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Actualité - Page 1393

  • Un pape qui évite soigneusement un choc frontal avec la culture dominante

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    Du vaticaniste bien connu, Sandro Magister, des propos qui mettent en lumière la "ligne" adoptée par le pape et qui déconcerte un certain nombre de "bons catholiques" habitués à mener le combat au nom des "principes non négociables". Une bonne matière à réflexion... :

    Bergoglio, le général qui veut vaincre sans combattre

    "Je n’ai jamais compris l'expression ‘valeurs non négociables’", a-t-il déclaré lors de la dernière en date de ses interviews. Et son collaborateur le plus proche explique dans un livre pourquoi le pape François évite soigneusement le choc frontal contre la culture dominante 

    ROME, le 10 mars 2014 – Victor Manuel Fernandez est le premier Argentin à avoir été nommé évêque par Jorge Mario Bergoglio, deux mois après que celui-ci eut été élu pape.

    Fernandez était alors - il continue à l’être - recteur de l’Universidad Catolica Argentina et il a été imposé à ce poste par celui qui était alors l’archevêque de Buenos Aires et qui a triomphé à cette occasion de l’hostilité d’un groupe d’opposants combatifs, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Église.

    Mais il est également, depuis plusieurs années, le collaborateur le plus sûr de Bergoglio pour la rédaction de ses textes essentiels, depuis le document d’Aparecida, en 2007, jusqu’à "Evangelii gaudium", en 2013, qui est la lettre-programme de l'actuel pontificat.

    Le livre-interview "Il progetto di Francesco. Dove vuole portare la Chiesa" [Le projet de François. Où veut-il conduire l’Église ?] – publié ces jours-ci en Italie – dans lequel Fernandez explique et commente le programme papal, est donc un bon guide pour le comprendre plus à fond.

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  • Les femmes au service de l'Evangile

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    Pour la journée des femmes, ce très beau texte de Benoît XVI, prononcé lors de l'audience générale du mercredi 14 février 2007 :

    Les femmes au service de l'Evangile

     

    Chers frères et sœurs,

    Nous sommes parvenus aujourd'hui au terme de notre parcours parmi les témoins des débuts du christianisme que mentionnent les écrits néo-testamentaires. Et au cours de la dernière étape  de  ce  premier parcours, nous consacrerons notre attention aux nombreuses  figures  de  femmes  qui  ont accompli un rôle efficace et précieux dans la diffusion de l'Evangile. Leur témoignage ne peut être oublié, conformément à ce que Jésus lui-même dit de la femme qui lui versa de huile sur la tête, peu avant la Passion:  "En vérité, je vous le dis, partout où sera proclamé cet Evangile, dans le monde entier, on redira aussi, à sa mémoire, ce qu'elle vient de faire" (Mt 26, 13; Mc 14, 9). Le Seigneur veut que ces témoins de l'Evangile, ces figures qui ont apporté une contribution afin de faire croître la foi en Lui, soient connues et que leur mémoire soit vivante dans l'Eglise. Sur le plan historique, nous pouvons distinguer le rôle des femmes dans le christianisme des origines, au cours de la vie terrestre de Jésus et au cours des événements de la première génération chrétienne.

    Bien sûr, comme nous le savons, Jésus choisit parmi ses disciples douze hommes comme Pères de la nouvelle Israël; il les choisit pour "être ses compagnons et pour les envoyer prêcher" (Mc 3, 14-15). Ce fait est évident mais, outre les Douze, piliers de l'Eglise, pères du nouveau Peuple de Dieu, de nombreuses femmes sont également choisies au nombre des disciples. Je n'évoquerai que très brièvement celles qui se trouvent sur le chemin de Jésus lui-même, en commençant par la prophétesse Anne (cf. Lc 2, 36-38) jusqu'à la Samaritaine (cf. Jn 4, 1-39), à la femme syrophénicienne (cf. Mc 7, 24-30), à l'hémorroïsse (cf. Mt 9, 20-22) et à la pécheresse pardonnée (cf. Lc 7, 36-50). Je ne me réfère pas non plus aux protagonistes de certaines paraboles efficaces, par exemple la femme qui fait le pain (Mt 13, 33), la femme qui perd une drachme (Lc 15, 8-10), la veuve qui importune le juge (Lc 18, 1-8). Les femmes qui ont joué un rôle actif dans le cadre de la mission de Jésus sont plus importantes pour notre réflexion. En premier lieu, ma pensée se tourne naturellement vers la Vierge Marie, qui à travers sa foi et son oeuvre maternelle, collabora de façon unique à notre Rédemption, au point qu'Elisabeth put la proclamer "bénie entre les femmes" (Lc 1, 42), en ajoutant "bienheureuse celle qui a cru" (Lc 1, 45). Devenue disciple du Fils, Marie manifesta à Cana une entière confiance en Lui (cf. Jn 2, 5) et le suivit jusque sous la Croix, où elle reçut de Lui une mission maternelle pour tous ses disciples de tout temps, représentés par Jean (cf. Jn 19, 25-27).

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  • Le pape évoque les persécutions

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    Une salade assaisonnée avec l'huile de la persécution...
    C'est cela la vie chrétienne, homélie du 4 mars - (Zenit.org)

    Salvatore Cernuzio (trad. H. Ginabat)

    « Une salade assaisonnée avec l’huile de la persécution » : voilà la vie chrétienne, a expliqué le pape François dans son homélie du 4 mars, lors de la messe à Sainte-Marthe.

    Le pape a prié pour les nombreux martyrs d’aujourd’hui, punis et persécutés pour le seul fait qu’ils possèdent une Bible ou qu’il font le signe de la Croix.

    C’est une certitude pour le pape François : « Aujourd’hui, il y a plus de martyrs que dans les premiers temps de l’Église ». À diverses reprises, dans ses homélies ou ses discours, le pape a dénoncé cette situation et ce mardi encore, dans son homélie à Sainte-Marthe, il a regretté cette constante dans la vie des chrétiens. De la prison de Pierre au martyre d’Étienne et à tous les frères enfermés dans les prisons nazies et communistes, jusqu’au martyrs des temps modernes, « punis » pour le seul fait qu’ils possèdent une Bible ou qu’ils célèbrent une messe, comme cela arrive chaque jour en Afrique et au Moyen-Orient, il n’y a jamais eu un moment dans l’histoire où les disciples du Christ n’ont pas subi de persécutions. Et le pape a expliqué que si tout cela arrive, c’est parce que « la Croix est toujours la voie chrétienne » : elle est le signe distinctif que le Christ a laissé à ses disciples, et la conséquence de l’annonce et du témoignage rendu à l’Évangile.

    C’est ce qu’explique Jésus à Pierre qui, comme le raconte l’évangile du jour, lui demande ce que recevront en échange ceux qui auront tout lâché pour le suivre. « Amen, je vous le dis : personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple », répond le maître. Une réponse qui montre son être « généreux », a commenté le pape, mais qui, aux oreilles de Pierre, résonne comme une constatation ambiguë : en fin de compte, « aller derrière Jésus » serait « une belle activité commerciale » qui permet de gagner le centuple.

    C’est pourquoi le Christ ajoute aussitôt que, à côté de ce ‘dédommagement’, il y aura les persécutions. « Comme s’il disait : ‘Oui, vous avez tout lâché et vous recevrez ici, sur terre, beaucoup de choses, mais avec la persécution !’ Comme une salade avec l’huile de la persécution : toujours ! » a précisé le pape. En ajoutant : « C’est le gain du chrétien et c’est la route de celui qui veut marcher derrière Jésus, parce que c’est la route qu’il a empruntée lui-même : lui-même a été persécuté ! C’est la route de l’abaissement. Ce que Paul dit aux Philippiens : ‘Il s’est abaissé. Il s’est fait homme et s’est abaissé jusqu’à la mort, et la mort sur la croix’. C’est précisément cela, la tonalité de la vie chrétienne. »

    D’ailleurs, dans son Discours sur la montagne, a souligné le pape, Jésus définit les persécutions comme une béatitude, en affirmant : « Heureux êtes-vous quand on vous insulte et qu’on vous persécute à cause de mon nom ». Les apôtres, a-t-il rappelé « aussitôt après la venue de l’Esprit-Saint, ont commencé à prêcher et les persécutions ont commencé », et elles se poursuivent encore aujourd’hui, en 2014.

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  • Le pape ne serait-il pas suffisamment féministe ?

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    C'est ce que l'on pourrait penser en lisant ceci sur IMedia :

    LA PRÉSIDENTE DU COMITÉ DE LA JUPE INVITE LE PAPE FRANÇOIS À NE PAS OUBLIER LES FEMMES (INTERVIEW).

    Vatican - le 07/03/2014

    A plusieurs reprises, depuis le début de son pontificat, le pape François a évoqué la nécessité d’accorder plus de place aux femmes dans l’Eglise. Dans son Exhortation apostolique Evangelii Gaudium , il a explicitement souhaité “élargir les espaces pour une présence féminine plus incisive dans l’Église“. A la veille de la Journée de la femme, pour savoir comment réagissent les premières concernées, I.MEDIA a interpellé la Française Anne Soupa, présidente du “Comité de la jupe“ fondé en 2009 pour soutenir la dignité et la reconnaissance des femmes dans l’Eglise catholique. A ses yeux, en abordant de face la question des femmes, le pape François laisse entrevoir l’ouverture de nouveaux chantiers. Anne Soupa, cependant, demeure prudente et déplore que les femmes, dans l’Eglise, soient toujours “privées de parole et écartées des décisions“.

    Pour plus de détails, voir ICI

    La prose de Anne Soupa est sur le Huffington Post

  • L'avortement fait en Espagne beaucoup plus de victimes que la Guerre civile

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Mgr Reig Pla : l'avortement, un holocauste silencieux

    Toutes les commissions épiscopales – fussent-elles des sous-commissions – ne sont pas obligatoirement adeptes de la langue de buis, ainsi que vient de le démontrer le président d'une entre elles en Espagne, celle qui se charge des questions « Famille et Vie ». Il est vrai que son président, Mgr Juan Antonio Reig Pla, a depuis longtemps tenu sur l'avortement un langage parfaitement clair. A l'occasion de son appel à Journée mariale pour la famille et la vie organisée fin mars par son diocèse d'Alcala de Henares et ceux, voisins, de Madrid et Getafe, il a déclaré que l'avortement a causé en Espagne « beaucoup plus de morts que la Guerre civile : un holocauste silencieux ».

    Il commentait l'expression horrifiée du pape François apprenant que l'Espagne compte plus de 100.000 avortements par an.

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

  • Mgr Léonard et l'argent

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    A l'occasion du scandale financier provoqué par Stéphane Bleus, Olivier Rogeau (le Vif.be) a rencontré Mgr Léonard qui a eu des contacts avec le "Madoff belge". C'est l'occasion, pour notre archevêque, de s'exprimer sur son rapport à l'argent mais aussi sur son sentiment à l'égard du pape et sur ses perspectives d'avenir.

    On pourra lire sur le site du Vif la partie de l'interview mise en ligne (l'intégralité est publiée dans la version papier).

  • Le dernier numéro de La Nef (257, mars 2014)

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    (Certains articles dont les titres sont des liens sont accessibles en ligne.)
    Sommaire du n°257 de mars 2014
    SOMMAIRE DU N°257 DE MARS 2014

    EDITORIAUX
    Médias et démocratie, par Christophe Geffroy
    Le Traité transatlantique, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Hommage à Eugenio Corti, par Didier Rance
    Blocage politique, par Michel Toda
    À rebours : Propos sur la famille, par Falk van Gaver
    Une église pour Libreville, entretien avec Mgr Rudolf
    M. Schmitz
    Vie de l’Église : Euthanasie, par Loïc Mérian
    Comment sont nommés les évêques ?, par l’abbé
    Laurent Spriet
    Les cathos et les élections, par Guillaume Bernard
    Géopolitique d’abord : De vrais enfants !, par Paul-
    Fromager
    Chronique Vie : GPA pour tous, par Pierre-Olivier
    Arduin

    ENTRETIEN
    « La religion est première », entretien avec
    Catherine Pickstock

    DOSSIER : LA MODERNITÉ DANS L’IMPASSE
    La modernité dans l’impasse : débat entre Chantal
    Delsol et Rémi Brague
    De la nécessité de Dieu, par Christophe Geffroy
    Pourquoi faut-il qu’il y ait des hommes ?, par
    Christophe Geffroy
    Les enfants de l’espérance, par Jacques de Guillebon

    VIE CHRÉTIENNE
    Abbé Poppe : la vraie joie existe, par Guillaume
    d’Alançon
    Question de foi : Les mots qui tuent, par l’abbé
    Hervé Benoît

    CULTURE
    Jaurès, la « guerre pour la paix », par Pierre Mayrant
    Au fil des livres : Joseph Malègue, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, sortir, cinéma,
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : Mgr Tony Anatrella
    Portrait : Albéric de Serrant, par Marine Tertrais

    BRÈVES
    Toutes les annonces du mois en ligne

  • Quand Chantal Delsol et Remi Brague débattent de la modernité

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    La modernité dans l'impasse

    Source : La Nef n°257 Mars 2014

    Chantal Delsol et Rémi Brague publient en même temps deux essais importants très critiques sur la modernité, montrant qu’une société ne peut vivre sans transcendance : Les pierres d'angle (Cerf) et Modérément moderne (Flammarion). C’était l’occasion de les faire débattre sur ce thème central.

    La Nef – Chantal Delsol, pouvez-vous nous faire la généalogie de ces valeurs auxquelles nous tenons et que vous nommez les « pierres d’angle », titre de votre livre ?

    Chantal Delsol – Je n’aime pas parler de valeurs, c’est un terme relativiste qui signifie que chacun a ses propres valeurs, mais plutôt de principes, qui sont les fondements communs. Et ce n’est pas non plus véritablement une généalogie que je fais : je cherche plutôt à dégager une origine de ces pierres d’angle. Je crois que ce qui nous caractérise en tant que civilisation occidentale, c’est d’abord notre attachement non négociable à la dignité humaine, le statut de l’homme en tant qu’être sacré, parce qu’au départ nous le croyons « créé à l’image et à la ressemblance de Dieu ». En même temps cette culture s’inscrit dans un temps fléché, qui est d’abord le temps du Salut et de l’espérance, puis celui du progrès, sécularisation du Salut. C’est la première fois, car avant et ailleurs, le temps est circulaire, c’est celui de l’éternel retour et de la fatalité. Parmi ces principes fondamentaux, il y a aussi notre reconnaissance de la vérité, je dirai même plus précisément notre reconnaissance du fait qu’elle existe, qu’on peut donc la chercher – et cette conviction nous attire vers l’universel. Ce qui me frappe, c’est que ces différents principes, propres à la civilisation judéo-chrétienne, nous n’avons pas du tout envie de nous en séparer : nous y tenons, même si nous en avons perdu les racines religieuses.

    Rémi Brague – Je suis bien d’accord : il vaut mieux parler de principes que de valeurs. Le discours catholique est aujourd’hui infesté de « valeurs », terme dont on oublie qu’il a été popularisé par Nietzsche. Quant au fond, il est vrai que chez les Grecs, la révélation n’a pas lieu à un moment précis de l’Histoire. Les dieux antiques sont l’objet de mythes qui n’ont jamais été des événements datables. Dans l’Ancien Testament, au contraire, il y a un commencement, une histoire, une communauté créée par Dieu. Il y a une libération après une captivité. Et on peut ainsi remonter en amont jusqu’à la Création qui est racontée elle aussi dans ces livres. Vous avez eu raison de rappeler, dans L’Âge du renoncement, que le temps biblique, judéo-chrétien, est en effet ce temps qui ne tourne pas en rond, mais qui est, comme vous le dites dans une heureuse expression, « fléché ».

    Lire la suite de ce débat sur La Nef

  • Une nouvelle interview du pape (5 mars)

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    Sur Radio Vatican :

    Le Pape François dresse le bilan de sa première année de pontificat

    (RV) Voici bientôt un an que le Cardinal Bergoglio, archevêque de Buenos Aires devenait le 266e Pape de l’Eglise catholique. Une année de bouleversements, de surprises, que les spécialistes s’essaient à commenter, à analyser. Mais qui pouvait mieux le faire que le Pape lui-même ? François se livre aujourd’hui en Une du quotidien italien Il Corriere della Sera interrogé par le directeur du journal Ferruccio de Bortoli. L'entretien est reproduit dans son intégralité en Une du quotidien argentin La Nación. 

    Dans cette longue interview, le Pape n'évite aucun sujet. Il se considère comme « une personne normale ». « Le Pape est un homme qui rit, qui pleure, qui dort et qui a des amis comme tout le monde » selon François. Et il va même plus loin : « décrire le Pape comme une sorte de Superman, une sorte de star, me paraît blessant » dit-il. Une allusion directe à la Francesco mania qui a pu gagner certains cette année.

    A une question sur sa façon de gouverner l’Eglise, François estime qu’il est « conseillé et accompagné dans son travail par beaucoup de gens. Mais qu’au moment de décider, de mettre une signature, il se retrouve seul avec son propre sens de la responsabilité ».

    Le Pape émérite : une «institution»

    Pour autant, François peut compter sur son prédécesseur, Benoit XVI, pour lui demander conseil dans sa tâche. Si le Pape émérite est « discret, humble et qu’il ne veut pas déranger » selon la description de François, les deux papes sont tombés d’accord pour quelques apparitions publiques de Benoit XVI et une participation à la vie de l’Eglise. « Le pape émérite n’est pas une statue dans un musée, c’est une institution » affirme François. Un peu comme un grand-père dont il ne faut pas négliger la sagesse.

    Concernant la réforme de l’Eglise, François déclare que les changements qu’il s’applique à mettre en place s’inscrivent dans la lignée des discussions des Congrégations générales qui avait précédé le conclave il y a un an. « En mars dernier, je n’avais aucun projet de réforme de l’Eglise, aujourd’hui j’attends que le Seigneur me donne l’inspiration pour agir » avoue François.

    D’ailleurs, sur les réformes attendues concernant la famille, le Pape argentin estime que l’Eglise se doit de donner une réponse à la crise du modèle familial, mais pour cela, elle doit le faire en profondeur, et pas au cas par cas. « C’est ce que sont en train de faire le Consistoire et le Synode » conclut-il.

    zenit.org présente cette interview de façon "thématique" :

  • Du pape : "on s'habitue à vivre dans une société qui prétend se passer de Dieu"

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    NE PAS CEDER A L'INDIFFERENCE

    Cité du Vatican, 5 mars 2014 (VIS). Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale tenue Place St.Pierre au Carême qui débute ce jour: Durant ces quarante jours de préparation au mémorial de la passion, mort et résurrection du Seigneur, "l'Eglise nous demande deux choses, prendre mieux conscience de son action rédemptrice et vivre plus intensément notre baptême. La conscience des merveilles que le Christ a accompli pour notre salut nous prépare à rendre grâce à Dieu... Vivre jusqu'au bout le baptême signifie ne pas céder à l'indifférence, ne pas s'habituer à la misère... Il y a effectivement un risque à accepter passivement certains comportements et à ne pas réagir face à certaines situations. Nous nous habituons à la violence comme si elle était naturelle, à ce que des personnes dorment en plein air...aux réfugiés à la recherche de liberté et de dignité, qui ne sont pas accueillis comme il faudrait. On s'habitue aussi à vivre dans une société qui prétend se passer de Dieu, dans laquelle les parents n'apprennent pas à prier à leurs enfants, ni même à faire le signe de croix. Vos enfants savent-ils se signer? Savent-ils le Pater et l'Ave Maria?... Le Carême est une occasion pour changer de route et réagir au mal qui ne cesse de nous défier, un temps de conversion et de rénovation personnelle et communautaire fait de rapprochement de Dieu et d'adhésion à l'Evangile. Le Carême permet aussi de percevoir les autres en fonction de leurs besoins...et de se convertir à l'amour du prochain, en faisant usage de la gratuité et de la miséricorde du Seigneur... En cela demandons tout particulièrement à Marie de nous aider, elle qui est la première croyante en Jésus-Christ. Puisse-t-elle nous accompagner en ces jours de prière intense et de pénitence, afin de célébrer le mystère de Pâques purifiés".

  • Jean-Michel Javaux . Ecologie de la nature et écologie de l’homme : plus que 3 jours pour s’inscrire

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    1385927471_B97769129Z.1_20130719102112_000_GP011N8SU.1-0.jpgLe prochain « lunch débat » organisé à l’Université de Liège par l’Union des Etudiants Catholiques et le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale aura pour thème « Ecologie de la nature et écologie de l’homme ». L’objectif est de mieux cerner le concept d’écologie : nous devons écouter le langage de la nature et y répondre avec cohérence. Un aspect demeure toutefois largement négligé: l’homme aussi possède une nature qu’il doit respecter et qu’il ne peut manipuler. Esprit et volonté, il est aussi nature, et sa volonté est juste quand il respecte la nature, l’écoute et quand il s’accepte lui-même pour ce qu’il est, et qu’il accepte qu’il ne s’est pas créé de soi. C’est justement ainsi et seulement ainsi que se réalise la véritable liberté humaine. A la lecture du discours prononcé sur ce thème par Benoît XVI au Bundestag à Berlin, Jean-Michel Javaux, bourgmestre d’Amay et ancien co-président d’Ecolo apportera son témoignage le mercredi 12 mars à 18h00 à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Le débat sera modéré par Paul Vaute, chef d’édition du journal « La Libre Belgique-Gazette de Liège ». Horaire de la soirée : apéritif à 18h00, exposé à 18h15, lunch à 19h, débat de 19h30 à 20h30. (P.A.F : 10 €, étudiants : 2 €). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance (7 mars). 

    Il est rare, de nos jours, qu’un homme politique belge (peu importe le parti) ose témoigner publiquement de sa foi. Raison de plus pour s’inscrire à cette conférence, par mail ou téléphone :

    info@ethiquesociale.org

    ou

    uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    ou

    Tél. 04.344.10.89

    JPSC