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  • Les Reines des Belges version RTBF

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    La RTBF s'est fendue de deux "soirées exceptionnelles" consacrées à l'histoire des reines de Belgique. Il s'agissait en fait de nous imposer une lecture féministe de ce parcours, émaillée d'interventions de spécialistes (ULBistes pour la plupart, dont l'ineffable Anne Morelli), et où la voix off du commentateur nous débitait tous les sacro-saints poncifs du politiquement et culturellement correct. Insupportable et irritant. Sur facebook, le commentaire que nous reproduisons ci-dessous s'attarde particulièrement sur la séquence consacrée à la reine Fabiola :

    "Je viens de regarder le documentaire de la RTBF sur Auvio "Les reines des belges", je me suis penchée davantage sur la reine Fabiola. Je ne vous cache pas que j'ai été très déçue de l'image qu'ils nous ont présenté de la reine avec des phrases chocs que je vais vous retranscrire, il y avait un côté très propagande à ce documentaire qui m'a beaucoup déçue.

    Je ne vais pas revenir sur tous les points mais sur ce qui m'a fait bondir. A un moment donné, on reproche au couple d'être trop simple, pas assez glamour, d'avoir supprimé certains fastes (comme les bals de la Cour,...), de ne pas être assez royal,... On explique que c'est inconcevable qu'ils aient supprimé des fastes et que ces fastes sont en place pour, soi disant, se différencier de la république. Je ne suis pas d'accord avec cette remarque. A mes yeux, il y a autant de fastes dans une république, il n'y a qu'à regarder des dîners officiels à l'Elysée et alors on suppose que c'était en raison de leurs convictions religieuses. Et si ce couple voulait vivre comme ça, sans fastes, sans glamour, sans luxe, sans bling-bling, je ne vois pas en quoi ce devrait être un problème, ça me les rend au contraire davantage sympatiques. Ils ne voulaient pas être des vedettes, des stars, ils s'en fichaient de leur image, de leur apparence. Ils ne voulaient pas paraître, ils voulaient être. Ils ne voulaient pas s'accomoder d'un mode de vie qui ne leur correspondait pas.

    On ose dire dans le documentaire qu'il n'y avait plus de fêtes, plus d'amusement durant leur règne. Je pense qu'il y a eu en 1976 les fêtes pour les 25 ans de règne du roi Baudouin, en 1980 pour les 150 ans de la Belgique, en 1985 pour les noces d'argent du roi et de la reine ou encore en 1990-1991 pour le double jubilé du roi (60 ans et 40 ans de règne). Il y avait des fêtes où justement la population pouvait se joindre, les gens étaient invités soit au château de Laeken ou au Palais royal de Bruxelles.

    Ce documentaire était une propagande féministe. On a évoqué l'évolution des femmes dans la société ( l'égalité des salaires pour un même travail, le droit des femmes pour ouvrir un compte en banque, le droit d'exercer les professions à la base destinées aux hommes,...). Ils ont osé faire passer la reine comme imperméable aux changements de la société et ils ont osé dire qu'elle creusait un fossé entre la monarchie et la population, et qui ne participait pas à l'évolution de la société, bref ils la présentent comme une femme effacée et pas beaucoup présente sur le terrain. Enfin, le roi Baudouin n'a pas signé la loi dépénalisant l'avortement donc pour eux Baudouin et Fabiola n'étaient pas féministes.

    Le documentaire n'a évoqué à aucun moment le combat du roi Baudouin contre la traite des êtres humains, le commerce sexuel des femmes, des réseaux de prostitution qui a été le dernier combat du roi, une victime de ces trafics a témoigné lors des funérailles du roi à l'invitation de la reine Fabiola. On n'a pas évoqué non plus l'engagement de la reine Fabiola, à la demande de son époux, en faveur des femmes rurales dans les pays en voie de developpement. Elle a pris la parole pour ces femmes, cela n'a pas été mentionné dans le documentaire. La reine Fabiola a été la première reine à embrasser publiquement une personne séropositive et ben cela n'a pas été évoqué non plus.

    Bref, le documentaire nous a fait passer cette reine pour une femme effacée, déconnectée de la réalité de la société (cela a été dit dans le documentaire), religieuse, sans gaieté. Le documentaire n'a pas évoqué le fait que cette reine avait de l'humour ( pomme en réponse aux menaces de mort), qu'elle était très bavarde, elle aimait discuter avec les gens et à tel point qu'elle prenait du retard sur le planning, qu'elle aimait la musique tout cela n'a pas été évoqué. Autre chose pour nous faire passer ce couple comme pas proche des gens (ce que veut nous faire dire le documentaire) les images lors du reportage n ont pas été choisies au hasard il n' y a aucune image du couple prendre des bains de foule (pourtant il y a quantité d'images à ce propos) mais on les voit surtout rien que tout les deux dans l'intimité pour nous faire passer cette image qu'ils étaient dans leur bulle, dans leur cocon.

    Et aussi, au moment d'évoquer la mort de la reine, on nous dit qu'elle était si peu accompagnée pour son dernier voyage. Je pense qu'ils n'ont pas beaucoup revu les images avant les funérailles et la file de personnes venues lui rendre un dernier hommage au Palais royal.

    Ce documentaire était très clairement orienté. Je trouve cela honteux de faire véhiculer des clichés et des idées reçues sur un couple hélas disparu et toujours regretté par les Belges. Ils étaient très populaires et aimés de la population. Et si on leur foutait la paix et que nous continuions à nous souvenir d'eux comme nous les avions vraiment connus."

  • Homélies de Benoît XVI pour la messe de minuit (2005 et 2006) (feuillets pour le temps du confinement)

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  • Un arrêt du Conseil d'Etat qui valide l'interdiction de fait du culte

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    Arrêt du Conseil d’Etat sur la liberté de culte (22 décembre)

    Les initiateurs de ce recours auquel belgicatho avait fait écho nous communiquent :

    Suite au recours introduit la semaine dernière (en même temps que 2 autres recours similaires), le Conseil d'Etat a rendu ce matin son arrêt, qui confirme l'interdiction de facto du culte par une limite de 15 participants aux cérémonies religieuses.

    "Il y avait trois recours en lice. Le nôtre (porté par le même groupe de jeunes complété de 3 prêtres catholiques et 3 prêtres orthodoxes roumains), un recours porté par une asbl et un prêtre de la fraternité St Pie X, et enfin un recours porté par un laïc et un prêtre catholique, un orthodoxe et un musulman. Notre recours était porté en langue néerlandaise, les deux autres en langue française.
     
    Les deux autres recours ont été rejetés sur "l'extrême urgence". Le Conseil argumente cependant également sur le fond, en estimant que les "moyens" invoqués ne sont pas "sérieux", ce qui revient en d'autres termes à rejeter notre argumentation. Pour notre recours par contre, le Conseil d'Etat ne statue pas sur "l'extrême urgence" et rejette uniquement les moyens.
     
    Ainsi, sur le premier moyen, la violation de la Constitution, le Conseil d'Etat se borne à constater que la situation est grave et que le gouvernement dispose d'un "large pouvoir d'appréciation" pour juger de telles restrictions. Le Conseil juge cette simple constatation suffisante pour ne pas répondre à nos arguments. Comme écrit dans notre communiqué (ci-dessous), c'est une justification très légère et un affaiblissement considérable et inquiétant de la liberté de culte, dont le gouvernement semble désormais libre de disposer. C'est également en contraste assez net avec la propre jurisprudence du Conseil d’État d'il y a deux semaines.
     
    Sur le deuxième moyen, une violation du principe d'égalité, le Conseil estime que la situation d'une cérémonie religieuse n'est pas comparable aux autres situations jouissant de meilleures conditions. Ainsi, le culte est une activité collective, tandis que le shopping est une activité exercée individuellement. Le risque d'attroupement est donc moindre dans ce dernier cas. Ensuite, si les manifestions statiques de 100 personnes en plein air sont bien autorisées, elles ne le sont qu'au cas par cas et non de manière régulière comme la messe dominicale. Le conseil juge que le principe d'égalité n'est pas conséquent pas violé.
     
    Pour répondre à une question qu'on nous pose souvent, le Conseil n'a pas pris argument de l'accord entre les évêques et le gouvernement pour rejeter notre recours. C'est bien le cas par contre des autres recours. On peut en déduire que ledit accord a sans doute affaibli la position des requérants, mais n'a probablement pas non plus influencé décisivement le résultat de la procédure."

    Réaction des requérants : Le Conseil d’Etat valide l’interdiction de fait du culte !

    Notre groupe de jeunes catholiques a porté un premier recours infructueux en mai 2020. C’est ce même groupe, élargi à six prêtres catholiques et orthodoxes roumains, qui a introduit la semaine dernière un nouveau recours, rejeté une nouvelle fois, auprès du Conseil d’Etat (Arrêt 249.315), en même temps que 2 autres recours.

    Les requérants prennent note et regrettent l'arrêt du Conseil d'Etat validant l'interdiction de fait du culte.

    Nous sommes doublement déçus de cet arrêt. Tout d'abord de ne pouvoir jouir de notre droit constitutionnel à la liberté de culte, en particulier pour la fête de Noël. Alors qu'une chaîne de grands magasins peut accueillir plus de 2000 personnes en ses murs pour les courses de Noël, la basilique de Koekelberg - un des plus grands édifices religieux du monde - ne pourra en accueillir qu'une quinzaine pour célébrer la naissance du Christ. Par son arrêt, le Conseil d’État consacre ainsi douloureusement la transformation de Noël en une fête consumériste, dont le (bon) sens a disparu.

    Autoriser une assistance proportionnelle à la surface de l’édifice ou en plein air aurait pourtant permis à chacun d’exercer sa foi sans mettre en danger qui que ce soit.

    Ensuite, en tant que citoyens, nous ne pouvons qu'être inquiets du peu de cas que fait le pouvoir exécutif des libertés constitutionnelles, en particulier de la liberté de culte. Le gouvernement ne peut contourner ces droits en décrétant une mesure aussi vexatoire et ridicule que la limite de 15 personnes, qui équivaut à une interdiction de fait du culte et s’applique en dépit de tout bon sens à nos chapelles comme à nos vastes cathédrales.

    Dans son arrêt, le Conseil d’État omet tout simplement de répondre à nos arguments selon lesquels la Constitution a été violée, et reconnaît au gouvernement "une large marge d’appréciation" pour apprécier la nécessité ou non de restreindre sévèrement la liberté de culte. Ce faisant, le Conseil affaiblit considérablement la liberté de culte et se dérobe à sa responsabilité de contrôler juridiquement l'intrusion excessive de l'exécutif dans les libertés publiques.

    C'est une grave évolution de la protection des droits des personnes, dont chaque citoyen de ce pays devrait s'inquiéter.

  • Je soutiens le recours en annulation contre la nouvelle loi euthanasie

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    Je soutiens le recours en annulation contre la nouvelle loi euthanasie

    Vincent Piessevaux a lancé cette pétition adressée à Cour Constitutionnelle

    La loi du 15 mars 2020 modifiant la loi euthanasie du 28 mai 2002 ne tient qu'en quelques paragraphes mais elle vise en réalité à opérer une transformation profonde de la société belge. 

    Ainsi, l'article 3, 1° de la loi oblige tous les hôpitaux et maisons de repos, même privés, à accepter que l'euthanasie puisse être pratiquée en leurs murs.

    Quant à l'article 3, 3°, il oblige tout médecin qui refuse de pratiquer une euthanasie, que ce soit pour des motifs de conscience ou médicaux, à fournir à son patient les coordonnées d'un centre spécialisé en matière de droit à l'euthanasie.

    Si l'objectif de la loi est clairement de faciliter encore davantage l'euthanasie, il est aussi de contraindre à l’inaction et au mutisme ceux qui considèrent que l'euthanasie n’est pas moralement acceptable.

    Elle constitue une atteinte très inquiétante à la liberté de conscience, et donc au pluralisme.

    Le recours invoque notamment une violation de l'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme qui garantit la liberté de conscience, ainsi que de l'article 11 de la Constitution belge selon lequel le législateur est tenu de garantir les droits et libertés des minorités idéologiques et philosophiques.

    Soutenez notre recours en annulation devant la Cour Constitutionnelle qui vise à sauvegarder le pluralisme dans notre pays !

  • Argentine : un épiscopat très déterminé pour tenter d'empêcher le projet de loi sur l'avortement

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    De Vatican News :

    22 décembre 2020

    Les évêques argentins dénoncent «l’obsession fébrile» des autorités pour le projet de loi IVG

    Dans son message de Noël, l'épiscopat argentin insiste sur la valeur de la vie et de la famille, tout en rappelant les nombreux défis auxquels la nation est confrontée en ce temps de pandémie: l'éducation, le travail et la santé.

    «Noël nous fait penser à la dignité de chaque vie et nous rappelle la valeur de toute personne humaine», écrivent les évêques dans ce message publié alors que l’Argentine se déchire de nouveau autour d’un projet de loi sur l’avortement, déjà approuvé par les députés et bientôt débattu devant le Sénat.

    L’épiscopat souligne «l’obsession fébrile» dont fait montre le gouvernement pour faire adopter ce texte légalisant l'IVG, «comme si cela avait quelque chose à voir avec les souffrances, les craintes et les préoccupations de la plupart des Argentins». «Une autre chose serait de défendre les droits des plus faibles, de façon à ne pas les nier même s’ils ne naissent pas», assène le message.

    L'Argentine a besoin de reconstruction et d'espérance

    Le pays, durement touché par la pandémie, se trouve à un moment historique de son histoire; pour les évêques une reconstruction est nécessaire autour du travail, de l’éducation et de la fraternité. «Beaucoup de choses ont été brisées et doivent maintenant être guéries», affirment les prélats tout en reconnaissant «la patience, la coopération et la résistance du peuple argentin».

    Ce projet de loi n’est pas une source d’espérance pour qui attend une année meilleure, constatent les évêques, qui pointent une kyrielle de problèmes sanitaires et sociaux encore irrésolus : «des problèmes de vaccination aux nombreuses personnes très malades n’ayant pas reçu de soins médicaux adéquats cette année, en passant par les femmes qui subissent des violences ou n'ont pas de travail décent». Or,  l'avortement est la seule chose qui leur est offerte en ces temps difficiles et incertains; pour l'épiscopat, il s'agit sans conteste d'«un coup dur pour l’espoir».

    Or, le Pape François insiste précisément sur ce point dans son encyclique Fratelli Tutti: la pandémie doit nous rendre encore passionnés pour la défense de toute vie, celle de la personne âgée, de la personne handicapée ou malade et de l’enfant à naitre. Elle doit aussi générer un élan d’entraide, de solidarité, de capacité à porter sur ses propres épaules les peines des autres.

    Pas de voeux de Noël au président, journée de jeûne et de prière

    Aussi, les évêques argentins appellent-ils à renouveler l’espérance en tournant son regard vers la grotte de Bethléem et vers cette famille qui accueille le don de Dieu pour ensuite la donner au monde avec générosité. Noël, concluent-ils, «nous place devant un Dieu qui aime les êtres humains par-dessus tout, un Dieu qui choisit d'être proche, d'être en union avec chacun de nous pour nous permettre de le rencontrer».

    C’est le 29 décembre que le Sénat devra examiner le projet de loi sur l’IVG; cette même assemblée avait rejeté de peu le texte précédent en 2018. En attendant, l’Église catholique, fortement mobilisée sur cette question, entend maintenir la pression. Ainsi l’épiscopat ne présentera-t-il pas ses vœux de Noël au président Alberto Fernandez cette année; les fidèles et le clergé sont invités pour leur part à une journée de jeûne et de prière le 28 décembre, jour des Saints Innocents.

  • Le sort de Hongkong : un message pour l'Occident

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    Le sort de Hongkong est un message pour l’Occident

    Sombre Noël pour le « territoire semi-autonome » de Hongkong ! Anciennement autonome, devrait-on dire, puisque Pékin a piétiné le traité passé avec le Royaume Uni en 1997 qui garantissait l’autonomie politique – « un pays, deux systèmes » – de Hongkong pendant cinquante ans (cf. LSDJ n°997). Dans un silence international quasi général (y compris celui du Vatican, qui semble vouloir préserver à tout prix son accord provisoire avec la Chine), la répression pilotée par Xi Jinping depuis Pékin au nom de la nouvelle « loi de sécurité nationale » (entrée en vigueur le 1er juillet), se donne libre cours. On compte à ce jour plus de 10 000 arrestations de défenseurs de la liberté. Il n’y a plus un seul député pro-démocratie au Parlement de Hongkong : après la révocation de quatre d’entre eux, début novembre, tous les représentants de l’opposition démocratique ont démissionné.

    Symbole de cette mise au pas totalitaire : l’inculpation, le 11 décembre, de l’intrépide patron de presse pro-démocratie Jimmy Lai, sous la double accusation de « fraudes » et de « collusion avec des forces étrangères ». Avant lui, fin novembre, trois jeunes figures de proue du mouvement pro-démocratie (à l’origine des manifestations géantes « des parapluies » de 2019) ont été condamnés à de la prison ferme pour avoir organisé une manifestation devant le quartier général de la police de Hong Kong en juin 2019 : 13 mois et demi pour Joshua Wong, 24 ans ; 10 mois pour Agnès Chow, 24 ans ; 7 mois pour Ivan Lam, 26 ans. Des incarcérations perpétrées « en violation de leurs droits d’expression et de réunion pacifique », a dénoncé Amnesty International. Comme eux, douze jeunes démocrates, âgés de 16 à 30 ans, des « boat people » cherchant refuge à Taïwan, ont été capturés en mer et incarcérés cet été, sans que leurs familles puissent leur rendre visite. Ils font l’objet de poursuites judiciaires, a-t-on appris cette semaine.

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  • Le Sponsus ou Drame de l'Epoux (créche de l'église du Saint-Sacrement à Liège) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Noël devient jour férié sur tout le territoire irakien

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    Une dépêche de l'Agence Fides (avec un peu de retard) :

    ASIE/IRAQ - Accueil favorable de l'appel du Patriarche de Babylone des Chaldéens de la part du Parlement irakien reconnaissant Noël comme jour férié pour l'ensemble du pays

    17 décembre 2020

    Bagdad (Agence Fides) – A compter de cette année, Noël devient jour férié sur tout le territoire irakien. C'est ce qu'ont décidé les membres du Parlement irakien, exprimant à l'unanimité leur accord à la proposition faite au cours de ces derniers mois et devenue publique à l'occasion d'une rencontre entre le Président irakien, Barham Salih, et le Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.Em. le Cardinal Louis Raphaël I° Sako. La mesure prend une importance particulière notamment dans la perspective de la visite apostolique que le Pape François a prévu d'effectuer en Irak du 5 au 8 mars prochains.

    Le Patriarche de Babylone des Chaldéens, immédiatement après avoir appris la nouvelle de cette décision unanime du Parlement, a diffusé un Message dans lequel il remercie le Président irakien, Barham Salih, le Président du Parlement, Muhammad al Halbousi, et tous les parlementaires « pour le vote exprimé pour le bien de leurs compatriotes chrétiens », invoquant sur eux tous la bénédiction et la récompense de Dieu.

    Le 17 octobre dernier, ainsi que l'a indiqué en son temps l'Agence Fides (voir Fides 19/10/2020), le Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.Em. le Cardinal Louis Raphaël I° Sako, a adressé au Président irakien, Barham Salih, lors d'une réunion intervenue à la résidence du Chef de l'Etat le 17 octobre. Au cours de l'entretien – indiquent les sources officielles du Patriarcat chaldéen et de la Présidence de la République irakienne – le Président Barham Salih – ingénieur kurde diplômé en Grande-Bretagne où il se trouvait expatrier aux temps de Saddam Hussein – a reconnu et exalté le rôle des communautés chrétiennes dans la reconstruction du pays, réaffirmant son engagement à favoriser de toutes les manières le retour des chrétiens évacués dans leurs territoires de provenance, à commencer par Mossoul et la plaine de Ninive, qu'ils ont dû abandonner au cours des années de l'occupation djihadiste.

    Le gouvernement avait déjà déclaré Noël jour férié una tantum en 2008 mais les années suivantes, la disposition en question n'avait pas été officiellement renouvelée au niveau national, étant appliquée au cours des années récentes dans la seule province de Kirkuk.

    L'an dernier (voir Fies 04/12/2019), le Cardinal avait donné des dispositions afin que Noël soit célébré de manière sobre, sans moments conviviaux publics en signe de proximité vis-à-vis des familles des centaines de morts sur l’ensemble du territoire national et se poursuivent même après la démission du Premier Ministre, Adel Abdel Mahdi. Pour cette raison furent également annulés les traditionnelles réceptions qui voient autorités politiques et religieuses se rendre au siège du Patriarcat pour l’échange de vœux avec le Patriarche et ses collaborateurs. (GV) (Agence Fides 17/12/2020)

  • Des prêtres s'adressent au Conseil d'Etat pour sauver les fêtes de Noël

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    Lu sur la Libre :

    Des prêtres au Conseil d'État pour sauver les fêtes de Noël

    Un groupe de prêtres catholiques s'est à nouveau adressé au Conseil d'État contre les restrictions sur les célébrations de la messe, espérant célébrer la messe de Noël normalement, relatent mardi Het Nieuwsblad et De Standaard.

    L'un des prêtres est le pasteur de la basilique de Koekelberg, Marc Leroy. "Dans mon église, la plus grande du pays avec une superficie de 10.000 mètres carrés, seules 15 personnes sont autorisées à entrer. Normalement, il y a 700 croyants (...) Je pense que les politiciens ne savent pas ce qui se passe en ce moment".

    Le Conseil d'État avait qualifié, au début du mois, de violation de la liberté de culte l'interdiction par le gouvernement de toutes les activités de culte collectives en raison de la pandémie. En réponse, le gouvernement a autorisé jusqu'à 15 personnes à assister à la messe.

  • Le vrai temps du christianisme est un anti-progressisme

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    D'Hildegarde Berbier sur Le Rouge & le Noir :

    Ni linéaire, ni cyclique : le vrai temps du christianisme

    21 décembre 2020

    Le christianisme a pour particularité d’être souvent associé à une vision inextricablement linéaire du temps, chose que nous reprochent régulièrement les critiques du progressisme et en particulier les néo-païens. Ces critiques assènent— à juste titre — que la linéarité du temps instaure un rapport aux événements bien particulier s’assimilant à une succession de causes et d’effets convergeant vers un seul but eschatologique — la Parousie — dont on ne saurait entraver la marche forcée. Dans sa version sécularisée et une fois Dieu relégué aux cieux, cette vision du temps se dégraderait alors en culte du Progrès : il y aurait ainsi un sens de l’Histoire et critiquer un événement,une loi ou un mode de vie nouveau serait inévitablement « rétrograde », « obscurantiste », « moyenâgeux », voire « anhistorique ».

    La conception cyclique des événements, quant à elle, paraît souvent bien plus « saine » en comparaison d’une vision du temps comme fuite linéaire vers un but (le Retour du Christ ou la fin de l’Histoire). Présentée comme commune aux religions païennes, elle permettrait d’appréhender le temps comme un enchaînement d’éternels recommencements et éviterait, par la même, l’impasse que représente le progressisme.

    Mais qu’en est-il réellement ? Ce débat pourrait paraître anodin ou futile, mais il n’en est rien. Il s’agit ici de notre conception de l’Histoire et donc de notre rapport aux événements qui est en jeu. Car si les catholiques sont souvent prompts à pointer du doigt les dérives du progressisme, ils sont toutefois bien incapables de répondre aux critiques de nos adversaires qui font du christianisme le fer de lance d’une vision linéaire du temps [1].

  • 2 fois moins de bébés trisomiques en Europe

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    Synthèse de presse de gènéthique.org :

    Dépistage prénatal : 2 fois moins de bébés trisomiques en Europe

    21 décembre 2020

    En raison du développement du dépistage prénatal, le nombre de bébés porteurs de trisomie 21 a diminué de 54% en moyenne, en Europe. L’étude réalisée par des chercheurs du Massachusetts General Hospital (MGH) et des organisations internationales sur la trisomie 21 a été publiée dans la revue European Journal of Human Genetics[1]. En 2016, les chercheurs avaient constaté une baisse de 33% des naissances d’enfants porteurs de trisomie 21 aux Etats-Unis, suite à des interruptions de grossesse après un dépistage prénatal.

    Les scientifiques ont consacré trois années à recenser le nombre de naissances de bébés porteurs de trisomie 21 dans tous les pays d’Europe, ainsi que le nombre total de personnes trisomiques dans la population. Dans les pays où les données étaient insuffisantes, les chercheurs ont appliqué une modélisation statistique pour générer des estimations.

    Les résultats montrent une très grande variation entre les taux de natalité des enfants porteurs de trisomie 21 entre les différentes régions. Entre 2011 et 2015, c’est « l’Europe du Sud [qui] enregistré la plus forte réduction des naissances d’enfants porteurs de trisomie dues à des interruptions de grossesse (71 %), suivie de l’Europe du Nord (51 %) et de l’Europe de l’Est (38 %) ». Avec des « différences considérables » entre les pays. La réduction observée en Espagne s’élève à 83% quand aucune diminution n’est notée à Malte.

    Des chiffres influencés par des causes multiples

    Selon les chercheurs, les interruptions de grossesse liées à la trisomie 21 sont influencées par « de multiples facteurs ». « Certains pays, comme le Danemark, offrent un accès gratuit au dépistage prénatal (cf. Seuls 18 bébés porteurs de trisomie 21 nés au Danemark en 2019), alors que dans d’autres pays, les couples peuvent se heurter à des obstacles financiers. » « Les mœurs religieuses et culturelles d’un pays jouent également un rôle, estiment les scientifiques, tout comme les politiques d’un pays concernant la manière dont les futurs couples sont conseillés sur le dépistage prénatal et la trisomie 21 (cf. Trisomie 21 : des chiffres têtus) ». La décision de mener à terme une grossesse après un diagnostic positif de trisomie 21 est aussi influencée par « les possibilités qui s’offrent aux personnes atteintes de trisomie 21 de mener une vie épanouie ».

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  • Des découvertes archéologiques majeures à Gethsémani

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    De Vatican News :

    21 décembre 2020

    Découvertes archéologiques majeures à Gethsémani

    De surprenantes découvertes archéologiques remontant pour certaines à l’époque de Jésus ont été faites des derniers mois à Gethsémani. Elles ont été présentées ce matin à Jérusalem en présence du Custode de Terre Sainte, le père Francesco Patton et des archéologues qui ont mené cette importante campagne de fouilles, parmi lesquels Amit Re’em de l’Autorité israélienne des Antiquités.

    Nous sommes à quelques pas du petit jardin situé juste à l'extérieur de la vieille ville de Jérusalem, au pied du Mont des Oliviers, là où Jésus s'est retiré en prière après la dernière Cène, avant d'être trahi par Judas et arrêté. Au fil des siècles, le site est devenu un lieu de pèlerinage autour de la Basilique dont les origines remontent à l'époque byzantine et qui, grâce à une contribution internationale - d'où son nom d'Église de toutes les nations - a été reconstruite par l'architecte Antonio Barluzzi dans les années 1920.

    Afin de permettre au flux ininterrompu de visiteurs de passer en toute sécurité du jardin, où Benoît XVI célébra la messe en mai 2009, à la Basilique, un tunnel souterrain a été creusé sous l'allée. Et c’est ainsi que durant les travaux, une incroyable surprise s’est présentée aux ouvriers: au bout du tunnel, se trouve une série de salles annexes à l'ancienne Basilique de l’Agonie, datant de l'époque des Croisades. Plus frappante encore est la découverte, à mi-chemin du tunnel, d'un bain rituel juif creusé dans la roche, datant du premier siècle après J.C. : «jusqu'à présent, nous n’avions jamais rien trouvé à Gethsémani qui remonte au temps de Jésus. Cette découverte a été identifiée parce que les bains rituels juifs sont très caractéristiques: ils comportent une série de marches qui se terminent par un bassin peu profond», explique le père Eugenio Alliata, éminent archéologue du Studium Biblicum Franciscanum.

    En araméen, le mot Gethsémani signifie “pressoir”, “lieu où l’on travaille l’huile”. «Pendant le travail de l'huile ou du vin, poursuit le père Alliata, le juif pieux qui les prépare, s'il veut qu'ils soient casher, c'est-à-dire purs selon la Loi, doit se préparer en prenant un bain rituel dans une baignoire spéciale». Si à Jérusalem l’on trouve fréquemment des pièces archéologiques remontant à l'époque du roi Hérode le Grand ou des procurateurs romains comme Ponce Pilate, rien à Gethsémani n’avait été trouvé de contemporain à Jésus jusqu’à présent.

    La série de pièces datant de l'époque arabe de Jérusalem, -il y a entre mille et deux mille ans-, qui a été mise à jour au-delà de l'embouchure du tunnel, est également importante: «les découvertes sont postérieures à la conquête musulmane de Jérusalem en 638 après J.C. Les fouilles ont révélé une chapelle chrétienne avec une abside, très bien conservée, un autel et une inscription en grec qui demande à Dieu d'accepter l'offrande de ses fidèles comme il l'a fait pour Abraham. Le Patriarche est en effet considéré comme le modèle du croyant en Dieu, celui dont l'offrande est agréable au Seigneur», indique encore le père Alliata. Selon toute probabilité, un hospice pour les pèlerins se rendant à Jérusalem se trouvait autour de la chapelle et atteste de la présence continue des chrétiens dans la ville sainte, même après la conquête musulmane.

    Vatican News Service - PO