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  • Le Vatican préoccupé par la disparition de l’évêque chinois de Wenzhou

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    De Radio Vatican :

    Chine : le Vatican préoccupé par la disparition de l’évêque de Wenzhou

    En Chine, l'évêque de Wenzhou, Mgr Pierre Shao Zhumin, n'a pas donné de nouvelles à son diocèse et à ses proches depuis plusieurs jours, s'est inquiété le Vatican ce lundi 26 juin 2017. 

    (RV) Le Vatican suit «avec une grave préoccupation la situation personnelle» de Mgr Pierre Shao Zhumin. L’évêque de Wenzhou, dans le sud-est de la Chine, est «éloigné de force de son siège épiscopal depuis un certain temps» a précisé ce lundi 26 juin 2017 le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Greg Burke.

    «La communauté catholique diocésaine et sa famille n’ont eu aucune nouvelle sur les motifs de son éloignement ni sur le lieu où il est retenu». Le diocèse et les proches de l’évêque de Wenzhou, dans le sud-est de la Chine, n’ont presque plus de nouvelles depuis sa convocation, par le bureau des affaires religieuses locales de la province côtière du Zhejiang, le 18 mai dernier, précise le quotidien français La Croix.

    Dans un communiqué, le Saint-Siège a fait part de sa «profonde douleur pour cet épisode et d’autres similaires, qui malheureusement ne facilitent pas les chemins d’entente». Le Vatican «espère que Mgr Pierre Shao Zhumin pourra retourner au plus vite dans son diocèse et qu’il lui sera garanti de mener sereinement son ministère».

    Mgr Shao Zhumin a été reconnu comme évêque par le Saint-Siège après le décès de son prédécesseur à Whenzou, Mgr Vincent Zhu Weifang en septembre 2016. Selon l’agence Églises d’Asie, cette déclaration de la Salle de presse du Saint-Siège intervient dans un contexte de reprise des négociations entre le Vatican et Pékin. D’après ses informations, une délégation chinoise serait attendue à Rome d’ici la fin du mois de juin pour «discuter de la finalisation d’un éventuel accord entre l’Église catholique et le régime en place», notamment au sujet du mode de nomination et du rôle des évêques en Chine.

     
  • Liège, dimanche 2 juillet 2017: Solennité de la Fête des saints Pierre et Paul (fête du pape) à 10 h, en l’église du Saint-Sacrement

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    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_2.0.jpg

     

    SOLENNITÉ DE LA FÊTE DES SAINTS PIERRE ET PAUL 

    DIMANCHE 2 JUILLET 2017 À 10 HEURES

    Pâques est la plus grande solennité du cycle liturgique ; mais pour les Romains, il y avait comme une seconde fête de Pâques, qui, si elle ne la surpassait pas en splendeur, égalait certes la première. C’était le « dies natalis » –la naissance au Ciel-  des deux Princes des apôtres, Pierre et Paul, martyrisés à Rome dans les années soixante de notre ère, ou, pour mieux dire, c’était, dans leur personne, la fête de la primauté pontificale, la fête du Pape, le Natalis urbis, le jour natal de la Rome chrétienne, le triomphe de la Croix sur Jupiter, père du tonnerre, et sur ses vicaires les Pontifices Maximi, établis dans la Regia du Forum. Il est si vrai que Rome y attachait ce sens symbolique, que les évêques de la province métropolitaine du Pape avaient l’habitude de se rendre dans la Ville éternelle, en signe de respectueuse sujétion, pour célébrer avec le Pontife une si grande solennité.

    La Solennité de cette fête se célèbre le dimanche qui suit le jour de la fête (29 juin) : en cette année  2017, il s’agira du dimanche 2 juillet :

    Missel de 1962

    Propre grégorien  de la Messe « Nunc Scio Vere »,

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus », Credo IV 

    "Christus vincit": acclamations carolingiennes (IXe s.)

    au Christ Vainqueur  

     

    par la Schola grégorienne du Saint-Sacrement

    A l’orgue,Patrick Wilwerth (orgue)

    Avec le concours du Quatuor Instrumental Darius  

    ensemble Darius.jpg

    JPSC 

    ref. http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/ 

  • UCL: où en est l’ « affaire Mercier » ?

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    CitizenGO a interviewé le Professeur et nous a transmis le texte de cet échange :

    « Stéphane Mercier, le professeur de philosophie qui s’est retrouvé au centre d’une polémique à l’Université catholique de Louvain-la-Neuve (UCL) pour avoir invité ses étudiants à réfléchir sur un argumentaire philosophique contre l’avortement a eu la gentillesse de répondre à nos questions. Son histoire est tout à fait singulière, et montre le prix qu’il faut parfois payer, au sein même de l’Europe, pour être libre et penser autrement. Vous pouvez soutenir le professeur Mercier en cliquant sur ce lien : http://www.citizengo.org/fr/pr/45803-defendons-liberte-et-le-droit-des-professeurs-etre-contre-lavortement

    Merci et bien à vous,

    Stéphane Duté et toute l’équipe de CitizenGO

    « CitizenGO : La pétition lancée par CitizenGo pour vous soutenir a rencontré un franc succès, avec près de 28.000 signatures à ce jour. L’appel a-t-il été entendu par les autorités de l’Université Catholique de Louvain ?

    Professeur Stéphane Mercier : Il n’y a pas pire sourd… Les autorités de l’Université ont donné jusqu’ici l’impression de vouloir étouffer toute l’affaire, maintenant ma suspension provisoire (depuis que le cirque a commencé) et réclamant contre moi une sanction de licenciement. Sur le fond, sur les arguments que j’ai avancés pour justifier le refus de l’avortement, on ne m’a rien dit de sérieux, puisqu’on a toujours fait valoir que nous n’étions « pas là pour parler de cela ». Or il n’y a d’échange argumenté qu’avec un interlocuteur qui accepte de s’inscrire dans une démarche de dialogue. J’ai consulté le dossier maigrichon sur base duquel cette sanction était proposée: je n’y ai rien vu qui soit de nature à justifier la moindre sanction, que du contraire ! Qu’ai-je fait d’autre que de présenter librement des arguments philosophiques très raisonnables (il est permis à chacun d’en juger par lui-même !) en faveur du droit de chaque être humain innocent à être protégé depuis le moment de sa conception ? Des arguments philosophiques en faveur de la dignité humaine, dans le cadre d’un cours de philosophie, donc. Mais bien sûr, un idéologue ne répond pas à des arguments par des arguments. La sourde oreille et le fait du prince, c’est autrement plus tentant quand on veut réduire quelqu’un au silence.

    CitizenGO : Avez-vous contesté la proposition de sanction ?

    Professeur Stéphane Mercier : Bien sûr, puisqu’il convient de se défendre en respectant les règles du jeu, même avec un adversaire déloyal. J’ai saisi la commission disciplinaire, comme le prévoit le règlement, pour qu’elle évalue le dossier. Un magistrat externe et deux professeurs de l’Université. Une commission qui n’était que partiellement impartiale, mais soit. Ses membres étaient à l’évidence prévenus contre moi, puisque leur travail d’information s’est doublé d’une volonté non dissimulée de justifier le point de vue des autorités académiques. Deux avocats m’assistaient ; ils ont déposé un dossier contestant toute la procédure initiée contre moi. Ils ont du reste fait remarquer que le licenciement n’est même pas une sanction prévue par le règlement interne de l’Université contre un chargé de cours invité !

    CitizenGO : Quel a été l’avis de la commission ? 

    Professeur Stéphane Mercier : Devinez. Elle a conclu que j’avais, pour reprendre le lexique édifiant dont elle s’est servie, « instrumentalisé » mon cours au service d’un « militantisme radical » face à des étudiants « particulièrement démunis », ce qui est évidemment d’une « particulière gravité ». Reconnaissant (à demi-mots et à contrecœur) que l’on ne peut pas licitement me licencier, la commission suggère qu’on m’applique la sanction maximale prévue pour un chargé de cours invité, à savoir la suspension pour une période de trois mois. Cela fait maintenant plus de trois mois que je suis suspendu, depuis le 24 mars exactement ; ai-je donc déjà purgé ma peine avant qu’elle ne soit validée par le conseil d’administration ?

    CitizenGO : C’est donc maintenant au conseil d’administration de prendre un parti, puisque l’avis de la commission ne vaut pas décision ?

    Professeur Stéphane Mercier : C’est bien cela : la commission ne fait que donner un avis qualifié, enfin à ce qu’il paraît. Tout cela est vraiment ridicule et indécent : je parle du droit à la vie de chaque être humain depuis le moment de la conception, et me voilà un militant radical, dangereux pour les étudiants « démunis ». J’ai pour ma part une meilleure opinion de mes étudiants ! Et d’ailleurs ceux-ci apprécieront certainement de savoir en quelle estime les autorités tiennent leurs capacités intellectuelles… Bref. Avec mes avocats, nous allons vraisemblablement solliciter d’être publiquement entendus par le conseil d’administration. Ce n’est pas moi qui ai voulu la publicité dans toute cette affaire, comprenez-le bien : depuis le début, c’est le rectorat qui s’est engagé sur la place publique. Le règlement ne se fera donc pas dans les coulisses, ce qui devrait permettre à chacun de voir par lui-même où se trouve l’hypocrisie. Je ne fais, de mon côté, que réclamer de pouvoir librement enseigner la philosophie – après tout, je suis payé pour cela ! – en abordant des questions essentielles qui touchent la dignité humaine, et qui, à ce titre, intéressent tous les étudiants. Il va falloir que les autorités expliquent enfin clairement ce qui leur déplaît dans mon enseignement. Personne n’avait jamais remis en cause ma pédagogie depuis sept ans que j’enseigne à l’UCL comme chercheur puis comme chargé de cours. Alors si ce sont mes conclusions qui dérangent (mais qui dérangent-elles légitimement au sein d’une Université qui se présente toujours comme catholique ?), il suffit d’y répondre par des arguments. Du reste, on peut très bien être en désaccord avec quelqu’un sans éprouver le besoin pathologique de le réduire au silence par tous les moyens. Les cris d’orfraie, les gages servilement donnés à la norme du moment et les mesures discrétionnaires ne constituent pas une réponse démocratique avisée.

    CitizenGO est une plate-forme de participation citoyenne qui travaille à défendre la vie, la famille, et les libertés fondamentales dans le monde entier. Pour en savoir plus sur CitizenGO, cliquez-ici,  ou connectez-vous sur Facebook ou Twitter.

    Pour contacter CitizenGO, écrivez  un message à l'adresse suivante : http://www.citizengo.org/fr/contacto. »

    JPSC

  • Académie pontificale pour la Vie : une nomination qui fait débat

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    Du site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Nomination controversée à l'Académie pontificale pour la vie

    Le Saint-Siège a nommé le 13 juin vingt nouveaux membres de l’Académie pontificale pour la vie, et renouvelé trente autres. Parmi eux, Nigel Biggar, professeur de morale et de théologie pastorale à l’Université d’Oxford, est critiqué pour ses positions sur l’avortement : « Je serais enclin à tracer la limite pour l’avortement à 18 semaines après la conception, à peu près le premier moment où il y a des preuves de l’activité cérébrale et donc de la conscience », a-t-il par exemple déclaré en 2011 dans un entretien avec le philosophe Peter Singer. 

     
  • Pour le Premier Ministre du Québec, l'islam ne peut être dissocié du terrorisme

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    De Martin Croteau sur le site de LaPresse.ca (Québec) :

    L'islam ne peut être dissocié du terrorisme, dit Philippe Couillard

    (Québec) L'islam ne peut être dissocié des actes terroristes comme celui qui a été perpétré par un Montréalais à l'aéroport de Flint au Michigan, a affirmé Philippe Couillard jeudi.

    Le premier ministre a dénoncé le geste «très triste» commis la veille par Amor Ftouhi, ce résidant de Montréal qui a poignardé un policier aux États-Unis.

    Il a dit craindre que la communauté musulmane soit montrée du doigt dans la foulée du geste, un geste qui serait «injuste» selon lui. Mais du même souffle, il a ajouté que la religion ne peut être séparée des gestes perpétrés en son nom.

    «Malheureusement, vous ne pouvez déconnecter ce type d'événement - le terrorisme - de l'islam en général», a-t-il indiqué M. Couillard en anglais.

    Citant le nouveau président français Emmanuel Macron, le premier ministre a invoqué une «double responsabilité» de l'État et de la communauté musulmane dans la lutte au terrorisme.

    «Nous avons tous une responsabilité face au terrorisme, a-t-il dit. L'État pour assurer la sécurité, pour prévenir autant que possible avec la communauté. Et la communauté d'engager le dialogue avec elle-même, si j'ose dire, pour rappeler à tous que ce n'est pas ce que la religion enseigne.»

    Pas de risque accru

    Amor Ftouhi, un père de famille de 50 ans, n'était pas sur le radar des policiers. La Presse a révélé que ce résidant du quartier Saint-Michel était titulaire d'une carte EXPRES lui permettant de passer la frontière canado-américaine plus rapidement, un privilège obtenu après la vérification de ses antécédents.

    Philippe Couillard convient qu'il n'est pas irréaliste de penser que ce «loup solitaire» aurait pu frapper au Québec.

    «Est-ce que ce serait impossible ? Non. Quelqu'un qui vous dirait qu'il n'y a aucun risque chez nous ne vous dirait pas la vérité», a-t-il dit.

    «Ce qu'on a comme information qu'on a des organisations de sécurité, c'est que le risque ne dépasse pas le niveau habituel, a-t-il toutefois ajouté. Il n'y a pas de risque accru.»

    La délégation du Québec à Chicago est en contact avec les autorités du Michigan, a indiqué le premier ministre. Il compte s'entretenir prochainement avec le gouverneur de cet État, Rick Snyder.

    Il dit n'avoir aucune raison de craindre un resserrement des frontières à cause de l'attentat.

    Le premier ministre n'a pas précisé si des mesures particulières seront prises pour assurer la sécurité des nombreux rassemblements publics - festivals, Fête nationale, etc. - qui auront lieu dans les prochaines semaines.

    «Ces événements sont encadrés, mais pas de façon à restreindre la joie de vivre de la population, a dit M. Couillard. Je pense que c'est important aussi. Je ne voudrais pas qu'on devienne un peuple frileux, recroquevillé, craintif. On a au contraire l'occasion, malgré cette tragédie, d'affirmer notre désir de vivre ensemble dans une société ouverte et démocratique où les droits des gens sont importants.»

  • Le droit à la vie, pilier du développement humain intégral

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    De Constance Roques sur zenit.org :

    Le droit à la vie, fondement du développement, par Mgr Auza

    Intervention à l’Organisation des Etats américains

    Les « piliers du développement humain intégral » ont tous leur fondement « dans le droit à la vie », fait observer Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’Organisation des États américains (OEA).

    Il est intervenu au cours de la 47ème session de l’Assemblée générale de l’OEA lors d’un débat sur les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit, après être intervenu sur la situation au Venezuela, le 20 juin.

    Dans sa déclaration, Mgr Auza a fait observer qu’au cœur des droits de l’homme, il est reconnu que toutes les personnes possèdent une dignité et une valeur inhérentes, qui découlent de leur droit fondamental à la vie.

    Les piliers du développement humain intégral, a-t-il déclaré, ont tous leur fondement commun dans le droit à la vie.

    La préoccupation pour les personnes les plus nécessiteuses, a-t-il dit, est le « critère » pour mesurer le succès ou l’échec de l’Agenda 2030 pour le développement durable.

    Mgr Auza a également mis l’accent sur le rôle de ceux qui se trouvent dans le processus judiciaire, l’indépendance et l’intégrité de la magistrature, les droits de ceux qui sont soumis à des poursuites judiciaires et le droit à la liberté d’opinion et d’expression.

  • Le drapeau européen : une "bigoterie" ?

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    De Chloé Leprince sur le site de France Culture :

    Le drapeau européen a-t-il été créé par une grenouille de bénitier comme le dit Mélenchon ?

    Pour ses premiers pas au Palais Bourbon, Jean-Luc Mélenchon a repris la vieille rengaine de la bigoterie subliminale de l'Union européenne. En jeu : les étoiles et le bleu azur du drapeau européen. Une polémique de plus de 40 ans qui révèle deux histoires derrière la création de la bannière étoilée.

  • Assistance médicale à la procréation et gestation pour autrui : ce qu'en dit l'Eglise catholique

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    De Clémence Houdaille sur le site du journal La Croix :

    PMA, GPA : que dit l’Église catholique ?

    Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) rendra mardi 27 juin son avis sur l’élargissement du droit à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes, ainsi que sur la gestation pour autrui (GPA). À cette occasion, La Croix rappelle la position de l’Église catholique à ces sujets.

    Que dit l’Église de l’assistance médicale à la procréation ?

    La position de l’Église est formulée à partir de deux références éthiques fondamentales : la dignité de l’embryon, qui doit être respecté comme une personne, et la dignité de la procréation qui doit avoir lieu dans le mariage et dans l’acte conjugal compris comme donation mutuelle des conjoints.

    « Ces références sont extrêmement restrictives en ce qui concerne l’assistance médicale à la procréation », résume le Père Bruno Saintôt, responsable du département éthique biomédicale du Centre Sèvres, à Paris. Concrètement, l’Église catholique interdit l’insémination artificielle même intraconjugale et toutes les formes de fécondations in vitro (FIV) même homologues, c’est-à-dire sans tiers donneur, d’une part à cause des atteintes à l’embryon lors du diagnostic préimplantatoire et de la destruction des embryons non implantés et, d’autre part, à cause de la dissociation entre l’acte conjugal et la fécondation, celle-ci devant être le « fruit de la donation sexuelle des époux », ajoute le Père Saintôt. « En substituant un acte technique à l’étreinte des corps, on pervertit la relation à l’enfant : celui-ci n’est plus un don mais un dû », écrivait en 2003 Mgr Jean-Louis Bruguès, théologien dominicain (1).

    Autre dissociation mise en cause par l’Église : celle de la parenté en cas d’insémination artificielle avec donneur (IAD) ou de FIV avec tiers donneur : les parents ne sont plus ceux qui ont engendré l’enfant. La parenté peut alors se diviser en différentes « parentalités » biologique, gestationnelle, affective, éducative, civile, etc. Selon l’instruction Donum vitae (1987) de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui parlait du « droit de l’enfant à être conçu et mis au monde dans et par le mariage », l’IAD « lèse les droits de l’enfant, le prive de la relation filiale à ses origines parentales, et peut faire obstacle à la maturation de son identité personnelle ».

    Ces fortes restrictions à l’assistance médicale à la procréation, qui concernent déjà les couples hétérosexuels mariés, rendent d’autant plus incompatibles avec la doctrine de l’Église l’AMP pour les couples de femmes.

    Que dit l’Église de la gestation pour autrui ?

    Les postulats de base qui dictent la position de l’Église sur l’AMP la conduisent logiquement à refuser le recours aux mères porteuses, appelé aussi gestation pour autrui.

    La maternité de substitution est « contraire à l’unité du mariage et à la dignité de la procréation de la personne humaine », explique Donum vitae, précisant qu’elle « représente un manquement objectif aux obligations de l’amour maternel, de la fidélité conjugale et de la maternité responsable ; elle offense la dignité de l’enfant et son droit à être conçu, porté, mis au monde et éduqué par ses propres parents ; elle instaure, au détriment des familles, une division entre les éléments physiques, psychiques et moraux qui les constituent ».

    Le groupe de travail pour la bioéthique de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece) a publié le 23 février 2015 un « avis sur la gestation pour autrui », comparée par les évêques à « une forme de traite d’êtres humains ». Toutes les formes de gestation pour autrui constituent une atteinte grave à la dignité humaine de ceux qui sont impliqués dans cet échange, estime cet avis, mettant en cause « l’emprise sur le corps de la mère porteuse », voire son« aliénation », dans la mesure où il est très difficile de reconnaître « un consentement valide dans des situations de vulnérabilité ou d’extrême pauvreté ».

    Clémence Houdaille

    (1) Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques, Conseil pontifical pour la famille, Tequi, 1 000 p., 60 €.

  • A quelles conditions pratiquer le dialogue interconvictionnel ?

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    De l'abbé Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    Les conditions du dialogue interconvictionnel

    Que pouvons-nous attendre d’un dialogue interconvictionnel ? Voilà le titre d’un colloque organisé le 13 mai dernier, à l’ULB, par « La Pensée et les Hommes ». Il a réuni des représentants des grandes religions et de la laïcité. Dans son intervention, l’abbé Stéphane Seminckx a voulu présenter trois brèves réflexions sur les conditions de ce dialogue. 

    Vérité et dialogue

    Le dialogue n’est pas un simple échange d’idées, au risque de se réduire à un bavardage. Le dialogue vise à se comprendre, sur base d’une ambition commune de recherche de la vérité.

    Il est risqué — voire déplacé — d’évoquer ici la notion de vérité comme condition essentielle du dialogue. Aujourd’hui, se réclamer de la vérité — au singulier — est plutôt perçu comme un affront au dialogue, comme de la prétention et de l’arrogance, comme un manque d’ouverture à l’autre et à sa vérité.

    Nous parlons bien entendu ici de convictions, c'est-à-dire de vérités fondamentales (Dieu existe ou n’existe pas ; Jésus-Christ est Dieu ou ne l’est pas ; après la mort, soit il y a quelque chose, soit il n’y a rien). Dans ces domaines, la vérité est une, non modulable, et elle nous précède : nous ne la produisons pas. On peut dire de façon tout à fait légitime « Pour moi, Dieu n’existe pas » ou « Pour moi, il existe », mais le fait est que soit il existe, soit il n’existe pas : c’est la réalité qui nous intéresse, pas la perception que nous en avons. En bonne philosophie, la vérité est l’adaequatio rei et intellectus.

    Si quelqu’un est prêtre de l’Eglise catholique — avec tout ce que cela suppose comme engagement —, ce n’est pas en vertu d’une perception subjective ou d’un vague sentiment, mais en vertu d’une ferme adhésion à une réalité que l’intelligence, éclairée par la foi, perçoit comme certainement vraie.

    Cet homme de Dieu est-il pour autant un être arrogant, fondamentaliste, intolérant, foyer potentiel de conflit et de violence ? Si quelqu’un peut le penser, c’est probablement dû à différents malentendus, très répandus aujourd’hui.

    Le premier : pourquoi la revendication de la vérité est perçue aujourd’hui comme arrogante ? La réponse est bien connue : le climat post-moderne, écœuré par les grandes idéologies des derniers siècles, qui ont provoqué des désastres, est devenu allergique à cette revendication. La seule vérité admise dans beaucoup de cercles aujourd’hui est celle des sciences dites exactes. Les convictions sont réduites au rang des opinions, elles relèvent du goût et des couleurs.

    On est donc écœuré par les idéologies. Mais la religion relève-t-elle de l’idéologie ? Les idéologies sont des constructions humaines, alors que les grandes religions revendiquent pour elles-mêmes d’être une révélation venue d’en haut. S’il en est vraiment ainsi, accueillir la vérité d’en-haut n’est pas de l’arrogance, mais de l’humilité, et la partager devient un devoir de solidarité.

    C’est ici qu’intervient une réflexion fondamentale de Benoît XVI, cité ici non pas tant comme autorité religieuse que comme l’un des plus grands penseurs de notre époque. La religion peut prêter le flanc à l’idéologie. Nous le savons : on déclenche des guerres et on pose des bombes au nom de Dieu. Pour éviter ce danger, dit le pape, la religion doit être passée au crible de la raison. Ce qui est authentiquement divin est conforme à la raison, car Dieu se révèle comme le Logos, la parole, la raison créatrice. C’est le sens de son discours à Ratisbonne (12-9-06).

    Un corollaire de ce premier malentendu : la raison ne doit pas exclure la possibilité de la vérité qui vient d’en haut. Ce serait irrationnel, car il est raisonnable de penser qu’il y a des vérités qui sont au-delà de la raison, tout en restant conformes à la raison. Et non seulement ce serait irrationnel, mais cette exclusion du fait religieux serait un nouveau foyer de violence. On connaît tant de régimes qui, au nom de leur athéisme, ont déclenché — et fomentent aujourd’hui — de terribles persécutions religieuses.

    Benoît XVI ajoute encore une troisième considération propre à la foi catholique : la foi, dit-il, n’est pas un simple package de vérités à croire, elle est une grâce, une force divine, une lumière surnaturelle, un pouvoir de guérison pour notre raison humaine, souvent si faible et limitée. La foi permet à la raison de redevenir pleinement elle-même, ce qui est un message porteur d’une énorme espérance.

    La foi sauve. Elle sauve aussi la raison. C’est le message exactement opposé à ce que pense une certaine laïcité, mais aussi une certaine frange d’hommes de science qui vont jusqu’à penser que la foi empoisonne la raison et qu’elle doit donc être bannie de l’espace public ou du travail académique.

    Enfin, il faut lever un dernier malentendu : proclamer et vivre une conviction religieuse, quelle qu’elle soit, tant qu’elle ne porte pas atteinte au bien commun, constitue une liberté fondamentale, le premier droit de l’homme, car l’aspiration la plus profonde de l’homme est précisément de pouvoir adhérer librement à la vérité, et en premier lieu à la vérité la plus haute. Et donc, comme Voltaire, il nous faut être disposés à donner notre vie pour que chacun puisse vivre sa conviction, même si nous ne la partageons pas, avec comme seule réserve qu’elle ne porte pas atteinte au bien d’autrui.

    Liberté et autonomie

    Ceci nous amène à ma deuxième réflexion, sur le statut de la liberté. On vient de parler de liberté religieuse et de vérité sur l’homme.

    Les grands débats bioéthiques sont par essence très liés au dialogue entre convictions. Or ce dialogue est pratiquement impossible aujourd’hui, par exemple sur les questions de l’euthanasie et de l’avortement.

    Benoît XVI, parlant au Bundestag, le 22-9-11, en évoquant l’écologie, a précisé : Je voudrais cependant aborder avec force un point qui aujourd’hui comme hier est — me semble-t-il — largement négligé : il existe aussi une écologie de l’homme. L’homme aussi possède une nature qu’il doit respecter et qu’il ne peut manipuler à volonté. L’homme n’est pas seulement une liberté qui se crée de soi. L’homme ne se crée pas lui-même. Il est esprit et volonté, mais il est aussi nature, et sa volonté est juste quand il respecte la nature, l’écoute et quand il s’accepte lui-même pour ce qu’il est, et qu’il accepte qu’il ne s’est pas créé de soi. C’est justement ainsi et seulement ainsi que se réalise la véritable liberté humaine.

    Si la liberté est comprise comme une sorte d’autonomie absolue, d’émancipation de la nature humaine pour réinventer l’homme, comme dans l’idéologie du gender, si cette émancipation permet d’ériger notre désir en norme du bien et du mal, il n’y a plus de nature commune entre les hommes, il n’y a plus de vérité ni de liberté, plus de bien commun. Il n’y a plus que des individualités qui s’affrontent, il n’y a plus de force de loi, mais la loi du plus fort.

    Le droit à la vie n’est pas le fruit du dialogue ou d’un consensus démocratique. Il en est le préalable, la condition sine qua non. Si on ne dit pas « Un homme, une vie », on ne peut pas dire « Un homme, une voix ».

    Amitié

    La dernière considération est peut-être banale, mais sans doute pas inutile.

    Une conviction n’est pas un simple donné intellectuel dont on peut débattre. Une conviction configure une personne : on ne peut comprendre un croyant en faisant abstraction de la foi qui l’habite. Le contraire est vrai aussi : on ne peut comprendre une conviction qu’à travers son fruit, c'est-à-dire la personne que cette conviction a forgée. De fait, le chrétien n’est pas en première instance l’homme qui a été conquis par la puissance intellectuelle d’un catéchisme, mais par la personne de Jésus-Christ.

    Nos convictions s’échangent et nous enrichissent mutuellement par le dialogue académique — comme dans ce colloque — mais aussi par des expériences communes, par le temps partagé ensemble, par le travail conjoint au service d’idéaux communs, par l’appréciation sincère de l’autre, par la bienveillance, en un mot par l’amitié. Les grandes amitiés peuvent déplacer des montagnes.

    C’est une chose que, personnellement, j’ai apprise du fondateur de l’Opus Dei, saint Josémaria. Dès la fin des années 1940, il a demandé au Saint-Siège de pouvoir admettre comme coopérateurs de l’institution des non-catholiques, des juifs, des musulmans, des bouddhistes, des athées, etc. Il a dû insister par trois fois pour obtenir cette permission, car c’était inédit dans l’Eglise. Saint Josémaria était persuadé qu’au-delà des convictions, on pouvait toujours travailler et vivre ensemble entre hommes et femmes de bonne volonté.

    Stéphane Seminckx est prêtre, docteur en médecine et en théologie.

  • Prière pour rencontrer l’autre au nom du Christ

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    Prières pour rencontre l'autre.jpgCes prières viennent de paraître aux éditions Bayard Service dans un livret richement illustré qui est disponible sur simple demande. Leur auteur : Philippe de la Mettrie. Il écrit : « Moi-même témoin de la difficulté que nous ressentons tous d’accueillir et de rencontrer au nom du Christ l’autre, le différent, l’ étranger, en ces temps de grands changements sociaux et de brassage des populations, j’ai éprouvé le besoin de demander par ces prières la grâce de savoir rencontrer l’autre avec le coeur.  Elles m’aident  à transformer mon regard sur autrui. J’espère qu’elles seront également une invitation à faire parler le cœur de chair de celles ou ceux qui les liront. » Extrait lu sur le site « diakonos.be »

    Le matin 

    « En ce début de journée, Seigneur,
    si je dois rencontrer l’autre, toute personne que tu mets sur ma route,
    aide-moi au préalable à me dépouiller de mes soucis, de mes angoisses et de mes craintes.
    Je te les confie, à Toi et à Marie, Ta Mère, le temps d’être pleinement présent et à l’écoute de cette personne, de ses propres soucis, de ses  propres angoisses, de ses  propres craintes. »

    1

    « Qu’il me soit donné, par ta protection, d’accueillir toute personne dans un esprit de véritable humilité,
    celle qui ouvre à l’amour de Dieu et de son prochain, sans orgueil ni rabaissement de soi.
    Rappelle-moi sans cesse que je ne suis ni au-dessus ni en-dessous mais à coté, comme un frère, de celui ou celle que je rencontre. »

    2

    « Seigneur, toi qui connais mon péché et ma faiblesse,
    ne me fais pas tomber dans la culpabilité, mais, au contraire, par ta miséricorde, rends moi humble de cœur et éclaire mon esprit pour que je sois ton meilleur avocat pendant ce temps de rencontre et de dialogue. »

    3

    Seigneur, si cette personne souffre,
    donne-moi, par la grâce de l’Esprit Saint, de ne me croire ni un guérisseur de sa souffrance ni totalement impuissant.  Je sais que seule Ta parole libère et guérit, c’est pourquoi je voudrais tant la lui faire connaître. »

    4

    « Seigneur, si je dois accueillir l’étranger, le différent, le croyant d’une autre religion,
    fais que je voie en lui ton image et non pas celle d’un ennemi, fais tomber mes préjugés.
    Suscite en moi le désir de l’aimer et d’être, si les circonstances l’exigent, le bon samaritain. »

    5

    « Seigneur, si je dois me taire,
    que mon silence soit un silence d’accueil, de respect, un silence qui permet à l’autre de s’écouter et d’espérer, non un silence d’indifférence ou de lassitude. »

    6

    "  Seigneur, si je dois parler,
    que mes paroles soient des paroles de vérité qui ouvrent sur la vie et non un  discours de pure convention qui laisse mon interlocuteur dans le vide du doute.
    Fais de moi un messager de Ta parole, celle qui éclaire et donne un sens à toute vie. »

    7

    «  Seigneur, si je dois entendre l’angoisse,
    que je me souvienne que tu as dit :
    Ne crains pas et Je vous laisse ma paix.
    Que la force de cette paix, à travers moi, soit, pour cette personne, source de confiance et de sérénité. 

    8

    Seigneur, si je dois entendre le doute et le désespoir,
    que ma foi, même fragile, soit perceptible et fasse germer une fleur d’espérance. »

    9

    Seigneur, si je dois entendre la révolte ou la colère,
    apprends-moi à savoir l’accueillir, la laisser s’exprimer, sans la juger.
    Donne-moi aussi de savoir écouter la souffrance qu’elle cache. »

    10

    « Seigneur, si je dois entendre la haine,
    fais parler mon cœur de chair et non pas mon cœur de pierre ;
    qu’il oppose à cette haine des silences qui apaisent et des mots qui invitent à un autre chemin,
    celui du pardon. »

    11

    « Seigneur, si je dois entendre l’insulte ou l’injure,
    ne laisse pas bafouer ton Nom ni ma dignité de chrétien.
    Si je ne peux empêcher qu’un sentiment de colère gronde en moi,
    écarte de moi tout désir mauvais de riposte et préserve-moi de toute parole blessante
    car l’amour supporte tout, l’amour endure tout. »

    12

    « Seigneur, si je dois entendre le cri de la solitude,
    que  mes paroles réchauffent ce cœur en mal d’amour.
    Mais pour briser cet isolement, Seigneur, j’ai besoin de ton aide :
    Eclaire, par le mystère de Ta présence invisible, la nuit dans laquelle cette personne est plongée. Donne-lui des signes de ton amour.
    Puisse-t-elle, ainsi, accéder à la conviction qu’elle n’est jamais seule. »

    13

    « Seigneur, si je suis démuni, sans force, sans réponse
    à la soif de mieux vivre de cette personne qui, me dit-elle, croit en Toi,
    peut-être est-ce le moment de te prier.
    Apprends-moi à discerner dans ses paroles et ses silences son désir,
    même non exprimé, de s’abandonner dans la prière.
    Rassemble-nous tous les deux, dans une même invocation, car tu as dit :
    Si deux d’entre vous se mettent d’accord pour demander quelque chose,
    ils l’obtiendront
     de mon Père qui est aux cieux. »

    14

    « Seigneur, si je dois entendre la joie,
    que je m’y associe pleinement et que mon cœur s’en réjouisse.
    Je t’en rendrai grâce dans le secret.
    Si je rencontre la tristesse,
    qu’un sourire l’atténue et que ma joie de chrétien transparaisse,
    afin de rendre plus heureux, ou moins tristes, ceux que je rencontre. »

    15

    «  Seigneur, après ces rencontres,
    que je trouve le temps et le désir, jour après jour,
    de te confier dans mes prières toutes celles et tous ceux que tu as mis sur ma route.
    Anime mon coeur d’un sentiment d’amour pour eux,
    car, aurais-je rencontré des milliers de personnes,
    « s’il me manque l’amour, je ne suis rien. »

    Mai 2017

    Ref. http://www.diakonos.be/priere-pour-rencontrer-lautre-au-nom-du-christ/

    Philippe de Mettrie.pngPhilippe de La Mettrie est père de famille.  Après une carrière d’officier dans les armées françaises, il se consacre à l’aide des personnes au chômage et crée avec des amis chrétiens, en 2004, l’association Visemploi dont la vocation est l’aide et l’accompagnement individuel des chercheurs d’emploi en difficulté.

    Amoureux des églises et des chapelles de France, il crée fin 2015 l’association  Les Priants des Campagnes qui se donne pour objectif de conserver et de sauvegarder par tous moyens les lieux de cultes menacés de nos territoires et de les faire vivre ou revivre comme lieux de prière.

    Les prières ci-dessus viennent de paraître aux éditions Bayard Service dans un livret richement illustré qui est disponible sur simple demande."

    JPSC

  • Beren et Luthien, un inédit de Tolkien publié un siècle après avoir été écrit

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    De Sylvain Dorient sur aleteia.org :

    Un inédit de Tolkien publié un siècle après son écriture

    C’est une tombe discrète, mais toujours fleurie, du cimetière de Wolvercote, dans la banlieue d’Oxford. Sur la pierre sont gravés les « Beren » et « Luthien », accolés au nom des époux qui furent marié 55 ans : Edith Mary Tolkien Luthien 1889 – 1971 ; John Ronald Reuel Tolkien Beren 1892 – 1973. Les deux personnages, Luthien et Reuel ont été imaginé par Tolkien en 1917, alors qu’il revenait des tranchées de la Somme, une expérience qui l’a durablement traumatisé, et qui ressort dans ses œuvres.

    L’amour d’un homme et d’une elfe

    L’histoire d’amour de John Ronald Reuel et d’Edith Mary n’a pas besoin d’être romancée. Lorsqu’ils se rencontrent en 1905, tous deux sont orphelins, lui catholique, elle anglicane, et ils se lient d’amitié. Ils veulent se marier dès 1909, alors que lui n’a que 17 ans et elle 20, mais le tuteur de Tolkien, le père Francis Morgan, craint pour l’avenir du garçon et s’y oppose. Ils sont séparés, mais quand il atteint 21 ans, la majorité, rien ne peut s’opposer à ce qu’il revoit Edith, qu’il n’a pas oubliée. Ils se marient en mars 1916, et dès le mois de juin, Tolkien est envoyé au front, parmi les fusiliers du Lancashire. Il revient lors d’une permission, profondément marqué par la violence des combats de la Somme. Son épouse l’emmène dans la nature, et il s’ensuit une scène qui inspira Tolkien, et qu’il raconte dans une lettre : « Le cerfeuil croissait en fleurs au point de transformer ce sous-bois en mer blanche ». Dans ce cadre idyllique, Edith Tolkien se met subitement à danser pour son mari. C’est ainsi que Beren rencontre Luthien dans le conte : dansant au son de la harpe, sous les arbres d’une forêt elfique. Edith, comme Luthien, a « la peau blanche, les cheveux noirs de jais, les yeux brillants… ».

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  • Cinq nouveaux prêtres ordonnés dans les diocèses de Namur et de Malines-Bruxelles; rien, nada, niks, niente, nitchevo dans les autres diocèses

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    De Christian Laporte, cet "éclairage" paru sur le site de La Libre :

    Seulement cinq nouveaux prêtres pour l’Eglise belge cette année

    Deux à Namur, deux à Bruxelles, un à Malines : les vocations se font très rares.

    Au sanctuaire de Notre-Dame du Laus, près de Gap, où il est désormais (re) devenu un humble vicaire, l’archevêque honoraire de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, récite certainement un chapelet quotidien pour susciter de nouvelles vocations dans l’Eglise de Belgique.

    Et il doit certainement rappeler aux pèlerins que de son temps, il pouvait encore "armer" son archidiocèse et son ex-diocèse de Namur d’un nombre restreint mais plus important de nouveaux prêtres.

    Ainsi en 2014, il pouvait encore se targuer de 3 ordinations à Bruxelles et de 7 à Namur. Il est vrai que sur ces sept, il n’y avait que deux diocésains pour trois issus du Chemin néocatéchuménal et deux frères de Tibériade, installés il est vrai à Lavaux-Sainte-Anne. Parallèlement, il y avait encore quelques rares vocations dans les diocèses flamands.

    En cette fin juin, c’est de nouveau le temps des ordinations sacerdotales. Avec un constat relayé par certains vaticanistes peu favorables au pape François et à l’actuelle hiérarchie ecclésiale belge : la moisson est nettement moins abondante car à peine cinq nouveaux prêtres sont consacrés dans le diocèse de Namur et dans l’archidiocèse de Malines-Bruxelles. Et rien, nada, niks, niente, nitchevo dans les autres diocèses. Dans la capitale wallonne, cela s’est passé le week-end dernier avec les ordinations de deux proches du Chemin néocatéchuménal formés au séminaire Redemptoris Mater lancé par André Léonard. Stany Fernandes et Gianpaolo Cesareo, respectivement d’origine indienne et italienne, ont grandi dans l’Eglise avec le Chemin néocatéchuménal.

     

    © IPM graphics

    Un ex-Saint Apôtre qui a choisi…

    A Malines-Bruxelles, il n’y aura qu’une ordination néerlandophone : celle de Servaas Bosch, le 2 juillet, à Malines. Cet ancien de la Fraternité des Saints-Apôtres qui gravitait autour de l’église Ste-Catherine a clairement opté pour une insertion diocésaine lorsque la Fraternité a été dissoute.

    Une semaine auparavant, à Bruxelles, ce dimanche 25 juin, le cardinal De Kesel ordonnera deux nouveaux prêtres. A commencer par Antonin le Maire (35 ans). Ce licencié en psychologie et sciences de l’éducation de l’UCL a travaillé dans le privé et comme stagiaire de la Commission européenne tout en faisant des études européennes supplémentaires à St-Louis. Finalement, il a rejoint le séminaire interdiocésain Notre-Dame de Namur non sans faire un crochet de type Erasmus par le séminaire catholique et le collège orthodoxe à St-Pétersbourg.

    Pas encore excardiné au Rwanda

    L’autre nouveau prêtre a pour nom Bruno Druenne (31 ans). Issu d’une famille nombreuse de Nivelles, il a entrepris des études d’ingénieur à l’UCL tout en se posant la question du sacerdoce. Diplômé comme ingénieur, il est entré au séminaire avec un grand intérêt pour l’insertion pastorale : successivement à Nivelles, à Braine-l’Alleud, à Ixelles et enfin à Wavre. Jusqu’il y a quelques jours, il devait y avoir une troisième ordination, celle de Cyprien Ntirugirimbabazi, un Rwandais né en 1981 à Cyangugu. Comme son nom a disparu des invitations, d’aucuns se sont posé pas mal de questions. L’explication ne souffre nulle interprétation : déjà diacre dans son pays, il se fait que les documents nécessaires à son excardination ne sont pas encore parvenus à l’archevêché de Malines. Conséquence : son ordination est reportée à une date ultérieure. On en conclura que la direction actuelle de l’Eglise ne veut pas faire du chiffre pour le plaisir d’en faire…