous nommés par le pape.  Il manque encore la liste du conseil de direction, lui aussi nommé par le pape, ainsi que celle des membres « correspondants » dont la désignation dépend du président de l’Académie, Mgr Vincenzo Paglia.  Mais l’essentiel est fait.

    Par rapport aux 132 membres à divers titres que l’Académie comptait auparavant, tous licenciés le 31 décembre 2016, les membres actuels sont au nombre de 45, plus 5 « ad honorem ». Ceux qui ont été reconduits sont au nombre de 33, il y a 17 nouveaux membres et leurs noms, avec leurs titres respectifs, se trouvent dans cette liste diffusée par la salle de presse du Saint-Siège :

    > Nominations

    De nombreux noms ont été rayés de la liste. Parmi eux, des experts de grande renommée qui ont eu le malheur de critiquer ouvertement les nouveaux paradigmes moraux et pratiques entrés en vigueur avec le pontificat de François.

    Parmi eux, le philosophe allemand Robert Spaemann, ami de longue date de Joseph Ratzinger ; le théologien américain John Finnis, auteur avec Germain Grisez d’une « lettre ouverte » au pape François très critique à l’égard d’Amoris laetitia ; l’anglais Luke Gormally, l’autrichien Josef Maria Seifert.

    Des activistes pro-life de renommée internationale telles que la guatémaltèque Maria Mercedes Arzù de Wilson et la vénézuélienne Christine De Marcellus Vollmer n’ont pas non plus été reconduites. Elles furent parmi les premières à avoir été appelées par Jean-Paul II pour faire partie de l’Académie, aujourd’hui déforcée sur ce front.

    Disparus également trois représentants de l’Europe de l’Est formés à l’école de Karol Wojtyla et qui lui étaient restés particulièrement fidèles comme le polonais Andrzej Szostek, l’ukrainien Mieczyslaw Grzegocki et le tchèque Jaroslav Sturma, un psychologue et psychothérapeute résolument opposé à l’idéologie du « gender ».

    Tout comme on a fait un croix sur le burkinabé Etienne Kaboré, parfaitement en ligne avec les positions de l’Eglise africaine sur le mariage, la famille et la sexualité, que l’on avait vu à l’œuvre durant les deux derniers synodes.

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  • Pourquoi distinguer éthique et morale ?

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    ETHIQUE OU MORALE : POURQUOI LES DISTINGUER ?

    Gènéthique vous informe

    Faut-il invoquer l’éthique ou la morale ? Si l’hésitation n’est pas nouvelle, la distinction revient en force chaque fois qu’il est question d’élargir le champ d’action de la science. Comme pour justifier certaines pratiques transgressives. François-Xavier Putallaz[1], professeur de Philosophie à l’université de Fribourg en Suisse, Membre de la Commission nationale d’éthique suisse, fait le point pour Gènéthique sur un procédé arbitraire. 

    Gènéthique : Certaines prises de position s’appuient sur une distinction entre l’éthique et la morale, pourquoi la morale est-elle jugée différente de l’éthique ?

    François-Xavier Putallaz : Aujourd’hui, la morale a mauvaise presse, alors que l'éthique est à la mode. Dans un cas comme dans l’autre, ce n'est pas une bonne nouvelle. En effet, c’est exactement la même discipline, seulement, le terme « morale » a une étymologie latine, alors que l’étymologie du mot « éthique » est grecque. Imaginez n’importe quel philosophe, tel Aristote et sa remarquable « Ethique à Nicomaque », à qui on proposerait la distinction arbitraire entre « morale » et « éthique » ; il en serait pour le moins étonné, et trouverait matière à rire de cette bizarrerie irrationnelle.

    Je croirais volontiers que la raison de telles distinctions relève d’un manque de cohérence : d’un côté, chacun se rend compte de l’urgence à trouver des normes indispensables pour réguler les techniques biomédicales : car la technique n’est pas autorégulatrice. D’un autre côté, on rechigne à accepter de telles normes, car leur exigence propre remettrait trop radicalement en question notre mode de vie. En clair, on aspire à une régulation pas trop régulatrice, à des normes pas trop normatives, à des exigences pas trop exigeantes. On trouve alors ce subterfuge, en rejetant les normes du côté de la morale, en privatisant cette dernière, et en émasculant l’éthique pour en faire une sorte de bien-pensance, un consensus autour du « plus petit dénominateur commun ».

    Le résultat, c’est que « l’éthique » a tendance à cautionner les mœurs et les techniques : elle est à la mode, à la solde des intérêts les plus puissants. Tandis que la « morale » se privatise, n’ayant aucun impact social. Ce sont deux faces d’une même idéologie, qui me semble erronée.

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  • Les évêques de Grande-Bretagne promeuvent une Journée pour la Vie

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    De Radio Vatican :

    Les évêques britanniques promeuvent une Journée pour la Vie 

    (RV) «J’invoque la protection de la Madone et je lui confie à elle, la Mère du Vivant, la cause de la vie»: le Pape l’a écrit dans le message envoyé à la population d’Angleterre, du Pays de Galles et d’Écosse, en préparation à la Journée pour la Vie qui sera célébrée le 18 juin.

    Le Pape souhaite que «ceux qui croient dans le Fils puissent continuer à témoigner de la vie, et, ensemble avec les personnes de bonne volonté, puissent contribuer à témoigner de la vie, et, ensemble avec toutes les personnes de bonne volonté, puissent contribuer à une culture de la vérité et de l’amour».

    Le message a été communiqué au nouveau nonce apostolique en Grande-Bretagne, Mgr Edward Adams, et à l’évêque en charge de cette journée, Mgr John Sherrington. «Le Saint-Père assure de ses prières et adresse aux organisateurs et aux participants de la Journée pour la vie sa bénédiction apostolique», a déclaré le nonce.

    Cette année marque le 50e anniversaire de la légalisation de l’avortement en Grande-Bretagne. «La Journée pour la vie de cette année, précise la conférence épiscopale, nous offre une occasion pour prier et se souvenir de toutes les vies perdues avant la naissance, et pour offrir un support pratique et un soutien psychologique aux femmes et hommes préoccupés par une grossesse inattendue».

    Pour les femmes qui ont avorté, les prélats rappellent les paroles du Pape dans la Lettre apostolique Misericordia et Misera : «Il n’est pas de péché que la miséricorde de Dieu ne puisse rejoindre et annuler, quand on trouve un cœur repenti qui cherche à se réconcilier avec le Père». La Journée entend sensibiliser sur le sens et la valeur de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. Le bénéfice de la collecte qui sera effectuée à cette occasion sera destiné à des activités et des structures de l’Église en faveur de la vie, notamment l’Anscombe Bioethics Centre.

  • Le message du pape pour la Journée des Pauvres (19 novembre 2017)

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    Journée des pauvres: texte complet du message du pape François

    «N’aimons pas en paroles, mais par des actes»

    « N’aimons pas en paroles, mais par des actes »: ce verset de saint Jean forme le titre du message du pape François pour la première Journée mondiale des pauvres, fixée par « Misericordia et Misera » au 33ème Dimanche du Temps Ordinaire, et qui sera donc célébrée le 19 novembre 2017: « Accueillons-les comme des hôtes privilégiés à notre table. »

    Ce message est publié par le pape, il le souligne, ce 13 juin 2017, en la mémoire liturgique du grand docteur de l’Eglise franciscain, ami des pauvres, saint Antoine de Padoue (1195-1231) – de Lisbonne, pour les Portugais.

    Le pape invite à faire précéder le 19 novembre par une semaine faite « de nombreux moments de rencontre et d’amitié, de solidarité et d’aide concrète ».

    AB

    Message du pape François:

    N’aimons pas en paroles, mais par des actes

    1.« Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, par des actes et en vérité » (1 Jn 3, 18). Ces paroles de l’apôtre Jean expriment un impératif dont aucun chrétien ne peut faire abstraction. La gravité avec laquelle le ‘‘disciple bien-aimé’’ transmet, jusqu’à nos jours, le commandement de Jésus s’accentue encore davantage par l’opposition qu’elle révèle entre les paroles vides qui sont souvent sur nos lèvres et les actes concrets auxquels nous sommes au contraire appelés à nous mesurer. L’amour n’admet pas d’alibi : celui qui entend aimer comme Jésus a aimé doit faire sien son exemple ; surtout quand on est appelé à aimer les pauvres. La façon d’aimer du Fils de Dieu, par ailleurs, est bien connue, et Jean le rappelle clairement. Elle se fonde sur deux pierres angulaires : Dieu a aimé le premier (cf. 1 Jn 4, 10.19) ; et il a aimé en se donnant tout entier, y compris sa propre vie (cf. 1 Jn 3, 16).

    Un tel amour ne peut rester sans réponse. Même donné de manière unilatérale, c’est-à-dire sans rien demander en échange, il enflamme cependant tellement le cœur que n’importe qui se sent porté à y répondre malgré ses propres limites et péchés. Et cela est possible si la grâce de Dieu, sa charité miséricordieuse sont accueillies, autant que possible, dans notre cœur, de façon à stimuler notre volonté ainsi que nos affections à l’amour envers Dieu lui-même et envers le prochain. De cette façon, la miséricorde qui jaillit, pour ainsi dire, du cœur de la Trinité peut arriver à mettre en mouvement notre vie et créer de la compassion et des œuvres de miséricorde en faveur des frères et des sœurs qui sont dans le besoin.

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  • Deux prêtres ordonnés à Namur dimanche prochain

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    De Christine Bolinne sur le site du diocèse de Namur :

     
    Dimanche, à la cathédrale, Gianpaolo et Stany seront ordonnés prêtre

    Ce dimanche 18 juin, Stany Fernandes et Gianpaolo Cesareo seront ordonnés prêtres par Mgr Vancottem. Stany, originaire d’Inde a 32 ans tout comme Gianpaolo originaire, lui, d’Italie. Tous deux vivent le Chemin néocatéchuménal et se sont formés au séminaire Redemptoris Mater. Rendez-vous à 15h, à la cathédrale Saint-Aubain pour accompagner ces futurs prêtres diocésains.

    “Dimanche, je pense que je regarderai, très peu, maman, je suis certain qu’elle va pleurer” confie Gianpaolo Cesareo. ''Elle désirait tant avoir un fils prêtre que je suis convaincu qu’elle a prié pour cela.” Dans la famille de Stany Fernandes, ce n’est pas la première fois que l’on vivra, toujours avec émotion, une ordination presbytérale. Le frère aîné de Stany est prêtre en Inde. Une partie de la famille fera le déplacement.

    Stany Fernandes et Gianpaolo Cesareo vivent le Chemin néocatéchuménal. Dans la paroisse de Stany, du moins au moment où celui-ci était encore enfant, le Chemin néocatéchuménal comptait trois communautés. Aujourd’hui, le Chemin est présent un peu partout en Inde. ''Dans ma paroisse de Sirsi, près de Goma, un lieu qui a été colonisé par les Portugais, il y a trois communautés.'' Des Portugais qui se sont aussi chargés de l'évangélisation. A Tarante, chez Gianpaolo, dans les Pouilles (Italie), le Chemin est bien implanté. Les deux ordinands ont fait connaissance avec ce chemin d’initiation chrétienne à travers leurs parents. ''J'ai grandi dans l'Eglise et avec le charisme du Chemin.'' souligne Gianpaolo Cesareo.

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  • Belgique : Eglise Requiem ?

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    Lu sur diakonos.be :un article de Marco Tosatti publié dans Il Timone de juin 2017 

    ds_dekesel_003.jpg« La Belgique était un pays de forte tradition catholique. Pourtant, alors qu'à une certaine époque 99% de la population se déclarait fidèle à Rome, la situation a aujourd'hui radicalement changé, aussi bien à cause de l'immigration, surtout musulmane, que de la sécularisation qui, en Belgique, revêt des proportions particulièrement extrêmes, particulièrement en ce qui concerne les sujets liés à la vie. Par ailleurs, l'Eglise ne semble pas réagir à cette situation de manière efficace, bien au contraire.

    Examinons tout d'abord quelques chiffres. Il n'est pas facile d'obtenir des données à jour parce que la Belgique n'organise pas de recensements sur l'appartenance religieuse au niveau national. Mais en croisant les données mises à disposition par l'UCL remontant à quelques années (2012) avec les statistiques fournies par les autorités religieuses, on peut esquisser un tableau.

    Le panorama qui en ressort est, du point de vue de la foi, très inquiétant. Moins de 4% de la population entre 5 et 69 ans va à la messe le dimanche. A peine un mariage sur quatre est encore célébré à l'Eglise et le baptême est devenu une pratique qui du point de vue statistique concerne désormais à peine plus d'un nouveau-né sur deux. Les statistiques sur l'évolution de la pratique religieuse prennent comme point de départ l'année 1977 et comme point d'arrivée l'année 2007 (ou 2009 en fonction des études).

    La situation des vocations est tout aussi grave, voire bien pire. En 1960, il y avait environ 10.500 prêtres en Belgique, aujourd'hui ils sont plus ou moins 3.000 et la plupart sont très âgés. Mais le vrai problème, ce sont les nouvelles vocations. En 2016, il n'y avait aucun nouveau séminariste francophone à Namur (aujourd'hui aucun diocèse belge n'est en mesure d'avoir son propre séminaire).

    Le nombre de prêtres ordonnés chaque année n'est pas plus réjouissant. D'après des données globales de 2014, Namur ordonnait sept nouveau prêtres, suivie par Malines-Bruxelles avec six, Gand avait un nouveau prêtre alors que Bruges, Hasselt, Anvers, Liège et Tournai n'en avaient pas un seul. En outre, parmis ces nouveaux prêtres, les belges sont minoritaires: trois à Namur alors que les autres étaient originaires du Paraguay, du Brésil, d'Italie et du Bénin. A Bruxelles, il n'y avait que trois belges et tous les autres étaient étrangers. En 2015, Namur ordonnait sept nouveaux prêtres et cette année on célébrera l'ordination de deux candidats au sacerdoce, Allan Azofeifa et Isaac Torres.

    C'est dans un tel contexte de désolation que se produisent des événements qui semblent difficilement compréhensible. Le précédent archevêque de Bruxelles, Mgr Léonard, avait créé et développé la Fraternité des Saint Apôtres à Bruxelles. Depuis sa création en 7 avril 2013, elle avait attiré 27 membres en à peine trois ans d'activité: six prêtres et 21 séminaristes, sans compter un excellent travail dans les deux paroisses qui leur avaient été confiées. Des chiffres qui, comparés à ceux que nous venons d'analyser, semblent à peine croyables.

    Mais dans les mois qui ont suivi la démission de Mgr Léonard, le Cardinal Jozef De Kesel, une créature du Cardinal Danneels - par ailleurs fortement impliqué dans une affaire de couverture d'actes pédophiles (un évêque qui violait son neveu) et malgré cela grand conseiller du Pape - a décidé de ne plus héberger la Fraternité. Malgré les protestations véhémentes des fidèles. Cette affaire, mollement justifiée par Mgr De Kesel, a été suivie par un autre éloignement scandaleux: celui des Fraternités de Jérusalem, forcées de manière indirecte à quitter la capitale belge après une longue présence.

    En ajoutant à cela des déclarations et des positions d'évêques et de la Conférence épiscopale en phase avec la pensée et la culture dominante, hyperlaïque, le futur de cette Eglise semble bien sombre ».

    Source: Il Timone, juin 2015, p. 1

    L’Eglise belge est inscrite dans les rouages de l’Etat comme la grenouille dans l’eau tiède qui l’anesthésie.

    JPSC

  • Pour clarifier notre vision de l’islam, sans déni ni passion

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    De François La Choue sur le site de l'Homme Nouveau :

    Clarifier notre vision de l’islam, sans déni ni passion

    Dans son dernier ouvrage L’islam pour ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore), Annie Laurent affirme avec vigueur qu’« entre islam et islamisme, il s’agit d’une différence de degré, mais pas de nature ». Sa démarche pédagogique exclut l’hostilité envers les musulmans qu’elle appelle à respecter comme le font les chrétiens d’Orient fidèles à montrer l’exemplarité évangélique.

    Comment expliquer l’incompréhension actuelle des Occidentaux envers l’islam (et notamment envers sa dimension politique) ? Simple méconnaissance ou manque de courage ?

    Je pense que l’incapacité actuelle des Occidentaux à comprendre vraiment l’islam résulte avant tout de l’ignorance. Celle-ci a, à mon avis, plusieurs causes. Il y a d’abord l’oubli de l’histoire, en particulier de la part des Européens. La conscience d’une identité européenne, enracinée dans la foi chrétienne, s’est pourtant largement forgée dans la confrontation avec l’islam, arabe, berbère et turc. Des épisodes marquants en témoignent : les Croisades pour libérer les Lieux saints, l’occupation musulmane d’une partie de l’Europe du sud (Espagne, Portugal, Italie méridionale, Provence) et de l’est (Grèce, Balkans) et les guerres de Reconquête qui y ont mis un terme, la résistance aux offensives ottomanes arrêtées à Lépante, Belgrade et Vienne, puis aux razzias opérées par les « Barbares » d’Afrique du Nord. Dans la lutte contre les avancées militaires musulmanes, des saints se sont illustrés (le roi Louis IX, Pierre Nolasque et Jean de Matha, respectivement fondateurs de l’Ordre de la Merci et des Trinitaires voués au rachat des captifs, le pape Pie V, initiateur de la Sainte Ligue, Jean de Capistran, Laurent de Brindisi et Marc d’Aviano, aumôniers des armées chrétiennes, Vincent de Paul, etc.). Du VIIIe au XXesiècle, les peuples d’Europe ont su que l’islam est fondé sur une idéologie qui pour être religieuse n’en est pas moins conquérante aux plans politique et culturel.

    Aujourd’hui, l’enseignement de l’histoire à l’école, qui tend à présenter l’islam comme une religion « tolérante » et victime de « l’arrogance » européenne, entretient l’ignorance. Cette amnésie fautive engendre un pacifisme qui anéantit la vertu de force, pourtant éminemment chrétienne. Enfin, les défaillances dans la transmission de la foi, le relativisme doctrinal ambiant et l’apostasie pratique ont achevé d’aveugler l’Europe sur les ambitions de l’islam.

    C’est pour remédier aux confusions qui en résultent qu’avec quelques amis j’ai fondé l’association CLARIFIER (Galaxy 103, 6 bis rue de la Paroisse, 78000 Versailles. Contact). Son objectif est d’abord pédagogique. À travers un périodique informatique, les Petites Feuilles vertes, ou à l’occasion de mes conférences et sessions de formation, qui traitent de l’islam dans toutes ses réalités, j’essaie d’aider ceux qui me lisent ou m’écoutent à adopter un regard lucide et des attitudes responsables.

    Mais, à entendre la plupart des commentateurs patentés, l’islamisme ne serait qu’une scorie de l’islam, voire n’aurait rien à voir avec ce dernier. Qu’en est-il ?

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, un seul et même mot, « islamisme », servait aux Occidentaux à désigner la religion et la civilisation musulmanes. Le bienheureux Charles de Foucauld lui-même (1858-1916), dans ses nombreux écrits, ne parle que d’islamisme. La distinction est apparue dans l’Europe post-chrétienne et sécularisée qui a voulu cesser de voir dans l’islam un ennemi héréditaire de la chrétienté.

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  • Satan existe-t-il ?

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    Du site de bfm.tv :

    Satan existe-t-il vraiment? La question divise l'Eglise catholique

    Le diable n'est pas qu'une vue de l'esprit, pour le pape Français. Pour le nouveau supérieur général de l'ordre des jésuites, il ne s'agit au contraire que d'une figure symbolique inventée par les hommes.

  • L'Eglise n'a pas à décider des choix électoraux des catholiques

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    Une tribune de Mgr Antoine de Rochebrune, vicaire de l’Opus Dei sur Causeur.fr :

    Elections: chrétiens, l’Eglise n’a pas à décider pour vous

    Qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, force est de constater que le fait religieux s’invite de plus en plus souvent dans le débat politique, comme en témoignent les quelques mois de campagne présidentielle que nous venons de vivre en France. Toutefois, bien qu’omniprésente, cette porosité nouvelle est loin de s’expliquer de façon univoque. Des questions éthiques soulevées par le débat sur la fin de vie à l’émotion suscitée par l’assassinat du Père Jacques Hamel en passant par l’identification d’un « vote catholique » ou par la mobilisation autour de tel ou tel sujet de société : nombreux sont les événements à l’origine de ce « mélange des genres ». Aborder la question de la juste frontière entre ces mondes peut donc sembler une gageure, tant sont complexes les enjeux et parfois vaines les discussions. Pourtant, devant tant d’interrogations et autant d’amalgames, il me semble aujourd’hui nécessaire de contribuer à un débat que je souhaite le plus serein possible.

    « Jésus lui-même n’a-t-il pas refusé de s’engager sur le terrain de la polémique partisane ? »

    En tant que vicaire de l’Opus Dei en France, je suis parfois interrogé sur le positionnement de l’institution que je représente par rapport à tel ou tel sujet de société, projet de loi ou mouvement politique. « Que pense l’Opus Dei du mariage pour tous ? Quel est votre candidat à la présidentielle ? Soutenez-vous Sens commun ? » D’une manière générale, ce sont tous les représentants de l’Église catholique qui sont de plus en plus souvent appelés à s’exprimer. Comme s’il était désormais admis qu’une institution à visée spirituelle, en tant que telle, ait à porter un discours politique, et non plus simplement à témoigner des principaux messages de la doctrine sociale de l’Église. Personnellement, cette conception me semble dangereuse. Jésus lui-même, en déclarant « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », n’a-t-il pas refusé de s’engager sur le terrain de la polémique partisane ?

    « Je m’interdis toute prise de position pouvant s’apparenter à une ”consigne” à destination des fidèles. »

    C’est pourquoi, je m’interdis toute prise de position pouvant s’apparenter à une « consigne » à destination des fidèles de l’Opus Dei. Si je trouve en effet normal que des personnalités s’expriment en conscience sur certains sujets à titre personnel, il me semble en revanche problématique qu’elles le fassent au nom de leur institution. Non seulement car il est faux de prétendre pouvoir traduire intégralement la foi chrétienne en un système politique, mais aussi car, avec ce type d’attitude, on court le risque de bafouer la liberté de conscience des intéressés. Une forme d’ingérence que les fidèles de la prélature, au demeurant, n’accepteraient pas.

    « Nous tenons à la liberté de conscience car elle indissociable de l’esprit séculier qui nous caractérise »

    Il me semble important de le souligner : nous tenons à la liberté de conscience car elle est indissociable de l’esprit séculier qui nous caractérise. Saint Josémaria Escriva avait coutume de rappeler que chaque chrétien devait « être suffisamment honnête pour assumer sa responsabilité personnelle ; suffisamment chrétien pour respecter les frères […] qui proposent, dans les matières de libre opinion, des solutions différentes […] ; être suffisamment catholique pour ne pas se servir de notre Mère l’Eglise en la mêlant à des factions humaines »1 Des décennies plus tard, cette invitation continue, me semble-t-il, de résonner dans le contexte actuel avec une pertinence toute particulière.

    « C’est à chacun et à chacune d’assumer, en conscience, ses engagements dans les questions politiques, économiques ou sociales »

    C’est donc à chacun et à chacune d’assumer, en conscience, ses engagements dans les questions politiques, économiques ou sociales, et d’endosser la responsabilité de ses actes. De fait, aucun laïc ne peut réclamer pour ses propres décisions l’aval de ses pasteurs, ni attendre d’eux qu’ils se substituent à sa conscience. Tout simplement car chacun est libre et que cette liberté est une richesse ! Source de l’engagement, la liberté personnelle est aussi un moyen d’élargir le champ des possibles. Au-delà du militantisme politique, il existe en effet une multitude de façons de s’engager pour promouvoir le bien dans notre société. On peut ainsi s’investir dans les milieux associatifs, donner de son temps au service de personnes fragiles ou victimes de discrimination, assumer ses responsabilités familiales et professionnelles, se faire l’ami de celui qui est a priori loin de nous, et bien sûr prier pour nous améliorer et pour changer le monde ! Personne d’autre que nous-mêmes ne peut décider du bon chemin à notre place. Que chaque chrétien prenne donc ses responsabilités, et surtout qu’il n’ait pas peur d’être libre.