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Actualité - Page 1396

  • La religion la plus persécutée au monde

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    De Christophe Lamfalussy (La Libre) 

    Un rapport britannique parle de "la religion la plus persécutée au monde".

    La montée en puissance des groupes islamistes radicaux met en danger la liberté religieuse et la survie à long terme du christianisme au Moyen-Orient, estime l’organisation Aid to the Church in Need dans un rapport impressionnant, publié ce jeudi, qui répertorie les persécutions contre les chrétiens dans le monde depuis 2011.

    " Les objectifs de ces groupes islamistes incluent l’éradication - ou au moins la soumission - de la chrétienté ", souligne le rapport "Persecuted and Forgotten ?" qui a été présenté à la presse hier au Royaume-Uni. "Bien financés, bien connectés politiquement et disposant d’un entraînement et d’un équipement militaire high tech, ces groupes radicaux ont porté des coups sévères aux communautés chrétiennes, en semant la mort et en détruisant des églises."

    Lire la suite sur la Libre : Sale temps pour les chrétiens

  • Une Miss Monde très politiquement incorrecte

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    Megan Young Miss World Philippines 2013.jpgLu ici :

    La beauté du courage

    Peut-être n’apprécierez-vous pas le genre de beauté de la Philippine Megan Lynne Young, 23 ans, qui vient d’être couronnée Miss Monde le 22 septembre dernier à Bali en Indonésie. Mais sans nul doute vous admirerez le courage dont elle a fait preuve en répondant aux questions d’une journaliste sur le réseau de télévision ABS-CBN le 28 août trois semaines plus tôt.

    - Quelle genre de beauté préférez-vous ?

    - Celle de l’enfant à naître. Je suis opposée à l’avortement, je crois en l’abstinence avant le mariage, et je vois ce dernier comme une union inséparable pour la vie entière.

    A propos du projet de loi de Santé Reproductive (Reproductive Health) du gouvernement philippin bloqué par la Cour Suprême, sa réponse a été la suivante :

    - Je suis pour la vie (pro-life). Si le projet signifie tuer un être qui est là, je suis contre, bien sûr. Mes convictions sont : non à l’avortement.

    Quand on lui a demandé si elle était partisane de la contraception, sa réponse a été claire :

    - Je ne m’engage pas dans un truc pareil. Le sexe est réservé au mariage. Telles sont mes convictions.

    A la question : comment une fille splendide peut-elle ne pas avoir de relations sexuelles ? La réponse a volé :

    - Il faut répondre non à ce genre de demande. Si on essaye de vous y pousser, vous prenez du recul. En effet la personne qui vous propose cela ne mérite pas votre compagnie non plus que la moindre relation. Si en revanche un gars fait ce sacrifice, cela signifie beaucoup.

    Cette série de déclarations “politiquement incorrectes” n’a pas empêché cette jeune femme de remporter la couronne de Miss Monde un mois plus tard.

  • La provocation d'un acolyte indélicat

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    Il faut décidément se montrer très vigilant par les temps qui courent comme le montre cette malheureuse affaire montée en épingle sur SudInfo.be  : http://www.sudinfo.be/

  • Echos des European Encounters

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    Lu sur InfoCatho.be

    European Encounters, la foi au cœur de tous les débats…

    Du 11 au 13 octobre, ont eu lieu à Bruxelles, au Collège Saint Michel, les European Encounters. Une rencontre de jeunes adultes européens chrétiens actifs, centrée sur un constat… Le chrétien ne peut baser sa foi sur une intuition, la case intellectuelle est primordiale. Raison et Foi ont habité ce laboratoire de réflexions et d’échanges, durant trois jours intenses.

    Débats carrefours, apéros chrétiens, séances plénières… Les formats de la rencontre étaient multiples. « C’est le but », insiste Ludovic Goffinet porte-parole des European Encounters. « La rencontre est fondamentale dans cet événement ». Dans le cadre de l’année de la Foi, les European Encounters 2013 ont proposé, à partir de trois grands thèmes (Le Christ, avenir de l’Europe ; Le Christ dans la Cité ; Le Christ pour le monde), une compréhension renouvelée de l’actualité du Concile Vatican II.

    Les participants ont pu ainsi côtoyer d’importants acteurs de la société qui ont apporté leur témoignage de chrétien au cœur du monde scientifique, économique, politique, médiatique et culturel. Parmi eux, notamment, Mgr Léonard, l’archiduc d’Autriche Christian de Habsbourg, la directrice des programmes de la chaine de télévision KTO Philippine de Saint Pierre… mais également la présidente du Parti chrétien-démocrate français, Christine Boutin. Elle intervenait sur le thème « Une âme pour l’Europe », vendredi soir.

    Lire la suite et accéder aux entretiens sur InfoCatho.be

  • En Belgique, selon le réalisateur du film "l'euthanasie, jusqu'où", la pratique de l'euthanasie connaît des dérives

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    Lu sur La Croix :

    Pierre Barnérias : « En Belgique, l’euthanasie n’est pas exempte de dérives »

    Dans son film « L’euthanasie, jusqu’où ? », le réalisateur Pierre Barnérias (1) montre que le système de contrôle de l’euthanasie en Belgique – légale depuis dix ans – est lacunaire voire inexistant.

    • Pourquoi avez-vous décidé d’enquêter sur la pratique de l’euthanasie en Belgique ? 

    Le point de départ, c’est le travail que j’ai mené avec le réalisateur Frédéric Chaudier, qui a filmé pendant plus d’un an des patients hospitalisés en soins palliatifs à la maison médicale Jeanne-Garnier, à Paris. J’ai produit son documentaire, « Les yeux ouverts », sorti en 2010 au cinéma. 

    Fort de cette expérience, j’ai eu envie de savoir comment les choses se passaient dans des pays, comme la Belgique, ayant fait le choix d’autoriser l’euthanasie. J’ai commencé l’enquête sans aucun a priori, avec l’esprit ouvert et l’envie de comprendre. C’est alors que j’ai rencontré Marcel, un ancien syndicaliste belge plutôt favorable à l’euthanasie au départ. Cependant, après l’euthanasie de sa mère qui n’était pas malade, celui-ci s’est brutalement rendu compte qu’il n’y avait pas de contrôle, que l’euthanasie se pratiquait en dehors des critères fixés par la loi. Le constat était saisissant. 

    J’ai alors continué à enquêter, avec l’aide deux journalistes de talent, Anne-Laure Cahen et Clotilde Baste. Ce que nous montrons, c’est que dans ce pays, l’application de l’euthanasie n’est pas exempte de dérives.

    • Qu’avez-vous découvert en particulier ? 

    Le point central, c’est l’absence de contrôle effectif des euthanasies pratiquées, en dépit de la commission fédérale. Certains témoins, dont l’un apparaît dans le film, vont jusqu’à faire état d’homicides déguisés en euthanasie ! Des infirmières parlent à visage découvert des dérives auxquelles elles ont assisté… 

    Je ne prétends pas trancher le débat, dire s’il faut ou non légaliser l’aide active à mourir, mon film est simplement un éclairage de ce qui se passe aujourd’hui dans un pays ayant fait ce choix et où, manifestement, tout ne va pas bien. 

    J’espère qu’il va donner matière à réfléchir : sur ce que veut dire la « liberté » de mourir lorsque l’on n’a aucune réponse à sa souffrance ou encore sur la place du médecin qui soigne mais peut aussi donner la mort…

    • Pourquoi diffuser votre travail sur Internet et pas à la télévision ? 

    Aucune chaîne de télévision n’a accepté de diffuser le film, donc de le financer. Nous avons travaillé pendant deux ans, avec très peu de moyens, sans pouvoir aller aussi loin dans l’enquête que nous l’aurions voulu. 

    Malgré ces conditions précaires, nous avons été jusqu’au bout parce que nous avions la conviction qu’il y avait là un vrai sujet. J’avoue que l’absence de répondant du côté des diffuseurs me laisse perplexe.

    RECUEILLI PAR MARINE LAMOUREUX

    (1) Pierre Barnérias a 48 ans. Pendant 23 ans, il a travaillé pour de nombreuses chaînes de télévision, d’abord comme journaliste puis comme JRI (journaliste reporter d’images), France 2, France 3, TV5 monde, TF1, etc.

  • Diocèse de Tournai, 29 octobre : journée des acolytes

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  • Sur Euthanasie Stop (16/10/2013)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 16/10/2013

     

    Un documentaire censuré par toutes les chaînes

    Publié par Michel JANVA (Journaliste)

    Lire « Un documentaire censuré par toutes les chaînes »

     

     

    L'euthanasie n'est pas la solution !

    Publié par Francesca SIGNORE (Juriste)

    Lire « L'euthanasie n'est pas la solution ! »

     

    Papa a eu peur que les médecins l'euthanasient

    Publié par Dominique BASTIN (Employée)

    Lire « Papa a eu peur que les médecins l'euthanasient »

     

    L'amour jusqu'au bout...

    Publié par Marie-Anne SCHNACKERS (Pédagogue)

    Lire « L'amour jusqu'au bout... »

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :
     

    "mensen" met een warm hart...

    Publié par Philip PINTELON (Ambtenaar)

    Lire « "mensen" met een warm hart... »

     
     

    Hedonistisme?

    Publié par Marc VANHOUTTE (Gepensionnerde, Heverlee)

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  • Christine Boutin revient sur son agression à Bruxelles

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    Christine Boutin a été agressée en même temps que Mgr Léonard le vendredi 11 octobre dernier. Elle revient sur ces évènements dans un entretien avec Jeanne Coral sur Boulevard Voltaire :

    • Vous vous êtes fait enlacer vendredi dernier en Belgique par quatre femmes seins nus alors que vous interveniez au sein d’une rencontre européenne des jeunes actifs catholiques. Vous êtes restée très calme, apparemment… Pourtant, ça doit être surprenant ?

    Effectivement, je ne m’y attendais pas du tout. Je n’avais pas jugé nécessaire que les organisateurs mettent en place des mesures de sécurité particulières. Des femmes et des hommes, une vingtaine de personnes au total, sont entrés dans la salle en criant notamment « caca boutin », ce qui relève d’un niveau intellectuel proche de la maternelle.

    J’ai bien entendu été surprise – puis j’ai maintenant de l’expérience, j’ai souvent été agressée et, en général, j’arrive à me contrôler –, mais cette fois, chose incroyable, j’ai eu la sensation d’avoir été inondée d’une véritable douche de paix, une paix très profonde qui explique mon calme.

    • Juste à côté de vous, l’archevêque de Malines-Bruxelles André-Joseph Léonard a, lui, été la cible de l’entarteur Noël Godin. Ce dernier a affirmé que « cette action, qui a été un succès, visait les anti-homosexuels, anti-avortements et était dirigée contre l’intégrisme catholique ». Vous vous sentez visée ?

    C’est le qualificatif qu’a utilisé ce monsieur. Mais je crois que ce qui s’est passé – d’une extrême violence — est révélateur d’un véritable bouleversement de notre société. Nous sommes aujourd’hui entrés dans un combat qui n’est pas d’ordre politique mais d’ordre spirituel. Désormais, la vraie question qui est posée aux Français, c’est celle de la construction, ou non, d’une société sans Dieu. Madame Taubira nous a bien dit qu’elle souhaitait un changement de civilisation. Ce changement de civilisation est en réalité la proposition qui est faite aux Français par le gouvernement actuel, qui est la construction d’une telle société.

    Ces femmes nues, qui s’appelaient autrefois « Femen », ont changé de nom. Elles s’appellent désormais les « Liliths ». « Lilith » est une référence diabolique, tout simplement. Ce changement n’est pas neutre. J’affirme aujourd’hui avec force que nous sommes face à un combat spirituel qui va se traduire politiquement. Le positionnement qui nous est demandé n’est plus un positionnement droite/gauche. Il s’agit de savoir si nous voulons une société avec une transcendance ou sans transcendance.

    • Pourquoi, selon vous, votre message est-il si mal interprété ?

    Je ne sais pas s’il est mal interprété. Les « Liliths » et tout le courant de pensée que représentent ces femmes ont parfaitement compris ce que je représente. Je refuse la construction d’une société sans Dieu.

    • On oppose toujours les actions, un peu spectaculaires, des Femen à l’action plus « pacifique » des Veilleurs. N’auriez-vous pas intérêt à changer de registre et à faire davantage parler de vous ?

    Je ne cherche pas à faire parler de moi. J’essaie simplement de vivre ma foi en vérité. En revanche, les idées que je porte et les questions que je pose sont beaucoup plus importantes. Et il se trouve que mon engagement politique me permet d’avoir une parole et de dire les choses. Être catholique, c’est être profondément libre. Mais pour être libre, encore faut-il avoir la connaissance des enjeux. Or, en tant que femme politique, j’ai un regard depuis trente ans sur ce qu’il se passe dans notre pays, et je sais qu’aujourd’hui, la question qui est posée est bien celle de la transcendance de notre société.

  • Une nouvelle évangélisation appelée à avoir le courage d'aller à contre-courant

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    L'annonce du Christ doit utiliser le langage de la miséricorde

    Promotion de la nouvelle évangélisation (Zenit.org

    « La nouvelle évangélisation, qui est appelée à avoir le courage d'aller à contre-courant, de se convertir des idoles vers l'unique vrai Dieu, ne peut qu'utiliser le langage de la miséricorde, fait de gestes et d'attitudes avant même les paroles », déclare le pape François.

    Le pape a reçu en audience les participants de l'Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, ce 14 octobre 2013, au Vatican.

    Discours du pape François

    Chers frères et soeurs,

    Je vous salue tous et vous remercie pour ce que vous faites au service de la nouvelle évangélisation, et pour le travail de l’Année de la foi. Merci de tout cœur ! Ce que je voudrais vous dire aujourd'hui peut se résumer en trois points : primat du témoignage ; urgence d'aller à la rencontre ; projet pastoral centré sur l’essentiel.

    1. A notre époque se vérifie souvent une attitude indifférence envers la foi, qui n'est plus estimée importante dans la vie de l'homme. Nouvelle évangélisation signifie réveiller dans le cœur et dans l'esprit de nos contemporains la vie de la foi. La foi est un don de Dieu, mais il est important que nous chrétiens montrions que nous vivons la foi de façon concrète, à travers l’amour, la concorde, la joie, la souffrance, car cela suscite des questions, comme aux débuts de la marche de l’Église : pourquoi vivent-ils ainsi ? Qu'est-ce qui les pousse ? Ce sont des interrogations qui amènent au cœur de l’évangélisation, qui est le témoignage de la foi et de la charité. Ce dont nous avons besoin, spécialement en ces temps, ce sont de témoins crédibles qui par leur vie et par leur parole rendent visible l'Evangile, réveillent l’attraction pour Jésus-Christ, pour la beauté de Dieu.

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  • Je crois en l'Eglise, apostolique

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    L'Eglise n'est pas fondée sur une idée mais sur le Christ

    Catéchèse du pape François - 16 octobre 2013 (Zenit.org

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Quand nous récitons le « Je crois en Dieu », nous disons : « Je crois en l’Église une, sainte, catholique et apostolique ». Je ne sais pas si vous avez déjà réfléchi à ce que veut dire l’expression « l’Église est apostolique ». Peut-être jamais, ou peut-être que quelquefois, en venant à Rome, vous avez pensé à l’importance des apôtres Pierre et Paul qui ont donné ici leur vie pour apporter l’Évangile et en témoigner.

    Mais il y a plus encore. Professer que l’Église est apostolique signifie souligner le lien constitutif qu’elle a avec les apôtres, avec ce petit groupe de douze hommes qu’un jour Jésus a appelés à lui, en les appelant par leur nom, pour qu’ils demeurent avec lui et pour les envoyer prêcher (cf. Mc 3,13-19). En fait, le mot « apôtre » est un terme grec qui veut dire « envoyé ». Un apôtre est une personne qui est envoyée pour faire quelque chose et les apôtres ont été choisis, appelés et envoyés par Jésus pour poursuivre son œuvre, c’est-à-dire prier – c’est le premier travail de l’apôtre – et deuxièmement, annoncer l’Évangile. Ceci est important parce que, quand nous pensons aux apôtres, nous pourrions imaginer qu’ils sont seulement allés annoncer l’Évangile, réaliser beaucoup d’œuvres. Mais dans les premiers temps de l’Église, il y a eu un problème : les apôtres devaient faire tellement de choses que les diacres ont été institués pour que les apôtres aient plus de temps pour prier et annoncer la Parole de Dieu. Lorsque nous pensons aux successeurs des apôtres, les évêques, y compris le pape parce qu’il est lui aussi évêque, nous devons nous demander si ce successeur des apôtres commence par prier et ensuite s’il annonce l’Évangile : c’est cela être apôtre et c’est pour cette raison que l’Église est apostolique. Nous tous, si nous voulons être des apôtres, comme je vais l’expliquer maintenant, nous devons nous demander : est-ce que je prie pour le salut du monde ? Est-ce que j’annonce l’Évangile ? C’est cela l’Église apostolique ! C’est un lien constitutif que nous avons avec les apôtres.

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  • Quand la liturgie romaine a perdu son latin…

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    «  Le Cardinal Antonio Cañizares Llovera, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a accordé un entretien à « Famille Chrétienne » (n. 1861, du 14 au 20 septembre 2013) dans lequel il parle des nouvelles traductions liturgiques. Voici ce qu’il déclare :

    F.C. : D’autres pays ont-ils déjà accompli ce renouvellement ?

    Cardinal Cañizares : La première grande langue vernaculaire qui dispose déjà d’une nouvelle traduction du Missel romain est l’anglais, ce qui est considérable étant donné l’importance de cet idiome au niveau mondial. Le résultat est vraiment excellent. Au prix de changements assez importants, le Missel désormais en vigueur est devenu le symbole de cette nouvelle étape (...) au sujet des traductions liturgiques. Songez, par exemple, que dans la version anglaise qui a été employée des dernières décennies, on avait traduit pour les fidèles la formule « et cum spiritu tuo » (en français, « et avec votre esprit », qui est la réponse des fidèles à la demande formulée par le prêtre : « Le Seigneur soit avec vous ») par « and also with you » (« et avec vous aussi »), ce qui est, disons, à la foi beaucoup plus banal et inadéquat...

    F.C. : Comment les changements ont-ils été reçus ?

    Cardinal Cañizares : Les évêques anglophones (Grande-Bretagne, Etats-Unis, Australie...) nous ont fait savoir que, dans leurs pays, les fidèles ont accueilli avec enthousiasme la nouvelle traduction et qu’ils y ont adhéré spontanément. Les épiscopats de ces pays ont agi avec la pédagogie pastorale qui convenait dans ce genre de circonstances : un an avant la mise en œuvre du nouveau Missel en langue anglaise, ils ont fait distribuer par les curés des livrets permettant aux fidèles de découvrir et d’assimiler progressivement la nouvelle traduction. Je ne doute pas qu’avec un tel précédent, les prêtres et les fidèles des pays francophones fassent preuve de la même adhésion spontanée et de cet enthousiasme.

    Et voici comment dans « La Croix » du 16 octobre 2013 Nicolas Senèze présente les faits : « Le nouveau Missel anglais demeure contesté » :

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  • Non, Jorge Mario Bergoglio n'est pas Carlo Maria Martini

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    Certains se sont risqués à voir dans le pape François un émule du cardinal Martini, au point d'écrire : "Martini pape. Le rêve est devenu réalité". 

    Le Professeur Alessandro Martinetti, un disciple du philosophe Gustavo Bontadini et spécialiste en métaphysique, réagit de la façon suivante (ICI) (traduit de l'italien par nos soins): 

    Martini et Bergoglio. Voici où ils divergent 

    Bergoglio et Martini très similaires ? Sans doute, mais aussi très différents. Si l’on pense combien ils divergent sur des questions très délicates et très brûlantes aussi pour l'Eglise, comme la reconnaissance juridique des unions homosexuelles et la dépénalisation de l'avortement.

    Alors qu'en Argentine le clash s’est produit à propos du projet de loi qui visait à légaliser ce qu'on appelle les « mariages » entre personnes homosexuelles, et qu’à ces dernières le droit à l’adoption serait reconnu, l'archevêque de Buenos Aires a fait lire ce message à toutes les messes le dimanche 11 juillet 2010 :

    « C’est à l’autorité publique qu’il appartient de protéger le mariage entre un homme et une femme par le biais de la reconnaissance juridique, afin d'assurer et de promouvoir son rôle irremplaçable et sa contribution au bien commun de la société.

    « Tandis que si elle accordait une reconnaissance juridique à l'union entre personnes du même sexe, ou si elle leur garantissait un statut juridique similaire au mariage et à la famille, l'état agirait de façon illégitime et irait à l'encontre de ses propres obligations institutionnelles, en altérant les principes du droit naturel et de l’ordre public de la société argentine.

    « Les situations juridiques des intérêts réciproques entre personnes du même sexe peuvent être suffisamment protégées par le droit commun. Par conséquent, ce serait une discrimination injuste à l’égard du mariage et de la famille que de donner au fait privé de l’union entre personnes de même sexe un statut de droit public. Nous faisons appel à la conscience de nos législateurs afin que, face à une question aussi grave, ils tiennent compte de ces vérités fondamentales, pour le bien de la patrie et de ses générations futures ».

    Sur la même question, en revanche, dialoguant avec le médecin et politicien Ignazio Marino, aujourd’hui maire de Rome, le Cardinal Martini affirmait :

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