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Actualité - Page 1616

  • Ken Loach reçoit le prix Robert Bresson des mains du Patriarche de Venise

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    Ken Loach récompensé par l'Eglise catholique à Venise; source : Radio Vatican

    Le cinéaste britannique Ken Loach et le Patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia unis au nom des laissés-pour-compte, des ouvriers, des chômeurs, des sans abris : cette rencontre insolite a eu lieu à la Mostra de Venise en présence d’une foule de journalistes et de photographes ; Ken Loach a reçu le prix Robert Bresson des mains du Patriarche.

    Ce prix est décerné tous les ans par les Conseils pontificaux de la Culture et des Communications sociales. Cette 13° édition a donc récompensé le metteur en scène de la « working class » pour ses œuvres « caractérisées par un fort engagement politique et social, attentives au progrès civil et à la solidarité humaine, représentant les conditions de vie de la classe ouvrière, des immigrés, des chômeurs », des catégories exploitées qui aspirent à la justice sociale.

    Des convergences au-delà des différences

    Citant Benoît XVI, Mgr Moraglia a souligné que dans une société qui semble avoir du mal à élargir les espaces de la raison, le cinéma est un outil puissant qui peut favoriser la réflexion. Sans trahir chacun ses propres idéaux, on peut avoir des convergences au-delà des différences. En clair, les films de Ken Loach ne sont pas incompatibles avec l’Evangile.

  • Les catholiques progressistes doivent-ils rester dans l'Eglise ?

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    Nous lisons sur l'excellent site "Benoît-et-moi" cette note rédigée par notre amie :

    "Et si les progressistes quittaient l'Eglise?

    C'est la question posée sur le ton de l'humour par une star du journalisme américain, et relayée par La Vie. Les réponses et les explications de Louis-Marie Lamotte, sur le remarquable blog de réflexion Contre-débat (20/7/2012)

    Le 22 juin dernier, La Vie ouvrait une nouvelle rubrique, intitulée "Chrétiens en débat".

    Elle est présentée ici.
    Le 6 juillet, l'un des thèmes débattus était "Les catholiques progressistes doivent-ils quitter l'Eglise ?".
    Suite à la rebellion des religieuses américaines de la LCWR (cf. benoit-et-moi.fr/2012(II)), c'était la question-provocation posée par Bill Keller, "ex-rédacteur-en-chef du New York Times, dans une des tribunes en ligne les plus discutées entre catholiques américains actuellement (315 commentaires modérés en dix jours)".
    Le journaliste du NYT, écrivait: Et si les catholiques qui ne sont pas d'accord avec la ligne du Vatican s'en allaient ? Après tout, il y a plein d'autres Eglises, y compris des communautés catholiques non romaines. Cela résoudrait la crise du catholicisme contemporain.

    De sa part, il s'agissait peut-être d'humour, mais je suis persuadée que, de la part de beaucoup de catholiques 'normaux', c'est une question qui n'a rien d'une boutade! Personnellement, en lisant les Gaillot, Noyer, Soupa, Hans Kung et autres Pietro di Paoli, je me la suis déjà plus d'une fois posée. Et je m'étais spontanément apportée la réponse qu'il est toujours plus facile de saper une institution de l'intérieur: que seraient ces "opposants" s'ils n'étaient plus dans l'Eglise? Que vaudrait leur parole? Leur ouvrirait-on encore toutes grandes les portes des studios de radio et des plateaux de télévision pour cracher leur venin? Il est permis d'en douter.

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  • Discriminations antichrétiennes : le Royaume-Uni devant la Cour européenne des droits de l'homme

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    Dans le Figaro (4/9/2012) :

    "Des chrétiens britanniques dénoncent des discriminations

    Les quatre plaignants, qui estiment avoir subi des discriminations sur leur lieu de travail, veulent faire condamner le Royaume-Uni par la Cour européenne des droits de l'homme.

    Quatre chrétiens britanniques ont affirmé mardi, devant la Cour européenne des droits de l'homme, avoir subi des discriminations basées sur leur religion. Âgés de 51 à 61 ans, les requérants ont déploré ne pas avoir pu afficher ou faire respecter leurs convictions sur leur lieu de travail. Ils espèrent ainsi faire condamner le Royaume-Uni

    Les deux premiers plaignants, Nadia Eweida, employée chez British Airways, et Shirley Chaplin, infirmière, affirment avoir subi les foudres de leur hiérarchie respective parce qu'elles avaient choisi d'arborer un pendentif en forme de croix par-dessus leur tenue de travail. Leur employeur avait estimé que cela contrevenait aux règles internes, pour des raisons d'hygiène, de sécurité ou tout simplement d'uniforme. ..."

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  • Le nombre d'euthanasies déclarées ne cesse de croître en Belgique

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    Source : Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique du 4 septembre

    Nouveau rapport de la Commission d’évaluation euthanasie 2012

    30/08/2012 - Fin de vie

     

     

    La Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de la loi sur l’euthanasie vient de publier son cinquième rapport aux chambres législatives. Ce rapport concerne les documents d’enregistrement des euthanasies pratiquées entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2011 examinés par la Commission. La Commission rappelle, comme elle l’a déjà fait dans ses précédents rapports qu’elle « n’a pas la possibilité d’évaluer la proportion d’euthanasies déclarées par rapport au nombre d’euthanasies réellement pratiquées ».

    Sur la base de ce que les médecins ont bien voulu déclarer à la Commission,  2.086 euthanasies auraient été pratiquées au cours de ces 2 dernières années.

    Évolution du nombre d’euthanasies déclarées :

    2003

    235

    2008

    704

    2004

    349

    2009

    822

    2005

    393

    2010

    953

    2006

    429

    2011

    1.133

    2007

    495

       

    Le nombre d'euthanasies déclarées ne cesse de croître. Ainsi, il progresse de 61% entre 2008 et 2011.
    Confirmant la tendance des années précédentes, 82% des déclarations sont rédigées en néerlandais et 18% en français. Si l’on totalise le nombre d’euthanasies déclarées depuis la dépénalisation de 2002, on arrive au chiffre de 5.537.
    Il faut souligner la nette augmentation des euthanasies pratiquées lorsque la mort du patient n’est pas prévue à brève échéance (doublement en 4 ans) ainsi que le nombre d’euthanasies pour des affections neuropsychiques. Pour l'année 2011, il y eut 50 personnes souffrant d'affections neuropsychiques qui furent euthanasiées soit 4% des euthanasies.

    L’intervention d’un médecin formé en soins palliatifs est très largement négligée. En effet, seulement 10 % des médecins font appel à leurs confrères formés en soins palliatifs comme consultants.

    Au cours de ces deux dernières années, 49 personnes inconscientes ont été euthanasiées, sur la base d’une déclaration anticipée.

    On relève la nette augmentation d'euthanasies pratiquées en maison de repos et/ou de soin (près du double de 2008 à 2011).
    Dans ses recommandations, la Commission d’évaluation estime que "le cursus des études médicales devrait comporter une formation préparant les futurs médecins à affronter les problèmes que pose la gestion de la fin de vie, y compris la pratique des soins palliatifs et la mise en oeuvre correcte d’une euthanasie."

    Rapport euthanasie 2012

    Verslag in het Nederlands HIER

  • Journées du Patrimoine en Wallonie 2012 à Liège

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     BASILIQUE SAINT-MARTIN

    patrimoine.jpg

     

    A Liège, l’association « Mal Saint Martin », en collaboration  avec le secrétariat des Journées du Patrimoine ainsi que les services de la culture et du tourisme de la Ville et de la Province de Liège, propose le samedi 8 septembre 2012 à la Basilique Saint Martin :

    14h30, visite de la basilique guidée par Mme Marylène LAFFINEUR-  CREPIN  Responsable du Service Patrimoine à l'Evêché de Liège

     

    27-Mal-St-Martin.jpg

    La basilique Saint-Martin de Liège est une église de Liège, anciennement dénommée Collégiale Mont-Saint-Martin. Consacrée basilique en 1886, Saint-Martin est l' une des sept anciennes collégiales liégeoises (Saint-Pierre, Sainte-Croix, Saint-Paul, Saint-Jean, Saint-Denis, Saint-Martin, Saint-Barthélemy).

    Le 2 juin de l'an 965, Éracle, évêque de Liège, délivre l'acte de fondation   sur le Publémont d'un édifice destiné à devenir la nouvelle cathédrale de Liège, consacrée à la Vierge et à saint Lambert. Mais Notger, son successeur, décide de dédier le sanctuaire à saint Martin et lui confère le statut de collégiale[6].

    En 1312, c'est dans la nuit du 3 au 4 août que le peuple, soutenu par le chapitre cathédral, bouta le feu à la collégiale Saint-Martin dans laquelle s'étaient réfugiés plusieurs dizaines de nobles qui périrent dans l'incendie. L'événement est connu sous le nom de la måle Saint-Martin.

    Aujourd'hui, il ne reste rien de l'église romane primitive qui fut remplacée au   XVIe siècle par l'édifice gothique actuel dont les travaux de construction s'étalèrent de 1506 à 1542, sous le règne du prince-évêque Érard de La Marck

    C'est à Saint-Martin que fut instituée la Fête-Dieu en 1246 suite aux démarches effectuées par Julienne de Cornillon et la recluse Ève de Saint-Martin. Au cours des siècles, le culte eucharistique prit à la collégiale une importance considérable, manifesté surtout par l'établissement de la confrérie du Saint-Sacrement, renforcée à partir de 1765 par la confrérie de l'Adoration perpétuelle et par l'aménagement d'une chapelle exclusivement réservée au culte eucharistique, la chapelle du Saint-Sacrement. Sorte de Saint des Saints, cette chapelle bénéficia de l'attention généreuse des membres du chapitre collégial et fit l'admiration des visiteurs de Liège. La chapelle était ornée de peintures des grands artistes Jean Del Cour et Englebert Fisen. Elles sont dispersées à la révolution

         16h 00 , animation chorale par les élèves de la classe 2012 de l’Académie de Chant grégorien  à  Liège, dir. Stéphan Junker :  

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg

    Au programme de cette audition 

    sept antiennes pour quatre temps liturgiques:

     « O Emmanuel », pour le Magnificat des dernières vêpres de l’Avent,  « Hodie Christus natus est » pour le Magnificat des Vêpres de Noël, « Vidimus stellam », pour la Messe de l’Epiphanie, « Crucem tuam »  et  «Christus factus est » pour l’office du  Vendredi- Saint,  «Spiritus sanctus » pour la communion de la messe du VIe dimanche de Pâques, « Magna Vox », pour le Magnificat des vêpres de la fête de saint Lambert.

    Kyriale (extraits) de la messe « Dominator Deus » (XIe s):

    Sanctus et Agnus Dei 

    Une Hymne pour le jour de Pâques:

    « Salve festa dies »

    ENTREE LIBRE

    Les cours de l’académie de chant grégorien à Liège se donnent, depuis 2003, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132) sous forme de cycles annuels ouverts sans pré-requis. Ils sont animés par  Stéphan Junker. Celui-ci est diplômé du conservatoire de Bruxelles et titulaire d’une classe de chant au conservatoire de Verviers Il est aussi licencié en philologie classique de l’Université de Liège.

    Renseignements et inscriptions

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye).

     E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : http://www.gregorien.be

  • Pakistan : nouveaux témoignages en faveur de Rimsha Masih et menaces à l'encontre de Paul Bhatti

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    ASIE/PAKISTAN - Deux nouveaux témoins en faveur de Rimsha Masih - menaces à l'encontre de Paul Bhatti

    Islamabad (Agence Fides) - Le front juridique en faveur de Rimsha Masih se renforce. Hier, deux nouveaux témoins sont venus d'ajouter à Hafiz Zubair, vice imam de la mosquée de quartier, et ont confirmé les accusations portées contre l'imam Khalid Jadoon en ce qui concerne la falsification des preuves du blasphème de la fillette. Le cas de Rimsha fait désormais l'objet d'un large consensus parmi les responsables musulmans modérés tels que Hafiz Tahir Ashrafi, responsable du All Pakistan Ulema Council. Malgré cela, il alimente des tensions. Hier, Paul Bhatti, Conseiller spécial du Premier Ministre chargé de l'Harmonie nationale, très actif en ce qui concerne le cas de Rimsha, a dû rester dans son bureau, au Ministère de l'Harmonie, à cause d'une alerte concernant sa sécurité personnelle, alors qu'il devait participer à un débat télévisé sur Dunya News Tv en compagnie de Tahir Ashrafi et du Père Rehmat Hakam Michael, Vicaire général du Diocèse d'Islamabad-Rawalpindi. Suite à cette alarme, il n'a été en mesure de participer que depuis son bureau. Bhatti s'est vu octroyer aujourd'hui une nouvelle escorte spéciale, ce qui lui a permis de se rendre au Sénat pour la session parlementaire.

    Entre temps, comme l'avait anticipé à Fides le Père Francis Nadeem (voir Fides 03/09/2012), il se confirme que derrière le cas de Rimsha Masih se trouve la mafia foncière. Un certain nombre de spéculateurs entendaient en effet chasser les chrétiens du faubourg de Mehrabadi pour des raisons économiques, vu que la valeur des maisons dans cette zone d'Islamabad s'est accrue. Ce qui les a conduit à construire ce cas de blasphème qui devait leur permettre de parvenir à leurs fins. La majeure partie des familles du faubourg, déclarent des sources de Fides, sont des fidèles ayant fui Gojra, localité incendiée par des radicaux islamiques en 2009 suite à un présumé cas de blasphème. Ce fut Shahbaz Bhatti, alors Ministre chargé des Minorités, à faire assigner aux évacués les logements aujourd'hui contestés dans la périphérie de la capitale. (PA) (Agence Fides 04/09/2012)

  • Quand un athée lambda s'étonne du traitement réservé aux "cathos"

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    Cela mérite d'être signalé, car c'est trop rare : un athée qui s'étonne du traitement "de faveur" réservé par la Presse à la communauté catholique; ainsi, même des non catholiques sont frappés et choqués par la sélectivité de l'information :

    "C que j'ai pu constater c'est que l'on ne parle de ces affaires QUE quand il s'agit d'un cure ou d'un prof bien catholique. S'il s'agit d'un prof du public, on etouffe systematiquement l'affaire, on mute le pedophile, on lui permet une sortie honorable, on l'envoie au rectorat...
    J'ai beau etre athee, ce traitement special dont "beneficient" les cathos, je trouve ca revoltant. Mais ce n'est pas tres etonnant de la part d'une presse subventionnee."

    (Le 4/09/2012 à 09:15)

    C'est un commentaire sur l'article suivant : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/04/97001-20120904FILWWW00262-liaison-avec-un-eleve-elle-est-condamnee.php

  • L'Eglise serait-elle faite pour être minoritaire ?

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    C'est l'avis de Joël Rochette, président du Séminaire de Namur, interviewé aujourd'hui (4 septembre) par le Soir (version papier). Le quotidien consacre généreusement deux pleines pages au séminaristes, "ces jeunes qui ont choisi Dieu", et en fait une présentation assez objective, avec de sympathiques témoignages des intéressés. Ouf! Mais revenons à l'interview de l'abbé Rochette dont les propos satisferont les âmes bienveillantes :

    Combien de séminaristes avez-vous accueillis cette année ?

    Nous avons accueilli huit nouveaux séminaristes pour la Belgique francophone.

    Peut-on dire que l'on assiste à une crise des vocations ?

    Oui, mais ce n'est pas nouveau. Cette crise est là depuis les années soixante et septante. On a diminué par cinq ou par six les chiffres d'entrées.

    Pour quelles raisons les jeunes se détournent du séminaire selon vous?

    C'est assez complexe. Il y avait plus d'entrées par le passé mais il y avait aussi plus de sorties. Dans les années septante, seuls un ou deux séminaristes étaient ordonnés chaque année, comme aujourd'hui. La crise est donc profonde depuis longtemps. Mais je pense surtout que la société a changé. Nous ne sommes plus dans une société chrétienne avec des chemins tout tracés. Avant, beaucoup de jeunes considéraient comme posiible de devenir prêtre. Nous ne sommes plus dans cette possibilité-là. Ajoutez à cela une société qui promeut l'érotisation, une individualité forte, ... des valeurs qui ne sont pas liées au sacerdoce. (...)

    La prêtrise est également un engagément au célibat...

    Le futur prêtre doit accepter le célibat. Pas simplement du bout des lèvres. Il faut qu'il l'intègre, que ce soit un choix volontaire  et pas imposé de l'extérieur.

    Que répondez-vous aux personnes qui pensent que la position de l'Eglise ne sera plus tenable à terme si l'on ne réforme pas le célibat des prêtres ?

    Je crois qu'ils se trompent. Je pense que le célibat convient bien dans la société d'aujourd'hui. C'est un signe clair, le signe de quelqu'un qui s'engage totalement. Je pense que ce signe-là est plus utile aujourd'hui, dans une société qui est tellement sécularisée, dominée par une pensée unique, où tout le monde doit avoir un conjoint, une belle voiture, une maison... Il est possible qu'un jour, on ordonne des gens mariés comme c'est le cas en Orient. Mais je ne suis pas sûr que l'on aura plus de prêtres pour autant... Est-ce qu'un jeune de 18 ans accepterait d'être prêtre même s'il était marié? (...)

    Selon une enquête* (réalisée l'année dernière), on remarque qu'il n'y a plus que 4% de catholiques engagés. Un constat qui vous inquiète pour l'avenir?

    Je pense que l'Eglise est faite pour être minoritaire. La foi chrétienne est exigeante. Elle nécessite un choix, un discernement, qui n'est pas facile. Si tout le monde acceptait l'Eglise et l'Evangile, c'est que l'Evangile n'a rien à dire finalement. Je ne suis pas inquiet car c'est le propre de l'Evangile d'annoncer à l'autre la bonne nouvelle. Cela veut simplement dire que l'on aura plus de travail.

    * L'enquête : "En 2011, il n'y a plus que 50% de la population belge qui se définit comme catholique. Ils étaient encore 72% en 1982. Les catholiques actifs (qui vont à l'église au moins une fois par mois et sont membres d'un groupement catholique) ne représentent plus que 4% de la population. (...) Selon les checheurs qui ont réalisé cette enquête, l'explication principale est à trouver du côté de la transmission religieuse qui se tarit peu à peu. Les jeunes générations sont éduquées en dehors de la religion et ont peu de chance d'en retrouver le chemin." (Enquête "Autres temlps, autres moeurs", Liliane Voyé, Karel Dobbelaere et Koen Abts, FRB et Racine Campus)

  • Islam et christianisme : un dialogue nécessaire

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    Dans le mensuel « La Nef » (n° 240, septembre 2012), Annie Laurent a interviewé à ce sujet Mgr Bernard Ginoux. Mgr Bernard Ginoux est évêque de Montauban depuis 2007. Il a notamment préfacé un ouvrage remarqué du Père Soubeyrand, Comprendre l’islam, risque ou défi (Éditions des Béatitudes, 2011). Extraits de l’entretien :

     (…) La laïcité à la française vous semble-t-elle un moyen adapté et efficace pour répondre au défi de l’islam et faciliter l’intégration des musulmans ?

    Le concept de « laïcité », contrairement à ce que l’on véhicule dans l’opinion, est purement chrétien. Il a son origine dans le précepte de Jésus, « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21). La laïcité bien comprise n’implique pas l’absence de la religion mais son autonomie par rapport à l’État et réciproquement. L’établissement de l’islam dans une France façonnée par la loi de 1905 dérange les certitudes de la République et sa volonté de limiter la religion à la sphère privée. Parce qu’il est politique, l’islam ne peut pas ne pas se vivre publiquement : il façonne la société, pour lui tout est religieux. Le malentendu est donc permanent avec une société qui se veut « sans Dieu » et qui est en même temps, dans sa culture, héritière du christianisme. Le modus vivendi de la République française avec le catholicisme ne peut s’appliquer à l’islam parce que celui-ci est trop loin de sa propre conception. J’ai souvent constaté que, chez nous, l’Administration pense les religions à partir du schéma catholique, ce qui est évidemment inadapté à l’islam. Il me semble donc nécessaire de revoir à nouveaux frais les points de difficultés entre l’islam et l’État français. La vie commune suppose un traitement identique de tous les citoyens et le respect du pacte social par les musulmans mais aussi la fonction régulatrice du pouvoir politique. L’intégration viendra de la rigueur et de la clarté du politique vis-à-vis des citoyens de religion musulmane. Mais sommes-nous sur ce chemin quand, d’une part, nous savons que les mouvements extrémistes refusent toute forme d’intégration et quand, d’autre part, nous voyons les pouvoirs publics et le discours officiel gênés devant une religion qu’ils ne maîtrisent pas et dont ils craignent certains de ses membres ?

    Quelles sont, selon vous, les conditions d’un dialogue fécond entre l’Église et les institutions musulmanes ?

    (…) je sais que nous ne parlons pas le même langage. Le Dieu de l’islam est bien le « Tout-Puissant créateur » mais pas le trinitaire que Jésus-Christ, le Fils, révèle au monde. La première condition du dialogue est la vérité. Nous avons à être des chrétiens formés, ancrés dans la foi, allant au-devant des autres, toujours « capables de rendre compte de l’espérance qui est en nous » (1 P 3, 15). (…) Il y a, dans la ligne tracée par Benoît XVI, un gros effort de clarification à faire par la raison pour aborder le dialogue interreligieux. Les réactions sensibles, épidermiques, suscitent la violence et les oppositions. Les propos lénifiants et les attitudes naïves ne construisent rien. Nous devons prendre acte de ce qui nous sépare, qui n’est pas seulement de l’ordre de la religion mais aussi de la culture qui découle de celle-ci et qui, avec l’islam, se fait globalisante. Ce que la sécularisation a opéré dans le christianisme n’est pas compris par l’ensemble islamique. Les systèmes occidentaux, libéraux ou socialistes, ont perdu leur crédibilité et représentent, pour beaucoup de musulmans, un monde mauvais dont ils se sentent les victimes. Il n’est pas question d’être irénique. Aujourd’hui, la croissance et la domination dans le monde de courants islamiques durs, les actes de terrorisme commis en référence au Coran, les ambiguïtés des politiques occidentales… sont autant d’obstacles à une recherche commune en vue du bien de tous, ce qui devrait pourtant être un objectif pour tous. Nul ne doit être inquiété à cause de sa religion mais aucune religion ne doit inquiéter.

    Tout l’article ici : Islam et christianisme : un dialogue nécessaire

    La séparation de l’Eglise et de l’Etat est une notion incompréhensible pour l’Islam. Il n’y a d’ailleurs pas d’Eglise islamique : pour les enfants du Prophète, c’est la société qui est musulmane de manière « holistique », comme l’était autrefois la chrétienté, pour les disciples du Christ.  La seule différence à cet égard est que le Christianisme a toujours distingué (en principe, du moins) le gouvernement spirituel de l’Eglise et celui de l’Etat profane, même si l’exercice de ces gouvernements a connu des  « dédoublements fonctionnels » (pas toujours heureux) et des ingérences (réciproques et souvent conflictuelles) de l’un sur les prérogatives de l’autre.

    L’idée très française d’une laïcité placée comme l’accolade d’une sorte de religion "séculière" de l'Etat au dessus de toutes les religions renvoyées à la sphère privées n’est admissible ni par l’islam ni par le catholicisme. Mais, depuis Vatican II, ce dernier a choisi de défendre officiellement la présence « pluraliste » des religions et des philosophies non confessionnelles dans la sphère publique (ce modèle préexistait, dans les faits). Pour un bon musulman, ceci est difficile à admettre, comme le montre l’instabilité chronique de l’Etat multiconfessionnel libanais.  Car la Vérité révélée par Dieu dans le Coran est une et indivisible comme la république. Elle s’impose à tous, de droit divin : dans la vie personnelle comme dans la vie sociale, privée ou publique : « on ne dialogue pas avec l’erreur ».

    Dernière observation : contrairement aux musulmans,  les catholiques français sont accoutumés, depuis 1905, à leur dhimmitude républicaine. Si celle-ci venait, un jour, à changer de contenu, elle se ferait sûrement moins bénigne qu’aujourd’hui…

  • Des graffitis antichrétiens sur une abbaye en Terre Sainte

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    Latroun.jpgLatroun : graffiti anti-chrétiens, le Patriarcat de Jérusalem indigné :

    Communiqué : Le portail de l’abbaye de Latroun, à 15 km à l’Ouest de Jérusalem a été incendié ce matin, mardi 4 septembre à l’aube. D’autre part, des graffitis blasphématoires soulèvent « l’indignation » du Patriarcat latin de Jérusalem qui condamne la « laideur » de tels actes.

    Nouvelle délinquance antichrétienne. Ce n’est pas la première fois que le Patriarcat manifeste son «  indignation » face aux actes de vandalisme « honteux et laids » qui « salissent les lieux chrétiens en Israël et s’en prennent à la personne du Christ, fils de cette Terre Sainte.» Ce matin,  les moines trappistes de Latroun se sont réveillés devant la porte du couvent entièrement calcinée.  Les vandales ont aussi taggé les murs d’inscriptions en hébreu du genre « Jésus est un singe. »  D’autres graffiti font référence à une colonie récemment évacuée, Migron. A ceci, le Patriarcat « dénonce amèrement la confusion des genres et tout amalgame qui peut dresser les communautés les unes contre les autres et les endurcir. »

    Le Patriarcat rappelle que le respect et l’ouverture aux autres sont des valeurs qui s’apprennent et qui témoignent de la grandeur humaine.

    L'ami qui a attiré notre attention sur ces faits commente :

    Inquiétant, cette recrudescence de l'anti christianisme, même en Israël. Après cela, faut-il encore s'étonner des actes de vandalisme commis chez nous, notamment contre le couvent des Clarisses à Malonne ? Tout prétexte semble bon aujourd'hui pour s'en prendre aux communautés chrétiennes, un peu partout. Les chrétiens sont-ils condamnés à être les boucs émissaires de toutes les frustrations du monde ?

  • L'électorat évangélique mobilisé par Chuck Norris en faveur de Romney

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    Le message alarmiste de Chuck Norris aux évangéliques

    V. Van Vyve, dans la Libre :

    L'acteur Chuck Norris tente de mobiliser l'électorat évangélique dans une vidéo alarmiste postée ce weekend.

    "Nous savons que vous aimez votre famille et votre liberté autant que Gena et moi, et c'est pour cela que nous ne pouvons plus rester à ne rien faire." Dans sa "mise en garde pour l'Amérique" postée sur Youtube, Chuck Norris, le célèbre acteur d'art martial, tenait à s'exprimer sur "les préoccupations grandissantes que (nous) partageons".

    A quelques mois du scrutin présidentiel, l'acteur s'inquiète. "Si l'on regarde l'Histoire, (notre) pays et (notre) liberté sont menacés". A en croire l'acteur, "nous sommes à un moment critique, et nous avons peut-être déjà perdu notre pays tel que nous le connaissons si nous ne changeons pas immédiatement de direction."

    Changer le cours de l'histoire, c'est voter Mitt Romney, motive le couple selon qui ce dernier pourrait devenir président des États-Unis si les "30 millions d'évangéliques qui sont restés chez eux (il y a 4 ans), alors qu'Obama a remporté l'élection de 10 millions de voix", se rendent aux urnes le 6 novembre prochain.

    Dans cette vidéo alarmiste, l'acteur prédit la chute de l'Amérique et l'avènement "du socialisme, voire bien pire", si Barack Obama devait prester un nouveau mandat à la maison blanche.

    Et de citer, pour illustrer la bataille du bien contre le mal, le "grand président Ronald Reagan" ("La liberté n'est jamais qu'à une génération de l'extinction. Nous ne la transmettons pas à nos enfants par le sang. On doit se battre pour la protéger et la transmettre") ou encore Edmund Burke ("Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien.").

    Pour que le "Bien" triomphe, "nous vous demandons de vous tenir à nos côtés, unis pour Dieu et notre pays", conclut le couple sur un plan rapproché, histoire de rajouter aux paroles anxiogènes une touche de drame.

  • Acharnement anti-religieux à la Mostra

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    Nous lisons dans La Soir, sous la plume de Nicolas Crousse : C’est Jésus qu’on fouette, à la Mostra

    "Flagellation charnelle, masturbation avec un crucifix : « Paradis : Foi », de l’Autrichien Ulrich Seidl, dénonce l’imposture religieuse en flirtant avec le scandale
     
    À ceux qui en doutent encore, le cinéaste autrichien Ulrich Seidl est là pour rappeler, de film en film, sa sombre conviction : le paradis, c’est l’enfer. Seidl révélait en mai dernier à Cannes le premier volet d’une trilogie, Paradis : Amour, centré sur le tourisme sexuel d’une femme cougar au Kenya. Le second volet, Paradis : Foi, est dans la compétition de la Mostra. (...)

    Dans le film de Seidl, nous suivons de près le personnage d’Anna-Maria, catholique dévouée corps et âme au culte de Jésus et de la Vierge Marie. Sa ferveur n’est pas loin d’une forme de dégénérescence. Elle fait du porte à porte, une immense Vierge sous le bras, en tentant de convertir des brebis égarées. Marche à genoux dans son appartement. Chante à tue-tête les louanges de son Dieu. Et se flagelle régulièrement face à un crucifix qui lui tient de compagnon spirituel, amoureux, sinon de fantasme sexuel (une scène de masturbation va faire jaser). Anna-Maria est aussi mariée… à un musulman handicapé, Nabil, qui regagne le domicile conjugal après deux ans d’absence et revendique de pouvoir exercer ses droits conjugaux au lit. Hors de question pour Anna-Maria. Du coup, ce sera la guerre des sexes… teintée de guerre sainte.

    Sympathique, non ?