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  • Pakistan : une grande croix de marbre vieille de 1 200 ans découverte dans les montagnes du Karakoram

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Une grande croix de marbre de 1 200 ans découverte dans les montagnes du Karakoram

    Publié le 18/06/2020

    Trois chercheurs de l’université de Baltistan, à Skardu dans le nord du Pakistan, se réjouissent de la découverte d’une croix en marbre, mesurant près de 2,1 m par 1,8 m et pesant entre trois et quatre tonnes, dans la chaîne de montagnes du Karakoram. La croix, qui a été découverte en altitude, a été baptisée « Croix de Kavardo ». Lors d’une conférence de presse organisée le 14 juin à Skardu, les universitaires ont annoncé la poursuite des recherches. Mansha Noor, directeur de Caritas Pakistan, se réjouit de la découverte qui atteste de la présence ancienne du christianisme dans la région. De son côté, Norman Gill, un banquier catholique de Karachi, espère que les chrétiens de la région pourront visiter la croix prochainement.

    Des villageois observent une croix chrétienne de près de 1 200 ans, découverte à Kavardo dans la chaîne de montagnes du Karakoram.

    Une croix chrétienne, qui serait vieille de plus d’un millénaire et pesant plus de trois tonnes, a été découverte près de Skardu, dans le nord du Pakistan. Trois membres d’expédition de l’université de Baltistan (Skardu) ont découvert cette lourde croix de marbre en altitude, dans la chaîne de montagnes du Karakoram. L’équipe – composée du vice-chancelier Muhammad Naeem Khan, du directeur d’études, Zakir Hussain Zakir et du responsable des relations extérieures de l’université, Ishtiaq Hussain Maqpoon – s’est rendue sur le site pour étudier la découverte, accompagnée de villageois locaux et de guides de montagne. « La grande croix de marbre pèse entre trois et quatre tonnes et mesure environ 183×213 cm. Elle a été découverte à environ deux kilomètres du camp de base, en altitude, près du village de Kavardo, au-dessus de la rivière Indus », ont déclaré les chercheurs lors d’une conférence de presse, organisée le 14 juin. Selon les premières estimations, la croix aurait entre 1 000 et 1 200 ans. Muhammad Khan, en faisant part de la découverte de la croix, la décrit comme si elle était « descendue du ciel directement sur le Karakoram ». Selon Wajid Bhatti, chercheur, il s’agit d’une des plus grandes croix découvertes sur le sous-continent indien. L’université prévoit de s’associer avec des universités européennes et nord-américaines afin de vérifier l’âge exact de la « Croix de Kavardo », ainsi qu’elle a été baptisée. « C’est vraiment une grande nouvelle pour nous tous. Cela montre que le christianisme existait déjà dans la région à cette époque, et qu’il devait y avoir une église et des foyers chrétiens. Actuellement, aucune famille chrétienne ne vit là-bas, mais c’était manifestement le cas à l’époque », se réjouit Mansha Noor, directeur général de Caritas Pakistan. « J’invite les autorités à solliciter les historiens afin d’en savoir plus sur le contexte historique exact de la croix. » Norman Gill, un banquier catholique de Karachi, partage également la joie de la découverte : « Les chrétiens d’ici doivent pouvoir se rendre sur le site pour voir la croix, une fois que toutes les formalités seront achevées. »

    (Avec Ucanews, Karachi)

  • Irlande du Nord : une jeune femme trisomique demande aux députés de permettre l'égalité entre les bébés dans l'uterus

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    IVG EN IRLANDE DU NORD : UNE JEUNE FEMME TRISOMIQUE EN APPELLE AUX DÉPUTÉS

    17 juin 2020

    Heidi Crowter | Having Down's Syndrome Doesn't Make Me Less Of A ...

    Heidi Crowter, une jeune femme trisomique âgée de 24 ans, a présenté une pétition au 10 Downing Street « contre une loi sur l'avortement qui lui donne l'impression qu'elle serait "mieux morte" ». Les 18 000 signataires de la pétition demandent aux députés de ne pas adopter le projet de loi qui légaliserait en Irlande du Nord l'avortement en cas de trisomie, possible jusqu'à la naissance. « Une majorité de membres de l'Assemblée de Stormont avait voté le 2 juin pour soutenir une motion rejetant cette "imposition" de règlements sur l'avortement par Westminster » (cf. Malgré l’opposition de l’Irlande du Nord, la Chambre des Lords soutient le projet de libéralisation de l’IVG Irlande du Nord : l'Assemblée irlandaise adopte une motion pour s’opposer à la loi sur l'avortement ).

    « Je leur demande (aux députés) de respecter le vote de l'Irlande du Nord et de veiller à ce qu'il soit respecté, et de permettre l'égalité entre les bébés dans l’utérus », a déclaré Heidi Crowter, estimant que « la loi qui autorise l'avortement jusqu'à la naissance pour des handicaps non mortels comme le mien est une véritable discrimination dans l'utérus ». « Je pense que cela envoie un message vraiment négatif », a-t-elle ajouté.

    Pour la députée Carla Lockhart du parti unioniste démocrate, à l’initiative de la pétition avec la Baronne O'Loan, « le projet de loi est "mauvais" tant sur le plan constitutionnel que moral ». « Cela donne à Heidi l'impression qu'elle ne devrait pas exister, et c'est tout simplement faux. »

    D’après les chiffres de la Down's Syndrome Association, qui soutient la pétition, « environ 40 000 personnes au Royaume-Uni sont atteintes de trisomie 21 ».

    Pour aller plus loin :

     
    Sources: Belfast Telegraph (17/06/2020)
  • Mgr Rey et le défi de l'Islam

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    Du site de France Catholique :

    Mgr Rey : le défi de l’islam

    Propos recueillis par Antoine Bordier

    mercredi 17 juin 2020

    Pour Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon depuis 20 ans, l’islam est devenu une préoccupation majeure.

    Mgr, quel est votre regard sur le confinement ?

    Mgr Dominique Rey : Cette épreuve du Covid-19 nous ramène à la traversée du désert vécue par le peuple Juif, et, à l’expérience du cénacle, au moment, exactement, où les premiers apôtres sont confinés eux-mêmes pour la venue de l’Esprit Saint. En quelques jours, nos modèles économiques et sociaux ont été remis en cause, nos habitudes également. L’Église n’a pas été épargnée. Nous devons nous adapter et repenser la manière dont nous vivons au sein de nos communautés chrétiennes. La question centrale, finalement, qui nous est posée : quelle est notre espérance et croyons-nous à la victoire sur la mort ? Par rapport à la culture de mort, du mensonge et de la division qui se diffuse dans toutes les strates de notre société, l’Église appelle à la culture de la vie, de la vérité et de l’unité. Seul le Christ ressuscité peut nous aider, « car sans Lui, nous ne pouvons rien faire ».

    Vous êtes intervenu pour que les religions ne soient pas oubliées dans le processus de déconfinement du gouvernement. Quelle est la leçon que vous tirez de ce traitement des cultes ?

    Nous avons eu du mal à anticiper et à nous positionner. L’Église a dû rappeler la nécessité de la liberté de culte. La foi n’est pas un objet de loisir. L’eucharistie non plus. Le culte religieux a été mis sur le même plan que les loisirs ! Cette posture s’explique par la perte de notre mémoire et de notre identité chrétienne par les pouvoirs publics. L’État prétend régenter l’interreligieux sans prendre en compte la spécificité du christianisme qui est à la racine de notre civilisation. Nous oublions Dieu. D’ailleurs, cette question de la place des religions dans notre société touche aussi la manière dont est pensée la place, en particulier, de l’islam.

    La présence musulmane est importante dans votre diocèse. Votre dernier ouvrage, sorti en octobre 2019, traite de l’islam. Quel est l’enjeu pour vous ?

    Nous avons, dans le Var une importante communauté musulmane. Nous avons plusieurs dizaines de mosquées. Certains musulmans sont arrivés au moment de la guerre d’Algérie. Je pense aux Harkis. D’autres sont arrivés plus récemment. La plupart sont bien intégrés, mais une minorité se retrouve dans des mouvements radicalisés. Le diocèse a mis en place une structure de dialogue avec les musulmans. Et, certains d’entre-eux s’approchent de la foi chrétienne. Dans mon dernier livre, L’islam : menace ou défi ?, je parle de la montée en puissance de cette religion. Nos sociétés ne sont pas préparées à sa croissance démographique. Comme vous le savez, lors de mes nombreuses visites au Moyen-Orient, j’ai rencontré nos frères chrétiens qui vivent en minorité auprès des musulmans. Ils sont, parfois, objet de persécutions. J’ai, aussi, pu constater dans certaines communautés qu’il était possible de trouver des chemins de dialogue, de paix et d’amitié entre chrétiens et musulmans. Ce témoignage est un chemin d’espérance pour l’avenir.

    Des musulmans se convertissent. Et, vous avez noué avec certains une profonde amitié, qu’est-ce qui vous marque le plus chez eux ?

    La ferveur de certains musulmans interpelle notre tiédeur. La présence de l’islam se présente comme une opportunité missionnaire, puisqu’elle réclame notre témoignage évangélique. Nous observons le chemin vers la foi chrétienne de musulmans, en particulier dans le cadre du catéchuménat-adulte. Par ailleurs, l’action de communautés, comme la Fraternité Jean-Paul II ou les Missionnaires de la Miséricorde Divine, participe à ce rapprochement. Des musulmans se convertissent et certains sont devenus par la suite séminariste ou prêtre.

    À l’approche de la Pentecôte, je prie l’Esprit Saint pour que l’Église entre dans un élan missionnaire. Et, aussi, pour la France : qu’elle redevienne fille aînée de l’Église et qu’elle témoigne de son baptême. Je prie, enfin, pour la paix entre les chrétiens et les musulmans. Pour qu’un climat de paix durable s’instaure entre-eux. « Poursuis la paix, recherche-la ». C’est ainsi que je conclue mon livre, avec le psaume 36.

    En quoi la figure de Charles de Foucauld, qui a vécu ce dialogue avec l’islam jusqu’au martyr, vous inspire. Est-elle d’actualité ?

    Charles de Foucauld qui va être prochainement canonisé, personnifie ce rapport profond qu’il y a dans le christianisme entre dialogue et annonce. Il témoigne de la radicalité de la vie chrétienne après sa conversion à l’âge de 28 ans en l’église Saint-Augustin, après avoir mené comme officier, une « vie de patachon » et de débauche. C’est une vie convertie qui peut convertir les autres.
    Charles de Foucauld, après sa conversion, va se réfugier dans la solitude du désert dans le massif du Hoggar. Il y vit une inculturation en apprenant la langue des Touaregs, jusqu’à dresser un dictionnaire de cette langue. Son souci premier était d’amener ceux qu’il rencontrait à la foi chrétienne par son exemple, la qualité évangélique de sa présence et le témoignage du Christ jusqu’à la mort.

    Toutes ses dispositions d’âme vécues avec humilité et charité sont pour nous emblématiques du chemin sur lequel il faut s’engager dans le témoignage de notre foi auprès des musulmans. Son témoignage de sainteté doit inspirer le nôtre.

  • Feuillet du jeudi (18 juin) de la 3ème semaine après la Pentecôte : préparer la Nativité de saint Jean Baptiste (3) avec les Pères de l'Eglise

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    2020_06_18_11_02_24_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Le cardinal Sarah reconduit à la Congrégation pour le culte divin

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    cardinal sarah à chartres maxresdefault.jpgContrairement à certaines rumeurs circulant comme des virus sur la toile informatique, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a été maintenu dans sa charge par le pape François : c’est ce qu’ a appris l’agence I.MEDIA de sources concordantes. Le prélat, nommé à ce poste par le pontife argentin le 23 novembre 2014, a atteint 75 ans – l’âge canonique de la retraite – le 15 juin 2020.Lu sur le site cath.ch :

    « Conformément à l’usage des circuits de décision du Saint-Siège, le cardinal Sarah a reçu un courrier officiel signé de la main du pape François confirmant son maintien à la tête de la Congrégation pour le culte divin. Le prélat est reconduit selon la formule latine donec aliter provideatur, c’est-à-dire «Jusqu’à ce que le pape en décide autrement».

    Né le 15 juin 1945, le prélat guinéen est converti par des missionnaires spiritains dès l’âge de douze ans avant de découvrir sa vocation. Ordonné en 1969, il devient professeur puis directeur du séminaire de Conakry en 1976. A 34 ans seulement, il est nommé archevêque de Conakry par Jean Paul II, devenant ainsi le plus jeune évêque du monde. A cette fonction, il ne cesse alors de s’opposer ouvertement au régime dictatorial marxiste de Sékou Touré.

    En 2001, il est appelé par le pape polonais à la Curie romaine comme secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples. Le pontife Benoît XVI le nomme en 2010 président du Conseil pontifical Cor Unum, avant de le créer cardinal. (cath.ch/imedia/ah/rz) »

    Ref. Le cardinal Sarah reconduit à la Congrégation pour le culte divin

    JPSC

  • Réflexion en marge de la Fête-Dieu : Où est l’erreur de Luther au sujet de l’Eucharistie ?

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    Lu sur le site web de la revue « France Catholique » :

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    « La première chose à dire, et qui surprendra peut-être, c’est que Luther n’a jamais nié la présence réelle du Christ dans l’hostie au moment de la consécration. Il l’a même affirmée avec l’emportement et la brutalité argumentative qui sont sa marque de fabrique. Contre ceux qui prétendaient qu’en disant «  Ceci est mon corps  », le Christ avait seulement voulu faire une métaphore, il tonnait : «  Qui, sinon le Diable, peut s’autoriser à triturer ainsi les mots de la sainte Écriture ? A-t-on jamais vu dans les Écritures que “mon corps” soit équivalent à “signe de mon corps” ? Ou bien que “est” soit la même chose que “signifie” ?  ». Là-dessus, donc, Luther n’a pas dévié. Ce sont ses épigones – Calvin et Zwingli – qui abandonnèrent la Présence réelle pour lui substituer une présence spirituelle pour le premier, et seulement symbolique et commémorative pour le second. Au point d’en arriver à ce qui était écrit sur les fameux «  placards  » cloués jusque sur la porte de François Ier le 18 octobre 1534 : «  Il ne peut se faire qu’un homme de vingt ou trente ans soit caché dans un morceau de pâte.  »

    Luther a en revanche refusé la doctrine catholique de la «  transsubstantiation  » pour lui préférer la «  consubstantiation  ». Quelle différence, me direz-vous ? Selon la première, adoptée par le quatrième concile du Latran (1215), la substance du corps du Christ remplace totalement la substance du pain lors de la consécration, alors que selon la seconde théorie, elle vient seulement s’y ajouter… Hérésie bien vénielle diront certains : l’essentiel n’est-il pas que le Christ soit réellement présent sous les apparences du pain et du vin ?

    Une chose est sûre : là n’est pas le plus grave. Le véritable problème, c’est le sens même de la messe. Dans son ouvrage intitulé De la captivité babylonienne de l’Église, Luther présente la «  messe papiste  » comme un véritable «  scandale  » car, selon lui, les prêtres ont fait de l’eucharistie une sorte de rite sacrificiel païen, par lequel nous serions censés fléchir Dieu en notre faveur et acquérir à ses yeux un certain mérite. Or, dit Luther, il n’y a qu’un seul sacrifice – celui du Christ –, qu’il est impossible de répéter, et aucun homme n’a le pouvoir de mériter quoi que ce soit par des œuvres sacrificielles, qui appartiennent à l’Ancienne Alliance. Seule compte la foi dans le Salut.

    Unique sacrifice

    À vrai dire, si la doctrine catholique disait le contraire, il faudrait se faire luthérien. Mais quand l’Église dit que la messe est un «  sacrifice propitiatoire  », elle ne veut pas dire que le prêtre réalise, par lui-même, un sacrifice censé amadouer le Bon Dieu ; elle signifie que le prêtre rend présent sur l’autel l’unique sacrifice du Christ, seule source de sanctification. Le sacrifice du Christ n’est pas «  recommencé  » par la Messe, il est «  présentifié  » miraculeusement, comme si nous nous retrouvions au pied du Golgotha. Ce que le Christ a demandé à ses disciples de faire en mémoire de lui, ce n’est pas partager du pain, ni même donner son corps sans plus de précision, comme semble le penser Luther, mais offrir son «  corps livré  », son «  sang répandu  » (Lc 22, 19).
    Autrement dit, ce que le Christ a demandé à ses apôtres de rendre présent, c’est bel et bien son sacrifice. En offrant l’hostie à Dieu, ce que le prêtre offre, c’est le Christ lui-même en train de s’offrir à son Père. En toute rigueur, ce n’est donc pas le prêtre qui offre quelque chose, c’est le Christ qui s’offre lui-même par l’intermédiaire du prêtre qui agit in persona Christi. En un sens, Luther a raison : la messe n’est pas un sacrifice ; mais il a tort, car elle est le sacrifice.

     

    Continuité avec l’Ancienne Alliance

    Ce que Luther, par ailleurs, ne voit pas, dans sa détestation de l’Offertoire et de tout ce qui rappelle les sacrifices anciens dans la liturgie, c’est la continuité dynamique entre les sacrifices du Temple et l’Unique sacrifice. J’y reviens toujours, car c’est la clé de tout : le Christ n’est pas venu abolir, mais accomplir. On ne peut pas comprendre pourquoi le Christ nous donne son corps à manger – demande étrange quand on y pense – si on ne le relie pas à la manducation des victimes des sacrifices anciens. Pourquoi, en effet, le Christ nous aurait-il demandé de « manger son corps  », s’il n’avait pas voulu montrer que son sacrifice était l’accomplissement – c’est-à-dire à la fois la réalisation et le dépassement – des sacrifices du Temple ? Et s’il nous l’a demandé, c’est pour que nous puissions nous unir et participer, comme membres du corps mystique, à son propre sacrifice – en reconnaissant la nullité absolue de nos mérites. S’il avait compris cela, au lieu de vouloir «  faire tomber la messe pour que la papauté s’écroule  » (sic), Luther fût peut-être devenu le plus fervent des papistes. À moins qu’il n’eût cherché, et c’est le plus probable, un autre prétexte pour provoquer la rupture avec Rome. »

    Ref. Où est l’erreur de Luther au sujet de l’Eucharistie ?

    JPSC

  • Juin, le mois des ordinations : la moisson est abondante pour la Communauté Saint-Martin d' Evron

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    Sale temps pour les cérémonies d’ordinations du mois de juin où rôdent encore les miasmes du covid 19 …

    Une belle exception à la règle : Don Paul Préaux, Modérateur Général de la Communauté Saint-Martin, a appelé onze diacres à l’ordination sacerdotale et vingt-sept séminaristes à l’ordination diaconale, les 25, 26 et 27 juin prochains. Lu sur le site de cette communauté : 

                        Communauté Saint Martin P1003796-1030x547.jpg

    (ci-dessus, les séminaristes de 6ème année appelés à l’ordination diaconale)

    "Seront ordonnés diacres, le jeudi 25 juin à 10 heures, en la basilique Notre-Dame de l’Épine à Évron, par les mains de son Excellence Mgr Maurice de Germiny : Florian Raymond, Georges-Henri Galey, Philippe Liot de Nortbécourt, Louis-Marie Boët, Louis de Berny, Paul-Alexandre Garreau de Labarre, Jérôme Élisabeth, Maël Prost, Guillaume Planty, Cyprien de Monck d’Uzer, Adrien de Germiny, François-Xavier Dallot, Louis-Marie Baraton, Valentin Rhonat, Maxime Granier, Louis-Gustave de Torcy.

    Seront ordonnés diacres, le vendredi 26 juin à 10 heures, en la basilique Notre-Dame de l’Épine à Évron par les mains de son Excellence Mgr Nicolas Brouwet : Pierre-Auguste de Vilmarest, Ronan Vasseur-Jourdren, Maximilien Hardel, Charles-Édouard Hartmann, Yann Orsini, Jean-Baptiste Verdier, Pierre de Sorbay, Hyacinthe Baudoin, Pierre Bernard, Raphaël de Saint-Martin, Paul Gantois.

    Seront ordonnés prêtres, le 27 juin à 10 heures, en la basilique Notre-Dame de l’Épine à Évron par les mains de son Excellence Mgr Thierry Scherrer : don Vincent Morandi, don Étienne Renard, don Jean de Reboul, don Théophile Bonnasse, don Charles Hastings, don Félix-Henri Bouquet des Chaux, don François de Villeneuve, don Louis-Gabriel Eschbach, don François Doussau, don Nicolas Benedetto, don François Reynes.

    En raison du contexte sanitaire et dans le respect des mesures promulguées par les autorités civiles, ces célébrations se dérouleront en présence d’un petit nombre de fidèles, composé des proches des ordinands. Prions pour que cette peine, de ne pas pouvoir nous réunir aussi nombreux que les années précédentes, porte du fruit en abondance. Afin de partager cette joie pour l’Église, les ordinations seront néanmoins retransmises :

    sur www.communautesaintmartin.orgyoutube et facebook. "

     

    Ref. Ordinations les 25, 26 et 27 juin 2020

    A noter un nouvel essaimage des prêtres de la Communauté Saint Martin hors de France: dans l'archidiocèse de Cologne, à la demande du Cardinal Woelki.  Et en Belgique ? 

    JPSC

  • La situation alarmante de la population européenne

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    De sur le site du Figaro :

    L’Union européenne ouvre les yeux sur sa crise démographique

    La Commission présidée par Ursula von der Leyen publie mercredi un état des lieux du déclin et du vieillissement enregistré depuis trente ans par la population des pays de l’Est, ainsi que par celle de l’Italie, de la Grèce et de l’Espagne. Une évolution aux lourdes conséquences économiques, sociales et politiques.

    16 juin 2020

    La Commission présidée par Ursula von der Leyen, qui a choisi d’intégrer pour la première fois un portefeuille spécialement consacré à cet enjeu, dévoilera mercredi un «rapport sur l’impact de la transition démographique»

    En 2019, pour la deuxième année consécutive, l’Union européenne a enregistré plus de décès que de naissances. Si sa population a continué d’augmenter légèrement, pour atteindre 513 millions d’habitants à la veille du Brexit, elle le doit uniquement à un solde migratoire positif. Certains pays comme l’Irlande, la Suède, le Danemark ou la France continuent d’enregistrer une croissance naturelle de leur population, mais d’autres sont déjà nettement engagés sur la pente du déclin. C’est le cas, depuis la fin des années 1980, de l’Europe de l’Est. Mais aussi, de façon plus récente, de pays du Sud comme l’Italie, l’Espagne ou la Grèce. Une tendance dont les dirigeants européens ont longtemps sous-estimé les implications économiques, sociales et politiques.

    La Commission présidée par Ursula von der Leyen, qui a choisi d’intégrer pour la première fois un portefeuille spécialement consacré à cet enjeu, dévoilera mercredi un «rapport sur l’impact de la transition démographique». (La suite est en accès payant)

  • La doctrine de l'Eglise se modifie-t-elle au fil du temps ?

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    De MariedeNazareth.com :

    La doctrine de l’Église évolue-t-elle ?

    Père Michel Gitton
    Fondateur de la Communauté Aïn Karem

    Non, elle ne modifie pas ses positions sur la foi et la morale, même si elle les enrichit et les précise sans cesse. Au total, l’Église nous offre sur vingt siècles un spectacle étonnant de fidélité.

    1. Ce qui vient du Christ ne peut pas bouger : c’est la pierre solide de fondation, « le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas » (Marc 13,31). La stabilité, la solidité et la constance de l’enseignement de l’Église est même l’une des preuves qu’elle est inspirée par Dieu. En savoir +

    2. Cette certitude ne veut pas dire que tout ce qui se dit dans l’Église soit assuré de ne pas bouger, car il y a diverses instances qui ne sont pas toutes assurées du même niveau de crédibilité ; même le Pape n’est pas toujours en état d’enseigner en engageant le Magistère de l’Église. Il est important de percevoir aussi ce qui est vraiment la matière de cette stabilité : elle concerne la foi et les mœurs, non le reste. En savoir +

    3. Cette certitude ne veut pas dire non plus qu’il ne peut pas y avoir un progrès, que ce serait le fixisme absolu, et qu’on serait obligés de continuer à répéter les mêmes choses indéfiniment. Au contraire, c’est une fois que l’on a une base sûre que l’on peut intégrer éventuellement d’autres choses qui n’avaient pas été tout de suite mises en valeur, mais dans une homogénéité avec ce qui précède. Il y a forcément des vérités qui sont mises à jour progressivement : « l’Esprit Saint nous conduira à la vérité toute entière » (Jean 16,13), car tout n’a pas été aperçu en même temps. Il y a aussi eu des approches qui ont pu légèrement varier mais qui ont enrichi, finalement, le patrimoine de l’Église, sans qu’il y ait contradiction. En savoir +

    4. Il faut dire un mot des quelques cas difficiles qui sont évoqués parfois pour remettre en cause la stabilité, la solidité et la constance de l’enseignement de l’Église : la question du prêt à intérêt, la question de la liberté de conscience, nos attitudes face aux Lumières et à la Révolution française, l’esclavage, le péché originel, Adam et Ève, etc. En savoir +

    5. L’infaillibilité est en réalité plus nécessaire que jamais et tout le monde nous l’envie : le fait qu’on ait une autorité claire et sûre, qui fait qu’on n’est pas tout le temps dans des débats qui n’en finissent pas et que personne ne serait à même de trancher est un cadeau énorme. Il y a à la fois une autorité et une fidélité sans faille. Tout le monde en a besoin mais ce Magistère n’existe que dans l’Église catholiqueEn savoir +

  • Déboulonnage de statues : la Révolution française a ouvert la voie

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    De Loris Chavanette sur le Figaro Vox :

    Déboulonnage de statues: «La Révolution française avait ouvert la boîte de Pandore»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Les récents déboulonnages de statues par des manifestants antiracistes suscitent l’émoi. Pour l’historien Loris Chavanette, c’est la vindicte populaire de la Révolution française qui a jeté autrefois les bases d’une politique de déculturation par la destruction de certains monuments.

    16 juin 2020
     
    Loris Chavanette est historien de la Révolution française, auteur de Quatre-vingt-quinze. La Terreur en procès (CNRS éditions, 2017), prix de l’Assemblée nationale et prix de la fondation Stéphane Bern pour le patrimoine de l’Institut de France ; et du roman La Fantasia (Albin Michel, 2020), prix Méditerranée du premier roman.

    La mort de George Floyd aux États-Unis en mai dernier a provoqué une réaction en chaîne à travers le monde. Une des manifestations de cette colère a ciblé les statues de plusieurs personnalités historiques taxées de racisme: Léopold II en Belgique, Churchill au Royaume-Uni ou encore Colbert en France. Déboulonner certaines d’entre elles est même devenu un sport à la mode au point que les autorités ont procédé soit au déplacement des sculptures menacées, soit à leur protection sur place, quitte à donner l’impression d’un empaquetage honteux, afin d’éviter des dégradations matérielles.

    Ces actes de vandalisme, perpétrés par une violence de rue, attentent non seulement au patrimoine artistique des villes concernées mais aussi à ces legs du passé constituant l’histoire d’une nation. Cet héritage est aujourd’hui battu en brèche par certains activistes, et, quel que soit le bien-fondé de leur cause - la lutte contre l’oubli de l’esclavage -, il n’en demeure pas moins que ce sont bien les règles de notre démocratie qui se trouvent ébranlées par ces lynchages statuaires. Ces derniers rappellent certains épisodes sombres, ou du moins tourmentés, de notre histoire. On peut penser bien sûr à la destruction, pendant la Commune de Paris, de la colonne Vendôme où trônait Napoléon. Les communards se revendiquaient volontiers du projet de leurs prédécesseurs, les sans-culottes de 1793, de faire table rase d’un passé qu’ils jugeaient honni.

    Dans les semaines qui suivent l’exécution de Robespierre au 9 thermidor, le passé proche de la Terreur et ses scènes d’anarchie sont dénoncés comme une ignominie.

    Or, la Révolution française a dans un premier temps jeté les bases d’une politique de déculturation par la destruction des monuments rappelant le patrimoine monarchique et condamné, dans un second temps, les excès auxquels cette volonté politique a donné lieu. En effet, si les députés de l’époque ont bel et bien légiféré, dès août 1792, pour détruire les symboles de la royauté partout en France, d’où la tristement célèbre profanation des tombes de la nécropole royale de la basilique Saint-Denis ordonnée par le pouvoir central, c’est bien la même assemblée nationale qui a, pour la première fois dans l’histoire, défini la notion de «vandalisme» afin de condamner les destructions sauvages auxquelles la Terreur avait habitué les Français.

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  • David Engels contre le nouvel iconoclasme

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    L'opinion de David Engels sur B-Mag :

    Déboulonnage des statues mémorielles: Contre le nouvel iconoclasme

    L’histoire mondiale est-elle le tribunal du monde ?

    Ainsi donc, l’iconoclasme des manifestations Black Lives Matter a atteint la Belgique où, parmi de nombreuses autres effigies, des statues de Léopold II et même de Jules César viennent d’être défigurées – deux cas extrêmes qui confrontent l’historien à des questions intéressantes… et à des réponses accablantes.

    Ce n’est pas la première fois que des statues de Léopold II – surtout celle érigée en 1926 devant une entrée latérale du palais royal sur la Place du Trône – sont victimes de vandalisme, car Léopold II est devenu, comme aucune autre figure de l’histoire belge, le synonyme des violences coloniales exercées quand le territoire du Congo était devenu, d’abord, propriété privée du monarque, puis de l’État belge. Et bien que la présence belge ait apporté au territoire du Congo de nombreux acquis civilisateurs comme les réseaux ferroviaires, les routes, l’urbanisme, les écoles ou les hôpitaux, il n’est guère étonnant que les statues de ce roi qui est à l’origine de l’âge d’or économique de la Belgique soient régulièrement marquées de peinture rouge.

    COMME L’EXPRIMA JADIS HEGEL : « L’HISTOIRE MONDIALE EST LE TRIBUNAL DU MONDE » ; MAIS IL FAUT NÉANMOINS DIFFÉRENCIER LES CONTEXTES.

    Mais cet état de fait légitime-t-il la demande d’une démolition de la statue ? Voilà un sujet de discussion complexe, car autant l’on pourrait énumérer une série de bonnes raisons pour lesquelles il peut paraître, en effet, problématique d’honorer d’une statue équestre monumentale un personnage si contesté de l’histoire belge, autant toute forme de correction historique posthume paraît artificielle, même problématique, aux yeux de l’historien – un vieux débat dont tous les aléas ont été discutés depuis longtemps dans les médias anglo-saxons dans le contexte de la dispute sur la revendication de démantèlement des statues de l’impérialiste radical Cecil Rhodes. Certes, comme l’exprima jadis Hegel : « L’histoire mondiale est le tribunal du monde » ; mais il faut néanmoins différencier les contextes. Ainsi, nous pouvons comprendre1 des actions spontanées et bien légitimées par le contexte – par exemple, la suppression par la population des témoignages omniprésents de l’oppression après la chute d’une dictature odieuse.

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  • Feuillet du mercredi (17 juin) de la 3ème semaine après la Pentecôte : préparer la Nativité de saint Jean Baptiste (suite)

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