Comment s’est imprimée l’image sur le Suaire de Turin ? Un laser à excimère a permis aux chercheurs du centre de recherche de l’ENEA de Frascati de reproduire sur une toile de lin l’image d’un visage, dont la coloration a les mêmes caractéristiques physiques et chimiques que celle de l’image observable sur le Suaire. Ce visage a été obtenu en utilisant la lumière d’un laser comme un pinceau fixe qui dessine une image sur un tissu en mouvement. Dans la pratique, les impulsions lasers ont été réduites à un millimètre de diamètre et orientées vers le tissu de lin, qui pendant l’irradiation, était mis en mouvement par un système mécanique, relié à un ordinateur, de façon à obtenir point après point l’image d’un visage.
En particulier des taches imprimées ont été obtenues sur les couches superficielles des fibres du tissu, qui ont une couleur, une distribution spatiale et une épaisseur de coloration compatibles avec celles du Suaire. Les impulsions de lumière ultraviolettes émises par les lasers sont extrêmement brèves, avec des flashs uniques qui ne doivent pas dépasser les 50 milliardièmes de secondes pour obtenir le plus de correspondance avec le Suaire. De cette façon les scientifiques ce sont approchés des caractéristiques de l’image du Suaire plus que toutes les autres tentatives de reproduction, qu’elles soient chimiques, à travers des substances en contact (colorants, pâtes chimiques, poudres, acides) ou à travers la diffusion de vapeur. Ce résultat permet de faire l’hypothèse que l’image de l’Homme imprimé sur le Suaire a été imprimée grâce à un flash de lumière ultraviolette très bref. Il est évident que l’image présente sur le Suaire de Turin n’a pas pu être générée par des impulsions de lumière produites par un laser.
Paolo Di Lazzaro, responsable du laboratoire Excimère du centre de recherche ENEA de Frascati a déclaré : « Quand on parle d’un flash de lumière qui réussit à colorer un tissu de lin, de façon similaire au Suaire, il est simple d’arriver aux discours sur le miracle et la résurrection. Mais en tant que scientifique, nous nous occupons seulement d’évènements reproductibles, et la résurrection ne l’est pas. Ce que je peux dire avec certitude est que notre résultat est réalisable en laboratoire. Si nos résultats scientifiques doivent ouvrir un débat philosophique et théologique, nous laisserons les conclusions aux experts des domaines respectifs, et en définitive à la conscience de chacun ».
Actualité - Page 1533
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Le Saint Suaire reproduit en laboratoire
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Le Saint-Siège présent à la Biennale de Venise
Cité du Vatican, 14 mai 2013 (VIS). Pour la première fois le Saint-Siège va prendre part à la Biennale de Venise (1 juin - 24 novembre) avec un pavillon inspiré à la Genèse. Son titre, Au début, a été choisi par le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, qui entend développer le dialogue de l'Eglise avec la culture contemporaine. Ce matin près la Salle de Presse, avec Antonio Paolucci, Directeur des Musées du Vatican et coordinateur de l'opération, et M.Paolo Baratta, Directeur de la Biennale, le Cardinal a expliqué l'organisation du pavillon en trois sections artistiques exprimant la création, la dé-création et la re-création. L'art contemporain, a-t-il dit, intéresse le Conseil pour la culture en tant qu'expression de la culture de ces dernières décennies. Quant au thème de la Genèse choisi pour le pavillon du Saint-Siège, sa valeur dépasse l'intérêt culturel ecclésial car il jalonne toute l'histoire de l'art. Ses onze premiers chapitres parlent du mystère des origines, de l'intrusion du Mal dans l'histoire et des espérances et projet de l'humanité après la dévastation symbolique du déluge". Les artistes sélectionnés ont oeuvré dans trois directions, la création et l'acte créatif qui prend forme dans la Parole, souffle de l'Esprit qui génère dans l'espace et le temps toute forme de vie, l'être humain compris. La dé-création se focalise sur le choix de l'homme qui s'oppose au projet de Dieu à commencer par le premier meurtre. Elle permet de réfléchir sur le côté inhumain de l'humanité. La violence et la disharmonie qui en découlent engagent une phase nouvelle de l'histoire humaine, exprimée par la punition - purification qu'est le déluge universel. La recherche de l'espérance, symbolisé par l'histoire biblique de Noé puis d'Abraham et de sa descendance, conduit à la formation d'une humanité nouvelle et d'une nouvelle création où les êtres et la vie sont profondément changés".Puis M.Paolucci a présenté les artistes choisis pour cette tâche: le Studio Azzurro, qui a fait de l'image immatérielle de la lumière et des sons le fondement de ses recherches, développe sur la création un riche dialogue entre monde végétal, monde animal et dimension humaine. Pour la dé-création, le photographe Josef Koudelka propose des clichés puissamment évocateurs de la destruction qu'engendrent les guerres, et l'usure matérielle comme conceptuelle tant de la nature que de l'industrie. Ses images dénoncent un monde blessé et à l'abandon, sachant transformer des fragments de la réalité en oeuvre d'art quasi abstraite. Enfin la perspective de la nouvelle humanité, de la re-création, a fait appel à Lawrence Carroll, et au volet de son travail portant sur les processus de transfiguration et leur expression symbolique et concrète à la fois. L'expérience de l'Arte Povera propose un cycle d'érosion et réparation, de congélation et de décongélation, de pause et de nouveau départ par la réintroduction d'objets qui fait coexister fragilité et monumentalité.
La présence du Saint-Siège à la Biennale, a souligné M.Baratta, revêt une grande importance et fait grand écho dans le monde de l'art et de la culture. Elle est la bienvenue et nous estimons que cela entre dans la mission première de l'institution qu'est la rencontre et le dialogue. La LV Biennale international des arts est à la fois exposition et recherche car l'art contemporain voit des artistes exprimer leurs idées et leur mise en forme, tandis que d'autres proposent une réflexion. Et l'intérêt global est toujours concentré sur l'homme, ses inquiétudes et ses recherches, face à la passivité du consommateur mais avec la participation du visiteur. En cela aussi, la participation du Saint-Siège en ce moment particulier apparaît-elle comme de grande importance.
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Chantal Delsol à l'Université de Liège le mardi 21 mai à 18 heures
Cycle de lunchs débats à l’Université de Liège
Les droits de l’homme en péril
Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles
Mercredi 21 mai 2013
Les Droits de l’Homme au defi de la Diversité culturelle
par

Chantal DELSOL
Professeur de philosophie politique à l'Université de Paris-Est
Membre de l’Institut de France
Le Groupe « Ethique sociale » et l’Union des Etudiants catholiques de Liège organisent avec le forum de conférences « Calpurnia » un cycle de sept rencontres à l’Université de Liège, sur le thème « Les droits de l’homme en péril : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».
Le mardi 21mai 2013 à 18 heures, la tribune sera occupée par Chantal DELSOL , philosophe , historienne des idées politiques, auteur d'un essai remarque sur "l'âge du renoncement" (paru l'an dernier aux éditions du cerf) et romancière française Elle est aussi membre de l'Académie des Sciences morales et politiques , éditorialiste au Figaro , à Valeurs actuelles, et directeur de collection aux éditions de La Table Ronde.
La conférencière animera le lunch-débat consacré au fondement des Droits de l'Homme dans les différentes cultures:
À la suite des diverses chartes ou déclarations des droits de l’homme apparues en Occident (et surtout de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 des Nations-Unies), d’autres textes sont nés aux confins de notre monde, pour marquer aussi leur foi en la dignité de l’homme et ses droits : Chartes et Déclarations islamiques, Charte africaine, Déclaration russe orthodoxe ...
Le terreau commun à toutes ces déclarations, c’est l’affirmation de la dignité de l’espèce humaine : les droits sont assis sur une certitude de la royauté de l’homme dans la nature mais qu’en est-il de la désignation des fondements et ne varie-t-elle pas selon les cultures ?
Les déclarations islamiques s’enracinent toutes très clairement dans leur religion fondatrice et , dans la Déclaration russe orthodoxe , c’est Dieu qui à la fois confère la valeur ontologique et désigne les finalités à poursuivre . Il en va de même pour la Charte africaine
Les Occidentaux pensent couramment que leurs Déclarations sont les plus universelles de toutes, voire les seules réellement universelles mais cela ne reste-t-il pas à démontrer ? La dignité inhérente à la famille humaine y est-elle enracinée quelque part ? ni sur une religion, ni sur une tradition, ni même sur la raison universelle, semble-t-il. Dans les déclarations occidentales contemporaines, y compris la Déclaration fondatrice de 1948, la dignité de l’homme serait fondée « a minima », sur l’indignation naturelle de la conscience humaine devant les « actes de barbarie » qui ont marqué le XX° siècle .
Néanmoins la figure humaine que, jusqu’ici, tous ces textes expriment est assez proche. Elle signifie : on ne traite pas un homme comme un poulet.
Mais un autre débat mérite aussi d’être ouvert : il serait utile en effet de montrer comment certains pays asiatiques tentent de décrire les droits de l’homme, et pourquoi ils y renâclent en général : leur anthropologie est différente de celle des cultures inspirées -de près ou de loin- par les grandes religions monothéistes. Tous les courants panthéistes ou apparentés, qui venant d’Asie s’installent dans les contrées occidentales, n’établissent évidemment pas de différence intrinsèque (ontologique) entre l’homme et l’animal.
C’est aussi pourquoi l’écologie profonde, les théories défendant les droits des animaux, les courants évoquant les « impersonnes » humaines, sont radicalement en contradiction avec toute philosophie des droits, et à court ou à moyen terme, travaille à desceller les droits de l’homme, puisqu’ils descellent la royauté de l’homme.
La rencontre aura lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.
Inscription obligatoire avant le 17 mai 2013, par téléphone : 04.344.10.89 ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 € , à régler sur place.
Chantal Delsol : pourquoi je suis catholique
Le mardi 21 mai prochain à 18 heures, Chantal Delsol, Professeur de Philosophie Politique à l’Université de Paris-Est, et Membre de l’Institut de France, sera donc l’invitée d’un lunch débat organisé par le Groupe « Ethique sociale » de l’Union des étudiants catholiques de Liège sur le thème « Les Droits de l’Homme à l’épreuve de la diversité culturelle ». Mais, au-delà de ses titres universitaires et académiques, de ses dons d’écrivain ou d’orateur, qui est Chantal Delsol ?
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Le Patro a décidé de se référer à l'esprit de Jésus-Christ
Lors du dernier congrès des Patros de Belgique (10-12 mai),
"les représentants des patros, régionales et commissions ont vécu différents ateliers abordant différents thèmes qui ont servi à se forger un avis et à prendre position sur le Patro de demain":
dont cette question :
Référence à Jésus- Christ : « Le Patro a une référence ». Quelle est cette référence ? Que veut dire référence à JC ? Que mets-tu derrière ces mots ? Quelles sont les valeurs du mouvement ?
Lors des décisions, la réponse a été :
• Référence à l’esprit de Jésus–Christ
A la question : « Le Patro doit-il se référer à l’esprit de Jésus-Christ ? », la majorité a répondu oui.
Sur les autres questions et orientations, se reporter au site du Patro : http://patro.be/congres2013/les-sujets-du-congres/
A l'heure où certains mouvements de jeunesse ont abandonné leur référence chrétienne, on ne peut que se réjouir de cette décision du Patro mais aussi s'engager à les soutenir dans leur détermination.
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Multiplication des agressions antichrétiennes
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Communauté Saint-Jean : réévaluation de la figure du fondateur (mise à jour 14.5)
Jean Mercier, dans La Vie, rend compte des informations qui viennent d'être divulguées par le prieur de la Communauté Saint-Jean. C'est avec beaucoup de tristesse que nous relayons ici cet article :
Les Frères de Saint Jean révèlent les manquements à la chasteté de leur fondateur
Le prieur de la Communauté Saint Jean, le Père Thomas Joachim, a informé ses frères de l'existence de témoignages "convergents et crédibles" sur les manquements à la chasteté du Père Marie-Dominique Philippe auprès de femmes dont il était l'accompagnateur spirituel.
Regarder la vérité, aussi dure soit-elle, en toute lucidité. C’est actuellement le défi des membres de la Communauté Saint Jean, parfois plus connus sous le nom de “Petits gris”, en raison de la couleur de leur habit monastique. Suite au chapitre général de la congrégation, tenu du 9 au 29 avril 2013, le Prieur général, Frère Thomas Joachim, a en effet écrit à tous les frères de la communauté pour les informer d’une révolution copernicienne dans le regard porté sur leur fondateur, le Père Marie-Dominique Philippe (1912-2006).
C’est peut-être une des célébrations de la messe qui m’a le plus marqué. C’était à Lausanne, durant un congrès, dans les années ‘70. Le père Marie-Dominique Philippe était à l’autel et suivait le rituel dominicain ; sa façon tellement dense de rendre présent le mystère eucharistique m’avait profondément impressionné et j’avais eu la sensation de toucher du doigt la réalité de la transsubstantiation. Dans ses livres, j’ai été également séduit par la pensée rigoureuse et la grande intelligence qui se déploient dans les écrits de ce grand esprit ouvert au mystère de l'être. Et je me suis réjoui qu’un tel homme se soit décidé à créer une nouvelle famille religieuse pour y maintenir vivantes les perles de la tradition dominicaine, de la pensée de saint Thomas en particulier. Et c’est avec joie que j’ai vu débarquer dans notre contrée une escouade de « petits gris » ainsi que de petites sœurs contemplatives et apostoliques.
Les révélations d’aujourd’hui viennent jeter une ombre sur la perception idéale que l’on pouvait avoir du père fondateur. Les désordres évoqués renvoient à la fragilité de la nature humaine « où l’esprit est prompt mais où la chair est faible » et ce n’est évidemment pas à nous qu’il appartient de prononcer le moindre jugement. Il n’empêche que cela nous attriste et qu’il sera difficile pour tous ceux qui se revendiquent de son héritage de ne pas être troublés par ces révélations. A la figure d’un père déjà écrite dans les icônes se substitue celle d’un homme aux traits contrastés et il faudra désormais vivre avec cette relecture et ce regard modifié. L’occasion, une fois de plus, de reporter son regard sur Celui qui ne déçoit jamais et qui, au-delà de toutes les médiations plus ou moins sublimes, plus ou moins pures, reste le seul et unique modèle auquel nous sommes invités à nous conformer.
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Liège, 23 mai : Le gender, il ou elle ? par Olivier Bonnewijn




Le gender, il ou elle ? 23 mai 2013 
"Le gender il ou elle ?" - les nouvelles conceptions de l'humain. Par le Chanoine Olivier Bonnewijn, professeur à la faculté jésuite de théologie de Bruxelles (IET). 
Date(s), horaire(s) et lieu(x) Le 23/05/2013 à 20:15
Où ?: Presbytère St Jacques, Place St Jacques, Liège
Personne de contact Jeunes de l'Emmanuel de Liège 
Téléphone de contact 04 94 69 36 82 
E-mail de contact jeunes.emmanuel.liege@gmail.com 
Site web (URL) http://www.emmanuel.info/pays/europe/belgique/belgique-jeunes/jeunes-liege/jeunes-de-l-emmanuel-liege -
Le bulletin de mai de l'Aide à l'Eglise en Détresse
Le bulletin n°4 (mai 2013) de l'Aide à l'Eglise en Détresse est publié. Son contenu est excellent et permet de prendre le pouls de nos frères chrétiens qui vivent dans des contextes où la foi est vécue de façon tellement différente. Vous pouvez le télécharger ici : Bulletin_4_2013.pdf
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Nigeria : il faut déclarer l'état d'urgence
Mgr Stephen, évêque de Yola, la capitale de l’État d’Adamawa au Nigeria, appelle à déclarer l’état d’urgence dans le nord-est du pays: « le gouvernement a la capacité d’affirmer son autorité » face aux terroristes.
Mais « le gouvernement craint de perdre des voix aux prochaines élections générales s’il se bat contre Boko Haram » explique-t-il à une délégation internationale de l’Aide à l’Église en détresse, en visite dans le pays africain.
L’évêque accuse le gouvernement guidé par Goodluck Jonathan de timidité pour combattre les « talibans africains » et les autres groupes de militants qui « déchainent le chaos dans tout le pays », non pas parce que ce serait impossible ou qu’il n’en aurait pas la capacité, mais par calcul en vue des élections.
« Le régime a peur d’irriter les électeurs sympathisants des extrémistes alors qu’au contraire, il devrait déclarer l’état d’urgence dans le nord-est du Nigeria. La seule solution, c’est de mettre la région sous le contrôle direct de l’armée. », estime-t-il.
Mgr Dami Mamza rapporte les attaques en série perpétrées par Boko Haram à Barma, dans l’état voisin de Borno, le 7 mai dernier : les fondamentalistes ont rasé au sol un poste de police, une caserne militaire et d’autres bâtiments gouvernementaux en tuant cinquante-cinq personnes. Le 8 mai, près de la cathédrale de Yola, ils ont ouvert le feu en pleine rue, tuant deux personnes.
Pour l’évêque, « si des hommes préposés à la sécurité avaient été à leur poste, des attentats comme ceux-ci n’auraient pas eu lieu. Le gouvernement avait la capacité d’affirmer son autorité, mais il craignait la réaction des partisans des extrémistes qui, hélas, augmentent chaque jour. »
La situation est encore plus dramatique dans les zones rurales, davantage exposées à la violence en raison de l’absence totale de l’État, dénonce-t-il : « Les autorités devraient prendre des mesures plus sérieuses contre Boko Haram. Au contraire, le président pense déjà au scrutin de 2015 et il est convaincu que, s’il combat le groupe jusqu’au-boutiste, il perdra une importante partie de l’électorat dans les états du Nord. »
Selon Mgr Dami Mamza, la capacité militaire croissante des « talibans africains » et leur refus de toute possibilité de négociation constituent une sérieuse menace contre l’État de droit. « Et nous, que faisons-nous ? Allons-nous laisser Boko Haram s’emparer du gouvernement ? Non, nous ne pouvons absolument pas permettre cela. »
Traduction d’Hélène Ginabat
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Les médias et François : le franc tombe...
François n'est pas le pape dont rêvaient les "libéraux" et ils commencent à s'en apercevoir, comme en atteste cet article du Vif.be :
Avortement, mariage: le pape François dans la lignée de ses prédécesseurs
Deux mois après son élection, force est de constater que Jorge Mario Bergoglio ne se démarque pas de ses prédécesseurs en matière de moeurs. Le pape reste notamment opposé à l'avortement et au mariage gay.
Opposition à l'avortement, remise au pas de religieuses féministes... Les moeurs du pape François s'inscrivent dans la lignée de ceux de ses prédecesseurs. © Reuters
PLUS D'INFOS
Le pape réclame "une garantie juridique de l'embryon"
Pas de changement de cap. Novateur dans le contact simple et chaleureux, le pape François s'inscrit en revanche dans la lignée de ses prédécesseurs en matière de moeurs, au risque de hâter la fin d'une lune de miel avec l'opinion libérale.
Tout le monde l'avait remarqué: Jorge Bergoglio, qui fête ce lundi ses deux mois de pontificat, avait très peu pris position sur les "sujets qui fâchent" comme la défense de la vie et de la famille. Jusqu'aux clarifications des derniers jours.
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Aller buter un curé
A juste titre, Eric de Beukelaer dénonce l'incitation à la haine promue contre les prêtres dans la foulée d'un film ("Au nom du fils") dont le thème est consacré à la pédophilie ecclésiastique et s'étonne de voir une déclaration telle que "je crois que je vais aller buter un curé" circuler sans faire problème.
C'est ici : http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/2013/05/13/je-crois-que-je-vais-aller-buter-un-cure/
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L'au-delà du test prénatal
Sur gènéthique.org :
Nouveau test de dépistage de la trisomie 21: "une simple prise de sang?"
Dans l'éditorial du quotidien Ouest France, le 10 mai dernier, Jacques Le Goff revient sur le récent avis du CCNE qui s'est déclaré favorable à l'introduction progressive du nouveau test foetal "ultra-précoce" capable de dépister les trisomies 21, 13 et 18 (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 25/04/2013).
Il interroge sur l'éthique de ce nouveau test prénatal : représente-t-il "un changement significatif"? "en apparence, non. En réalité, oui", affirme Jacques Le Goff. Et c'est bien pour cela que le Directeur général de la santé à décidé de saisir le Comité consultatif national d'éthique (CCNE), car les avancées de ce nouveau test "alimentent les questions tenant au risque possible de dérive eugéniste". Ce risque d'eugénisme, l'éditorialiste le souligne : "si l'on découvre la certitude ou la probabilité de maladies graves sans être incurables, que se passera-t-il?", au jour où le handicap est devenu intolérable. Si la normalité avait imposé sa loi, comme aujourd'hui, au temps de Mozart, Dostoïevski, Newton ou Beetoven, ils auraient tous été classés comme indésirables, rappelle-t-il.
Alors, la "vraie inquiétude se situe au-delà du test" mais est bien "en lien avec lui". Il est à craindre que par le recours à cette nouvelle technique, "il sera, sous peu, plus simple de décrypter l'ensemble du message génétique du foetus que de sélectionner les régions concernées". Face à la tendance actuelle d'élargir les "cas de recours au diagnostic préimplantatoire, qui permet le tri des embryons dans des situations très exceptionnelles", le risque encore plus prégnant est la "stigmatisation du handicap" et ce qui en découle.
Ouestfrance.fr (Jacques Le Goff) 10/05/2013