Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Parce qu'elle est un devoir, l'objection de conscience est un droit fondamental

    IMPRIMER

    De Grégor Puppinck sur gènéthique.org :

    L’objection de conscience : un droit fondamental parce qu’elle est un devoir

    25 février 2021

    Quel avenir pour le droit à l’objection de conscience ? Auteur de l’ouvrage « Objection de conscience et droits de l’homme »[1], Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice (ECLJ), analyse et défend les modalités de ce droit.

    Gènéthique : Vous venez de publier un livre sur l’objection de conscience, pourquoi avoir écrit ce livre ?

    Grégor Puppinck : J’ai écrit ce livre pour clarifier ce qu’est l’objection de conscience afin de pouvoir mieux en définir le contenu, les critères, les limites, et ainsi mieux la défendre. C’est un sujet passionnant à la frontière du droit et de la morale.

    G : De quoi parle-t-on quand on parle d’objection de conscience ?

    GP : Il s’agit du refus exprimé par une personne d’accomplir un commandement d’une autorité légitime au motif que cette prescription est contraire à ses convictions. Il s’agit donc d’un refus d’agir contre ses convictions, par exemple d’un refus de tuer, de porter les armes, de sacrifier aux idoles, de confier ses enfants à l’école de la République ou à l’Eglise, de participer à des cours de religion, de se faire vacciner, etc. Il y a objection lorsque la conviction de l’objecteur est suffisamment ferme pour faire obligation de refuser d’accomplir l’acte prescrit. Il y a véritablement objection lorsque l’objecteur est prêt d’une certaine manière à se sacrifier pour rester fidèle aux prescriptions de sa conscience. Cela ne porte donc pas sur les simples opinions personnelles qui peuvent être changeantes.

    G : La loi peut-elle contraindre à agir contre sa conscience ?

    GP : En principe non, car la loi est censée indiquer ce qui est juste et bon ; elle a un rôle pédagogique, car elle aide chacun à reconnaître ce qui est juste et bon pour la société et à le désirer comme tel pour soi-même.

    Une loi juste ne peut pas heurter la conscience puisque l’objet de la conscience est de reconnaître la justice. La loi ne peut donc contraindre à agir contre la conscience qu’à partir du moment où elle se détache de la justice, c’est-à-dire lorsqu’elle devient purement positive, résultat d’un rapport de force politique.

    Le détachement du droit de la justice est observable en particulier dans la société libérale qui se définit par le fait que coexistent en son sein deux niveaux de moralité : un niveau social marqué par la tolérance mutuelle, et un niveau privé relevant de l’intimité. C’est ainsi que des députés hostiles à titre privé à l’avortement ont accepté de voter sa dépénalisation, au nom de la tolérance. Cette dualité morale est fréquente ; elle s’exprime chaque fois qu’une personne déclare ne pas vouloir d’une pratique pour elle-même, sans pour autant s’y opposer pour les autres. C’est ainsi que des pratiques, autrefois prohibées, ont été dépénalisées puis érigées en libertés.

    Lire la suite

  • RDC : Luca Attanasio, un martyr de plus dans une liste déjà longue au pays des grands lacs

    IMPRIMER

    fb-img-1614007109815.jpgL’histoire bégaye dans l’Est du Congo depuis les lendemains anarchiques de l’indépendance bricolée, voici soixante ans, par un gouvernement belge irresponsable.

    L’ambassadeur italien Luca Attanasio (43 ans), assassiné ce 22 février 2021 sur la route de Goma à Rutshuru (à hauteur du Nyiragongo, en plein parc des Virunga) est un martyr de plus dans la liste impressionnante jalonnant l’histoire du Congo depuis 1960. Diplomate au grand cœur, il   était aussi un chrétien ami des pauvres, en Italie et au Congo, comme le relate ici Colette Braeckman sur son blog hébergé par le journal  bruxellois « Le Soir » :

    "Luca Attanasio, l’ambassadeur d’Italie tué lundi matin au nord de Goma, dans la zone du parc des Virunga alors qu’il allait visiter un centre de distribution de vivres dans une école gérés par le Programme alimentaire mondial, était plus qu’un diplomate, qu’un politique. Il a laissé au Congo le souvenir d’un homme de cœur et les témoignages commencent à se multiplier. Depuis son arrivée au Congo voici 5 ans, d’abord attaché d’ambassade puis ambassadeur, il s’était donné une double mission : représenter son pays comme diplomate européen mais aussi se montrer attentif aux pauvres, faire pour eux ce qu’il pouvait, à titre personnel et avec son épouse mère de ses trois enfants.

    Proche des sœurs des pauvres de Bergame, il multipliait les visites auprès des plus humbles des Congolais, les malades, les vieillards, les enfants des rues. On le vit à la mission de Tumikia, à Kikoti. Son épouse et lui se rendaient régulièrement dans le home de vieillards de Masina où ils préparaient de la nourriture et partageaient le repas des personnes âgées  A Kisangani, où les religieuses manquaient de courant, ce qui mettait en danger les couveuses et la banque de sang, le diplomate trouva bien vite la solution : son épouse et lui achetèrent un groupe électrogène de 100 KVA et la livraison se fit sans caméras ni communiqué de presse.

    A Kinshasa, il organisa à l‘hôtel Pullman une collecte de fonds pour soutenir des actions de bienfaisance et sa femme ouvrit dans la capitale un centre appelé « Mama Sophia » destiné à accueillir les enfants de la rue. C’est là qu’il découvrit une fillette, presque à l’agonie et l’emmena à l’hôpital du Cinquantenaire, couvrant tous les frais d’une opération coûteuse…

    Son engagement social était bien antérieur à sa nomination au Congo : proche de la communauté Sant Egidio, il avait monté des projets pour les personnes handicapées, pour les vieillards et en Italie, il avait reçu le Prix Nassiryia, récompensant les œuvres de paix mais jamais il ne se vantait de cette distinction.

    Il connaissait bien l’Est du Congo et compatissait avec les victimes de la guerre. A plusieurs reprises il avait visité l’hôpital de Panzi où il avait rencontré le Docteur Mukwege. La veille de sa mort, il se trouvait à Bukavu, et avait assisté à une messe en compagnie du père Franco, très connu dans la ville et rencontré Marie Masson, une religieuse belge qui avait longtemps dirigé le bureau des œuvres diocésaines et qui s’occupe actuellement d’une organisation qui prend soin des personnes âgées, Wawe Wetu. L’ambassadeur s’était aussi informé de la situation des ressortissants italiens vivant au Sud Kivu dont plusieurs prêtres et religieuses. Avec de tels contacts, le diplomate engagé aux côtés des pauvres et des victimes n’ignorait rien des souffrances subies depuis un quart de siècle par les populations de l’Est du Congo et c’est discrètement, trop discrètement sans doute, qu’il rendait visite aux plus démunis et en compagnie de son épouse, tentait de les aider. Lors de sa mission au Nord Kivu, il avait emprunté une route classée « jaune » et pour laquelle aucune autorisation particulière n’était nécessaire et il n’était pas homme à se faire escorter par des caméras et précéder par des jeeps chargées d’hommes armés jusqu’aux dents…

    A son retour en Italie, l’ambassadeur mort en héros des pauvres reçut un accueil ému. Quant aux Congolais, ils se souviendront d’un homme qui les aimait vraiment et qui, à force de fréquenter et d’écouter les plus humbles d’entre eux, en avait peut-être appris trop sur les secrets de la région…"

    Ref. Luca Attanasio était l’ami des pauvres, en Italie et au Congo

    JPSC

  • Cultes : les mesures sanitaires seront-elles modifiées ce vendredi ?

    IMPRIMER

    De Bosco d'Otreppe sur le site de La Libre (extrait) :

    (...) Ce vendredi, les mesures sanitaires seront-elles revues en la matière (pour les cultes) ? Nul ne le sait encore. "Les chefs des cultes reconnus ont adressé une nouvelle lettre au ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne" (Open VLD), précise Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique. "Nous pensons que notre proposition est raisonnable. Nous ne demandons pas un assouplissement des règles, mais le fait qu'elles soient plus cohérentes entre elles, et que nous puissions donc ouvrir nos portes en fonction de la taille des édifices, comme c'est le cas dans les grandes surfaces. Nous constatons aussi que les Belges souffrent des mesures, et nous sommes convaincus que s'ils sont soutenus, aussi spirituellement, ils pourront mieux les affronter et plus longuement les respecter."

    Lors des dernières entrevues avec les chefs des cultes reconnus, le ministre de la Justice n'a jamais donné suite à leurs demandes, "mais il a promis que dès que des mesures d'assouplissement seraient prévues, les cultes seraient parmi les premiers concernés", ajoute Tommy Scholtès. Une promesse qui ne permet pas encore de savoir quand la basilique de Koekelberg, les églises, mosquées ou synagogues du pays retrouveront plus de 15 pratiquants.

  • Demandez, on vous donnera

    IMPRIMER

    Évangile du jour (Mt 7, 7-12) (source)

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ? ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. »

    Méditation

    Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus nous enseigne un élément fondamental de notre foi, qui est l’un des objectifs du carême : la prière. Le Seigneur nous invite à poser un acte de foi difficile, parfois crucifiant. Il nous demande en effet de croire en l’efficacité de la prière. La prière engage tout notre être et s’alimente de toutes nos attentes. Elle n’est pas une méditation solitaire, une discipline oisive de l’ego perdu dans son vide intérieur, non, la prière est une relation personnelle et communautaire avec Dieu. Comme dans toute relation profonde, on y exprime sobrement son amour, sa gratitude, ses joies, ses regrets, ses peines, ses doutes, sa colère, ses demandes, ses désirs : la prière se tisse avec l’ensemble des fibres de notre cœur, c’est le langage des vivants, l’air pur de la vraie vie ! Pourquoi ne nous répond-il pas systématiquement selon notre mode humain ? Dieu est bon et sage… -Dieu est Dieu. Aussi agit-il de la manière la plus divine : il exauce toujours les prières de ses enfants, de manière mystérieuse, inattendue… sommes-nous bien disposés à écouter ses réponses ? Demain, dans la gloire du Royaume céleste nous comprendrons. Aujourd’hui, dans la lumière de la foi et animés par l’espérance, demandons, cherchons, frappons  !

  • La loi belge sur l’euthanasie est mauvaise sur le plan éthique, administratif et légal

    IMPRIMER

    L'article qui suit revient sur une étude déjà évoquée sur belgicatho; de Michael Cook traduit par Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    La loi d’euthanasie en Belgique est mauvaise, selon une étude scientifique

    .

    Sa portée ne cesse de s’élargir et les garde-fous sont défaillants.

    De temps à autre apparaît un article de bioéthique qui est un réquisitoire si puissant contre l’injustice qu’il donne la chair de poule à ses lecteurs. En 1949, Leo Alexander a publié Medical Science under Dictatorship dans le New England Journal of Medicine, à propos des atrocités commises par les médecins nazis. En 1966, Henry K. Beecher a publié Ethics and Clinical Research, aussi dans le New England, dont le titre assez neutre cachait un message virulent sur les catastrophes éthiques de la médecine américaine contemporaine.

    Euthanasia in Belgium: Shortcomings of the Law and Its Application and of the Monitoring of Practice (Euthanasie en Belgique : manquements de la loi et de son application ainsi que du suivi de sa pratique) vient d’être publié dans The Journal of Medicine and Philosophy. Ce texte ne sera pas aussi sensationnel que les articles historiques que je viens de mentionner, mais il peut soutenir la comparaison.

    Depuis 2002, les lois sur l’euthanasie en Belgique et aux Pays-Bas ont servi de modèle pour des réformes légales dans d’autres pays. Le Canada les a suivis. Le Portugal est sur le point de le faire. L’Espagne va dans la même direction. En Belgique, l’euthanasie prend à son compte 2,4 % de tous les décès, et beaucoup plus en Flandre.

    Les auteurs de l’article du Journal of Medicine and Philosophy affirment en substance que la loi belge sur l’euthanasie est mauvaise sur le plan éthique, administratif et légal. Sa portée ne cesse de s’élargir et les garde-fous sont défaillants. La commission chargée de contrôler le respect de la loi par les médecins est inefficiente, voire complice d’un agenda pro-euthanasie. Pour appuyer ces affirmations étonnantes, l’article se réfère non pas à des scandales rapportés dans les médias mais à des études académiques minutieuses des 20 dernières années et sur les rapports de la commission de contrôle elle-même.

    Lire la suite

  • Belgique : les maisons de religieux exclues des priorités de vaccination contre la pandémie de coronavirus

    IMPRIMER

    Les Belges sont-ils tous égaux devant les normes sanitaires ministérielles et autres relatives à la pandémie de coronavirus ? Après le numerus clausus impraticable limitant à 15 le nombre de fidèles autorisés à prendre part ensemble à un acte du culte dans une église, quelle qu’en soit la dimension, les pouvoirs publics en Wallonie et à Bruxelles auraient, maintenant, exclu des priorités de vaccination les résidents des maisons de repos de congrégations catholiques constituées pour les religieuses et religieux âgés. Un article de Sarah Poucet publié par le site web « cathobel » ce 24 février 2021 :

    mains-agees-275x150.jpg« Les maisons de repos de congrégations catholiques, accueillant religieux et religieuses, ne sont pas comprises dans les premières phases des plans de vaccinations bruxellois et wallon, alors que les maisons de repos classiques le sont. Discrimination ? L’affaire sera bientôt discutée au Parlement wallon.

    La Maison Saint-Claude La Colombière, située à Bruxelles, accueille une quarantaine de jésuites âgés qui terminent leur vie dans une maison qu’ils partagent. Comme dans des maisons de repos ordinaires, les résidents bénéficient de soins infirmiers avec un personnel soignant, de cuisine et d’entretien. Pourtant, les résidents de cette maison ne sont pas encore vaccinés. Après s’être adressé à Iris Care, en charge de la vaccination à Bruxelles, les responsables de l’établissement ont reçu une réponse indiquant que le vaccin arriverait en février. Depuis, plus de nouvelles et aucun vaccin à l’horizon. Si la Colombière a décidé de ne pas s’inquiéter et d’attendre patiemment, ce n’est pas le cas de tous les lieux de séjour pour religieux et religieuses. En effet, ils sont tous écartés des premières phases des campagnes de vaccination (wallonne et bruxelloise) qui concernent les homes et les collectivités comme les maisons pour personnes handicapées.

    Le Coreb, la Conférence des Religieux et Religieuses en Belgique, a décidé de fédérer les inquiétudes des différentes congrégations. Elle a envoyé ce vendredi 19 février une lettre aux ministres de la santé, dont Franck Vandenbroucke (sp.a), demandant que ces 1750 religieux et religieuses tout comme le personnel soignant de ces établissements, soient reconnus comme personnes à risque. Elle demande de mettre fin à cette différence de traitement avec les homes traditionnels en procurant rapidement le vaccin aux médecins référents de chaque communauté.

    Lire la suite

  • Témoignage : comment Marie s'est relevée d'un avortement

    IMPRIMER

    Du site de La Nef (mis en ligne le 18 février 2021):

    Avortement : comment je me suis relevée !

    J’ai fait tuer mon premier enfant. Voilà comment, quatorze années après cet avortement qui a bouleversé ma vie, je résume froidement la situation.

    Je m’appelle Marie, j’ai maintenant 34 ans et rares sont les jours qui passent sans que je ne revive cet horrible moment.

    J’avais vingt ans, j’étais étudiante et amoureuse de mon compagnon depuis 6 mois. Je suis tombée enceinte car ce désir était enfoui en moi. Mais je n’ai pas accepté la réalité. Sur mes carnets, j’écrivais : « il n’y a pas de vie en moi, seulement un amas de cellules. » Aujourd’hui, je ne comprends toujours pas comment j’ai pu penser et écrire une telle absurdité.

    Les formalités administratives se sont enchaînées très vite. À l’époque, quelques jours de réflexion m’ont été laissés, mais mon immaturité, mon ignorance des conséquences que cet avortement allait entraîner et le fait que je n’avais pas réussi à en parler à mes parents, n’ont fait que me précipiter vers cet acte irréversible.

    Toutes mes cellules se souviennent du comprimé à avaler avant l’opération. Mon corps n’oublie pas l’intrusion violente d’un outil, l’aspiration absurde de ce que j’avais de plus cher. Mon cœur s’est emballé si vite que j’ai poussé un cri strident : la peur de mourir me tenaillait. Mais ce n’est pas moi qui mourais.

    À la sortie de l’hôpital, des larmes coulèrent et un soulagement m’envahit. Je me disais que la tempête était passée. Mais c’était sans compter sur la mémoire de mon corps, et sur mon esprit qui chercherait le pardon, avec rage, pendant des années.

    Par la suite, cinq années s’écoulèrent dans l’insouciance de la jeunesse. Puis vient le jour où je tombais de nouveau enceinte, grossesse « socialement » désirée cette fois. J’avais 25 ans et j’étais toujours avec le même homme. La joie m’envahit quelques secondes puis elle laissa place à la peur. Une peur stressante, qui m’oppressait, serrait mon estomac. La nuit je cauchemardais en poursuivant quelqu’un avec un couteau que je finissais par tuer. Je me réveillai en sursaut, trempée de culpabilité. J’avais peur de cette vie qui grandissait en moi. Neuf semaines plus tard, emportée par une douloureuse couleur rouge, je perdais cette minuscule promesse : c’était comme si mon corps se souvenait. Mais de quoi ? Je ne comprenais pas. Pourquoi cette fausse couche ? Ma conscience fermait encore les yeux pour me préserver de la folie qui pourrait me submerger. Mais mon inconscient, lui, se souvenait.

    Lire la suite

  • L'ouverture de l'Afrique à la liturgie traditionnelle : un témoignage passionnant venu du Kenya

    IMPRIMER

    Christus Regnat in Kenya

    Du site "Paix liturgique"

    L'AFRIQUE OUVERTE A LA LITURGIE TRADITIONNELLE

    UN TEMOIGNAGE PASSIONNANT VENU DU KENYA

    La Lettre de Paix liturgique (lettre 785 du 23 Février 2021)

    Nous avons eu l’occasion de le signaler à plusieurs reprises, et notamment dans notre Lettre 678, l’Afrique est un continent très prometteur pour le développement de la messe traditionnelle. « L’Afrique, disions-nous, est sans doute le continent le moins touché par le phénomène de la messe traditionnelle, bien que la liste des pays où elle est célébrée ne soit pas négligeable. [… Mais] les demandes, sinon importantes mais en tout cas nombreuses, laissent penser que d’ici 20 ans toute l’Afrique sera concernée par la liturgie traditionnelle. »

    Mais voici que nous avons eu la chance de rencontrer il y a quelques semaines le père Jean, un prêtre du Kenya qui termine sa thèse de Théologie en Europe et qui nous a étonnés par son amour et son enthousiasme envers la liturgie traditionnelle de l’Eglise latine. Nous lui avons demandé de nous parler de celle-ci qu’il a découvert il y a déjà plusieurs années et dont il a expérimenté la célébration auprès de fidèles de son pays. Il a eu plusieurs fois l’occasion de parler de celle-ci avec son évêque qui l’a encouragé à poursuivre dans cette voie tout en gardant une certaine prudence, d’où son anonymat, cette expérience n’étant pas du goût de tous parmi les prêtres du presbyterium local et au sein de la conférence épiscopale nationale

    Paix liturgique : Comment présenteriez-vous la liturgie traditionnelle ?

    Père Jean : Comme je vous l’ai dit lors de notre première rencontre elle est d’abord pour nous apaisante, presque au sens étymologique car elle génère chez nous la paix.

    L’usage du latin nous permet de repousser les permanentes rivalités linguistiques qui existent dans nos pays d’Afrique – pensez simplement que chez nous au Kenya il y a plus de 70 langues vivantes communément utilisés ! – de ce fait le choix d’une langue dans la liturgie est toujours perçu par les autres locuteurs comme une emprise des uns sur les autres et cela génère plus de conflits que vous pouvez imaginer.

    Lire la suite sur Paix Liturgique

  • Les générations se suivent et se ressemblent...

    IMPRIMER

    L'Evangile du jour :

    Quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »

    Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne sera donné que celui du prophète Jonas.

    Car Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits ; de même, le Fils de l'homme restera au cœur de la terre trois jours et trois nuits.

    Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.

    Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.

    Matthieu 12,38-42; EAQ; évangile du jour

  • KTO La foi prise au mot : la souffrance

    IMPRIMER

    Cette année 2021, la journée des malades prend une singulière actualité. Avec la pandémie la maladie a fait irruption dans nos vies avec une cruelle acuité. N’est-ce pas le moment de prendre un peu de recul pour savoir ce que la Bible nous en dit et ce que l’Église nous invite à comprendre ? Comment trouver un sens à la maladie et la souffrance ? Comment celle-ci peut-elle nous amener à repenser notre rapport à Dieu et aux autres ? Ces questions rejoignent la problématique du mal : pourquoi est-il permis par Dieu et comment apprendre à la dépasser ?

    Xerri 41etkuKsfIL._SX323_BO1,204,203,200_.jpgDans cet épisode de La Foi prise au mot Régis Burnet reçoit la théologienne Marie-Dominique Trébuchet et le psychanalyste et essayiste Jean-Guilhem Xerri (NdB : auteur, entre autres de « Prenez soin de votre âme », petit traité d’écologie intérieure, publié aux éditions du Cerf en 2018 et prix de l’humanisme chrétien en 2014 pour son essai « A quoi sert un chrétien »)

    JPSC

  • Rome : la curie papale de plus en plus à l’image de son maître

    IMPRIMER

    Le site web « Benoit et moi » a réalisé et publié cette traduction d’un article de Nico Spunti paru dans la Nuova Bussola Quotidiana sous le titre « Via Sarah e Comastri : Curia sempre più specchio di Francesco » :

    Sarah Comastri Untitled-design-5.jpg

    « Robert Sarah n’est plus Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. Huit mois après sa reconduction inattendue, à l’accomplissement de ses 75 ans, le pape François a accepté hier la démission du cardinal guinéen de son poste ainsi que celle du cardinal Angelo Comastri, 77 ans, de son rôle de vicaire général de Sa Sainteté pour la Cité du Vatican, archiprêtre de la basilique papale et président de la Fabrique de Saint-Pierre. Alors que pour ce dernier, on connaît déjà le nom de son successeur , qui sera le néo-cardinal Mauro Gambetti, le principal fauteuil du dicastère responsable de la liturgie restera vide pour le moment.

    Et pourtant, en juin dernier, la confirmation de Sarah sur le dépassement de l’âge canonique de la démission a été faite selon la formule « donec aliter provideatur », c’est-à-dire jusqu’à disposition ultérieure du Pape qui implique généralement l’identification d’un remplaçant. La nouvelle d’hier, donc, plus que pour la démission elle-même, a suscité l’étonnement du fait qu’elle a eu lieu sans l’indication d’un successeur. Ainsi se termine une collaboration qui n’a certainement pas été facile entre le Pontife et le préfet qu’il a lui-même nommé le 23 novembre 2014, marquée par des malentendus et même des corrections publiques, mais toujours avec le respect et l’obéissance professés par le cardinal.

    Les premiers signes d’une entente difficile entre les deux se sont manifestés lors des changements du Jeudi Saint lorsque François, qui avait déjà l’habitude de le faire en tant qu’archevêque de Buenos Aires et qui en 2013 avait lavé les pieds d’une jeune musulmane dans une prison pour mineurs, demanda à Sarah de modifier les rubriques du Missel romain afin que pour le rite du lavement des pieds, on ne choisisse pas seulement des hommes ou des garçons. Cette ordre, daté du 20 décembre 2014, ne fut exécuté par la Congrégation qu’en janvier 2016 avec la publication du décret « In Missa in Cena Domini », accompagné de la lettre avec la demande du Saint-Père, presque comme pour souligner la paternité de cette décision peu appréciée, confirmée un mois plus tard dans une interview où le cardinal Sarah avait parlé de l’admission des femmes en termes de possibilité et non d’obligation, précisant que le prêtre « doit décider selon sa propre conscience, et selon l’objectif pour lequel le Seigneur a institué cette célébration ».

    Lire la suite

  • Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens...

    IMPRIMER

    L'Evangile du jour (source) :

    Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6, 7-15 :

    En ce temps-là,  Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
    Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé.
    Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
    que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
    Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
    Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs.
    Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
    Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
    Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »