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Actualité - Page 1488

  • Belgique : l’un des deux exorcistes du diocèse de Namur se confie au journal « Vers l’Avenir »

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    PID_$340603$_2ad16dce-9d5a-11e2-983f-44b1b35e8f45_web_jpg_h170.jpgIl existe deux prêtres exorcistes dans le diocèse de Namur. L’un d’eux est chez les frères de saint Jean à Libramont. Le journal « Vers l’Avenir » l’a interviewé .

    Le père Jean-Marie, 57 ans, est l’aîné des frères de saint Jean, une communauté du prieuré Notre-Dame de la Paix installée à Libramont depuis 21 ans. Il est aussi un des deux exorcistes du diocèse de Namur. Pour être précis, le père Jean-Marie est l’adjoint du père Daniel-Marie Ramiro-Gonzales, l’exorciste de Namur. Ils succèdent à ce poste à l’abbé Paul Léonard (le frère de l’actuel primat de Belgique, Mgr André Joseph Léonard)

    Lors de son élection, le pape François a parlé ouvertement de ce que la notion du mal, selon lui, était quasi volontairement niée dans notre société occidentale. Il a exhorté les baptisés à se montrer vigilants.

    Et justement, le père Jean-Marie l’est, lui, vigilant. Il parle de la lutte contre le mal ou le Malin.

    Père Jean-Marie, comment devient-on exorciste ? On le choisit ou est-on désigné pour ce ministère ?

    Un évêque ne peut pas contraindre un prêtre. C’est un ministère qui s’exerce en correspondance avec ce qu’on ressent, en fonction des circonstances qui font la vie d’un prêtre. Moi par exemple, j’ai vécu dans des communautés en Afrique et dans le Sud de la France. C’est à travers cette mission que j’ai senti que même chez des gens qui venaient de recevoir le baptême, quelque chose les empêchait d’être pleinement libérés. Un peu comme s’il demeurait des liens dans la périphérie de leur âme.

    Comment cela ?

    Ce n’est pas facile à expliquer, c’est comme une résistance qui demeurerait après avoir reçu le sacrement de pardon (la confession). Comme si les actes du passé, ce qui est lié à la mémoire, les instincts, le corps empêchaient la personne d’être pleinement libre. Comme j’avais vécu cela, j’ai accepté d’en connaître davantage ; j’ai travaillé avec l’abbé Paul Léonard [le frère de Mgr André-Joseph Léonard ndB]. Je suis arrivé à ce ministère d’exorciste un peu par hasard. C’est l’évêque Remi Vancottem qui a officialisé mon ministère.

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  • Paramentique papale : la férule de Paul VI est de retour

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    A271110_8.jpgLa paramentique (du latin parare, préparer, apprêter) est l'ensemble des vêtements, coiffes, tentures, parements et ornements utilisés dans les liturgies religieuses. On y inclut parfois l'orfèvrerie sacrée.

    On s’est déjà aperçu que le pape François ne prisait pas celle que Benoît XVI avait remis en usage et semblait contester les « acquis » liturgiques  conciliaires. Hier, à Saint-Jean de Latran, pour la prise de possession de sa cathédrale, l’évêque de Rome a repris la férule de Paul VI abandonnée sous le règne de Benoît XVI. Un signe de plus en la matière ?

    Férule: bâton liturgique droit, surmonté d'une croix trilobée dorée à une seule traverse et sansPANews+BT_N0009031365357536027A_I1.jpg crucifix, que le Pape utilise, en cérémonie, à la place de la crosse. À la faveur du Concile Vatican II (1962-1965), Paul VI commanda aux sculpteurs italiens Enrico Manfrini et Lello Scorzelli une férule scorzelli-crocefisso_160.jpgd'argent portant un crucifix (photo ci-contre). Portée pour la première fois, le 8 décembre 1965, jour de clôture du Concile Vatican II, cette férule d'argent remplaça la férule traditionnelle en usage à Rome. Par suite, son usage sera quasiment généralisé à toutes les célébrations liturgiques pontificales requérant le port d'une chasuble ou d'une chape. Depuis la mort du Pape Paul VI, trois de ses successeurs l'ont utilisée Jean-Paul Ier, Jean-Paul II et Benoît XVI - jusqu'en mars 2008.

    En effet, à partir du Dimanche des Rameaux 16 mars 2008, le Pape Benoît XVI lui avait préféré une férule traditionnelle portant une croix sans crucifix, celle du Pape Pie IX, employée selon les usages récents. Depuis les premières vêpres de l'Avent du 28 novembre 2009, Benoît XVI utilise sa propre férule qui, comme le veut la tradition, lui a été offerte par Le Cercle Saint-Pierre.

  • Les martyrs sont vivants aujourd'hui dans de nombreux pays

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    La foi ne se vend pas (Osservatore Romano)

    « Pour trouver les martyrs il n’est pas nécessaire d’aller aux catacombes ou au Colisée: les martyrs sont vivants aujourd’hui dans de nombreux pays. Les chrétiens sont persécutés pour leur foi. Dans certains pays ils ne peuvent pas porter de croix: ils sont punis s’ils le font. Aujourd’hui au XXième siècle, notre Eglise est une Eglise de martyrs ». Le Pape François a centré son homélie de la messe célébrée dans la matinée du samedi 6 avril, dans la chapelle de la Domus Sanctae Marthae, sur le courage de témoigner de notre foi, qui ne se négocie pas et ne se vend pas au meilleur offrant. (...)

    Le Pontife a fait référence au passage des actes de apôtres (4, 13-21) proclamé dans la première lecture de la célébration. Face à l’ordre des grands prêtres et des pharisiens de ne pas parler de Jésus, Pierre et Jean – a-t-il souligné – « sont demeurés fermes dans leur foi », disant: « Nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu ».

    Leur témoignage, a t-il ajouté, « me fait penser à notre foi. Et comment se porte-t-elle notre foi? Est-elle forte? Ou est-elle à la fois un peu à l’eau de rose, une foi comme-ci comme-ça? Quand surviennent des difficultés sommes-nous courageux comme Pierre ou un peu tiède? ». Pierre, a affirmé le Pape François, nous enseigne que la foi ne se négocie pas. Dans l’histoire du peuple de Dieu a toujours existé cette tentation: amputer un peu de foi », peut-être « seulement un peu ». Mais « la foi – a t-il expliqué – est ainsi, comme nous la récitons dans le Credo ».  Ainsi faut-il dépasser « la tentation d'être un peu ‘comme ils font tous’.  De ne pas être trop trop rigides », parce que c’est précisément « de là que commence un chemin qui finit dans l'apostasie ». En effet « lorsque nous commençons à amputer la foi, ou négocier la foi, à aller presque jusqu’à la vendre au meilleur offrant, nous entreprenons le chemin de l'apostasie, de l’absence de fidélité au Seigneur ». Mais justement l’exemple de Pierre et de Jean nous aide, nous donne de la force ». Tout comme celle des martyrs dans l’histoire  de l’Eglise. Ce sont ceux « qui disent ‘nous ne pouvons nous taire’, comme Pierre et Jean. Et cela nous donne de la force à nous qui, quelquefois, avons la foi un peu faible. Cela nous donne la force pour aller de l’avant dans la vie avec cette foi que nous avons reçu, cette foi qui est le don que le Seigneur donne à tous les peuples ».

    Le pape a conclu en proposant une prière quotidienne: « Seigneur, merci beaucoup pour notre foi. Veille sur ma foi, fait la grandir. Que ma foi soit forte, courageuse. Et aide-moi dans les moments où comme Pierre et Jean, je dois la rendre publique. Donne-moi le courage ».

  • Le pape s'installe dans sa cathédrale et dit l'attente de Dieu

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    "Dieu attend l'homme" (zenit.org)

    Homélie du pape François, Saint-Jean-du-Latran

    « Dieu t’attend, toi, il te demande seulement le courage de venir à lui », a déclaré le pape François lors de son homélie, en ce dimanche de la Miséricorde, 7 avril 2013.

    Le pape a pris "possession", au cours de la messe, à 17 h 30, de la basilique papale de Saint-Jean-du-Latran, sa cathédrale, en présence du clergé et de fidèles du diocèse.

    « Pour Dieu, nous ne sommes pas des numéros, nous sommes importants, ou mieux, nous sommes le plus important de ce qu’il a; même pécheurs, nous sommes ce qui lui tient le plus à cœur », a-t-il souligné, encourageant à revenir à Dieu, « quelle que soit l’erreur, quel que soit le péché qui est dans notre vie » car « la patience de Dieu doit trouver en nous le courage de revenir à lui ».

    Homélie du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Avec joie je célèbre pour la première fois l’Eucharistie dans cette Basilique du Latran, Cathédrale de l’Évêque de Rome. Je vous salue tous avec grande affection : le Cardinal Vicaire, les évêques auxiliaires, le clergé diocésain, les diacres, les religieuses et les religieux et tous les fidèles laïcs. J’adresse aussi mon salut à Monsieur le maire de Rome, à son épouse et à toutes les autorités. Marchons ensemble dans la lumière du Seigneur Ressuscité.

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  • Mauvais temps pour les chrétiens d'Egypte

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    Plusieurs coptes ont été victimes "d'affrontements interconfessionnels" comme disent pudiquement nos médias. Ce dimanche, lors de leurs funérailles, de nouvelles violences ont éclaté qui ont oûté une nouvelle vie à la communauté copte.

    Lire les infos sur le "blog copte" : http://blogcopte.fr/

  • L’élection du pape François a-t-elle un sens politique ?

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    Une politique selon l’Ecriture sainte, bien sûr. C’est la thèse défendue par Henti et Thomas Hude dans le n° 247 (avril 2013) du mensuel catholique « La Nef » (extraits) :

    Le 13 mars 2013, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, 76 ans, archevêque de Buenos Aires, a été élu pape au cinquième tour de scrutin, premier non-Européen et premier jésuite à diriger l’Église catholique. (… ). L’élection du pape argentin représente-t-elle le début de la fin du libéralisme idéologique, troisième grande idéologie sortie de la philosophie des Lumières, comme l’élection du pape polonais a représenté le début de la fin du communisme ? (…)

    (…). Depuis que le Christ est sorti du tombeau, l’Église catholique, dans l’annonce de la foi, s’est trouvée successivement (ou simultanément) contrariée par deux sortes de politiques, l’une autoritaire, et l’autre libérale.
    La première dénonce le christianisme comme la religion des esclaves en révolte, promotrice d’une liberté anarchique, dangereuse pour l’ordre et l’autorité. Ce fut la politique des empereurs romains, ou des empereurs asiatiques, ou encore celle des nazis. La seconde politique est au contraire de dénoncer le catholicisme comme la religion des maîtres, durement hiérarchique, opposée à la liberté dans tous les domaines.

    L’enseignement du Christ s’oppose à ces deux logiques. A l’esclavage externe, qui est une conséquence du péché, et, inversement, « qui commet le péché est esclave du péché » (…). Quand on nie cet enseignement, la liberté vire à l’arbitraire et se trouve peu à peu dissoute par l’abus de la liberté, le droit par l’abus du droit. C’est ce que fait l’idéologie libérale-libertaire et c’est là, de plus en plus, la seule politique vraiment contraire au développement de l’Église en Occident.

    En Asie (comme jadis dans l’Antiquité occidentale), le christianisme est plutôt perçu comme une force de renouveau philosophique et politique, qui s’oppose aux grands autoritarismes traditionnels. On peut prévoir que l’humanisme, d’origine en partie chrétienne, et incorporé dans la technique ou dans les sciences, finira par pénétrer partout. À terme, le catholicisme (œcuménique, diversement acculturé, et devenu plus concrètement universel) n’aura plus qu’un seul grand vis-à-vis, le libéralisme idéologique. C’est ce que croyait John Henry Newman, qui écrivait : « À la fin, il n’y aura plus que des catholiques et des libéraux. »

    Fin de cycle. Pourquoi peut-on aujourd’hui estimer que cette idéologie libérale, qui semble triomphante, se trouve près de sa fin ?

    Expliquons-le en résumant l’histoire. Une fraction des élites européennes ayant rejeté le Christ au XVIIIe siècle, et s’étant emparé du pouvoir dans le monde, a voulu conserver les acquis historiques du christianisme, notamment la raison et la liberté. Cette raison sans foi, cette liberté sans Dieu, c’est la philosophie des Lumières. Dans l’ordre politique, cette philosophie a engendré trois grands systèmes idéologiques : le libéralisme, le communisme, le nazisme. Chacun s’est imposé par la violence. Puis, ils se sont fait la guerre. Les deux premiers ont dévoré le troisième. Puis le second a été dévoré par le premier.

    Demeuré seul, le libéralisme a perdu toute mesure. Il a rompu avec la Raison et le Devoir. Économiquement, à force de sacrifier le développement industriel et le bien commun économique de tous, au profit des intérêts financiers d’une minorité, il a conduit à une récession terrible dans presque tous les pays développés, partiellement masquée par la prospérité insolente d’une oligarchie notamment financière.(…) . Il est donc très probable que nous soyons à la fin du grand cycle idéologique qui a commencé au XVIIIe siècle. Le libéralisme se radicalise, preuve qu’il a perdu l’initiative.

    Le libéralisme vire à l’autoritarisme. Excessif, il prétend imposer tout et n’importe quoi en matière de politique familiale et éducative.
    Autoritariste en matière de politique économique, il se montre capable d’imposer à de nombreux peuples d’Europe et dans beaucoup d’autres pays des traitements inhumains d’austérité et de régression économique et démocratique, dans le seul but de préserver l’intérêt des créanciers et de cette oligarchie libérale. C’est la même logique de raidissement qui est à l’œuvre en matière d’influence dans le monde. Sous le paravent de beaux principes habilement pervertis (liberté des marchés, démocratie, droits de l’homme), il devient de plus en plus une volonté de domination impériale, brutale et militariste, révélant une conception de l’économie de plus en plus orientée vers le profit d’un certain nombre de groupes d’intérêts, bien souvent au détriment des intérêts du peuple (…) Tout comme la Pologne était un des pays qui avait le plus souffert de la domination communiste, de même l’Argentine est l’un des pays qui a le plus souffert de la domination du libéralisme. Son économie et sa structure sociale ont été plusieurs fois ravagées par divers intérêts oligarchiques et impérialistes, sous couvert d’une politique soi-disant libérale ou anticommuniste. Là où il y avait encore, au début du XXe siècle, un pays déjà développé, nous avons assisté à l’installation progressive de la misère, de l’inégalité et de la violence sociale, qui sont autant d’atteintes aux droits de l’homme.
    L’origine du pape et sa vie consacrée aux pauvres, sont donc aussi significatives pour l’Église et l’homme d’aujourd’hui, que l’élection du pape polonais aux temps du mur de Berlin.

    Tout l’article ici : Pape François : le sens politique d'une élection

    Bref, un nouveau Jean-Paul II, voire un nouveau Moïse, pour entrer dans la terre promise ? L’histoire et des évangiles nous enseignent cependant qu’il n’y a pas d’autre vraie terre promise que les « cieux nouveaux et la terre nouvelle », qui ne sont pas de ce monde, mais de l’ordre  de l’eschatologie. Entre-temps, contentons nous de porter le poids des jours, en faisant tant bien que mal la volonté du Père, au milieu des tribulations de l’espace et du temps qui nous sont impartis.  

    JPS  

  • Le pape François, l’Argentine et le diable

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    1574833.jpgIllustration: l’ange déchu (et soucieux), sous la chaire à prêcher de la cathédrale Saint-Paul à Liège.

    Depuis son élection, le pape François a plusieurs fois fait référence au diable lors de ses homélies, catéchèse, et angélus. Lors de sa première messe, « pro ecclesia », au lendemain de son élection, il a notamment déclaré « celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable », citant l’écrivain Léon Bloy, mais aussi « quand on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon. » Il est revenu sur ce thème devant les cardinaux, avant que ceux-ci ne se séparent, à l’issue du conclave : il ne faut jamais « cédé au pessimisme, à l’amertume que le diable offre chaque jour ». Lors de la messe des Rameaux, il a de nouveau fait référence au malin qu’il a expressément cité dans son deuxième tweet : « nous ne devons pas croire au Malin qui dit que nous ne pouvons rien faire contre la violence, l’injustice, le péché. »

     Ces constantes références au diable interpellent dans les pays occidentaux où la figure du malin n’est plus si souvent utilisée. Mais il ne faut pas oublier que le nouveau pape n’est pas européen mais argentin et que cela peut peut-être expliquer certaines choses.

    Le père Michel Anquetil, prêtre du diocèse de Coutances, en France, vit depuis plus de trente ans en Argentine, et officie dans le diocèse de Viedma, en Patagonie, dans l’Etat de Rio Negro: “ La plupart des croyants ici croient que l’esprit du mal existe : ils peuvent le constater tous les jours avec les guerres, les inégalités. Les gens pensent que cet esprit agit chez les personnes qui ont le pouvoir. En plus, ils croient très fort en Dieu, mais croient encore plus dans la figure du Jésus crucifié qu’en la Résurrection “.

    Le père Anquetil souligne bien qu’en tant qu’Argentin, « on croit très fort en l’esprit du bien mais on constate aussi que l’esprit du mal agit en nous et autour de nous si on le laisse agir. Et le monde est très souvent marqué par beaucoup de signes négatifs. ». Il remarque également que la religiosité qui marque tant les latino-américains est « populaire ». « Notre grande mission est ainsi de déterminer ce qui est de Dieu et ce qui ne l’est pas » ajoute-t-il, constatant qu’en Europe, « l’homme étant très sécularisé, ces différences ne sont plus aussi voyantes ». Une différence qui explique peut-être la surprise des Occidentaux vis-à-vis de ces références au diable.

     On ne peut pas s’empêcher de se remémorer l’enseignement constant de l’Eglise:

     “ …Cette chute est refus de Dieu, avec l'état conséquent de damnation ; elle consiste dans le choix libre de ces Esprits qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son règne, usurpant ses droits souverains…   “ Vous deviendrez comme Dieu” ou “comme des Dieu… “. Ainsi, l'Esprit malin tente de transférer à l'Homme l'attitude de rivalité, d'insubordination et d'opposition à Dieu qui est presque devenu le but de toute son existence “ ( Bienheureux Jean-Paul II ). "Celui qui ne croit pas au diable ne croit pas dans 'Evangile." (Du même).

     “Le malin cherche toujours à gâcher l’œuvre de Dieu, en semant la division dans le cœur de l’homme, entre corps et âme, entre l’homme et Dieu, dans les rapports interpersonnels, sociaux, internationaux, et aussi entre l’homme et la création. Le malin sème la guerre; Dieu crée la paix.” ( Benoît XVI ).

     “Le diable est bien évidemment le grand séducteur parce qu’il essaie d’amener l’homme au péché en présentant le mal comme le bien. Mais nous sommes responsables de la chute parce que la conscience a la capacité de distinguer ce qui est bon de ce qui est mal.” (Cardinal Georges COTTIER)

    Source: http://fr.radiovaticana.va/news/2013/04/04/le_pape_françois,_l’argentine_et_le_diable/fr1-679556

  • Un colloque international de l’académie royale de Belgique sur « la démocratie, enrayée » (30 mai-1er juin 2013)

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    C’est bien connu, les académiciens n’ont pas la mémoire courte. L’académie royale de Belgique organise du 30 mai au 1er juin prochains un vaste bouillon de culture politique, sous un titre emprunté (à la virgule près) à celui d’un essai sur le régime parlementaire belge de 1918 à 1958, publié en 1960 par François Perin, alors chargé du cours de droit public à l’université de Liège. La critique du petit professeur « gauchiste libertaire », mais en réalité plus libertaire que gauchiste,  fit grand bruit à l’époque : elle portait sur la crise de capacité législative des assemblées et stigmatisait l’absence d’indépendance et de liberté des parlements. Mais pouvait-on alors réinventer l’histoire dans le rétroviseur des sociétés libérales du XIXe siècle ?  Depuis le pamphlet du Voltaire « d’amon nos aûtes », la particratie belge n’a fait que croître et embellir.  Lui-même, après y avoir joué (comme parlementaire, ministre et aujourd'hui ministre d'Etat) sans trop avoir l'air d'y toucher, est d’ailleurs passé à autre chose. Dans son (dernier ?) essai (2011) intitulé  « Finissons-en ! », François Perin (86 ans) a d’ailleurs fait trois vœux : que la Flandre proclame son indépendance, que Bruxelles s’organise en ville internationale et que la Wallonie rejoigne la France. Sacré professeur ! Eh oui, le temps passe, même celui des colloques…

    JPS

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  • La lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

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    Afin de toujours mieux répondre aux défis de nos sociétés, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s'enrichit de nouvelles contributions !

    Editorial : Pâques, premier Think tank de l’histoire !

    Par P. Louis-Marie Guitton, responsable de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : L’impasse : du mariage laïc au mariage gay

    Entretien avec Jacques de Guillebon

    Actualité : Du « gender » au « mariage gay »

    Entretien avec Elizabeth Montfort

    Famille : L’adoption par deux personnes du même sexe bénie par les juges européens

    Brève par Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l’Université du Sud Toulon-Var

    Famille : Eduquer autrement

    Entretien avec Pierre-Henri d’Argenson

    Vie : 24 mars : Printemps des consciences chez la Fille aînée de l’Église

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission Bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Vie : La mort, cette énigme

    Entretien avec Gérard Terrier

    Styles de vie : Episode suivant

    Par Philippe Conte, responsable de la commission Cadre de vie et Environnement de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Styles de vie : Le scandale de la pauvreté 

    Entretien avec Bertrand de Kermel

    Chronique : Frigide, je t’aime !

    Par la Mouche du Coche

    Tribune : Mariage – Adoption – PMA - GPA - Endoctrinement des enfants : c’est tout ou rien

    Par Grégor Puppinck

    Spiritualité : L’amour et le mal

    Entretien avec Hervé Roullet

    Spiritualité : Saint Michel aujourd’hui

  • Une atteinte grave à l'ordre public

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    C'est ce que relate le Figaro :

    Deux gardiens du parc du Luxembourg ont demandé à un père de famille d'enlever le sweat-shirt qu'il portait, symbole de «la Manif pour tous». Incompréhension, refus d'obtempérer et procès-verbal...

    Entre le fou rire et la consternation. C'est l'état dans lequel oscille Franck Talleu, un père de famille de l'Aisne, depuis le 1er avril. «Personne ne me croit, mais c'est authentique!», rit-il. Le lundi de Pâques, alors qu'il vient d'arriver avec son épouse et ses six enfants pour un pique-nique dans les jardins du Luxembourg, à Paris, deux gardiens du parc l'interpellent. Ils lui demandent de «couvrir» ou bien d'«enlever» immédiatement son sweat-shirt.

    «Port d'une tenue contraire aux bonnes mœurs»

    Le vêtement, sans inscription ou slogan, affiche le dessin d'un homme et d'une femme se tenant la main avec leurs deux enfants. Ce symbole de la «Manif pour tous» est souvent porté par les personnes qui s'opposent au mariage homosexuel. Ce sont les enfants de Franck Talleu qui lui ont offert. «Port d'une tenue contraire aux bonnes mœurs», déclame impérieux et solennel un des deux gardiens du parc. On pouffe, on se dit que, finalement, l'autorité publique a le sens de la blague, que ces agents ont bien le droit de se détendre, eux aussi, le 1er avril. Mais on répète sans rire qu'il faut s'exécuter. Maintenant. A la question «Pourquoi?», le gardien répond que «cela peut choquer». Incompréhension, discussion, refus d'obtempérer. «Le ton est un peu monté, mais dans les limites du très raisonnable, je ne comprenais pas le délit, je voulais des précisions», explique Franck Talleu. Direction le poste où le bon père de famille va passer une heure pour répondre de cette infraction intolérable qui lui vaudra, à la fin, un procès verbal. Cas n°A, montant d'amende non précisé, il fera «l'objet de poursuites du ministère public», indique le verso du PV.

    Le chef du poste qui est là propose de requalifier le délit qui, dans un violent éclair de lucidité, lui apparaît soudain un peu faible. Il pourrait surtout ne pas tenir la route et, dans un grand malheur, laisser passer l'impudent à travers les gouttes de la justice. C'est donc ce qui est inscrit sur l'amende. «Rapport fourni», est-il précisé. Franck ignorait qu'il en fallait une pour discuter avec d'autres familles, rencontrées récemment sur les réseaux sociaux. Mais nul n'est censé ignorer la loi. «C'est vrai, avoue Franck, nous avions apporté des œufs en chocolat pour les cacher et amuser les enfants. Mais nous n'en avons même pas eu le temps, nous avons été tout de suite approchés par les agents». Franck Talleu conteste l'amende en signant son désaccord au verso. Il n'empêche, le gardien, qui jouit d'une compétence judiciaire, aura eu gain de cause: le père de famille ressort sans son sweat-shirt sur le dos. «C'était la condition pour me libérer, s'amuse-t-il. J'avais mes enfants qui m'attendaient dehors depuis une heure, je l'ai donc retiré».

    Si les enfants les plus grands ont ri, et demandé à leur père «s'il n'avait pas été torturé», le petit dernier de 6 ans, «à qui l'on apprend le respect de l'autorité», n'a pas compris, raconte Franck Talleu. Pour ce dernier, passée cette «énorme farce», c'est «le sentiment d'exaspération qui grandit» face à «l'entrave de plus en plus marquée à la liberté d'expression».

    Une entrave de plus en plus marquée à la liberté d'expression» Et ce sera quoi demain?, interroge Franck. «Si le seul dessin d'une famille sur un tee-shirt est contraire aux bonnes mœurs, quid d'un couple dans la rue qui se baladera par la main avec ses enfants? Il se fera verbaliser?». Aussi veut-il avertir les autres en conservant son humour: «Chers pères de famille, une nouvelle résistance s'annonce: ce n'est pas celle des combats interminables dans des tranchées pour garder quelques mètres d'une patrie à transmettre aux enfants, ce n'est plus celle des maquis dont on ne revient que quelques nuits noires pour embrasser nos bien-aimées. Non, la résistance des mois à venir est celle des parcs et des lieux publics, en famille, au bras de madame, arborant fièrement notre joie (et nos sweats) de vivre un mariage heureux».

  • Euthanasie psychiâtrie et démence

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    Sommairedu Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (IEB)


      L’euthanasie en psychiatrie est une alternative valable au suicide


      Euthanasie in de psychiatrie als een alternatief voor zelfdoding


      Euthanasie : position de la Ligue Alzheimer francophone


      Déclaration anticipée en fin de vie