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Actualité - Page 1514

  • Violences dans les écoles : des chiffres inquiétants

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    AGRESSIONS À L’ÉCOLE : UNE HAUSSE DE 30% EN SIX ANS (Enseignons.be)


    "Les chiffres présentés ici sont issus de la cellule des accidents de travail à la Fédération Wallonie-Bruxelles : en 2012, 300 enseignants ont dû subir une incapacité de travail à la suite d’une agression verbale ou physique dans le cadre de leur travail.

    16 FAITS DE VIOLENCE PAR JOUR

    Les statistiques sont rares sur le sujet. Les dernières remontent à 2007… et 250 cas d’agressions avaient alors été répertoriés. On peut donc en déduire que, loin de s’améliorer, la situation se dégrade un peu plus chaque année. La hausse est ici de 30% en seulement six ans. Interpellant? Plutôt, oui… Car, bon, même si on peut relativiser les chiffres en notant que nos écoles comptent plus de 100.000 enseignants, on ne parle quand même que des agressions ayant entrainé une incapacité de travailler. Et les autres? Elles sont beaucoup plus difficiles à quantifier. Combien d’enseignants victimes de violence osent en informer leur direction? Et combien de chefs d’établissement choisissent de se taire, ne faisant pas remonter l’information vers leur pouvoir organisateur, pour ne pas entacher la réputation de leur école? Aucune info! Normal, au fond…

    Mais en cherchant un peu, il est possible d’exhumer d’autres chiffres. En 2011, le Ministère de l’Intérieur confirmait que, en Belgique, en moyenne seize faits de violence étaient signalés quotidiennement, les jours d’école, dans lesétablissements scolaires. Dans quatorze cas sur seize, il s’agit de coups et blessures volontaires. Et il y a en moyenne plus d’un fait d’abus sexuel signalé par jour d’école. Notez que, en chiffres absolus, 2.916 faits de violence ont été signalés en 2008… et 2.994 en 2009. C’est en Wallonie que l’on compte par ailleurs le plus grand nombre de plaintes de violences scolaires." (...)

  • L’ Eglise et son nombril

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     Lu dans la « Libre » cet entretien de Jean-Paul Duchâteau avec Raphaël Jacquerye  et Eric de Beukelaer (extraits)

     Recto :

    Entretien avec Raphaël Jacquerye Auteur de "Tempête au Vatican" (paru en 2000 chez DDB et Racine) et du site Internet www.pourunefemmepape.com

    Quels sont les changements prioritaires que le successeur de Benoît XVI devra affronter ?

    Un des premiers points à régler sera l’ordination d’hommes mariés(…).Ensuite, la position de l’Eglise vis-à-vis des divorcés remariés devrait pouvoir être rapidement réglée pour peu que le Pape soit rénovateur (…)

    Il y a tous les problèmes éthiques, aussi ?

    On peut comprendre que l’Eglise catholique refuse une banalisation de l’euthanasie, mais est-ce le meilleur moyen en s’en prenant aux personnes ? (…) Faut-il excommunier une femme qui se fait avorter après avoir eu la certitude de mettre au monde un enfant atteint de maladie grave et incurable ? Si l’Eglise fixe des barrières, elle doit accepter une liberté de conscience.

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  • Entre gris clair et gris foncé …

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    Curieux climat. L’impression d’avoir assisté aux funérailles de quelqu’un de son vivant. Et pas n’importe lesquelles. Celles du pape. Des portes qui se referment et voici le rideau tombé sur un pontificat, nous plongeant dans la perplexité et une certaine appréhension.

    L’ambiance quasiment euphorique de ces derniers jours était presque surréaliste. Sur la place Saint-Pierre, mercredi, la tonalité était festive avec la foule exubérante des tout grands jours. L’audience s’est même terminée dans les flonflons d’un orchestre bavarois. Quel contraste avec la fin du pontificat précédent, avec ces gens priant sous ces fenêtres derrière lesquelles le pape agonisait (de « agonizein », combattre). Les gens seraient-ils également reconnaissants au pape de leur épargner pareil spectacle en allant vivre sa fin à l’abri des regards ?

    Et hier, que dire de ce survol de la Ville Eternelle en hélicoptère dans un ciel radieux, de ce dernier trajet en limousine entre les cyprès, de cette foule amassée devant la résidence d’été à laquelle le pape a souhaité la bonne nuit… Ensuite, on imagine, déposés pour de bon, l’anneau du pêcheur, la calotte blanche et les chaussures écarlates.

    Il est de mauvais ton de ne pas faire chorus avec l’élan enthousiaste des derniers jours et d’oser avouer des sentiments différents. Pourtant, si nous respectons cette décision et si nous nous interdisons de porter un jugement sur celui qui l’a prise, nous ne pouvons nous empêcher d’éprouver certaines réticences et de nous abstenir de participer au concert de louanges qui la célèbrent sans nuances. Le « ministère pétrinien » pourra difficilement ne pas être altéré une fois qu’est admis le principe en vertu duquel on peut en démissionner. L’idée selon laquelle il vaut mieux « se montrer réaliste » et « déposer le fardeau » plutôt que d'aller jusqu’au bout pourrait en inciter d’autres à en faire autant. Le cardinal Pell s’est exprimé à ce sujet de manière peut-être trop franche et trop directe mais son propos est-il pour autant dépourvu de toute pertinence ?

    A présent que cet épisode totalement inédit est terminé, nous nous retrouvons sous les fenêtres closes et muettes de l’appartement pontifical et nous nous interrogeons sur celui qui devrait venir l’habiter dans les prochaines semaines, si tout se passe comme prévu. Chacun sait les turbulences qui secouent la barque de Pierre et que le choix du successeur ne sera pas simple. La tâche qui incombe à présent aux cardinaux sera difficile. Le climat qui règne à Rome, à la Curie en particulier, n’est pas franchement bon. Des conceptions très divergentes concernant l’avenir de l’Eglise et les priorités qu’il faut se fixer s’affrontent. Les médias, de leur côté, ne manqueront pas d’entretenir un climat nauséeux où tout fait farine au mauvais moulin de la médisance, de la calomnie et de la diffamation. Il reste à espérer que les cardinaux seront à la hauteur de la situation et à prier à cette intention.

  • Le pape « émérite » : un magistère d’influence ?

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    Décryptage de Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » : la force de son pontificat et de son exemple lui donnera jusqu'à sa mort une « autorité » immense :

    Benoît XVI est donc devenu jeudi soir un «pape émérite». Son effacement, loin du Vatican et des coulisses mystiques et cruelles du Conclave, lieu d'unité mais aussi de rivalités, va-t-il effacer son influence sur les cardinaux d'un simple vol d'hélicoptère? Sur les 115 cardinaux électeurs, 67 ont été choisis puis nommés sous son pontificat. Les autres le furent sous Jean-Paul II. Il y a donc une majorité «Benoît XVI» dans le collège des cardinaux, même si ce poids ne signifie strictement rien: les vraies majorités dans cette instance se forment et se défont sur d'autres critères.

    Ce n'est donc pas en termes «politiques» que se pose la question du pouvoir de l'ex-Pape mais très précisément en termes «d'influence», au sens moral et humain du terme. Oui, celui qui fut Benoît XVI va inévitablement garder une influence.

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  • Conclave : des « exclusives médiatiques » ?

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    « Hier, les veto des gouvernements, aujourd’hui le harcèlement des médias ». Commentaire du vaticaniste Sandro Magister sur son blog « Chiesa » (extraits) :

    "ROME, le 1er mars 2013 – La chaire de Pierre est vide. Joseph Ratzinger l'a quittée de manière nette et il a laissé le futur gouvernement de l’Église à un successeur dont il ignore qui il sera, de même que les cardinaux qui vont élire celui-ci l’ignorent encore eux-mêmes.

    On n’a pas le souvenir qu’il y ait eu, siècle dernier, un pré-conclave aussi peu clair et aussi vulnérable aux pressions externes et internes.

    Le dernier veto, spectaculaire, qui ait été émis par une puissance terrestre – en l’espèce l'empire austro-hongrois - contre un cardinal qui allait être élu pape, remonte à 1903.

    Mais aujourd’hui c’est le "quatrième pouvoir", celui des médias, qui harcèle sans trêve les cardinaux appelés au conclave.

    L’un d’eux est déjà tombé, il s’agit de l’Écossais Keith Michael Patrick O'Brien. Sa démission de l’archevêché d’Édimbourg a été hâtée par Benoît XVI dans l’un des derniers actes de celui-ci en tant que pape et il a lui-même annoncé qu’il ne se rendrait pas à Rome pour l’élection du nouveau pontife.

    Un autre est l’ancien archevêque de Los Angeles, Roger Mahony, censuré par son propre successeur, José Horacio Gómez.

    Un troisième est l’ancien archevêque de Bruxelles, Godfried Danneels.

    Pour tous les trois, les chefs d’accusation se réfèrent à cette "saleté" contre laquelle le pape Ratzinger a infatigablement combattu.

    Jusqu’à présent, Mahony et Danneels ont résisté à l'épuration mais, au sein du collège des cardinaux, leur autorité est déjà pratiquement réduite à rien (…).

    Toutefois, en plus des pressions externes, il y a également des pressions venant de l’intérieur de l’Église qui agissent sur le pré-conclave.

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  • La renonciation de Benoît XVI : un point de vue oriental

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    C’est dans le grand quotidien libanais de langue française, « L’Orient-Le jour » sous la plume de Caroline Dagher journaliste de carrière née à Beyrouth, juriste de formation, analyste politique, auteur d'ouvrages politiques sur le Liban et le Moyen-Orient et de romans historiques couronnés par différents prix, édités sous forme d'une trilogie racontant la naissance du Liban moderne Membre fondateur du Centre Maronite de Documentation et de Recherche (CMDR) et du du secrétariat général du Synode Maronite  (juin 2004-juin 2007). Extraits :

    (…) La surprenante annonce du souverain pontife, considéré comme le vicaire du Christ sur terre, est certes, dans la forme, un acte de liberté et de vérité, deux principes qui lui sont chers. Mais sur le fond ? Un pape ne démissionne pas, comme le ferait le PDG d’une entreprise ou un responsable politique (encore que rarement a-t-on vu partir de leur plein gré ceux-là mêmes qui devraient le faire). À qui remettrait-il sa démission ? Au Bon Dieu qui lui a confié son troupeau ? Le successeur de Pierre n’est-il pas le « Saint-Père », le pasteur ? Un père abandonne-t-il ses enfants, un pasteur ses brebis, uniquement parce que « la vigueur du corps et de l’esprit s’est amoindrie » en lui ? Or, Benoît XVI, en théologien précis, a pesé ses mots, étudié sa sortie et en a clairement formulé les termes, lui qui a si bien médité le mystère du Logos et prêché « la culture de la parole ». Le verbe « renoncer » est brutal, direct. C’est pourtant le seul verbe auquel peut recourir un pape qui abandonne sa charge pontificale. En langage moderne, cela équivaut à « jeter l’éponge ».

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  • La Messe d’action de grâce pour le pontificat de Benoît XVI à Bruxelles

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    Ce 28 février, alors même que prenait fin le pontificat du Saint Père Benoît XVI, commençait une messe d’action de grâce en la cathédrale des Saints Michel et Gudule, noire de monde, au point que le lors de la communion, les hosties ont bien failli  manquer, si le clergé n’avait pu disposer d’une opportune réserve.

    Notre Archevêque s’est réjoui de cette affluence, ironisant: certains allaient encore dire qu’il y avait trop de catholiques à Bruxelles !

    Plus fondamentalement, dans son homélie, Monseigneur Léonard est revenu sur les grandes qualities de Benoît XVI, rappelant ses convictions fortes, la clarté de sa pédagogie, la beauté de ses trois encycliques, ou encore les bijoux que constituent les trois livres écrits par le pape sur Jésus.

    Monseigneur Léonard a aussi rappelé la profonde intériorité du Saint père, tout en maintenant l’élection du successeur de Benoît XVI en dehors de prognostics aussi vains qu’inutiles, comme on peut les faire sur des chevaux.

    Il a également appelé les chrétiens à prier pour l’élection du successeur de Benoît XVI.

    A la sortie de la cathédrale, on pouvait trouver une carte-souvenir du pontificat du désormais pape émérite, contenant cette prière:

    Dieu notre Père,

    Nous te rendons grâce pour le Pape Benoît XVI et pour ses huit ans de pontificat.

    Tu lui avais donné une vive intelligence pour éclairer nos esprits de ta lumière, une âme de pedagogue pour nous aider à comprendre des verities profondes, un coeur doux et humble pour nous inspirer confiance dans l’Eglise de ton Fils Jésus, un grand courage pour aller à la rencontre des foules malgré son temperament timide et discret.

    Nous te remercions, car il a été parmi nous ce qu’il voulait être en ton nom: un simple serviteur de Jésus et de l’Evangile, avec force et modestie, respect de la vérité et amour des personnes. Nous te demandons de l’accompagner dans la dernière étape de sa vie en ce monde.

    Donne lumière et courage, prudence et audace, aux cardinaux qui vont devoir élire son successeur. Que leur choix corresponde à ta volonté afin que tu puisses donner à l’Eglise de ce temps le Pape dont elle a besoin, non selon nos vues à nous, mais selon les tiennes, et dans l’obéissance aux inspirations de l’Esprit Saint.

    Quel qu’il soit, donne-nous d’accueillir bientôt avec foi et amour notre nouveau Pape. Nous te prions déjà à son intention. Bénis-le et fortifie-le. Nous te le demandons par Jésus, ton Fils, notre Seigneur. Amen.

    + André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles

  • Exit Benoît XVI

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    "ALLONS DE L'AVANT POUR LE BIEN DE L'EGLISE ET DE L'HUMANITE"

    Cité du Vatican, 28 février 2013 (VIS). Peu avant 17 h, en ce dernier jour de pontificat, Benoît XVI a quitté le Vatican. Dans la Cour St.Damase d'abord, accompagné du Cardinal Vicaire de Rome Vallini et le Cardinal Vicaire du Vatican Comastri, il a été salué par un double piquet d'honneur de la Garde suisse. Le Cardinal Secrétaire d'Etat Bertone et ses principaux collaborateurs l'ont accueilli à sa sortie du palais, ovationné par le personnel de la Curie et les familiers, présents nombreux à ces adieux. Puis le Pape et Mgr.Georg Gänswein, Préfet de la Maison pontificale ont gagné en voiture l'héliport de la cité, où le Cardinal Doyen Sodano attendait pour le congé. Lorsque le cortège papal est sorti de l'enceinte des palais vaticans, toutes les cloches de la Basilique vaticane et des églises de Rome se sont mises en branle. Après avoir survolé Rome, le Colisée et le Latran, l'hélicoptère papal a atterri à Castelgandolfo à 17 h 25' où le Saint-Père a été accueilli par le Cardinal Bertello, Président du Governorat, et Mgr.Sciacca, Secrétaire général, par M.Petrillo, Directeur des Villas pontificales, l'Evêque d'Albano et les autorités locales locales. Peu après avoir gagné en voiture le palais apostolique, Benoît XVI est apparu au balcon extérieur pour saluer une dernière fois la foule rassemblée sur la place du village, au son des cloches de la paroisse: "Merci chers amis! Je suis heureux d'être parmi vous entouré de la beauté de la création et de votre sympathie. Cela me procure un grand bien", s'est-il exclamé. "Merci de votre amitié et de votre affection. Vous savez que c'est pour moi un jour particulier, différent des précédents. Je ne suis plus le Souverain Pontife de l'Eglise catholique, ou plutôt je ne le serai plus après huit heures. Je suis simplement un pèlerin qui entame la dernière étape de son voyage terrestre. Avec mon coeur et tout mon amour, avec ma prière et ma réflexion, et de toutes mes forces intérieures, je désire oeuvrer pour le bien commun, le bien commun de l'Eglise et de l'humanité. En cela je me sens fortement soutenu par votre sympathie. Allons de l'avant en compagnie du Seigneur pour le bien de l'Eglise et du monde. Et maintenant, de tout coeur, je vous bénis au nom de Dieu Tout Puissant, Père, Fils et Esprit. Merci à vous tous, et bonne nuit!".

    Le pontificat de Benoît XVI s'achèvera à 20 h heure de Rome et ainsi débutera la vacance du siège apostolique. La Garde suisse pontificale quittera le service du Saint-Père pour passer à celui du Collège cardinalice. Le compte twitter du Pape sera désactivé, le futur Pape restant libre de le réactiver. Au moment de quitter la Cité du Vatican, a été diffusé le dernier tweet de Benoît XVI: Merci de votre amour et de votre soutien. Puissiez-vous toujours connaître la joie d'avoir le Christ au coeur de votre existence. L'anneau du Pêcheur et la matrice des bulles seront rendus inutilisables et les appartements pontificaux du Vatican seront scellés par le Cardinal Camerlingue.

  • Ma lettre à Benoît XVI

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    De Jean Mercier, sur son blog “paposcopie”, à son “Cher Benoît XVI” encore pape à Rome pour quelques heures (extraits) : 

    “Cher Pape, à l'heure où vous disparaissez de nos yeux, quelques mots, en toute franchise, pour dire mon immense reconnaissance. Et quelques reproches aussi.

    (…) Le jour de votre élection, j’avais fait la moue, comme tant d’autres. Je vous ai aimé spontanément quelques jours plus tard lors de votre messe d’installation du 24 avril 2005. Je vous ai aimé lorsque vos paroles ont percé mon coeur. Vous avez repris le “N’ayez pas peur de Jean Paul II” - à vrai dire celui de Jésus - en lui donnant une couleur nouvelle. Voilà ce que vous nous avez dit, ce que j’ai recopié comme un adolescent dans mon carnet intime : “.Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, absolument rien, de ce qui rend la vie libre, belle et grande. N’ayez pas peur du Christ, il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ, et vous trouverez la vraie vie.”

    Comment, sinon grâce à l’extraordinaire finesse spirituelle qui est la vôtre, psychologique aussi, avez vous pu comprendre le fond de notre problème occidental ? La peur de l’abandon radical... La peur de faire confiance à Dieu, qui est en nous depuis le péché originel, qui explique bien mieux la pénurie de vocations sacerdotales et conjugales que n’importe quel rapport d’expert... Peur que Dieu nous utilise pour nous jeter ensuite comme un kleenex, peur de la Croix, aussi et surtout de nous-mêmes.

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  • Un Conclave sous haute tension

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    C’est ce que pronostique la journaliste de “La Vie” Marie-Lucile Kubacki (et cela rejoint nos impressions) :

    Alors que le Conclave devrait commencer d’ici une quinzaine de jours, un certain nombre de dossiers, dont la fameuse note évoquée par le journal La Repubblica faisant état d’un « lobby homosexuel », suscitent des tensions qui pourraient peser sur le vote des cardinaux électeurs.

    Le climat de méfiance s’alourdit de jour en jour au Vatican. Certes, les périodes de pré-conclave sont souvent agitées mais celle-ci l’est tout particulièrement. Depuis que Benoît XVI a annoncé qu’il se retirait, il y a eu l’affaire Mahony, du nom du cardinal américain Roger Mahony, l’ancien évêque de Los Angeles, soupçonné d'avoir couvert les agissements d'un prêtre pédophile. Sa présence au Conclave a suscité un tollé auprès d’associations catholiques qui ont demandé à ce qu’il ne participe pas à l’élection du futur pape.

    Ensuite, il y a eu l’affaire O’Brien. Le cardinal écossais Keith O’Brien fait l’objet de plaintes de trois prêtres et d’un ancien prêtre qui l’accusent « d’actes inappropriés » commis il y a 33 ans. Ces allégations auraient été transmises à Benoît XVI une semaine avant l’annonce de son retrait. Le cardinal O’Brien, qui les a toujours contestées, a néanmoins décidé de démissionner, décision acceptée par le Pape.

    Enfin, le scandale Vatileaks, un des plus grands traumatismes qu’ait connus l’Eglise ces dernières années, est en train de se répéter avec les assertions du journal Repubblica. Le quotidien évoque l’existence d’un « lobby gay » au sein de la Curie romaine, information qui ferait partie du rapport commandé par Benoît XVI aux trois cardinaux chargés d’enquêter sur les fuites au sein de la Curie au moment de l’affaire Vatileaks. Selon la Repubblica le Pape aurait pris la décision de se retirer le jour où le rapport lui a été remis. Si le lien entre la remise du rapport et le retrait du Pape semble fantaisiste au sens où Benoît XVI avait pris sa décision bien avant de le lire, le contenu de ces 300 pages est un sujet tabou en ce moment au Vatican. D’après les informations de La Repubblica, il y serait question d’affaires sexuelles et financières.

    Tabou au point que Benoît XVI a décidé de le maintenir secret afin qu’il ne soit remis qu’à son successeur. Mais les trois cardinaux auteurs, Julian Herranz, Jozef Tomko et Salvatore de Giorgi, trop âgés pour participer à l’élection, seront présents pendant les congrégations générales, juste avant le conclave, un moment déterminant dans l’élection du futur Pape. Or comme les congrégations générales sont le lieu où les cardinaux dressent un bilan des enjeux et des besoins de l’Eglise, il n’est pas extravagant de penser que les trois auteurs du rapport s’expriment sur le résultat de leur enquête. « Cela pourrait peser sur le Conclave », explique une source proche du Vatican.

    Car la situation est la suivante. Actuellement, les cardinaux sont partagés entre deux tendances : élire un pasteur charismatique, sur le modèle de Jean-Paul II, capable de parler aux foules et de rayonner ou un administrateur solide, un homme de poigne, qui nettoie l’Eglise en général et la Curie en particulier, sans forcément être populaire. L’enjeu du Conclave sera de déterminer la priorité du moment. Mais si le contenu du rapport est mis sur la table au moment des congrégations et qu’il est aussi gênant qu’il semble l’être, les cardinaux pourraient bien privilégier la fermeté au charisme". Voir ici:

    Un Conclave sous haute tension


    L’Eglise de Benoît XVI n’est tout de même pas celle d’Alexandre VI Borgia. Au diable les fantasmes…

  • Benoît XVI et après ?

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    Lu sur RTL.be :

    Le futur pape devra "prendre la Curie en mains", a estimé le cardinal belge Godfried Danneels, tandis que le cardinal George Pell, chef de l'Eglise australienne, a été ouvertement critique, déplorant la décision "déstabilisante" de Benoît XVI.

    "Le gouvernement n'était pas (le) point fort. Je préfère quelqu'un qui puisse mener l'Eglise et la rassembler un peu", a-t-il déclaré à la télévision australienne, en regrettant le scandale des fuites "Vatileaks" qui a jeté le discrédit sur la Curie romaine.

    Le prélat béninois Barthélémy Adoukounou, ancien élève de Benoît XVI et numéro deux de "ministère" de la Culture du Saint-Siège, a affirmé à Radio Vatican que le nouveau pape aurait à s'opposer à plusieurs évolutions selon lui inquiétantes: "la volonté de construire le monde en tout comme si Dieu n'existait pas, de formater l'homme", ainsi que celle de "casser la famille et de détruire la nature". Voir ici : Benoît XVI quitte le trône de Saint Pierre lors d'une journée historique

    Et sur le site web du journal « Le Monde » on peut lire :

    « George Pell, le leader de l'Eglise catholique en Australie, qui participera au conclave pour élire le nouveau souverain pontife, a publiquement égratigné le pape jeudi. Il lui reproche notamment sa renonciation "déstabilisante" et son incapacité à réaliser l'unité des catholiques.

    "Le gouvernement n'était pas le point fort de Benoît XVI. Je préfère quelqu'un qui puisse mener l'Eglise et la rassembler un peu". Le moins que l'on puisse dire, c'est que George Pell, un cardinal australien qui participera au conclave pour désigner le successeur de Benoît XVI, a bien choisi son jour pour critiquer le pape.

    Alors que le souverain pontife actuel ne le sera plus ce soir, les critiques de George Pell, plus haut prélat de l'Eglise catholique d'Australie, ne passent pas inaperçues. "Je pense que le gouvernement du Vatican est assuré par la plupart des gens entourant le pape et ça n'a pas toujours été brillant. Je ne révèle rien, c'est une opinion largement partagée", dit-il, en citant en particulier comme point noir du pontificat le scandale "Vatileaks".

    "Campagne pour pousser à la démission"

    George Pell remet également en cause le choix de Benoît XVI de renoncer à sa charge. Il établit, selon lui, un fâcheux précédent. "Ceux qui, par exemple, seraient en désaccord avec un futur pape, seront tentés de lancer une campagne pour le pousser à la démission", craint-il. En annonçant sa retraite, Benoît XVI "savait bien qu'il s'agit d'une rupture avec la tradition, un peu déstabilisante", souligne-t-il. "Son successeur devra maintenir la tradition, tant dans la foi que dans la morale, laquelle se trouve attaquée. Le futur pape devra aussi montrer une solide expérience pastorale dans un diocèse et être capable d'élever la morale de la Curie romaine, et peut-être y renforcer la discipline", conclut-il.

    Des critiques aussi franches à l'égard d'un pape, de la part d'un haut responsable catholique, sont une rareté, voire du jamais-vu, affirme Neil Ormerod, professeur de théologie à l'université catholique australienne. » Voir ici :  Des critiques à la Pell contre Benoît XVI

    Vite le conclave…

  • Benoît XVI promet d'être soumis au prochain pape

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    Sur Radio Vatican :

    Benoît XVI promet totale obéissance au prochain pape

    Benoît XVI jeudi matin a pris congé des cardinaux présents à Rome. Une cérémonie brève, durant laquelle le Pape a pris le temps de les saluer un à un, chaleureuselement. L'émotion était palpable sur le visage de nombreux cardinaux, et le Pape, en cette Salle Clémentine, leur adressant à chacun quelques mots, était serein et souriant.

    Brève cérémonie, comme étaient brefs les deux discours, celui du Cardinal Sodano, le doyen du collège des Cardinaux et celui du Pape. 

    Dans son allocution, Benoît XVI a promis "obéissance inconditionnelle" au prochain pape, après avoir remercié les cardinaux une nouvelle fois, comme mercredi lors de la dernière audience générale pour leur "proximité et leurs conseils, si utiles durant son ministère, et la joie d'avoir cheminé toutes ces années à leurs côtés". 

    "Parmi vous se trouve le prochain Pape, je lui promets respect et obéissance inconditionnelle", a ajouté Benoît XVI, qui souhaitait que "le collège des cardinaux soit comme un orchestre dans lequel les diversités puissent porter à une "véritable harmonie". 

    Le Cardinal Sodano, pour sa part, a tenu à souligner que c'était aux cardinaux à remercier le Pape pour l'exemple donné durant ces huit années de pontificat. "Vergelt's Gott, que Dieu vous récompense", a ajouté le Cardinal doyen qui reprenant l'épisode des disciples d'Emmaüs, a ajouté: "Oui, très Saint-Père, sachez que notre coeur brûlait de cheminer à vos côtés durant ces huit années. Aujourd'hui nous voulons une fois encore vous exprimer toute notre gratitude".

    C'est jeudi après-midi à 17 heures que Benoît XVI quittera le Vatican en hélicoptère pour rejoindre la résidence de Castelgandolfo. A 20 heures, il ne sera plus Pape.

    Selon le Vatican Information Service :

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