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  • Les Évêques demandent de faire sonner les cloches à Noël

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    Les Évêques demandent de faire sonner les cloches à Noël

    Communiqué de presse :

    Les Évêques demandent de faire sonner les cloches à Noël

    En ce temps béni de Noël, les Evêques de Belgique demandent aux paroisses de faire sonner les cloches dans toutes les églises du pays, le jour de Noël à midi.

    En signe de consolation et d’espérance pour tous ceux qui ont été touchés par le coronavirus et leurs proches. Pour encourager ceux qui luttent contre le coronavirus, en particulier les nombreux soignants. En signe de solidarité entre nous.

    Les Evêques de Belgique : ‘Le message de Noël résonne même en temps de pandémie : Dieu nous est proche dans son humanité, Jésus vient partager notre condition humaine, l’Esprit nous tire de la peur et de l’insécurité et nous pousse à être solidaires des plus pauvres’.

    SIPI – Bruxelles, lundi 21 décembre 2020

  • Selon la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, les vaccins anti-covid sont moralement acceptables

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    De Vatican News :

    22 décembre 2020

    Doctrine de la Foi: les vaccins anti-Covid sont moralement acceptables

    Une note de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, approuvée par le Pape François, donne le feu vert en cette période de pandémie aux vaccins produits à partir de lignées cellulaires de deux fœtus avortés dans les années 1960.

    Il est «moralement acceptable d'utiliser des vaccins anti-Covid-19 qui ont eu recours à des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leur processus de recherche et de production». Dans le cas de la pandémie actuelle, «tous les vaccins reconnus comme cliniquement sûrs et efficaces peuvent être utilisés en restant conscient que le recours à ces vaccins ne signifie pas une coopération formelle avec l'avortement dont sont issues les cellules à partir desquelles les vaccins ont été produits». C’est la Congrégation pour la Doctrine de la Foi qui l’affirme dans une note signée par le préfet, le cardinal Luis Ladaria, et le secrétaire, l'archevêque Giacomo Morandi, et explicitement approuvée par le Pape François jeudi 17 décembre.

    Le document de la Congrégation, publié alors que de nombreux pays s'apprêtent à mettre en œuvre des campagnes de vaccination, fait autorité. Il clarifie les doutes et les questions qui ont émergé des déclarations parfois contradictoires sur le sujet. La note «sur la moralité de l'utilisation de certains vaccins anti-Covid 19» rappelle trois prises de position antérieures sur le même sujet: celle de l'Académie pontificale pour la Vie en 2005; l'instruction Dignitas Personae de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2008; et enfin une nouvelle note de l'Académie pontificale pour la Vie en 2017.

    La Congrégation pour la Doctrine de la Foi n'entend pas «juger de la sécurité et de l'efficacité» des vaccins actuels contre le Covid-19, ceci relevant de la responsabilité des chercheurs et des agences de médicaments, mais se concentre sur l'aspect moral de l'utilisation de ceux qui sont développés sur des lignées cellulaires provenant de tissus obtenus à partir de deux fœtus qui n'ont pas été spontanément avortés dans les années 1960. L'Instruction Dignitas Personae, approuvée par Benoît XVI, précise à cet égard qu'il existe «des responsabilités différenciées», car «dans les entreprises qui utilisent des lignées de cellules d’origine illicite, la responsabilité de ceux qui décident de l’orientation de la production n’est pas la même que la responsabilité de ceux qui n’ont aucun pouvoir de décision». Et donc, fait valoir la note publiée aujourd'hui reprenant l'Instruction de 2008, lorsque pour différentes raisons des vaccins «éthiquement incontestables» contre le Covid-19 ne sont pas disponibles, il est «moralement acceptable» de se faire vacciner avec ceux qui ont utilisé des lignées cellulaires de fœtus avortés.

    La raison de ce consentement est que la coopération au mal de l'avortement, dans le cas de qui se fait vacciner, est «lointaine» et que le devoir moral de l'éviter «n'est pas contraignant», soutient la Congrégation, «si nous sommes en présence d'un grave danger, tel que la propagation, autrement incontrôlable, d'un agent pathogène grave» comme le virus à l’origine de la Covid-19. Il faut donc considérer, précise la Congrégation, que «dans un tel cas, tous les vaccins reconnus comme cliniquement sûrs et efficaces peuvent être utilisés en sachant avec certitude que le recours à ces vaccins ne signifie pas une coopération formelle avec l'avortement dont dérivent les cellules à partir desquelles les vaccins ont été produits».

    La Congrégation précise que «l'utilisation moralement licite de ces types de vaccins, en raison des conditions particulières qui la rendent telle, ne peut constituer en soi une légitimation, même indirecte, de la pratique de l'avortement, et présuppose une opposition à cette pratique de la part de ceux qui y ont recours». Elle ne doit pas non plus impliquer une approbation morale de l'utilisation de lignées cellulaires provenant de fœtus avortés. La note demande de fait aux entreprises pharmaceutiques et aux agences gouvernementales de santé de «produire, approuver, distribuer et offrir des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience».

    Mais la Congrégation, tout en rappelant que «la vaccination n'est pas, en règle générale, une obligation morale et donc qu'elle doit être volontaire», souligne également le devoir de rechercher le bien commun. Ce bien commun, «en l'absence d'autres moyens pour arrêter ou même prévenir l'épidémie, peut recommander la vaccination, notamment pour la protection des plus faibles et des plus exposés». Ceux qui, pour des raisons de conscience, refusent les vaccins produits avec des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés, doivent cependant «prendre des mesures pour éviter, par d'autres moyens prophylactiques et un comportement approprié, de devenir des vecteurs de transmission de l'agent infectieux». Afin d'éviter «tout risque pour la santé de ceux qui ne peuvent être vaccinés pour des raisons cliniques ou autres et qui sont les plus vulnérables».

    Enfin, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi définit comme «un impératif moral» de garantir des vaccins efficaces et éthiquement acceptables accessibles «même aux pays les plus pauvres et de façon non contraignante», car l’inaccessibilité aux vaccins «deviendrait une autre raison de discrimination et d'injustice».

  • Les voeux du pape à la Curie (21 décembre)

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    « Ce que Dieu est en train d’accomplir » à travers la crise: voeux à la curie (texte complet)

    « Que notre fragilité ne devienne pas un obstacle à l’annonce »

    A l’occasion de l’échange traditionnel des voeux avec la curie romaine, ce lundi 21 décembre 2020, le pape François a proposé une réflexion sur la « crise », pas seulement les crises provoquées par le pandémie, mais toute crise: le pape part de l’exemple de différentes « crises » rapportées par l’Ecriture Sainte.

    Le pape François exhorte notamment à « ne pas confondre la crise et le conflit », à travailler pour que la « crise » justement ne devienne pas « conflit », à trouver dans la crise une occasion de « réforme », de « mise à jour », mais dans la « paix » et la « sérénité » des « serviteurs inutiles ».

    « Que notre fragilité ne devienne pas un obstacle à l’annonce de l’Evangile »

    Mais cela demande, avertit le pape, une grande disponibilité »: « Si nous voulons vraiment une mise à jour, nous devons avoir le courage d’une disponibilité tous azimuts. Nous devons cesser de penser à la réforme de l’Eglise comme une pièce sur un vieux vêtement, ou à la simple rédaction d’une nouvelle Constitution Apostolique. Il ne s’agit pas de “rapiécer un vêtement” car l’Eglise n’est pas un simple “vêtement” du Christ, mais elle est son corps qui embrasse toute l’histoire. Nous ne sommes pas appelés à changer ou à réformer le Corps du Christ  (…) mais nous sommes appelés à revêtir d’un vêtement nouveau ce même corps pour qu’il apparaisse clairement que la grâce que nous possédons ne vient pas de nous mais de Dieu. (…) L’Eglise est toujours un vase d’argile, précieux en raison de ce qu’il contient et non en raison de ce qu’il montre parfois de lui-même. Ces temps-ci, il semble évident que l’argile dont nous sommes faits est ébréchée, fissurée, brisée. Nous devons nous efforcer à ce que notre fragilité ne devienne pas un obstacle à l’annonce de l’Evangile, mais le lieu où se manifeste le grand amour dont Dieu, riche en miséricorde, nous a aimés et nous aime. »

    « L’oeuvre que le Seigneur est en train d’accomplir »

    Le pape a conclu en suggérants des points d’examen de conscience et en demandant à ses collaborateurs un « cadeau de Noël » spécial: « Que chacun de nous, quel que soit la place qu’il occupe dans l’Eglise, se demande s’il veut suivre Jésus avec la docilité des bergers ou avec l’autoprotection d’Hérode, le suivre dans la crise ou se défendre de lui dans le conflit. Permettez-moi de vous demander expressément, à vous tous qui êtes avec moi au service de l’Evangile, le cadeau de Noël : votre collaboration généreuse et passionnée pour l’annonce de la Bonne Nouvelle, surtout aux pauvres. Souvenons-nous que seul connaît vraiment Dieu celui qui accueille le pauvre qui vient d’en bas avec sa misère, et qui, sous cette apparence, est envoyé d’en haut ; nous ne pouvons pas voir le visage de Dieu, mais nous pouvons en faire l’expérience lorsqu’il se tourne vers nous, lorsque nous honorons le visage du prochain, de l’autre qui nous engage avec ses besoins. Que personne ne fasse volontairement obstacle à l’œuvre que le Seigneur est en train d’accomplir en ce moment, et demandons le don de l’humilité du service pour que lui grandisse et que nous nous diminuions. Meilleurs vœux à chacun de vous, à vos familles et à vos amis. Et s’il vous plait, priez sans cesse pour moi. Bon Noël ! »

    Comme cadeaux, le pape a offert deux livres à ses collaborateurs: une biographie de Charles de Foucauld, un « maître de la crise » et le livre « Olotropia », de Gabriele Maria Corini, sur « Les verbes de la familiarité chrétienne. L’humain révélé dans un moment de changement », et publié par les éditions du Vatican.

    Voici le discours du pape François dans une traduction officielle du Vatican.

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  • Nativité de saint Jean-Baptiste (crèche de l'église du Saint-Sacrement à Liège) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • La visitation (crèche de l'église du Saint-Sacrement à Liège) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Quels prêtres demain ?

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    Les prêtres de demain

    Point n’est besoin de démontrer que le relèvement de l’Église et celui du sacerdoce iront de pair. La présente situation pourrait être désespérante, mais elle est aussi paradoxalement providentielle : elle est la démonstration de la faillite d’une fausse réforme dans l’Église, pour évoquer le titre du P. Congar, et elle met en évidence des éléments de ce que pourrait être une vraie réforme.

    L’arbre et les fruits

    Nous évoquerons ici le cas de la France, sans doute le mieux documenté du point de vue des vocations sacerdotales depuis le Concile, et en tout cas le mieux connu de nous.

    Dès la fin du Concile, en 1965, un climat annonciateur de Mai 68 s’était installé dans l’Église. Des hérésies se diffusaient sans plus être combattues, cependant que toutes les institutions ecclésiales étaient ébranlées. On a du mal aujourd’hui à se représenter l’immense chambardement provoqué par l’aggiornamento des instituts religieux en fonction du décret conciliaire Perfectæ caritatis : entre 1965 et 1970 furent modifiées les constitutions et une sécularisation notable transforma bien des aspects de l’existence des religieux et des religieuses (abandon du costume, des périodes de silence, entrée de la télévision dans les couvents, vie de religieux et religieuses dans des appartements, etc.). On a alors assisté à la disparition, faute de vocations, des instituts de religieuses de vie apostolique – fait historique peu souligné – qui représentaient un élément important du tissu paroissial depuis le XIXe siècle.

    Dans le même temps, on assista à la dilution du clergé dans le monde séculier environnant, dont le signe le plus frappant pour les populations fut l’abandon très rapide de la soutane. Sur la commotion provoquée par la réforme liturgique dès ses débuts en 1964, il n’est pas nécessaire de revenir, pas plus que sur l’hémorragie des fidèles provoquée par la déstabilisation généralisée.

    C’est dans ce contexte qu’a commencé une chute vertigineuse des ordinations sacerdotales. Certes, d’autres baisses importantes avaient eu lieu par le passé : celle qui a suivi la Séparation de l’Église et de l’État entre 1905 et 1914 ; celle aussi qui commença en 1947, après les années fastes de « rattrapage » d’après-guerre, baisse qui cependant n’avait pas empêché un renouvellement des prêtres tel que la pyramide du clergé en 1965 était exceptionnellement jeune[i].

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  • Biden est fan de François

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    De Xavier Le Normand sur le site du journal La Croix :

    Joe Biden dit son admiration pour le pape François

    Les faits 

    À l’occasion d’un entretien avec une chaîne de télévision américaine, le futur président des États-Unis Joe Biden a confié son admiration pour le pape François. L’homme politique avait été particulièrement touché par les mots du pape à son égard après la mort de l’un de ses fils, âgé de 46 ans.

    20/12/2020

    « Je suis un grand admirateur [du pape François]. » Catégorique, cette déclaration ne serait pas si marquante si elle ne venait pas de Joe Biden. Lors d’un entretien dévoilé vendredi 18 décembre dans l’émission américaine The Late show, celui qui deviendra le 46e président des États-Unis le 20 janvier 2021 a ainsi déclaré tout son respect pour le pape actuel.

    Cette admiration remonte à 2015, lors du voyage de François sur la côte est des États-Unis, à l’occasion de la Rencontre mondiale des familles, à Philadelphie. Alors vice-président de Barack Obama, Joe Biden avait pu rencontrer le pape.

    Président catholique

    « Il a été incroyablement généreux pour notre famille », s’est souvenu le futur président dans The Late show. Il fut semble-t-il particulièrement touché par les mots du pape à l’égard de son fils Beau, décédé quelques mois plus tôt d’un cancer, à l’âge de 46 ans. « Il a demandé à rencontrer la famille dans le hangar de l’aéroport alors qu’il partait, a raconté Joe Biden. Il a parlé en détail de Beau, de qui il était, et des valeurs familiales, du pardon, de la décence.

    Élu après l’élection présidentielle du 3 novembre dernier, Joe Biden sera seulement le second président américain de religion catholique, après John Fitzgerald Kennedy. S’il est pratiquant régulier, le futur chef d’État doit cependant faire face à la très vive opposition d’une partie de l’Église est des fidèles catholiques en particulier en raison de son soutien à l’avortement et au mariage de personnes de même sexe.

    « Désir de travailler ensemble »

    « Par ses actions au cours de sa vie publique, Monsieur Biden a démontré qu’il n’était pas en pleine communion avec l’Église catholique », a ainsi considéré au début du mois le cardinal Charles Chaput, archevêque émérite de Philadelphie, pour justifier son appel à refuser de lui donner la communion. À l’inverse, le cardinal Wilton Gregory, archevêque de Washington, a indiqué qu’il ne s’opposerait pas à une volonté de Joe Biden de communier.

    Outre leur rencontre en 2015 en marge de la Rencontre mondiale des familles, le pape François et le futur président ont échangé à quelques reprises à Rome. Plus récemment, les deux hommes se sont entretenus par téléphone le 12 novembre 2020, le pape félicitant Joe Biden pour son élection. Selon son équipe, « le président élu a exprimé son désir de travailler ensemble (…) sur des questions telles que la prise en charge des marginaux et des pauvres, la réponse à la crise du changement climatique, et l’intégration des immigrés et des réfugiés ».

  • Primat de Dieu chez Benoît, primat de l'homme chez François...

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduction de Diakonos.be :

    Deux papes, deux agendas.  Pour Benoît la priorité c’est Dieu, pour François c’est l’homme

    Ce qui frappe dans le magistère et dans les principaux actes de cette dernière phase du pontificat du Pape François, c’est la mise de côté de cette « priorité » qui, pour son prédécesseur Benoît XVI, « est au-dessus de toutes les autres », aujourd’hui plus que jamais, à une époque “où dans de vastes régions du monde, la foi est en danger de s’éteindre comme une flamme privée de nourriture”.

    Donc – comme ce Pape l’avait écrit dans sa lettre aux évêques du 10 mars de 2009 – la priorité consistant à “rendre Dieu présent dans ce monde et à ouvrir aux hommes l’accès à Dieu.  Et pas à n’importe quel Dieu mais à ce Dieu qui a parlé sur le Sinaï ; à ce Dieu sur le visage duquel nous reconnaissons l’amour poussé jusqu’à l’extrême, en Jésus crucifié et ressuscité”.

    Noël approche.  Mais de ce Dieu qui est né à Bethléem, il ne reste qu’une trace ténue dans la dernière encyclique « Fratelli tutti » de François, au point que Salvatore Natoli, un philosophe réputé, y a plutôt discerné l’image d’un Jésus qui n’est « rien d’autre qu’un homme », et dont la noble mission a simplement été de montrer aux hommes que « dans leur don réciproque, ils ont la possibilité des ‘dieux’ à la manière de Spinoza : ‘homo homini deus’ ».

    Le silence total sur Dieu est tout aussi impressionnant dans le message vidéo avec lequel François a lancé le « Global Compact on Education », un plan ambitieux – et qu’il a ensuite mis en œuvre en cheville avec l’ONU – qu’il a lui-même offert à « toutes les personnalités publiques » engagées au niveau mondial dans le domaine de l’éducation, quelle que soit la religion à laquelle ils appartiennent.

    Dans ce plan, les mots d’ordre sont tous exclusivement séculiers.  La formule dominante est « nouvel humanisme », avec son cortège de « maison commune », de « solidarité universelle », de « fraternité », de « convergence », d’ « accueil »…  Ni plus ni moins que pour cet autre réseau mondial de « Scholas Occurentes » créée par Jorge Mario Bergoglio en Argentine et qu’il a ensuite érigé, une fois devenu Pape, en fondation de droit pontifical avec siège dans la Cité du Vatican.

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  • Que restera-t-il de la politique pro-life de Donald Trump ?

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    De Nicolas Bauer sur Aleteia.org :

    États-Unis : que va-t-il rester de la politique pro-life de Donald Trump ?

    18/12/20

    L’héritage pro-life de la présidence Trump sera difficilement détricotable par l’administration Biden.

    Depuis que la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle américaine est confirmée, les organisations dites « pro-choice » jubilent. Plusieurs ont déclaré compter sur l’administration Biden pour « réduire à néant », « annuler » ou « défaire » le bilan de Donald Trump en matière d’avortement. Mais l’héritage pro-life des quatre dernières années, à au moins deux niveaux, ne pourra pas être si facilement être anéanti.

    Une coalition internationale inédite

    Le 22 octobre 2020, 35 États des Nations-unies ont signé la Déclaration de consensus de Genève sur la promotion de la santé de la femme et le renforcement de la famille. Ces États de toutes les régions du monde ont été réunis à l’initiative des États-Unis, en marge de l’Assemblée mondiale de la santé à Genève (OMS). En s’appuyant sur le droit international, cette Déclaration rappelle que le droit à la vie est inhérent à la personne humaine, que l’enfant a besoin d’une protection spéciale avant sa naissance et que « l’avortement ne devrait, en aucun cas, être promu comme méthode de planification familiale ».

    La liste des signataires de ce texte s’allonge régulièrement depuis octobre et représente 20% de la population mondiale. Elle comporte trois pays du Conseil de l’Europe (Pologne, Hongrie et Géorgie), de nombreux États africains, des États arabes du Golfe, le Brésil, le Paraguay, la Biélorussie, l’Indonésie ou encore Nauru (Océanie). Cette alliance d’États très variés est exceptionnelle sur le plan géopolitique. Certains États signataires sont en effet fortement divisés entre eux sur d’autres sujets. C’est le cas par exemple des États-Unis et du Pakistan, du Soudan et du Soudan du Sud, ou encore de l’Arabie Saoudite et du Qatar. L’alliance actuelle de ces 35 États est prometteuse. Elle pourrait se renforcer et peser durablement aux Nations-unies. Joe Biden, qui compte s’opposer à cette Déclaration, ne pourra pas enrayer cette dynamique pro-vie à lui seul.

    De nouveaux juges fédéraux opposés à l’avortement

    Au niveau fédéral, les nominations de juges pro-life par Donald Trump auront probablement la plus grande portée pro-vie à long terme. D’après l’avocat Jordan Sekulow, « les juges qui sont nommés à vie dans les juridictions fédérales représentent l’un des héritages les plus durables de toute administration ». En effet, tous les juges fédéraux sont nommés par le Président des États-Unis, avec l’approbation du Sénat. Cette nomination à vie (hors destitution ou démission) permet d’influencer l’interprétation de la Constitution sur des décennies.

    Environ 250 juges fédéraux ont été nommés pendant le dernier mandat présidentiel, en particulier un quart des juges des cours de district (première instance) et environ 30% des juges des cours d’appel fédérales. Ces cours tranchent la grande majorité des litiges. Ainsi, après avoir été censurée par une cour de district, une loi du Tennessee interdisant l’avortement eugénique a été validée en appel. C’est un panel de trois juges, dont l’un nommé par Donald Trump, qui a donné raison à l’État du Tennessee fin novembre 2020.

    Grâce à ces nominations, les défenseurs des enfants à naître peuvent au moins limiter la portée de l’arrêt Roe v. Wade, qui garantit depuis 1973 l’accès à l’avortement au nom du droit à la vie privée. Ils espèrent aussi obtenir de la Cour suprême des États-Unis une décision revenant définitivement sur cette jurisprudence. C’est aujourd’hui réaliste, car trois des neufs juges de la Cour suprême nommés par le président Trump affichent chacun de fortes convictions pro-vie : Neil Gorsuch (2017), Brett Kavanaugh (2018) et Amy Coney Barrett (2020).

  • Inde : les minorités religieuses, dont les chrétiens, victimes d'intolérance et de discrimination

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    De Vatican News :

    Inde : l’intolérance religieuse envers les minorités croît

    L'intolérance religieuse se développe en Inde et les musulmans, mais aussi les chrétiens, en sont les principales victimes. C’est ce que confirme le rapport sur la situation des minorités en Asie du Sud 2020 publié par le Minority Rights Group International (MRG).

    C’est le dernier rapport du Minority Rights Group International (MRG), une ONG britannique présente aujourd'hui dans 150 pays, et qui travaille depuis plus de 50 ans contre la discrimination et les violations des droits de l'Homme des minorités dans le monde.

    Parmi les pays examinés par le rapport, qui montre une aggravation générale dans tous les pays de la région, l'Inde se distingue cette année. L’ONG y constate une augmentation de la violence, des mesures discriminatoires prises par les autorités, mais aussi des discours de haine contre les minorités.

    Le gouvernement pointé du doigt

    C'est un phénomène auquel le revirement nationaliste imposé par le gouvernement de Narendra Modi, dominé par le parti hindou Bharatiya Janata (Parti du peuple indien - BJP), a sans doute contribué, comme le confirme A.C. Michael, coordinateur national du Forum chrétien unifié, à l'agence Ucanews: «l'action du gouvernement est systématique : en fait, ils ont commencé à adopter des lois qui contrastent avec le caractère laïque et démocratique de la République indienne», dit-il.

    «Propager la haine contre les minorités est devenu un moyen pour les politiciens de ce parti de rester au pouvoir et d'en acquérir plus. S'ils continuent à réussir et à gagner des élections, cette tendance à la violence contre les minorités se poursuivra», ajoute A. C. Michael.

    Selon le rapport de MGM, «les crimes haineux contre les minorités ont augmenté, prenant la forme de lynchages et de violences visant les musulmans, les chrétiens et les dalits». En outre, le gouvernement indien a promulgué ou renforcé des lois discriminatoires visant spécifiquement les minorités, notamment des lois controversées contre les conversions forcées présumées, dont les chrétiens sont souvent accusés à tort. Dernièrement, des lois ont également été ajoutées qui punissent sévèrement l'abattage des vaches, un animal sacré pour les hindous mais consommé par les musulmans et les chrétiens. 

  • "Le consumérisme a volé Noël"

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    De CNA (Catholic News Agency) :

    Le pape François : "Le consumérisme a volé Noël".

    Cité du Vatican, 20 déc 2020 (CNA) - Le pape François a conseillé aux catholiques, dimanche, de ne pas perdre de temps à se plaindre des restrictions concernant les coronavirus, mais de se concentrer plutôt sur l'aide aux personnes dans le besoin.

    S'exprimant depuis une fenêtre donnant sur la place Saint-Pierre le 20 décembre, le pape a encouragé les gens à imiter le "oui" de la Vierge Marie à Dieu lors de l'Annonciation. 

    "Quel est donc le "oui" que nous pouvons dire ?" a-t-il demandé. "Au lieu de nous plaindre en ces temps difficiles de ce que la pandémie nous empêche de faire, faisons quelque chose pour quelqu'un qui a moins : pas un énième cadeau pour nous-mêmes et nos amis, mais pour une personne dans le besoin à laquelle personne ne pense ! 

    Il a dit qu'il souhaitait donner un autre conseil : pour que Jésus naisse en nous, nous devons consacrer du temps à la prière.

    "Ne nous laissons pas emporter par le consumérisme. Ah, je dois acheter des cadeaux, je dois faire ceci et cela". Cette frénésie de faire des choses, de plus en plus. C'est Jésus qui est important", a-t-il souligné.

    "Le consumérisme, frères et sœurs, a volé Noël. Le consumérisme ne se trouve pas dans la crèche de Bethléem : il y a la réalité, la pauvreté, l'amour. Préparons nos cœurs à être comme ceux de Marie : libres du mal, accueillants, prêts à recevoir Dieu".

    Dans son discours de l'Angélus, le pape a médité la lecture de l'Évangile du quatrième dimanche de l'Avent, le dernier dimanche avant Noël, qui décrit la rencontre de Marie avec l'ange Gabriel (Luc 1, 26-38). 

    Il a noté que l'ange a dit à Marie de se réjouir parce qu'elle allait concevoir un fils et l'appeler Jésus. 

    Il a dit : "Cela semble être une annonce de joie pure, destinée à rendre la Vierge heureuse. Parmi les femmes de cette époque, quelle femme ne rêvait pas de devenir la mère du Messie ?" 

    "Mais avec la joie, ces mots annoncent à Marie une grande épreuve. Pourquoi ? Parce qu'à ce moment-là, elle était "fiancée" à Joseph. Dans une telle situation, la loi de Moïse stipulait qu'il ne devait y avoir ni relations ni cohabitation. Par conséquent, en ayant un fils, Marie aurait transgressé la Loi, et le châtiment pour les femmes était terrible : la lapidation était envisagée".

    Dire "oui" à Dieu était donc une décision de vie ou de mort pour Marie, a dit le pape.

    "Certes, le message divin aurait rempli le cœur de Marie de lumière et de force ; néanmoins, elle s'est trouvée face à une décision cruciale : dire "oui" à Dieu, en risquant tout, même sa vie, ou décliner l'invitation et continuer sa vie ordinaire".

    Le pape a rappelé que Marie a répondu en disant "Qu'il me soit fait selon ta parole" (Lc 1, 38).

    "Mais dans la langue dans laquelle l'Évangile est écrit, il ne s'agit pas simplement de "laisser faire". L'expression indique un fort désir, elle indique la volonté que quelque chose arrive", a-t-il dit.

    En d'autres termes, Marie ne dit pas : "S'il faut que cela arrive, qu'il arrive... s'il ne peut en être autrement..." Ce n'est pas de la résignation. Non, elle n'exprime pas une acceptation faible et soumise, mais elle exprime un désir fort, un désir vivace".

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  • O Oriens, splendor lucis aeternae et sol iustitiae

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    O ORIENS, splendor lucis aeternae et sol iustitiae:
    veni et illumina sedentem in tenebris et umbra mortis.

    Ô Astre montant (Zacharie 3, 8; Jérémie 23, 5), splendeur de la lumière éternelle (Sagesse 7, 26) etsoleil de justice (Malachie 3, 20): viens éclairer ceux qui se trouvent dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort (Isaïe 9, 1; Luc 1, 79).