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  • "Nos valeurs"

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    De L.W., un familier de notre blog :

    Nos politiques, qu'ils soient nationaux ou de l'Union européenne, n'ont de cesse de mettre en avant "nos valeurs".

    Celles-ci sont définies dans la Charte des droits fondamentaux de 2000 mais cette Charte est fort peu connue par les populations de l’Union. Je vous en présente une synthèse pédagogique, dans un langage simple, accessible à tous, illustrée d’exemples autour de l’actualité et ... à compléter à votre guise.

    Donald Trump, il fallait le destituer de sa fonction présidentielle mais, depuis ses bombardements sur la Syrie, il est devenu plus sympathique. Poutine, c'est un dangereux dictateur. Ses accointances avec l’Église orthodoxe ne font que le confirmer et puis quel drame s’il avait accès à la méditerranée.  L'Arabie Saoudite, ce n’est pas si mal que ça.  Ce qui se passe au Yémen, ce n’est pas très important. Il n'y a pas d'alternative possible au libéralisme financier post-moderne. L'avortement doit être dépénalisé jusqu'à la 22ème semaine, comme aux Pays-Bas : la femme doit pouvoir faire ce qu'elle veut de son corps. L'euthanasie est toujours un acte de compassion. Il faut plus de migrants, musulmans surtout, c'est une opportunité. Les enfants doivent apprendre librement ce qu'ils veulent, comme ils veulent, après avoir choisi leur genre. Il faut intégrer l'écriture inclusive. Il faut se repentir sur la colonisation et d'ailleurs sur les quatre derniers millénaires de notre histoire. Il n'y a pas eu de grandes invasions germaniques au début du Vème siècle mais des échanges charmants entre populations, comme le disent aujourd’hui les nouveaux historiens : toutes les populations sont faites pour vivre ensemble en harmonie, dans une multicultularité heureuse et dans un grand marché. La religion doit rester dans la sphère privée, surtout la religion catholique. Un Président de la République peut porter la kippa lors de funérailles juives mais, en aucun cas, faire un signe de croix sur le cercueil d’un chanteur chrétien, alors que pratiquement tout le monde le fait. Les représentants politiques peuvent fêter la rupture du jeûne à la fin du ramadan mais surtout jamais souhaiter une joyeuse fête de Pâques. Il faut renommer tous nos congés (les vacances de Noël deviennent vacances d’hiver ; celle de Pâques, vacances de printemps…).   Toutes les religions se valent. Il faut manger moins de viande (nous ne sommes d'ailleurs que des animaux, une espèce parmi d'autres). Il faut d’urgence donner des droits aux animaux. Et supprimer les fromages au lait cru. C’est là aussi une vraie priorité. Les films pornographiques, c’est fun. D’ailleurs, toutes les formes de sexualité sont à encourager pourvu qu’elles se fassent entre adultes consentants. Les films d’horreur, c’est vraiment fun. Malsain ? Ce mot n’a plus de raison d’être. Le rap et le hard rock valent bien Jean-Sébastien Bach ou Arvo Part. Les vaches géantes en plastique coloré sont l'accomplissement définitif et parfait en matière d'art, avec les tags bien sûr. Il faut faire la fête à Paris plage. D’ailleurs, il faut faire la fête partout et tout le temps. La liberté de parole est une valeur fondamentale. On peut discuter de tout dans nos universités mais celui qui remettra en question une de nos valeurs sera licencié sur le champ. 

    Enfin et surtout, il faut éduquer les gens à la démocratie qui ne peut se vivre qu’au travers de nos valeurs.

  • Accès de non-catholiques à l'Eucharistie : le cardinal Marx convoqué à Rome

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Le cardinal Marx à Rome pour discuter d’un document contesté sur l’eucharistie

    Une partie des évêques allemands rejette un texte de la conférence épiscopale autorisant, dans certaines circonstances, l’accès de non-catholiques à l’eucharistie.

    Le pape François a invité à Rome le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et président de l’épiscopat allemand, pour discuter de la décision des évêques allemands d’autoriser, dans certaines circonstances, l’accès de non-catholiques à l’eucharistie, a annoncé jeudi 19 avril la Conférence des évêques allemands (DBK).

    Le cardinal Marx « salue le souhait du pape François, qui a proposé une discussion à Rome sur le sujet », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

    « Éclaircissements »

    Le 22 février dernier, au terme de leur Assemblée plénière de printemps, les évêques allemands avaient annoncé la publication d’un texte facilitant, dans certains cas, la communion pour le conjoint de confession protestante.

    Le texte avait été adopté à une large majorité des trois quarts après « d’intenses débats », avait reconnu le cardinal Marx.

    Néanmoins, le 22 mars dernier, sept évêques, dont le cardinal Rainer Woelki, archevêque de Cologne, avait écrit à Mgr Luis Ladaria, et au cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens pour leur demander leur « aide » et « des éclaircissements » autour de ce texte dont ils estiment qu’il outrepasse les compétences d’une conférence épiscopale.

    La question est en effet de savoir si ce texte est de nature pastorale, comme l’avait présenté le cardinal Marx, ou doctrinal, auquel cas il nécessiterait une adoption à l’unanimité et une approbation romaine.

    Le 6 avril dernier, le pape avait d’ailleurs reçu Mgr Ladaria accompagné de Mgr Juan Ignacio Arrieta, secrétaire du Conseil pontifical pour l’interprétation des textes législatifs, soit les deux dicastères compétents pour trancher ce type de litige.

    Le cardinal Marx également membre du C9

    Le vaticaniste Edward Pentin, de l’hebdomadaire conservateur américain National Catholic Register, affirmait sur son blog que la Congrégation pour la doctrine de la foi avait rejeté la proposition des évêques allemands « avec l’approbation du pape François » qui aurait toutefois demandé que la décision demeure secrète.

    Une affirmation démentie jeudi par la Conférence des évêques allemands qui a toutefois confirmé que son président, le cardinal Marx, par ailleurs membre du « C9 », le conseil de cardinaux chargé de conseiller le pape sur la réforme de la Curie et le gouvernement de l’Église, se rendra à Rome pour discuter avec François du texte des évêques allemands.

    Le C9 doit justement se réunir au Vatican à partir de lundi prochain 23 avril. Il devrait s’agir de sa dernière rencontre sous son format actuel, ses membres ayant été nommés il y a tout juste cinq ans par le pape François.

    D'après i.media : 

    LE VATICAN AURAIT REFUSÉ LA PROPOSITION DES ÉVÊQUES ALLEMANDS D’OUVRIR LA COMMUNION AUX PROTESTANTS MARIÉS À UN CATHOLIQUE 

    Vatican - le 19/04/2018 | Par Agence I.Media

    La Congrégation pour la doctrine de la foi aurait refusé la proposition des évêques allemands d’ouvrir l’accès à la communion pour des protestants mariés avec un catholique, a rapporté le site catholique autrichien kath.net le 18 avril 2018. Cette proposition avait suscité des oppositions au sein de l'épiscopat allemand.

  • Sortir l'avortement du code pénal ? Une question pas si neutre...

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    SORTIR L’AVORTEMENT DU CODE PÉNAL BELGE ? UNE QUESTION PAS SI NEUTRE

    Gènéthique vous informe 

    Deux jour avant la « Marche pour la vie », certains reposent la question de l’avortement et du code civil : pour quelle raison ? Carine Brochier, de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB), répond pour Gènéthique.

    A la veille de la « Marche pour la Vie » qui aura lieu ce dimanche 22 avril à Bruxelles à 15 heures, le Centre d’action laïque présente les chiffres d’un sondage qui montrent qu’une grande majorité des Belges ignorent que l’avortement est toujours inscrit dans le code pénal. Cette enquête publiée dans les deux organes de presse principaux du Royaume est signée par de nombreuses personnalités : des gynécologues, des universitaires, des représentants du monde académique et intellectuel. Elle n’est pas le fait des femmes qui ne sont pas interrogées, ni d’associations de terrain confrontées à ces enjeux au quotidien.

    Au-delà de l’effet d’annonce, l’inscription de l’avortement dans le code pénal rappelle que, même dépénalisé, depuis 1990 en Belgique, aucun médecin n’a jamais été condamné pour des faits d’avortement. Pourquoi l’avoir inscrit et le garder dans le code pénal ? C’est que l’acte en lui-même n’est pas un acte médical comme un autre puisque cette intervention chirurgicale conduit immanquablement à mettre fin à la vie d’une personne, si petite soit-elle. Cet acte d’avortement ne peut être banalisé. Le droit met en œuvre certains repères qu’il est bon de conserver, et sortir l’avortement du code pénal conduirait à son ultime banalisation pour en faire un droit : « L’intérêt fondamental protégé deviendrait, en définitive, exclusivement ‘l’autodétermination de la femme’, au moment-même où sa décision sera bien souvent prise dans un contexte de fragilité »[1]. Comme tel, il serait opposable au médecin qui ne pourrait plus le refuser et ne serait donc plus en mesure d’exercer son objection de conscience : « la femme n’aurait pas seulement la faculté de demander un avortement », mais celle « de l’exiger »[2].

    En Belgique, 500 000 avortements auraient été pratiqués depuis 28 ans. Officiellement car, depuis 2011, la structure chargée de recueillir ces données est « en panne », les chiffres de l’IVG ne sont donc pas disponibles : politiquement, il n’y a pas de volonté de contrôler ou de maîtriser l’avortement.

    Il serait pourtant urgent de s’interroger sur les moyens à mettre en œuvre pour la prévention (cf. L’obligation des Etats de prévenir le recours à l’avortement) : que faire pour que l’avortement devienne impensable et pour qu’en termes de prévention, les femmes enceintes ne se laissent pas proposer l’avortement comme unique solution « raisonnable » ?

    L’avortement est une question de santé publique. Il serait courageux de s’atteler à mettre en place une vraie réponse à ces questions.

    [1] Institut Européen de Bioéthique, Sortir l’avortement du Code Pénal ?

    [2] Institut Européen de Bioéthique, Sortir l’avortement du Code Pénal ?

  • Les reniements de l'ex PSC atteignent un sommet : le cdH serait d'accord pour retirer l'avortement du code pénal

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    Lu sur le site de RTL.be :

    Avortement: le cdH d'accord pour sortir l'IVG du Code pénal (*)

    "Il faut sortir l'avortement du Code pénal, et c'est la position du cdH", a affirmé mercredi soir la ministre wallonne de l'Action sociale Alda Greoli (cdH), lors d'un débat sur ce sujet sur le plateau d'"A votre Avis" (RTBF).

    "C'est une position importante, et officielle", a-t-elle ajouté, tout en insistant sur la nécessité de maintenir un encadrement, un accompagnement social, un conseil, etc. L'an dernier, le CD&V, autre parti héritier de la démocratie chrétienne traditionnellement très frileuse sur ce dossier, avait obtenu l'ajournement de l'examen de propositions de loi visant à sortir l'interruption volontaire de grossesse (IVG) du Code pénal. Le cdH s'était alors abstenu. Favorable à la dépénalisation, la présidente du Sénat Christine Defraigne (MR) a estimé que, si des partis comme le CD&V ou la N-VA bloquaient encore sur cette question, "il est possible de trouver, le cas échéant, des majorités alternatives". Sept Belges sur dix ignorent que l'avortement reste un délit contre l'ordre des familles et la moralité publique inscrit dans le Code pénal, selon un sondage mené à la demande du Centre d'action laïque (CAL) publié mardi. L'interruption volontaire de grossesse n'a été que partiellement dépénalisée en 1990, c'est-à-dire que les sanctions prévues par la loi ne sont appliquées que si toute une série de conditions ne sont pas respectées. Trois quarts des sondés s'affirment en faveur d'une dépénalisation totale de l'avortement.

    (*) En fait, ce n'est pas si clair (jeudi 19 à 13H00) : http://www.lalibre.be/actu/politique-belge/sortir-l-avorterment-du-code-penal-alda-greoli-fait-marche-arriere-sur-la-position-officielle-du-parti-5ad84b98cd709bfa6b698b81

     

    Cette prise de position a suscité cette réaction d'un jeune de 26 ans qu'un vent favorable a porté à notre connaissance :

    " Madame Greoli,

    (...) permettez-moi de vous écrire suite à vos déclarations hier soir sur la sortie de l'avortement du code pénal sur le plateau de la RTBF. 

    1. Votre argumentation au sujet de la question de sortir l’avortement du code pénal me dérange fortement. Votre position tient en ces mots: "Il me semble assez évident, et c'est la position du cdH, qu'il faut sortir l'avortement du Code pénal". Vous serez d'accord avec moi, ceci est plutôt une absence d'argumentation; si ce n'est l'acceptation des arguments du Centre d'Action Laïque (une communauté philosophique non confessionnelle subsidiée depuis la loi de 2002 sur le financement des cultes); qui se résument en 2 points:

    • "Il y a urgence à dépénaliser l'avortement?". Permettez moi de vous demander quelle urgence il y a? Les chiffres du nombre d'avortements sont ils en baisse parce qu'il n'y a plus assez de praticiens? 
    • "Nous sommes au XXIe siècle": Ceci sonne comme l'argument ultime du CAL: nous devrions enlever l'acte d’avorter du code pénal sous prétexte que nous sommes en 2018. Pourriez-vous m’expliquer en quoi le fait que nous vivions au 21e siècle justifierait de nier qu’il s’agit d’un acte grave et de le réduire à la prise d’un cachet ou à une banale opération chirurgicale?

    2. Nous attendons un autre discours de la part du cdH, une opinion vraiment humaniste. Sur ce sujet difficile, ne pensez-vous pas que l'on attende du cdHun autre discours que celui de la "citadelle de la bien-pensance" qui nous fait croire que l'urgence est de sortir l'avortement du code pénal? L'urgence n'est elle pas plutôt d’aider les femmes en difficulté? Pour 89% des femmes, cet acte laisse "des traces psychologiques difficiles à vivre"*. Là est le vrai constat, l'avortement n'est pas un acte banal. Les femmes le savent et le disent : 72% estiment que "la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’interruption de grossesse"*. Un comportement vraiment humaniste, respectueux de la dignité de ces femmes, est de se battre pour la reconnaissance de cette souffrance et de mettre en place tous les moyens pour l'éviter. Je souligne par ailleurs le combat honorable et courageux de Madame Catherine Fonck pour donner un statut juridique aux enfants morts nés.

    Permettez-moi de vous poser une question: Les partisans invétérés de l’avortement scandent bien souvent le slogan "mon corps, mon choix", pensez-vous que la femme ait réellement le choix? Je parle de la jeune femme souvent en difficulté sociale et financière. Pourriez-vous me confirmer avec certitude qu’elle a réellement le choix de garder l’enfant ou non; que les plannings familiaux proposent tous une aide sociale et financière pour que la femme soit libre de garder son enfant?  Dans quelle mesure l’Etat l’accompagnera dans ce choix ? Qu’en sera-t-il de son parcours universitaire et professionnel si rien n’est prévu pour l’aider? C’est ici que se situe l’urgence, et non dans le fait de sortir l’avortement du code pénal.

    Ce que j'attends du cdH et avec moi de nombreux jeunes qui ne prennent pas la peine de vous écrire, c'est une voix différente. Une voix argumentée qui cherche à construire, à chercher la vérité et à œuvrer pour le bien commun. Votre faible argumentation sur un sujet aussi important qui blessent de nombreuses femmes et hommes œuvre à la décrédibilisation et la dilution du cdH; et participe je le pense au positionnement actuel de 6e parti de Bruxelles avec 5% des voix, et 5e parti de Wallonie avec 8% des voix dans le Baromètre du soir du 8 décembre dernier.

    Derrière ce message rempli de déception, je vous félicite néanmoins pour votre engagement en politique, je vous en assure. Nous avons besoin de femmes et d’hommes qui se battent pour ce qui est bon, juste et vrai. En retour, il appartient aux citoyens de veiller à l'action de nos politiciens. "

  • Merci Constance !

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    A Constance du Bus

    Chère Constance,

    Vous avez accepté de descendre sur un plateau de télévision ("A votre avis", 18 avril 2018) où, vous le saviez d’avance, tout avait été mis en place pour dégager et promouvoir un consensus pro-mort. Face à vous, toutes les composantes des forces qui œuvrent  au sein de notre société pour y faire triompher le désir individuel au détriment du respect de la vie étaient réunies : depuis les représentants du Centre d’Action Laïque et du Planning familial aux vieilles professionnelles de la politique (les Lalieux, Defraigne et consorts) en passant par les « scientifiques » ralliés à la cause, le caricaturiste de service et le meneur de débat dont l’arbitrage partisan et manipulateur est habituel à la RTBF.

    Et c’est ainsi que l’on nous a martelé que cette trouble notion de la viabilité du fœtus, au détriment de toute autre considération, était déterminante pour établir un saut qualitatif permettant à ce qui n’était pas encore un enfant de le devenir ensuite. Et c’est ainsi que la plupart des intervenants mobilisés pour la circonstance verraient d’un bon œil la prolongation de douze à dix-huit semaines du délai accordé aux femmes pour se faire avorter, au mépris de tout ce que l’on sait aujourd’hui de la merveille que constitue un petit d’homme en gestation depuis les premiers moments de sa vie intra-utérine.

    Nous le savions : notre pays est ce lieu où toutes les dérives éthiques de notre temps finissent par s’inscrire dans la loi. Celui ou celle qui se démarque de ce légal devenu normatif pour témoigner d’une vérité ou d’un bien supérieurs est montré du doigt et désigné  à la vindicte des tenants du consensus ambiant.

    A vous qui avez eu le courage d’affronter seule cette meute déterminée, je voudrais exprimer notre reconnaissance et notre admiration. Vous avez rappelé l’essentiel : que la vie humaine, dès sa conception, est un continuum dont il est totalement arbitraire – et criminel - de vouloir justifier l’interruption à quelque moment que ce soit ; que les lois humaines se disqualifient dès lors qu’elles autorisent, au nom de la recherche ou de la procréation médicalement assistée, la destruction d’embryons ; que la viabilité est une notion relative que l’on ne saurait établir comme condition de reconnaissance d’un être humain ; que les délais variables institués dans différents pays attestent qu’il n’y a pas moyen d’établir un moment déterminant où la vie, tout à coup, deviendrait respectable ; que le moment de la conception est bel et bien le moment de l’apparition d’une nouvelle vie humaine…

    Vous étiez Antigone ; tous, ils étaient Créon. Vous étiez la voix, jeune et incandescente, qui rendait témoignage à ce qui est bien et vrai.

    Merci.

  • Le pape a reçu le père du petit Alfie Evans en audience privée

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    De Matteo Matzuzzi sur le site du quotidien Il Foglio :

    Le Pape a reçu en audience le père d'Alfie Evans

    Vingt minutes d'entretien à Sainte Marthe durant lesquelles il a été question de l'intervention de François pour éviter que le petit soit débranché du ventilateur qui le maintient en vie.

    Rome. Ce matin, avant l'audience générale sur la place Saint-Pierre, le Pape a rerçu en audience privée Thomas Evans, le père du petit Alfie, hospitalisé à l'Alder Hey Hospital de Liverpool. Accompagné par Benedetta Frigerio, journaliste à la Nuova Bussola Quotidiana qui a suivi jour après jour le fil des évènements qui a pris désormais les traits d'une bataille judiciaireentre la famille et l'hôpital britannique. Thomas Evans a retracé pour le Pontife les contours de l'affaire, lui demandant d'intervenir afin quele ventilateur qui maintient le bébé en vie ne soit pas débranché. L'entretien a duré vingt minutes, en présence d'un interprète.

    Le père du petit Alfie Evans avec le Pape François à Sainte Marthe

    Il y a deux jours, pour la xième fois, la Cour d'Appel de Londres avait rejeté la demande des parents de transférer Alfie à l'étranger, au Bambino Gesù de Rome ou (à défaut) à Münich. Trop risqué, avaient décrété les juges, réaffirmant que le meilleur parti pour le petit – qui souffre d'une maladie neurodégénérative dont la nature est mystérieuse pour les médecins eux-mêmes – consiste à mourir sans souffrances supplémentaires. La famille a une dernère possibilité : recourir à la Cour Suprême. L'espoir que cette instance les écoute est toutefois très mince.

    Durant l'audience générale, le Papa est revenu sur les évènements : " J'attire à nouveau l’attention sur Vincent Lambert et sur le petit Alfie Evans. Je voudrais réaffirmer et confirmer fortement que le seul maître de la vie du début à la fin naturelle est Dieu, et que notre devoir est de faire tout notre possible pour protéger la vie. Pensons en silence et prions pour que la vie de toutes les personnes soit respectée, specialement celle de nos deux frères ". François était déjà intervenu à deux reprises sur ce cas. La première fois avec un tweet publié sur son compte officiel le 4 avril dernier: « J’espère sincèrement que tout le possible sera fait pour continuer à accompagner avec compassion le petit Alfie Evans, et que la profonde souffrance de ses parents pourra être écoutée. Je prie pour Alfie, pour sa famille, et pour tous ceux qui sont concernés. ». La seconde, dimanche dernier à la fin du Regina Coeli: “ Je confie à votre prière les personnes, comme Vincent Lambert, en France, le petit Alfie Evans, en Angleterre, et d'autres dans divers pays, qui vivent, parfois depuis longtemps, dans une situation de grave infirmité, assistées medicalemente pour leurs besoins élémentaires. Ce sont des situations délicates, très douloureuses et complexes. Prions pour que chaque malade soit toujours respecté dans sa dignité et soigné de façon adaptée à sa condition, avec le soutien concordant des proches de la famille, des médecins et des autres intervenants sanitaires, avec un grand respect pour la vie”.

    Une prise de position nette, celle du Pape, qui contraste avec le silence de l'Eglise catholique anglaise et en particulier celle du diocèse de Liverpool qui dans les jours qui précèdent a publié une lettre déclarant qu'il n'est pas opportun d'intervenir considérant que la famille Evans “n'est pas catholique". Une prise de position qui outre le fait qu'elle constitue une fake news (le père, Thomas, est catholique) constitue l'opposé non seulement de l'esprit chrétien, mais aussi de celui dont Francesco a témoigné à plusieurs reprises.

    LE PAPE A DEMANDÉ À LA DIRECTRICE DU BAMBINO GESÙ DE FAIRE “LE POSSIBLE ET L’IMPOSSIBLE” POUR QU’ALFIE EVANS REJOIGNE L’HÔPITAL PONTIFICAL 

    Vatican - le 19/04/2018 | Par Agence I.Media

    Mariella Enoc, directrice de l’hôpital pontifical pédiatrique du Bambino Gesù, a accompli des démarches depuis plusieurs mois pour permettre au petit Alfie Evans d’intégrer l’hôpital romain, a rapporté  Vatican News  en italien le  19 avril 2018.  Une initiative soutenue de très près par le Souverain pontife.

  • Bruxelles, 24 avril : Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier (Dieu, son essence, sa nature)

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  • Des bonnes nouvelles du site "Docteur Angélique"

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    Deux bonnes nouvelles communiquées par Arnaud Dumouch :

    1° La publication ce jour sur Internet, en version gratuite et téléchargeable, de l'immense oeuvre de jeunesse de saint Thomas d'Aquin : "Le Commentaire des Sentences de Pierre Lombard". Cette oeuvre est à votre disposition ici :

    http://docteurangelique.free.fr/sai…/oeuvres_completes.html…

    Il s'agit du travail de fin de doctorat de saint Thomas, cinq fois plus volumineux que la Somme de théologie qu'il écrira plus tard. Le premier livre manquait. Le professeur Serge Pronovost vient de la traduire pour notre projet. Les trois autres livres de cette oeuvre avait été traduits par le professeur Jacques Ménard. Merci à ces deux éminents québécois.

    Deuxième bonne nouvelle : l'Institut Docteur angélique se développe.

    Il y a quelques années, avec le vicaire épiscopal de l'enseignement de Namur l'Abbé Henri Ganty, nous avons créés un institut de formation philosophique et théologique sur Internet, l'Institut Docteur Angélique : http://docteurangelique.free.fr/institut_docteur_angelique.…

    Près de 3000 cours gratuits, en ligne et en vidéos sont déjà réalisés et je vous mets les liens ci-dessous. La ligne de ces cours est, au plan philosophique, dans le réalisme inspiré du père Marie-Dominique Philippe, et en théologie, à l'école de saint Thomas d'Aquin, de sainte Thérèse d'Avila et dans l'esprit de continuité demandé par Benoît XVI. Il existe même un cours complet de pastorale, dans la ligne du pape François. 

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1Z8m6ovDDyG0-y746RS0jL

    Cet institut se développe et enseigne à 197 étudiants inscrits, dont quelques prieurés religieux en France, en Belgique et en Afrique et des séminaristes en Afrique et en Haïti. Cette formation diplômante très peu chère (100 Euros par année scolaire) se fait entièrement par correspondance grâce à l'outil Internet.

    Dans les années à venir, je voudrais le développer et lui donner un vrai statut ecclésial. Je voudrais en particulier que des séminaristes plus nombreux puissent s'y inscrire sans risque pour leur ordination, de toute la francophonie, à une époque où il reste difficile de trouver une formation dans certains pays.

    La liste de tous les cours qui existent sur Internet avec leurs liens numériques : 
    http://docteurangelique.free.fr/…/ListeDesCoursAvecLiens.htm

    Et la liste de vidéos plus courtes, les « premiers pas catholiques », qui visent à répondre à toutes les questions : 
    https://premierspascatholiques.wordpress.com/ 

    A conseiller, en premier, ce cours : Sur l'eschatologie catholique L'heure de la mort, fin du monde : Il donne sens à tout car celui qui connaît le but de cette vie comprend cette vie : 
    http://eschatologie.free.fr/cours/02_les_fins_dernieres.html

     

  • Connaissez vous l'application "Prie en Chemin" ?

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    Une première bougie soufflée pour l’application « Prie en Chemin » !

    L’aventure de « Prie en Chemin » a débuté il y a un peu plus d'un an. A l’origine du projet une expérience heureuse, un objectif et un désir.

    Une expérience heureuse et contagieuse qui s’appelle « Pray as you go ».
    Cette proposition est née il y a plus de 10 ans dans la Province jésuite de Grande Bretagne. L’idée était d’offrir une méditation guidée de la Parole de Dieu du jour dans n’importe quel lieu. Le concept s’est rapidement structuré autour de 3 principes : de la musique, une lecture issue de la liturgie du jour et des pistes pour s’en nourrir. La musique est là pour introduire au temps de prière, et soutenir l’attention ; le passage biblique est choisi parmi les textes de la liturgie du jour ; les pistes enfin, sont rédigées par des jésuites, des religieuses ignatiennes ou des laïcs formés aux Exercices Spirituels.

    A partir  de ces ‘briques’ de bases, les pistes et passages bibliques sont enregistrés, alternant voix d’hommes et voix de femmes, puis le tout est mixé pour obtenir un support de prière guidée audio de 12-14 minutes disponible sur un site ou une application smartphone.

    Quelques temps ont suffi pour que d’autres provinces jésuites prennent le relais dans leurs langues maternelles et c’est aujourd’hui en portugais (Passo-a-rezar), vietnamien (Phút cãu nguyên), espagnol (Rezandovoy), polonais (Modlitwa w drodze), en hongrois (Napi-útra-való) et Flamand (Bidden Onderweg) que l’aventure « Pray as you go » se déploie. Pour chaque langue, une équipe locale fait l’ensemble du travail de sélection des musiques, du suivi d’écriture des pistes et du mixage. En effet le génie de la langue et des cultures oblige à créer du neuf, destiné à des populations bien particulières.

    Mais c’est seulement il y a un an que les Français se sont mis dans la danse. Nous avions pu expérimenter le concept à l’occasion d’une retraite de Carême de Notre-Dame du Web. Les retours furent enthousiastes !

    Un objectif : donner goût à la Parole de Dieu.
    Fils de saint Ignace, les jésuites, comme tous les ignatiens, sont profondément marqués par l’expérience des Exercices Spirituels : découvrir qu’à travers la méditation de la Parole de Dieu, le croyant peut faire l’expérience de Dieu. Or trop souvent cette Parole est seulement entendue, et non pas réellement écoutée. Nous ressemblons alors à des canards : Heureux de nous baigner dans la Parole de Dieu, mais sans lui laisser la chance de nous rejoindre. Celle-ci aura tendance à glisser comme l’eau sur des plumes. Or Prie en Chemin offre justement la possibilité de s’arrêter, d’écouter à deux reprises le passage biblique, de voir comment il rejoint nos vie, à quelle conversion il nous invite. C’est faire l’expérience que la Parole de Dieu s’est incarnée en Jésus et qu’elle s’incarne à nouveau en chacun de nous, quand on se met à son écoute.

    Enfin un désir : faire connaître notre moteur intérieur.
    Le troisième point qui a fait pencher la balance pour se lancer dans l’aventure, aussi étrange qu’il puisse paraître, est celui des vocations… En effet quand on demande à un ignatien ce qui fait la spécificité des jésuites ou de telle ou telle congrégation ignatienne ou de la Communauté de Vie Chrétienne, il faut bien avouer qu’on revient un moment ou l’autre sur ce qui structure profondément notre vie : les Exercices Spirituels. On peut faire des vidéos pour présenter ce que nous faisons au quotidien ; on peut écrire des articles sur notre manière de contempler le monde, d’y être acteur aussi ; mais expliquer ce qui est à la source de nos vies semble plus compliqué : certes un attachement au Christ, certes un regard bienveillant, certes un goût des périphéries… Mais cela dit, au cœur de nos vies sont et resteront les Exercices Spirituels. Et Prie en Chemin a aussi pour but de permettre au plus grand nombre de s’en approcher, de découvrir la joie de suivre le Christ de cette manière, de le contempler dans sa Parole, d’entendre cette parole prendre un sens particulier dans son quotidien.

    Alors concrètement…
    une équipe de 3 personnes œuvre pour « Prie en Chemin » : une laïque responsable à mi-temps pour trouver des partenariats musicaux et des lecteurs, d’enregistrer les pistes et de mixer le tout ; deux jésuites pour coordonner la rédaction des pistes et la relecture de l’ensemble. Nous allons dans quelques jours fêter notre première bougie, lancer une campagne de communication et organiser une soirée avec nos lecteurs et rédacteurs pour faire une relecture de l’aventure !

    Pour conclure, avec Prie en Chemin, nous désirons aider nos contemporains à entrer dans un réelle écoute de la Parole de Dieu, d’avoir des oreilles pour entendre… bref à cheminer toujours davantage avec le Christ. Si vous désirez nous rejoindre, comme lecteur/lectrice, pour rédiger les pistes ou nous faire des retours pour améliorer l’ensemble, vous êtes les bienvenus.

    Plus d’informations :

    •  mail : info@prieenchemin.org

    • Page Facebook : https://www.facebook.com/prieenchemin/

    •  https://prieenchemin.org/accueil/ ou sur Android/iOS

  • A Bruxelles, le dimanche 22 avril : la Belgique en marche pour la Vie

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    Chaque année, des milliers de personnes marchent dans le monde entier pour défendre les valeurs de la Vie, et sa protection depuis la conception de l’être humain jusqu’à sa mort naturelle.

    La 9ème édition de la Marche pour la Vie aura lieu à Bruxelles le 22 avril 2018, à 15H, du Mont des Arts au Palais de Justice. Nous vous espérons nombreux !

    Cette année, nous marcherons spécialement pour que toutes les personnes fragiles à qui on préfère enlever la vie plutôt que de leur offrir l’amour et les soins dont elles ont besoin, soient protégées et accueillies dans une société solidaire et bienveillante. Nous serons là pour défendre la dignité de toute vie humaine et pour montrer que différence rime avec richesse et non avec problème !

    Nous marcherons aussi en soutien aux personnes et associations qui œuvrent pour la protection de la Vie, qui proposent des alternatives à l’avortement, qui assistent les mères en détresse et leurs familles, et qui accompagnent les personnes en fin de vie jusqu’à leur mort naturelle.

    Contact : communication@marchforlife.be

  • 7 AVANT-PREMIÈRES DU FILM « JÉSUS, L’ENQUÊTE » PROGRAMMEES EN BELGIQUE (LLN, BXL, TOURNAI, MONS, LIEGE, NAMUR)

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    7 AVANT-PREMIÈRES DU FILM « JÉSUS, L’ENQUÊTE »
    27/4 LLN – 28/4 BXL – 1/5 TOURNAI – 2/5 MONS –
    8 & 9 /5 LIEGE – 14/5 NAMUR

    Regardez la bande annonce:

    Un film de : Jon Gunn
    Avec Mike Vogel, Erika Christensen, Faye Dunaway, Frankie Faison
    Genre: Drame, Biopic, Sortie le : 27/04/2018, Versions : VF / VOSTFR

    + SYNOPSIS
    Lee Strobel, journaliste d’investigation au Chicago Tribune et athée revendiqué, est confronté à la soudaine conversion de son épouse au christianisme. Afin de sauver son couple, il se met à enquêter sur la figure du Christ, avec l’ambition de prouver que celui-ci n’est jamais ressuscité…

    D’après le best-seller mondial, tiré de l’histoire vraie de Lee Strobel.

    + CASTING
    Lee Strobel : Mike Vogel
    Leslie Strobel : Erika Christensen
    Walt Strobel : Robert Forster
    Joe Dubois : Frankie Faison
    Dr. Roberta Waters : Faye Dunaway

    BILLETERIE POUR LES SÉANCES AVEC ÉCHANGE-DÉBAT EN BELGIQUE

    Vendredi 27 avril 20h00, Cinescope LLN 
    Projection privée et séance unique, sauf si la demande est telle….
    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-lln
    Modérateur : Christophe Herinckx, Théologien et Journaliste Cathobel / Dimanche
    Intervenant: Pasteur Bruneau Jousselin, Église Protestante de Bruxelles-Musée
    Intervenant: Père Sébastien Dehorter, Paroisse st François LLN et Professeur d’exégèse et de théologie biblique à l’IÉT

    Samedi 28 avril 17h00, Cine-Aventure BXL
    Le Cinéma Aventure va programmer le film tant qu’il y aura de la demande.

    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-bxl
    Modérateur: Jean-Jacques Durré, Rédacteur en chef de Cathobel / Dimanche
    Intervenante: Véronique de Stexhe, Bibliste IET, animatrice d’ateliers bibliques et animatrice RCF
    Intervenant: Pasteur Paul Every, Eglise Protestante Evangélique de Bxl, professeur de théologie et d’apologétique à l’Institut Biblique Belge

    Mardi 1 mai 19h30, Imagix Tournai: 
    Première projection et une seconde séance est prévue le samedi 5 mai 14h30 , sauf si la demande est telle qu’il faut ajouter des séances…

    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-tournai
    Modérateur: à confirmer
    Intervenant: Mgr Guy Harpigny, Evêque de Tournai
    Intervenant: Pasteur Harry Bryans, Eglise protestante Baptiste

    Mercredi 2 mai 19h30, Imagix Mons: 
    Première projection et une seconde séance est prévue le samedi 5 mai 14h30 , sauf si la demande est telle qu’il faut ajouter des séances…

    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-mons
    Modérateur: Fabien Ruelle, Directeur d’antenne PhareFM Mons
    Intervenant: Olivier Fröhlich, Vicaire Général de l’Evêché de Tournai
    Intervenant: David Remy, Pasteur de l’église Protestante Evangélique de Petit-Wasmes

    Mardi 8 mai 19h30, Théâtre de Liège: 
    Projection privée et séance unique.

    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-theatre-de-liege
    Modérateur: Laurent Verpoorten, Journaliste RCF Liège
    Intervenant: Abbé Jean Pierre Pire, Curé-Doyen Unité Pastorale Notre-Dame des Ponts aux Rives d’Outremeuse
    Intervenant: Georges Quenon, Pasteur EPUB Dinant – responsable de l’émissions Présence protestante EPUB

    Mercredi 9 mai 19h30, Trocadéro Liège: 
    Projection privée et séance unique.

    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-trocadero
    Modératrice: Sophie Delhalle, Master en Histoire ULiege et journaliste Cathobel / Dimanche Cathobel / RCF Liège
    Intervenant: Pasteur Salvatore Chiazza, Eglise Evangélique Nouvel Impact
    Intervenant: Abbé Olivier Windels, Responsable de la cathéchèse du diocèse de Liège

    Lundi 14 mai 19h30, Quai 22, UNamur
    Projection privée et séance unique.

    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-namur
    Modérateur: à confirmer
    Intervenant: Abbé François Vanandruel, Curé Paroisse ste Julienne
    Intervenant: Pasteur Jean-Luc Ramanantombotsoa, EPUB Namur

    DOSSIER PEDAGOGIQUE

    Consulter le dossier pédagogique

    REVUE DE PRESSE

    • CATHOBEL « Je veux voir le film ! » TÉLÉCHARGER
    • LE FIGARO « Même dans l’incrédulité, il y a une question de confiance » TÉLÉCHARGER
    • PRIER « Un film bien rythmé et émouvant… » TÉLÉCHARGER
    • ALETEIA « Inspiré du best-seller The Case for Christ  » VOIR LA PAGE
    • FAMILLE CHRÉTIENNE « Il semblerait que toutes ses recherches convergent vers une vérité » TÉLÉCHARGER
    • INFO CHRÉTIENNE « C’est sans doute cette révélation qui sera le plus convaincant des arguments. » VOIR LA PAGE
    • COMMUNAUTÉ DE L’EMMANUEL « Un beau jour, il voit sa vie menacée de basculer quand sa femme entre dans une église » VOIR LA PAGE
    • LA NEF « Et pourquoi ne pas inverser la proposition et se demander s’il est vraiment raisonnable de ne pas croire en Dieu? » TÉLÉCHARGER
    • PANORAMA « C’est en descendant au cœur de ses propres fragilités que Strobel finira par trouver la vérité à laquelle il aspire. » TÉLÉCHARGER
    • L’1VISIBLE « Un thriller passionnant au service d’une histoire vraie qui a déjà fait l’objet d’un best-seller international » TÉLÉCHARGER
    • INFO CHRÉTIENNE « Découvrez un extrait exclusif du film » VOIR LA PAGE
    • INFO CHRÉTIENNE « Un journaliste d’investigation enquête pour prouver à sa femme que Jésus n’est pas ressuscité » VOIR LA PAGE
    • CHRÉTIENS LIFESTYLE Annonce de la sortie du film VOIR LA PAGE
  • RDC : l’Eglise et l’Etat en chiens de faïence 8 mois avant l’échéance électorale présumée.

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    la cenco rdc 000_JI9H6.jpgVendredi 13 avril, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a exprimé sa préoccupation quant à la situation qui prévaut en RD-Congo. À 8 mois des élections, la Cenco s’est inquiétée des tensions entre le gouvernement congolais et la communauté internationale et a demandé des garanties sur la « machine à voter ». Lu sur le site de la Croix-Africa :

    « Vendredi 13 avril, en marge de l’Assemblée générale ordinaire de leur institution financière, les évêques congolais ont fait le point sur le processus électoral et ses enjeux sociopolitiques actuels de la RD-Congo. L’épiscopat congolais s’est dit « peiné » de constater les tensions entre l’État congolais et la communauté internationale.

    À lire aussi : Cardinal Laurent Monsengwo : « On ne peut refuser de l’aide quand on a les mains vides »

    Les divergences entre la communauté internationale et le gouvernement de RD-Congo se sont cristallisées autour de deux crises diplomatiques : la fermeture fin janvier de la Maison Schengen et le refus l’État congolais de participer à la conférence des donateurs en faveur de la RD-Congo qui a eu le 13 avril.

    Fermeture de la Maison Schengen

    La Maison Schengen, représentation consulaire en RD-Congo commune à dix-sept pays de l’Union Européenne et à la Norvège, est gérée par la Belgique. Elle a été fermée par les autorités congolaises après la décision de la Belgique de confier ses 25 millions d’aide en RD-Congo à des organismes humanitaires et acteurs de développement. Cette décision de la Belgique était intervenue en guise de protestation contre la répression des manifestations organisées par l’Église catholique et les mouvements citoyens entre décembre 2017 et février 2018.

    La déclaration des évêques congolais a été faite le jour où avait lieu à Genève la conférence des donateurs en faveur de la RD-Congo. Cette rencontre, qui avait pour but de collecter 1,7 milliard d’euros en vue d’aider la RD-Congo, a été boudée par le gouvernement congolais. La situation humanitaire est jugée particulièrement dramatique dans trois provinces de ce pays d’Afrique centrale : Tanganyika, Sud-Kivu et Kasaï. Cette conférence a été boudée par le gouvernement congolais.

    Le refus de Kinshasa de participer à la conférence des donateurs fait suite au classement de la RD-Congo au niveau L3, le plus haut degré de crise humanitaire. Dans le monde, seuls trois pays sont classés à ce niveau maximum d’alerte humanitaire : la Syrie, le Yémen et l’Irak.

    « On ne peut pas assister quelqu’un contre son gré »

    « Ce classement projette une image de catastrophe extrême et généralisée assimilant la situation en RD-Congo à certains pays du monde où se déroulent des guerres à haute intensité, a réagi le ministre congolais des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu, mardi 3 avril. Ce n’est absolument pas le cas de la RDC qui fait plutôt face à des attaques non conventionnelles et asymétriques de groupuscules terroristes et groupes armés criminels ».

    La RD-Congo estime, en outre, n’avoir pas été associée à l’organisation de cette conférence des donateurs de Genève. « Nous ne permettrons pas à des gens de faire un travail si nous n’avons pas participé au programme, a déclaré Lambert Mendé, ministre de la communication, à RFI. On ne peut pas assister quelqu’un contre son gré ».

    Dans sa déclaration du 13 avril, la Cenco a plaidé pour que le « soulagement de la souffrance du peuple congolais soit mis au-dessus des revendications politiques que peuvent avoir les uns et les autres ». Elle a déploré que les citoyens congolais soient les victimes collatérales des tensions entre Kinshasa et la communauté internationale.

    À lire aussi :Joseph Kabila : « Nulle part, dans la Bible, Jésus-Christ n’a jamais présidé une commission électorale »

    Machines à voter

    Les évêques congolais se sont aussi prononcés sur la controverse liée aux machines à voter. La Commission électorale nationale indépendante de la RD-Congo (Céni) ambitionne d’introduire un système de vote par écran tactile lors des élections du 23 décembre 2018. La fiabilité de ces machines est remise en cause par les États-Unis et l’opposition congolaise qui craignent qu’elles ne soient des instruments de tricherie massive.

    La Cenco, dans sa déclaration du 13 avril, a exigé la certification de ces machines à voter par des « experts nationaux et internationaux afin de trouver un consensus capable de rassurer toutes les parties prenantes sur le volet technique et sur le volet juridique. »

    Ref. En RD-Congo, l’Église s’inquiète des tensions entre le gouvernement et la communauté internationale

    Et comme d’habitude, d’une dictature à l’autre,  la Belgique se trouve dans le rôle du bouc émissaire du pouvoir en place : un vieux fantasme post-colonial qui peut toujours servir.

    JPSC