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Actualité - Page 1618

  • Déchaînements de violence : la presse et les politiciens en défaut

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    Les violences et les outrances que l'on a pu constater lors de la libération de Michelle Martin, et auxquelles on a encore assisté hier lors d'une manifestation à Malonne, mettent en évidence un climat malsain dans lequel la presse et les polticiens ont une large part de responsabilité. C'est un sentiment - que nous partageons - avec Marcel Sel : 

    "Marcel Sel a observé la manière dont les médias ont traité la libération de Michelle Martin. Selon lui, la classe politique qui n'a pas pris la distance nécessaire avec ce sujet de société ou les médias qui ont parfois endossé le rôle de catalyseur de l'émotion, ont, lors du traitement de cette affaire, surtout tiré la couverture médiatique vers eux.

    « Au niveau politique, on a été oblitéré par des discours de réponse à l'émotion. Les hommes politiques ont fait mine de répondre à une question mais en fait ils n'ont fait que brouiller les cartes, » estime Marcel Sel. Alors que les communales se profilent à l'horizon, les partis n'ont pas pris la peine de se mouiller en expliquant les choses calmement. « Il y a eu une sorte de pensée unique par peur de perdre des voix. » (...)

    Les médias ont parfois perdu leur rôle d'observateur intelligent pour rentrer de plain-pied dans l'émotion laissant la raison sur le bas-côté. «Les éditos, très importants selon moi, devraient être la morale de l'info du jour. Un commentaire intelligent qui permet d'expliquer les choses de façon sincère, honnête et précise. »"

    Lire ici : "l'émotion a malmené la raison"

  • C'est dans son approche sociologique que le Cardinal Martini se serait trompé

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    Massimo Introvigne a bien connu le Cardinal Martini et ne se reconnaît pas dans ceux qui le célèbrent ou l'incriminent. A ses yeux, Martini n'était pas un libéral :

    "Le cardinal jésuite, écrit-il, ne pensait pas, à l'instar de progressistes authentiques, que la transition à partir des valeurs de la société traditionnelle à celles de la société postmoderne, basées sur un individualisme absolu et sur le rejet de toute notion d'éthique naturelle, notamment en matière de sexualité, constituait un développement joyeux, triomphal et en tout point positif. Il me semblerait qu'il avait même une certaine nostalgie de la société traditionnelle et de ses valeurs. Il pensait, cependant, que la société traditionnelle était morte une fois pour toutes, que ces valeurs étaient parties sans possibilité de retour, et que la seule chance de survie de l'Église était d'en prendre acte. Soit l'Eglise rencontre la postmodernité et s'y adapte, pensait-il, ou alors la postmodernité détruira l'Eglise, en la réduisant à un résidu petit et insignifiant."

    Ainsi, certains reprocheront au cardinal d'avoir eu une approche théologique erronnée par défaut d'espérance, en ne croyant pas à la possibilité d'une réversibillité du cours des évènements. Pour M. Introvigne, Martini, dans ses prises de position, se serait plutôt trompé dans son analyse sociologique. Aux yeux de M. Introvigne, son approche est démentie par les faits : il suffit de regarder ce qui se passe dans les pays du nord de l'Europe où le protestantisme "libéral", qui accepte l'éthique nouvelle - de l'avortement aux unions homosexuelles -, est en plein effondrement alors que les protestants identitaires (Mormons, pentecôtistes, fondamentalistes, etc.) qui promeuvent une éthique sexuelle plus rigide que celle de l'Eglise catholique connaissent une croissance spectaculaire. "Il est vrai que dans la société laïque, la disparition de l'éthique traditionnelle est considérée comme acquise. Mais il n'en est pas moins vrai que les Eglises et les confessions qui se sont adaptées à l'éthique nouvelle, sous les applaudissements des médias, sont abandonnées par les fidèles. En revanche, on constate un afflux vers les confessions qui défendent des positions éthiques plus rigides. Les sociologues ont expliqué depuis des années les raisons pour lesquelles cela se produit. Celui qui accepte la nouvelle éthique est partout chez lui dans la société, et n'a pas besoin de se tourner vers les Eglises. La minorité qui va à l'église, pour une large part, n'apprécie pas la nouvelle éthique, et choisit majoritairement ces Eglises, dénominations, et mouvements qui n'acceptent pas le monde postmoderne, mais s'en démarquent." 

    "Pour dire les choses plus crûment, en acceptant les conclusions - formulées encore dans une récente interview à propos d'une «Église en retard de deux cent ans» - que Martini déduisait de prémisses qui étaient pourtant erronnées, l'Eglise catholique ne résoudrait pas ses problèmes mais dépérirait tout comme l'Eglise luthérienne danoise. Par conséquent, dans le cas du Cardinal Martini, il ne s'agit pas tant d'une idéologie progressiste ou d'une mauvaise théologie que d'une mauvaise sociologie. Un défaut, peut-être plus facile à pardonner à un homme qui avait tant de capacité et tant de culture, en plus à quelqu'un qui a toujours manifesté un véritable amour pour l'Eglise. A condition de ne pas adopter les soins qu'il proposait pour l'Eglise, parce qu'ils étaient fondés sur un diagnostic erroné."

    L'article, en italien, se trouve ici : https://www.facebook.com/notes/massimo-introvigne/introvigne-martini-come-lho-conosciuto-io/10151292212776328 

    Les erreurs de perspective dénoncées par Massimo Introvigne trouvent une confirmation ici : http://www.lalibre.be/actu/international/article/758212/l-eglise-a-200-ans-de-retard.html

  • Benoît XVI va instituer une académie pontificale pour la langue latine

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    On a tendance à l’oublier : le latin reste la langue « normative » de l’Eglise, celle dans laquelle sont publiés les documents officiels,  ceux  qui font foi pour interpréter le sens de sa parole liturgique ou la législation canonique, jusqu’au moindre des actes du magistère.

    Non, le Saint-Siège n’envisage pas de remplacer cette langue, rompue depuis près de deux mille ans à exprimer la pensée théologique et ecclésiologique, par l’anglais basic des enceintes internationales contemporaines. Et une langue officielle unique c’est aussi plus simple que le système de l’Union européenne qui accorde une égale valeur  aux 23 langues de ses pays membres , sur la concordance desquelles -du finnois au magyar en passant par le luxembourgeois- s’escriment ensuite les jurisconsultes.  

    Le vaticaniste Andrea Tornielli annonce que le pape Benoît XVI  va publier un motu proprio «Foveatur lingua latina»,  pour promouvoir le développement de  la connaissance de la langue de Cicéron, Augustin et Érasme de Rotterdam dans l'Église, mais aussi la société civile et l'école. Ce motu proprio instituera  une  «Pontificia Academia Latinitatis».

    Le site de notre consoeur « Benoît en moi » a traduit l’information diffusée ici http://vaticaninsider.lastampa.it par le « Vatican insider » le 31 août :

    « Jusqu'à présent, de l'autre côté du Tibre, c'était une fondation, «Latinitas», restée sous l'égide de la Secrétairerie d'État et désormais vouée à disparaître, qui s'occupait de maintenir en vie l'antique idiome: en plus de publier la revue du même nom, et d'organiser le concours international «Certamen Vaticanum» de poésie et de prose latine, dans les années passées, elle travaillait à traduire les mots modernes en latin.

    L'institution imminente de la nouvelle académie pontificale qui s'ajoute aux onze existantes - parmi lesquelles il y a les plus sensibles, celles dédiées à la science et à la vie - est confirmée dans une lettre que le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la Culture, a envoyée à don Romano Nicolini, un prêtre de Rimini, grand défenseur du retour du latin au collège. Ravasi a rappelé que l'initiative de l'Académie est «voulue par le Saint-Père» et est parrainée par le dicastère de la culture du Vatican; en feront partie «d'éminents savants de différentes nationalités, dans le but de promouvoir l'utilisation et la connaissance de la langue latine à la fois dans le milieu ecclésial et le milieu civil, et donc scolaire». Une façon de répondre, conclut le cardinal dans la lettre, «à de nombreuses demandes qui nous parviennent de différentes parties du monde.»

    Cinquante ans se sont écoulés depuis Jean XXIII, à la veille du Concile, promulgua la Constitution Apostolique «Veterum sapientia» pour définir le latin comme langue immuable de l'Eglise et en réaffirmer l'importance, demandant aux écoles et universités catholiques de le restaurer au cas où il aurait été abandonné ou réduit. Vatican II décidera de maintenir certaines parties de la messe en latin, mais la réforme liturgique post-conciliaire devait en abolir toute trace dans l'usage courant. Ainsi, alors qu'un demi-siècle plus tôt, des prélats de toutes les parties du monde avaient pu se comprendre mutuellement en parlant la langue de César et que les fidèles maintenaient un contact hebdomadaire avec elle, aujourd'hui, dans l'Eglise, le latin ne jouit plus d'une bonne santé. Et ce sont d'autres milieux, laïcs, qui sont motivés pour en faire la promotion.

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  • Kidnappée et convertie de force à l'islam

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    "Musulmane malgré moi" dans Courrier International (30/08/2012)

    Des centaines d’hindous pakistanais tentent de gagner l’Inde pour échapper aux persécutions religieuses. La journaliste Faiza Mirza raconte comment, adolescente, elle fut kidnappée et convertie de force à l’islam.

    J’ai grandi dans la peur. Je suis d’ailleurs à peu près certaine que la première expression sur le visage de mes parents lorsqu’ils m’ont vue naître – moi, petite fille née de parents hindous vivant à Kandhkot [province du Sind, dans le sud du Pakistan] – était empreinte d’effroi. Pourquoi étais-je une telle source d’angoisse ? Avant même d’avoir élucidé l’énigme, je me suis retrouvée sur les bancs de l’école. J’aimais y aller, même si j’avais le sentiment d’être une étrangère qui n’arrivait pas à s’intégrer. Les remarques sournoises et les discriminations dont j’étais victime devaient me pousser à penser que je n’étais pas comme les autres enfants. Personne ne voulait manger avec moi et encore moins boire dans la tasse que j’avais utilisée. A la maison, ma mère me posait un tas de questions sur ma vie à l’école et attendait des réponses qu’elle espérait de nature à la délivrer de cette angoisse dont j’ignorais tout. Craignant de la décevoir, je me rendis compte très tôt qu’elle ne pourrait jamais être ma confidente. Et puis c’est arrivé. Les craintes de ma mère se sont confirmées. ...

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  • Unions homosexuelles : quelle fécondité ?

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    Jean-Baptiste Balleyguier sur CathoWeb.org répond aux propos d'un blogueur selon lesquels la fécondité de certaines unions homosexuelles devrait entraîner leur reconnaissance :

    "Une fois n’est pas coutume, une discussion sur Twitter me pousse à écrire un nouveau sujet. J’ai ainsi pu débattre avec le blogueur Baroque et fatigué sur l’union des personnes homosexuelles. Ce dernier appelait à assouplir le message de l’Église sur le sujet, sous prétexte (entre autres) que le message du Christ sur la sexualité était contextualisé et qu’il faudrait admettre de nouvelles réalités sociales, telles que les unions homosexuelles stables.

    Je m’arrêterai peu sur la "contextualisation" du message du Christ. S’il est vrai que son message s’adresse à des personnes de son temps et qu’il convient de l’interpréter pour développer un discours, cela suppose de se poser plusieurs questions :

    • Comment identifier des situations qui n’auraient pas été évoquées par le Christ et qui, aujourd’hui pourraient être considérées comme morales ?
    • Le Christ a-t-il vraiment dit des choses qui étaient compréhensibles pour les hommes de son temps ?
    • Peut-on vraiment extrapoler l’évangile à tel point que le lien avec le texte soit si ténu ?

    La réponse de Baroque est assez simple : il faut reconnaître l’arbre à ses fruits. Or, il existerait des situations, considérées comme non valides par l’Église qui portent de bons fruits. L’argument serait donc la fécondité du phénomène. Encore faut-il définir la fécondité et savoir quels sont les signes attendus de cette fécondité et voir si les fruits reconnus sont vraiment conformes à l’Évangile. ..."

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  • Rimsha Masih, victime de la mafia ?

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    PAKISTAN : une organisation mafieuse exploite le cas de Rimsha (source Fides (en italien)

    « Les accusations portées contre Rimsha Masih sont complètement fausses et astucieusement construites;  derrière son cas, il y a une mafia de la terre. Des criminels sans scrupules ont l'intention d'enlever la terre aux chrétiens et de les chasser de Mehrabadi, une banlieue d'Islamabad où vit la famille de Rimsha. Pour cette raison, ils ont fabriqué de toutes pièces cette histoire, en prenant pour cible un enfant innocent ». C'est ce que déclare à Fides le Frère Francis Nadeem, frère capucin de Lahore, coordonnateur du « Conseil National pour le dialogue interreligieux ». Grâce à son travail dans le domaine du dialogue, le frère franciscain, entretient de bonnes amitiés dans le monde musulman, ce qui lui donne accès à de telles informations délicates. Par conséquent, le cas de Rimsha, serait exemplaire de la façon dont la loi sur le blasphème est manipulée et utilisée en ciblant des innocents.
    Selon le religieux, « les policiers n'avaient pas à enregistrer une plainte contre Rimsha, étant donné qu'elle est mineure et que l'islam établit une procédure différente dans le cas des enfants, comme l'ont expliqué les dirigeants musulmans » (voir Fides 30/08/2012). 

  • Dieu veut-il notre abstinence ?

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    Le site de “La Vie” revient sur ce thème, qui a fait un tabac sur la toile médiatique:

    “La doctrine chrétienne traditionnelle en matière de sexualité intéresse de nombreux blogueurs. La semaine dernière, on vous a parlé de Nystagmus, alias notre collaboratrice Natalia Trouiller, dont le témoignage a suscité un buzz sur rue89. Cette semaine, c’est Pneumatis, blogueur catholique, qui frappe très fort avec son article « Eloge de l’abstinence ».

    Le texte est un vibrant plaidoyer pour la libération de l’homme par un biais de plus en plus méconnu dans la société de consommation : la lutte contre la concupiscence et le désir sexuel. L’auteur en déduit qu’il faut tendre vers une abstinence volontaire. Il écrit : « Je dois prendre garde à ne pas dominer l’autre, mais me dominer moi-même. C’est ainsi qu’il ne peut y avoir de sexualité vraie sans abstinence volontaire. Il est là, le sacrifice qui permet le don. Et même si nous devions nous en tenir à une fin purement procréatrice de la sexualité, nous verrions qu’au travers du corps de la femme et de ses cycles menstruels, il y a cette alternance de fertilité et d’infertilité qui enseigne ces deux faces de la fécondité que sont le nécessaire don des corps, et la nécessaire abstinence ; elle-même signifié comme sacrifice, dans le corps de la femme, par le sang menstruel. »

    Le texte a suscité des commentaires positifs , intrigués et énervés. Tout ce qu’il faut pour que les personnes concernées soient amenées à étudier effectivement le sens de la parole de Dieu, qui constitue la source de Pneumatis.”

    Ici:  LE BLOG 

  • Tollembeek : een nieuwe godgewijde vrouw

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    Wij lezen over editiepajot.com :

    Op 31 augustus wordt Sarah Prové(35) uit Galmaarden door Mgr. André Léonard tijdens een Eucharistieviering aan God gewijd. Hierdoor wordt ze als het ware een bruid van God. Bij deze gelegenheid ontvangt ze van de bisschop de naam Sarah-Immanuel. Door deze wijding wordt ze echter geen religieuze, maar wel een godgewijde, die zoals priesters, celibatair door het leven zal gaan.

    Sarah werd geboren als oudste van drie kinderen in een gelovig gezin in Galmaarden. Na de Grieks-Latijnse humaniora studeerde ze Klassieke Filologie en Byzantinistiek. Sarah wil niet spreken van een roeping, het is meer een initiatief van God zelf. “ Vanaf mijn 15 jaar, voelde ik als het ware de blik van God, eerst wil je daar natuurlijk niets van weten. Je bent jong, maar toch voelde ik steeds meer de drang om te bidden. Ik kon als het ware geen kerk voorbijgaan of ik moest er even binnengaan, een dag zonder Misviering was bijna een verloren dag”, zei Sarah. Na een tijdje kreeg ze steeds meer belangstelling voor het leven van de geestelijken. In 2005 trad ze na een lange zoektocht in bij de Monastieke Gemeenschappen van Jeruzalem in Brussel, die ze echter nog tijdens haar noviciaat wegens gezondheidsproblemen moest verlaten. “ Het was even slikken voor mij, toen ik deze orde - die ik nog steeds een heel warm hart toedraag - moest verlaten. Ik kon het harde regime van vroeg opstaan en daarnaast ook nog lesgeven wegens mijn zwakke rug niet aan. Maar ook nadien voelde ik nog steeds de onweerstaanbare drang om God te dienen en helemaal van Hem te zijn, als Zijn bruid.” Toen zij vernam dat vrouwen die de ‘maagdenwijding’ ontvangen, precies dit bruidsaspect trachten te beleven, vroeg en verkreeg zij de toestemming om deze wijding te mogen ontvangen. Hiervoor moest ze wel enkele jaren theologie gaan studeren, wat ze dan ook deed.

    Het leven van Sarah zal door deze wijding niet echt veel veranderen. “ Ik blijf nog steeds lesgeven(Latijn) in Geraardsbergen, maar zal daarnaast ook openstaan voor het geestelijke welzijn van de mensen en dit door het gebed. Nu is het wel mogelijk dat ik naar de toekomst toe zieke mensen ga bezoeken of mee help met de parochieploeg, maar hoofddoel blijft toch wel het gebed”, besluit Sarah Prové.

    Op vrijdag 31 augustus om 17 uur zal Sarah Prové door Mgr. Léonard bijgestaan door pastoor Penne tijdens een plechtige Eucharistieviering in de kerk van Tollembeek aan de Heer worden toegewijd. In het Bisdom Mechelen-Brussel zijn er vandaag al elf vrouwen actief als godgewijde vrouw, Sarah wordt nummer twaalf.

    Vandaag, een vriend schrijft (1/9) :

    De maagdenwijding van Sarah gisteren te Tollembeek was werkelijk een hoogfeest voor de katholieke gemeenschap van de streek.

    Onze aartsbisschop heeft weer eens op zijn unieke manier de juiste woorden gesproken en deze wijding op eenvoudige en heldere wijze belicht.

    Wat een tegengif tegen de constante haatzaaierij van binnenuit en van buitenuit de vlaamse Kerk tegen al wie als katholieken durven naar buiten treden,tegen de modestroom in!
  • De Charybde en Scylla

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    La Cour européenne des droits de l’homme à l’Italie : si votre loi permet d’éliminer des embryons détectés malades par un diagnostic prénatal, pourquoi le refuser lorsqu’il s’agit d’un diagnostic pré-implantatoire,  dans le cas d’une fécondation « in vitro » ?

    Lu sur « Zenit » :

    ROME, vendredi 31 août 2012 (ZENIT.org) – L’arrêt de la Cour de Strasbourg sur la législation italienne concernant le diagnostic préimplantatoire, est « superficiel », déclare Carlo Casini (cf Zenit du 29 août).

    Pour l’eurodéputé italien et président du Mouvement pour la Vie, le fond de la question est de savoir « si, oui ou non, l’enfant d’un homme est toujours un enfant », s’il est « un être humain », s’il est toujours « l’un de nous ».

    Dans un entretien accordé à Zenit, Carlo Casini fait « l’état des lieux » de la règlementation italienne sur la procréation médicalement assistée.

    Zenit – Quels sont le véritable contenu et la véritable portée de ce dernier arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme ? La décision de Strasbourg remet-elle en cause la Loi 40 ?

    Carlo Casini - Cet arrêt fait droit seulement entre les parties. Ce que l’Italie doit faire, ce n’est pas modifier la loi mais payer 15.000 euros au couple requérant. Par principe, les arrêts de la Cour de Strasbourg n’obligent pas les systèmes nationaux à changer la loi. En second lieu, il ne s’agit pas d’un arrêt définitif, il sera donc renvoyé devant la Grande Chambre qui, en novembre dernier, a rejeté la décision de première instance de cette même Cour en matière de fécondation hétérologue : en première instance, la Cour avait condamné l’Autriche, où la fécondation hétérologue est illégale. L’arrêt prononcé contre l’Italie est très superficiel. Malgré cela, il a malheureusement une grande influence sur l’opinion publique, les journaux et les moyens de communication. C’est pourquoi il faut le contester, en indiquant les raisons de cette superficialité.

    Quels sont les aspects essentiels de l’arrêt que vous jugez inacceptables, et pourquoi ?

    C’est un arrêt erroné pour des raisons de procédure et pour des raisons de fond. Sur le plan procédural, il y a une violation évidente : la Convention européenne des droits de l’homme affirme qu’avant de recourir à la Cour européenne, il faut avoir déjà épuisé toutes les voies judiciaires nationales. Le couple requérant, en fait, ne s’est adressé à aucun juge italien mais directement au juge européen, ce qui n’est pas autorisé. Il y a donc un défaut procédural inadmissible dont je ne vois pas comment on pourrait l’ignorer.

    En outre l’arrêt affirme qu’il est incohérent de ne pas faire d’analyse avant de transférer l’embryon fécondé in vitro, pour ensuite l’éliminer s’il est malade. En première analyse, en dépit de l’injustice qui consiste à tuer son enfant, l’argument semble cohérent, mais il ne l’est pas ! Il y a de très nombreuses différences entre le diagnostic prénatal et le diagnostic préimplantatoire. Pour ce dernier, il faut avoir à disposition 9 à 12 embryons, et on en détruit par conséquent un bon nombre pour obtenir une chance d’avoir un enfant sain : il s’agit donc de la mort programmée de nombreux enfants pour en avoir un qui soit sain.

    Le fond de la question, en fait, est de savoir si, oui ou non, l’enfant d’un homme est toujours son enfant, si c’est un être humain, un petit enfant, l’un de nous. S’il n’est pas l’un de nous mais simplement un vague matériau, alors je peux en faire l’utilisation que je veux, et même le jeter dans l’évier… Mais si on peut le définir comme un enfant, le droit à la vie prévaut, comme l’affirme l’article 1 de la loi 40 : « garantit les droits de tous les sujets impliqués, y compris l’être dès sa conception ». L’être, dès sa conception, possède donc des droits égaux aux sujets adultes.

    Que prévoit de faire le Mouvement pour la Vie pour répondre à cet arrêt de la Cour de Strasbourg ?

    Pour obtenir qu’il soit révisé, il faut un recours du gouvernement italien. Si le gouvernement accomplit son devoir, c’est-à-dire s’il s’oppose à cet arrêt, comme je l’espère, nous le soutiendrons. Déjà à l’époque nous nous sommes constitués ad adiuvandum pour soutenir les arguments de l’Italie.

    Ce 31 août 2012, le ministre de la santé, Renato Balduzzi, a annoncé qu’il était disposé à proposer au gouvernement un recours contre la Cour de Strasbourg. Dans un communiqué commun, le Forum des associations familiales et le Mouvement pour la vie ont exprimé leur « satisfaction » devant la prise de position du ministre, en indiquant que, dans l’arrêt, « certains passages peuvent donner lieu à des interprétations préoccupantes ».

    Dont acte. Mais encore ? Nous avions déjà évoqué ici: "Le droit à un enfant sain" le fond du problème qui est celui de l' "eugénisme" et il ne se limite pas aux conséquences « médicales » d’un diagnostic préimplantatoire.

  • L'incroyable fidélité des "chrétiens du bout du monde"

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    1357032.jpgÀ la rencontre des chrétiens du bout du monde (dans Le Figaro)

    Extraits :

    "Pendant un an, Charles Guilhamon et Gabriel de Lépinau sont partis à la rencontre de petites communautés chrétiennes isolées. Un tour du monde à vélo qui les a conduits du Tibet au Brésil, en passant par le Sénégal et la Thaïlande. Ils racontent leur incroyable aventure dans un livre à paraître le 5 septembre." (...)

    "Église des confins et des nuages, Église souterraine, sans prêtre et pourtant étonnamment fidèle à Rome, Église souffrante, persécutée, Charles et Gabriel sont allés à la découverte de ces multiples visages de la chrétienté. En Amazonie en pirogue, à pied avec les Karens, ou encore, comme le plus souvent, à vélo, ils ont parcouru 11.000 kilomètres pour vivre avec ces communautés oubliées quand elles ne sont pas inexistantes ou agonisantes." (...)

    "Après le départ de Paris, leur première destination avait été, au bout de deux mois sur les routes, le village de Tal Arboush, dans la Djézireh, à l'est de la Syrie. Charles se souvient encore du regard rêveur de Charbel. Il savourait un narguilé assis dans son jardin. Sa coupe de cheveux et sa stature lui donnaient des airs de James Dean. A un détail près: un immense tatouage de la Vierge Marie haut en couleur occupait tout son avant-bras et faisait écho à un dessin de la croix gravé sur son biceps. Il était le troisième fils de l'une des quarante familles catholiques peuplant le village de Tal Arboush, seul village catholique sur des dizaines de kilomètres. Ils parlaient l'araméen comme les premiers chrétiens. Depuis six mois, Tal Arboush ne répond plus. Charles n'a plus de nouvelles de Charbel. Les derniers chrétiens."

    Le livre : Sur les traces des chrétiens oubliés, de Charles Guilhamon, Calmann-Lévy, 430 p., 21.50 €

    Tout l'article est ici : A la rencontre des chrétiens du bout du monde

  • Les intentions du pape pour septembre 2012

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    L’intention de prière universelle de Benoît XVI pour le mois de septembre concerne « les personnes engagées en politique », afin que « les responsables politiques agissent toujours avec honnêteté, intégrité et amour de la vérité ».

    Son intention de prière missionnaire porte sur « l'aide aux Eglises des pays pauvres » : « Pour que les communautés chrétiennes se rendent disponibles à l'envoi de missionnaires, prêtres, laïcs, et augmentent leur soutien concret en faveur des Eglises les plus pauvres. »

    source et commentaire (www.apostolat-priere.org)

    Benoît XVI nous dit : « la politique est un art complexe d'équilibre entre des idéaux et des intérêts, mais sans jamais oublier que la contribution des chrétiens est décisive uniquement si l'intelligence de la foi devient intelligence de la réalité, clé de jugement et de transformation. Une véritable ‘révolution de l'amour' est nécessaire ».

    Prions, comme le Saint-Père nous y invite, pour que l'engagement des hommes et des femmes en politique soit fondé « non sur des idéologies ou des intérêts de parti, mais sur le choix de servir l'homme et le bien commun, à la lumière de l'Evangile » (Benoît XVI).

  • Shan et Martini, des figures très contrastées

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    Sandro Magister met en ligne sur chiesa.espresso.repubblica.it cette note :

    Le cardinal Shan, un "maître de sagesse et de fidélité à l'Église"

    En l’espace de quelques jours, deux cardinaux très différents l’un de l’autre, notamment quant à leur notoriété, mais tous deux de grande envergure, viennent de disparaître : le 22 août, le Chinois Paul Shan Kuo-hsi et, le 31 août, l'Italien Carlo Maria Martini.

    À maintes reprises www.chiesa est intervenu à propos de Martini, y compris en laissant s’exprimer des voix qui le critiquaient, en particulier au sujet de son dernier livre important, "Conversations nocturnes à Jérusalem", qui a définitivement consolidé dans l'opinion publique son image symbolique d’alternative "conciliaire" aux deux derniers papes :

    > Le Jésus du cardinal Martini n'aurait jamais écrit "Humanæ Vitæ"

    > Dieu n'est pas catholique. Parole de cardinal

    Le cardinal Shan, au contraire, est toujours resté dans l’ombre. Mais, précisément pour cette raison, il est encore plus surprenant de découvrir aujourd’hui son action cachée, indissolublement liée au drame de l’Église de son pays, la Chine.

    Laissons donc la parole au cardinal Zen, qui a été très proche de lui].

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