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Actualité - Page 1394

  • Le message du pape François pour le Carême

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    PREMIER MESSAGE DE CAREME DU PAPE FRANÇOIS

    (VIS). Le message du Pape pour le Carême 2014, intitulé "Il s’est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté" (tiré de la Seconde Epître aux Corinthiens), daté du 26 décembre dernier, a été présenté le 4 février. En voici le texte intégral:

    "Chers frères et sœurs, je voudrais vous offrir, à l’occasion du Carême, quelques réflexions qui puissent vous aider dans un chemin personnel et communautaire de conversion. Je m’inspirerai de la formule de saint Paul: Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ. Lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. L’Apôtre s’adresse aux chrétiens de Corinthe pour les encourager à être généreux vis-à-vis des fidèles de Jérusalem qui étaient dans le besoin. Que nous disent-elles, ces paroles de Paul, à nous chrétiens d’aujourd’hui? Que signifie, pour nous aujourd’hui, cette exhortation à la pauvreté, à une vie pauvre dans un sens évangélique?

    La grâce du Christ. Ces paroles nous disent avant tout quel est le style de Dieu. Dieu ne se révèle pas par les moyens de la puissance et de la richesse du monde, mais par ceux de la faiblesse et la pauvreté: Lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous. Le Christ, le Fils éternel de Dieu, qui est l’égal du Père en puissance et en gloire, s’est fait pauvre. Il est descendu parmi nous, il s’est fait proche de chacun de nous, il s’est dépouillé, comme vidé, pour nous devenir semblable en tout. Quel grand mystère que celui de l’Incarnation de Dieu! C’est l’amour divin qui en est la cause, un amour qui est grâce, générosité, désir d’être proche et qui n’hésite pas à se donner, à se sacrifier pour ses créatures bien-aimées. La charité, l’amour, signifient partager en tout le sort du bien-aimé. L’amour rend semblable, il crée une égalité, il abat les murs et les distances. C’est ce qu’a fait Dieu pour nous. Jésus en effet, a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché.

    La raison qui a poussé Jésus à se faire pauvre n’est pas la pauvreté en soi mais, dit saint Paul, pour que nous devenions riches par sa pauvreté. Il ne s’agit pas d’un jeu de mots, ni d’une figure de style. Il s’agit au contraire d’une synthèse de la logique de Dieu, de la logique de l’amour, de la logique de l’Incarnation et de la Croix. Dieu n’a pas fait tomber sur nous le salut depuis le haut, comme le ferait celui qui donne en aumône de son superflu avec un piétisme philanthropique. Ce n’est pas cela l’amour du Christ ! Lorsque Jésus descend dans les eaux du Jourdain et se fait baptiser par Jean Baptiste, il ne le fait pas par pénitence, ou parce qu’il a besoin de conversion ; il le fait pour être au milieu des gens, de ceux qui ont besoin du pardon, pour être au milieu de nous, qui sommes pécheurs, et pour se charger du poids de nos péchés. Voilà la voie qu’il a choisie pour nous consoler, pour nous sauver, pour nous libérer de notre misère. Nous sommes frappés par le fait que l’Apôtre nous dise que nous avons été libérés, non pas grâce à la richesse du Christ, mais par sa pauvreté. Pourtant Paul connaît bien la richesse insondable du Christ, établi héritier de toutes choses. Alors quelle est-elle cette pauvreté, grâce à laquelle Jésus nous délivre et nous rend riches? C’est justement sa manière de nous aimer, de se faire proche de nous, tel le Bon Samaritain qui s’approche de l’homme laissé à moitié mort sur le bord de la route. Ce qui nous donne la vraie liberté, le vrai salut, le vrai bonheur, c’est son amour de compassion, de tendresse et de partage. La pauvreté du Christ qui nous enrichit, c’est le fait qu’il ait pris chair, qu’il ait assumé nos faiblesses, nos péchés, en nous communiquant la miséricorde infinie de Dieu. La pauvreté du Christ est la plus grande richesse. Jésus est riche de sa confiance sans limite envers le Père, de pouvoir compter sur Lui à tout moment, en cherchant toujours et seulement la volonté et la gloire du Père. Il est riche comme est riche un enfant qui se sent aimé et qui aime ses parents et ne doute pas un seul instant de leur amour et de leur tendresse. La richesse de Jésus, c’est d’être le Fils. Sa relation unique avec le Père est la prérogative souveraine de ce Messie pauvre. Lorsque Jésus nous invite à porter son joug qui est doux, il nous invite à nous enrichir de cette riche pauvreté et de cette pauvre richesse qui sont les siennes, à partager avec lui son Esprit filial et fraternel, à devenir des fils dans le Fils, des frères dans le Frère Premier-né. Léon Bloy a dit qu’il n’y a qu’une seule tristesse, c’est celle de ne pas être des saints. Nous pourrions également dire qu’il n’y a qu’une seule vraie misère, c’est celle de ne pas vivre en enfants de Dieu et en frères du Christ.

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  • Divorcés-remariés : les avancées risquées du cardinal Kasper

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    Sandro Magister présente le texte désormais public du rapport par lequel le cardinal Kasper a ouvert le récent consistoire consacré à la famille, "indiquant deux voies pour permettre aux divorcés remariés de communier à nouveau. En suivant l’exemple de ce qui se faisait dans l’Église de l’antiquité." On trouvera, sur le site du vaticaniste (chiesa.espresso.repubblica.it), la traduction des passages les plus importants de ce rapport introductif. On l'a déjà évoqué, ce rapport n'a pas fait l'unanimité et le cardinal Gerhard Muller a de son côté fait entendre un point de vue très différent.

    Sur le site "Benoît et moi", deux articles sont consacrés à "la révolution culturelle du cardinal Kasper"; il s'agit de la traduction, en deux parties, des réflexions du Professeur De Mattei qui passe au crible l'argumentation du "théologien libéral" :

    Incontestablement, le sujet est très sensible et très délicat, et l'on peut déjà pressentir combien la navigation du synode des évêques sur la famille sera périlleuse au milieu des multiples écueils dont la question des divorcés-remariés et de leur accès à la communion n'est pas le moindre. Le moins qu'on puisse penser, et dire, est que le pape a pris un sérieux risque en ouvrant ce chantier et en le faisant précéder par une enquête qui a très rapidement viré au sondage d'opinion. Comment va-t-on pouvoir sauvegarder l'arrimage à la doctrine traditionnelle du mariage et de la famille tout en voulant trouver des "voies pastorales" pour répondre aux attentes de gens en quête "d'ouvertures"? Les débats préliminaires, déjà largement entamés, laissent d'ores et déjà entrevoir des assises synodales à très haut risque... (Cela promet et les commentaires médiatiques vont déjà bon train comme on pourra s'en rendre compte ici.)

  • Belgique : le Roi a signé la loi sur l'extension de l'euthanasie

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    Dans la « Libre » de ce jour, Christian Laporte, l’incontournable spécialiste du trône et de l’autel estime que le chef de l'Etat a donc parfaitement rempli son rôle constitutionnel "malgré diverses pressions" :

     « C'est fait: le roi Philippe a signé ce dimanche la loi sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs. C'était la dernière attendue dans le processus de suivi de la législation depuis son adoption par la Chambre, il y a deux semaines après l'avoir été par le Sénat. Une extension de l'euthanasie voulue et votée par des majorités de rechange comprenant surtout des élus PS, MR, Ecolo-Groen et N-VA mais certainement pas de manière unanime en leur sein puisque d'autres parlementaires de ces partis se sont abstenus ou ont voté contre au nom de la liberté de conscience. Quant au fait que la signature ait été apposée sous la loi quinze jours après son approbation par le chef de l'Etat, il apparaît que c'est un délai tout à fait normal même si, en la matière, il n'existe pas de réelles normes.

    Le chef de l'Etat a donc parfaitement rempli son rôle constitutionnel malgré diverses pressions dont la moindre ne fut pas une pétition de CitizenGO, une fondation catholique espagnole attachée aux valeurs traditionnelles et à la famille de base. Cette dernière l'avait elle-même diffusée à l'initiative d'un couple de catholiques autrichiens, Martin et Gudrun Kluger, les parents d'une famille nombreuse, très engagés dans diverses associations catholiques.

    Leur pétition a recueilli plus de 200.000 signatures principalement à l'étranger où l'on ne connaît évidemment pas tous les tenants et aboutissants de la sanction et de la promulgation royale d'une loi en Belgique. Et où on a visiblement oublié aussi que si au nom de sa conscience, le roi Baudouin n'avait pas voulu signer la loi sur la dépénalisation de l'avortement, il avait en même temps demandé au gouvernement de l'époque de tout mettre en œuvre pour qu'elle soit sanctionnée et promulguée. »

    Réf. Le Roi a signé la loi sur l'extension de l'euthanasie

     Le refus de signature du Roi n’aurait pas empêché la sanction et la promulgation de la loi en usant d’une astuce constitutionnelle. Il aurait, par contre, provoqué une crise mettant en péril le trône et la nation. Un tel geste que Baudouin a pu se permettre en 1990 eût été contreproductif sur toute la ligne aujourd’hui. Au lieu de vouloir sacrifier le roi sur l’autel de leurs convictions, les pétitionnaires doivent mobiliser leurs énergies pour susciter en Belgique un véritable débat de société sur la problématique de l’euthanasie des mineurs (et des autres). Avec 73% d’opinions belges favorables à l’actuelle législation mortifère, ils ne sont pas au bout de leur peine !   JPSC

  • Le passeur de Dieu, un roman du Père Zanotti-Sorkine

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    Le passeur de Dieu

    Présentation de l'éditeur :

    Xavier, trente-deux ans, journaliste à Paris, ne supporte plus la vie qu'il mène. Usé par son rythme trépidant, lassé des amours éphémères, déçu par la médiocrité des liens, vidé de tout élan et ne sachant plus où trouver de la force pour éclairer sa vie, il décide, sur un coup de tête, de passer quelques jours dans un ermitage auprès d'un vieux moine, haut en couleur, à la stature spirituelle et humaine hors du commun. Il s'installe au creux d'un monastère perdu dans la montagne. Partageant la vie de prières et les travaux des moines, il dort dans une cellule et prend un repas par jour. Sa cure de silence est entrecoupée par des conversations à la fois chaleureuses et exigeantes menées souvent par le père supérieur et parfois avec les autres moines dont les différentes personnalités le surprennent, mais moins toutefois que le bonheur qu'ils respirent. À la fin de sa retraite, il remonte à Paris en partie lavé de son mal-être et rencontre une jeune femme. Un voyage initiatique aussi dense qu'inattendu, ponctué de dialogues revigorants, riche de sagesse et de bon sens, plein d'émotion et parfois d'humour où la source du christianisme jaillit comme un leçon de vie.

    Voir également : le-passeur-de-dieu-ou-linvitation-au-ciel-du-pere-zanotti-sorkine

  • BXL 28 mars : Ne désacralisons pas nos églises par Véronique Hargot-Deltenre

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    Conférence 

       le 28/03/2014 à 18.30H

     

    Ne désacralisons pas nos églises

     

    Véronique Hargot-Deltenre

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    UOPC

    Avenue Gustave Debroux 14-16

    1160 Bruxelles

     

    Entrée gratuite

    Réservation souhaitée

  • Adapter la déclaration universelle des droits de l'homme aux "nouvelles réalités familiales" ?

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLes diplomates d’Obama tentent d’effacer une partie de la déclaration universelle

    NEW YORK, 28 février (C-FAM) Déçus de ne pas être parvenus à intégrer une définition de la famille compatible avec l’homosexualité, l’administration Obama a tenté de retirer des références à la Déclaration universelle des droits de l’homme, des termes consacrés par les fondateurs de l’Onu, et auxquels tous les documents officiels de l’Onu font référence depuis lors.

    Ces dernières décennies, le terme « famille » est régulièrement l’objet de polémiques. En cause, l’échange de passes entre ceux qui souhaitent la reconnaissance de « diverses formes de famille », et ceux qui pensent que la famille est « l'élément naturel et fondamental de la société », comme l’affirme la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH).

    C’est à huis clos que les négociateurs américains ont mis sur table leur demande de remplacement de la traditionnelle définition de la famille, celle de la DUDH, par une nouvelle description des familles, qui ont « diverses formes et fonctions » et expriment la « diversité des préférences individuelles. »

    La définition proposée exclut la notion de famille naturelle, reposant sur l’union d’un homme et d’une femme, comme le cadre normal de procréation et d’éducation des enfants. La proposition américaine a finalement été rejetée par les Etats membres de l’Onu.

    Cet événement met les Etats-Unis dans une position délicate.

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  • Le financement de la recherche sur l'embryon à l'ordre du jour de la Commission européenne

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    Lu sur La Croix (Marianne Meunier) :

    Le financement de la recherche sur l’embryon examiné par la Commission européenne

    Une proposition d’interdiction du financement de la recherche sur l’embryon a reçu le soutien de plus d’un million d’Européens.

    Elle a été déposée auprès de la Commission, qui doit donner une réponse dans les trois mois.

    L’initiative citoyenne européenne (ICE) « Un de nous » vient de franchir une nouvelle étape. Ce projet, qui vise à faire interdire le financement par l’Union européenne (UE) de la recherche impliquant la destruction de l’embryon humain, a été officiellement validé par la Commission européenne vendredi 28 février. 

    Il a rempli les conditions prévues dans le « mode d’emploi » de l’ICE, un outil en vigueur depuis avril 2012 censé rapprocher l’UE du citoyen en lui offrant l’occasion de solliciter l’exécutif communautaire sur un sujet donné. En retour, celui-ci peut décider, ou non, d’apporter une réponse législative.

    PLUS D’UN MILLION DE SIGNATURES

    Lancée en mai 2012 sur l’idée de l’eurodéputé italien Carlo Casini (membre du Parti populaire européen, de centre droit), « Un de nous » a recueilli 1,7 million de signatures dans 19 pays de l’UE – un minimum d’un million de signatures, collectées dans au moins sept pays de l’UE, avec un seuil par pays, est prévu par le règlement.

    « C’est très représentatif d’une préoccupation partagée en Europe », estime Gregor Puppinck, juriste, directeur du European Centre for Law and Justice et co-initiateur de « Un de nous » en France, où le projet est soutenu par la Fondation Jérôme Lejeune, le Comité protestant pour la dignité humaine et les Associations Familiales Catholiques.

    INTERDIRE LE FINANCEMENT

    La bioéthique ne relève pas du champ de compétences de l’UE. Les promoteurs de « Un de nous » se fondent néanmoins sur un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), rendu en octobre 2011, qui avait interdit de breveter une invention « qui requiert la destruction préalable d’embryons humains ou leur utilisation comme matériau de départ ». 

    De leur point de vue, les fonds européens finançant la recherche sur l’embryon entrent en contradiction avec les principes affirmés par ce texte. Débloqués dans le cadre de divers programmes, ils se seraient élevés à 50 millions d’euros sur la période 2007-2013.

    Dans la proposition de « Un de nous », l’interdiction doit porter sur trois domaines : le budget de l’UE en général, le financement des programmes de recherche et l’aide au développement, qui peut, selon les défenseurs de l’initiative, soutenir indirectement des programmes d’avortement. 

    « On attend un engagement formel de la part de la Commission européenne de ne plus financer l’avortement dans le monde, indique Gregor Puppinck. Et si la Commission dit qu’elle ne le finance pas, nous attendons que cette abstention soit couchée par écrit. Et nous attendons la même chose pour la recherche sur l’embryon. »

    PROCHAINES ETAPES

    Les membres du comité ayant promu l’initiative doivent être reçus par le Parlement et la Commission pour une audition commune courant avril. D’ici au 28 mai (soit dans les trois mois suivant la validation de l’initiative), la Commission doit présenter une « communication publique » expliquant si elle donne suite, ou non, à l’initiative. Dans un cas comme dans l’autre, sa position doit être argumentée.

  • Vous avez dit "famille" ?

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    De Gregor Puppinck sur Liberté Politique :

    Europe : la famille diluée dans les droits de l'homme

    Dans un arrêt rendu le 7 novembre 2013, la CEDH a estimé que deux hommes adultes vivant séparément devaient bénéficier de la protection accordée aux familles dans le cas particulier où ils entretiennent une relation homosexuelle stable. Selon cette nouvelle conception du droit, ce n’est plus la famille qui précède l’État, mais la famille qui procède de l’État*.

    La Cour européenne des droits de l'homme (la cour) affirme dans l'arrêt Vallianatos et autres c. Grèce (n° 29381/09 et 32684/09) que, dorénavant, lorsqu’un État européen légifère en matière de famille, il « doit choisir les mesures [...] en tenant compte de l’évolution de la société ainsi que des changements qui se font jour dans la manière de percevoir les questions de société, d’état civil et celles d’ordre relationnel, notamment de l’idée selon laquelle il y a plus d’une voie ou d’un choix possibles en ce qui concerne la façon de mener une vie privée et familiale » (§ 84).

    La Cour veille ainsi à ce que les États européens adaptent leur législation à (sa propre perception de) l’évolution des mœurs. Cet arrêt marque une étape nouvelle dans la dissolution accélérée de la définition juridique de la famille qui, de réalité biologique et institutionnelle, est devenue une notion extensible jusqu’à l’incohérence.

    La famille constituée par le mariage ou/et les enfants

    La Convention européenne des droits de l’homme (la Convention) protège « la vie privée et familiale » dans une même disposition (art. 8), avec le domicile et la correspondance, mais la Cour a progressivement distingué la protection de la vie privée de celle de la vie familiale. La vie privée est un concept large qui ne se prête pas à une définition exhaustive. Sa protection a essentiellement pour objet de prémunir l’individu contre les ingérences arbitraires des pouvoirs publics et peut engendrer de surcroît des obligations positives inhérentes à un « respect » effectif de la vie privée (Olsson c. Suède, n° 10465/83, 24.03.1988).

    Lire la suite sur Liberté Politique

     

  • Google, fer de lance de la révolution transhumaniste

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    "Tuer la mort et rendre l'homme immortel", tel serait le projet de google.

    Le 26 février, les stratégies de Google a été le thème abordé par Laurent Alexandre, président de DNAVision, dans Good Morning Business, avec Stéphane Soumier, sur BFM Business.

  • L'Eglise, des frères qui s'aiment malgré les différences

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    D’Anita Kurian sur le site Zenit.org à propos de la rencontre des évêques amis du Mouvement des Focolari :

    « Le pape a rencontré les évêques amis du mouvement des « Focolari », le 27 février 2014, au Vatican.

    Saluant le thème de leur congrès annuel – « La réciprocité de l’amour entre les disciples du Christ » – qui « rappelle le commandement nouveau donné par Jésus à ses disciples », le pape s’est réjoui de « cette occasion de partage fraternel des expériences spirituelles et pastorales dans la perspective du charisme de l’unité ».

    « La société d’aujourd’hui a grand besoin du témoignage d’un style de vie d’où transparaît la nouveauté donnée par le Seigneur Jésus : des frères qui s’aiment malgré les différences de caractère, de provenance, d’âge… Ce témoignage fait naître le désir d’être impliqués dans la grande parabole de communion qu’est l’Eglise », a-t-il ajouté.

    En effet, a poursuivi le pape, « quand une personne ressent que “la réciprocité de l’amour entre les disciples du Christ” est possible et est capable de transformer la qualité des relations interpersonnelles, elle se sent appelée à découvrir ou à redécouvrir le Christ, elle s’ouvre à la rencontre avec Lui, vivant et à l’oeuvre, elle est encouragée à sortir d’elle-même pour aller vers les autres et répandre l’espérance qu’elle a reçue en don ».

    Citant Jean Paul II dans sa Lettre apostolique Novo millennio ineunte, le pape François a donné pour mission de « faire de l'Église la maison et l'école de la communion » (n. 43) : cela est « fondamental pour l’efficacité de tout engagement dans l’évangélisation », a-t-il insisté.

    « Faire de l'Église la maison et l'école de la communion » révèle « le désir profond du Père que tous ses enfants vivent en frères ; la volonté du cœur du Christ que "tous soient un" (Jn 17,21); le dynamisme de l’Esprit-Saint, sa force d’attraction libre et libératrice ».

    « Cultiver la spiritualité de communion rend capable de vivre le chemin œcuménique et le dialogue interreligieux », a estimé le pape.

    Les remerciant de leur visite, il a souhaité, avant de les bénir, que ce congrès soit « une occasion de grandir dans l’esprit de la collégialité, et de tirer de l’amour réciproque un motif d’encouragement et d’espérance renouvelée ».

    Comme évêques, leur a-t-il rappelé, « vous êtes appelés à apporter à ces rencontres le large souffle de l’Eglise, et à faire bénéficier toute l’Eglise de ce que vous recevez ».

    JPSC

  • Belgique : les dhimmis veulent discuter

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    De l'abbé Eric de Beukelaer sur son "minisite":

    « Dans mon post précédent, je suggérais que l’enseignement pourrait être le prochain grand chantier porté par le Centre d’Action Laïque (CAL) en Belgique. En entendant l’interview de Pierre Galand ce matin sur la radio Première (RTBF), je me dis que j’ai eu du flair. Au nom d’une salutaire modernisation du système scolaire, le président sortant du Centre d’Action Laïque (CAL) en appelle à – je le cite : « donner un coup de canif dans le pacte scolaire »pour aboutir à un seul réseau – public et sans cours philosophiquement engagés s’entend (cours de religion et de morale laïque, remplacés par des cours de philosophie et de citoyenneté).

    Dans le quotidien « le Soir » de ce jour (p.8), l’enjeu s’élargit avec l’intervention du très laïque député socialiste (et médecin) Philippe Mahoux. Ce dernier propose de faire voter une loi, obligeant les établissements de soins (hôpitaux, maisons de repos) subsidiés par l’état à pratiquer des euthanasies. Je le cite : « Aux élus du peuple de trancher ? Soit. Le fait que, pour être agréés, des hôpitaux ou des maisons de repos doivent effectivement appliquer la loi sera clairement inscrit dans une proposition de loi au programme du PS pour la prochaine législature. C’est une question de respect de droit du patient ».

    Ces deux prises de position ont le mérité de la cohérence : En finir avec un réseau scolaire philosophiquement situé et avec des institutions de soin ayant une éthique particulière. Face à cela, que va faire l’opinion catholique ?

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  • Les chrétiens du nord de la Syrie réduits à la dhimmitude

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    De Matthieu Bruynseels sur info.catho.be :

    Les chrétiens du nord de la Syrie devront vivre sous la charia

    « L’Etat Islamique en Irak et au Levant » a imposé le statut de Dhimmi aux chrétiens de la ville de Raqqa, au nord de la Syrie. Ils devront désormais payer un impôt spécial et ne pourront pas manifester leur religion.

    Le mouvement islamiste impose aux chrétiens le statut de « dhimmi » .  Issu de la charia, le statut de « dhimmi » confine les non-musulmans dans un ensemble de droits et d’obligations ; celles-ci furent diversement appliquées selon les pays et les époques. Parmi ces règles, on retrouve généralement un impôt spécial touchant uniquement les non-musulmans, l’interdiction d’avoir une arme ou de servir dans l’administration, l’imposition de vêtements réservés aux non-musulmans, etc. Conformément au droit coranique, les hommes musulmans peuvent épouser une chrétienne, mais l’inverse n’est pas possible. Le communiqué de « l’Etat islamique » – le nom de cette branche extrémiste se situant dans la mouvance d’Al Quaïda – reprend ces différents points, en précisant que les églises détruites ne pourront pas être reconstruites ou rénovées.

    Les islamistes syriens ont déja prévenu que les chrétiens ne respectant pas ces règles seront traités en ennemis.

    Une inégalité imposée par les islamistes

    Cette situation enferme les chrétiens dans un statut de sous-citoyen par rapport aux habitants musulmans de Raqqa. A présent, les derniers chrétiens vivant sous la coupe de l’opposition syrienne n’auront plus beaucoup de choix : soit accepter leur statut de sous-citoyen devant payer et se cacher pour rester en vie, soit partir pour un long et dangereux voyage d’exil en espérant un avenir moins sombre. Il y a une autre possibilité : que les chrétiens se convertissent à l’Islam pour gagner un peu de dignité. Et c’est probablement le but des islamistes.

    Les évêques appellent à la prière

    Réunis en assemblée, les évêques catholiques irakiens ont demandé aux fidèles de prier durant le Carême pour implorer le don de la paix et de la sécurité pour tout le pays. Aux forces politiques et sociales est demandé de dialoguer et de trouver des solutions politiques urgentes à la crise de la nation, pour freiner la recrudescence de la violence. Les évêques s’adressent aussi à tous ceux qui ont fui le pays depuis des années à cause de l’instabilité et des conflits, en demandant aux émigrés de revenir au pays.

    Une espérance qui restera un vœux pieux tant que des islamistes extrêmes menacent le vivre-ensemble des toutes les communautés.