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Voir aussi : http://info.catho.be/2012/02/15/bientot-le-careme-pour-tous/
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« Les scandales de l’Eglise mettent en difficulté les chrétiens de l’Inde »
Interview du Cardinal Telesphore Placidus Toppo qui décrit la situation des croyants dans son pays : «Je vois des églises toujours plus vides : nous devons rester unis et proches du Pape.»
(Fabio Marchese Ragone, Vatican Insider, 20/02/12 - traduction de notre amie B.T.)
“Celui qui agit ainsi n’est pas un vrai chrétien. En Inde, nous avons eu connaissance de ces fuites et cela nous a beaucoup peiné ». C’est avec fermeté, et avec une nuance de reproche, que s’exprime le Cardinal Telesphore Placidus Toppo, 72 ans, archevêque de Ranchi au nord-est de l’Inde, pays où, selon le dernier rapport publié par le « Catholic Secular Forum », il y a eu, en 2011, 2141 chrétiens victimes de violence, persécutés et discriminés. L’archevêque est arrivé à Rome pour participer au consistoire convoqué par le Pape Benoît XVI, grand moment de fête avec le Saint Père et les 22 nouveaux Cardinaux, mais aussi moment de réflexion sur les derniers événements qui ont impliqué la curie romaine.
L'évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, Mgr Kockerols, s'émeut, dans la Libre ("opinions"), au sujet de la nouvelle formulation de la promesse et de la loi scoute proposée par la fédération "Les Scouts".
Extrait :
...j’aimerais formuler deux interpellations, que j’adresse à la fédération "Les Scouts". La fédération "Les Scouts", qui se veut pluraliste, compte très prochainement proposer à ses membres une nouvelle formulation de la promesse et de la loi scoute. Dans ce texte "revu et corrigé" de la loi, toute référence explicite à Dieu est mise de côté : elle semble considérée comme inutile, voire oppressante. Le scout n’est donc plus invité à chercher Dieu. On regrettera cette parenthèse sur ce qui fait pourtant la grandeur de l’homme : considérer sa vie comme une question en acte, comme une quête de Dieu. Y faire allusion dans un texte fondamental comme la loi scoute n’implique pas que chacun partage la même foi. C’est un encouragement à un questionnement fondamental, à la quête de sens et de vérité. C’est aussi un appel à considérer la conviction religieuse comme une réalité qui concerne la personne dans tous les aspects de sa vie et en particulier sa vie sociale. A contrario, il y a des omissions qui deviennent vite des oublis. Quant au nouveau texte de la promesse, il exprime en premier lieu une série de souhaits. Lorsqu’il y est ensuite question d’engagement, c’est à partir du seul critère de l’"épanouissement personnel, social et spirituel". A lire ces propositions, formulées dans un langage très consensuel, on peut se demander si elles reflètent encore un véritable engagement envers autrui. Leur contenu est en tous cas laissé à la libre appréciation de chacun. La plupart des unités affiliées à la fédération ont un lien historique avec l’Eglise : elles sont nées au sein d’une paroisse, souvent à l’initiative d’un prêtre, d’un religieux ou de quelques laïcs enthousiastes. Pendant longtemps, ces liens entre l’unité et la paroisse ont été forts et comme naturels : on se rencontrait dans l’une comme dans l’autre, les "passerelles" entre les deux étaient nombreuses. Aujourd’hui, dans la plupart des endroits et pour de multiples raisons, ces liens se sont distendus...
L'article en son entier est ici : "Quel partenariat?"
Source : Genethique.org
La législation néerlandaise sur les mères porteuses pourrait bien être remaniée prochainement. Aujourd'hui aux Pays-Bas, il est déjà possible d'avoir recours à une mère porteuse à plusieurs conditions : la femme qui portera l'enfant doit être de la famille, avoir déjà eu elle-même des enfants et ne plus en souhaiter. Ce geste doit être aussi "absolument gratuit".
Selon Fred Teeven, secrétaire d'Etat néerlandais chargé de la Justice, "de plus en plus de femmes cherchent des mères porteuses et sont prêtes à payer ce service". Il dit donc vouloir modifier la loi pour que les enfants de ceux qui payent des mères porteuses étrangères soient reconnus aux Pays-Bas. En effet, un véritable commerce s'élevant à 1,7 milliard d'euros s'instaure avec l'Inde via des cliniques spécialisées, où des femmes pauvres vendent leurs "services" à des couples occidentaux.
René Hoksbergen, professeur émérite spécialiste de l'adoption, trouve "ridicule" que "les lois soient adaptées" et estime que ce n'est pas sans raison si cette pratique est interdite. D'une part, il constate que l'intérêt et le bonheur de l'enfant ne sont pas pris en compte. Celui-ci pourra bientôt penser : "Je proviens d'un utérus indien et cette femme indienne qui était pauvre, a reçu 1 000 dollars (760 euros)" . Cette réalité atteindra la vision qu'il a de lui-même : "je suis tout simplement un objet de commerce".
D'autre part, le Pr Hoksbergen explique qu' "être mère porteuse pour des raisons commerciales relève tout simplement de la prostitution de procréation". Il contredit les arguments de certains, comme Nayna Patel, médecin indienne pour laquelle les deux parties profitent du marché : les parents ont un enfant, la mère porteuse peut utiliser l'argent pour faire des choses qu'elle n'aurait pas pu faire sans cet argent. Pour René Hoksbergen, utiliser "les fonctions corporelles d'une autre pour pourvoir à [ses] propres besoins", c'est de "la prostitution".
Belgique : Hommage à Sr Léontine, pionnière des soins palliatifs
La directrice de la clinique Saint-Jean s'est éteinte (source : Zenit.org)
Soeur Léontine – au siècle, Jozefa de Buyscher -, pionnière des soins palliatifs, s’est éteinte à Bruxelles, dimanche 19 février à l’âge de 88 ans, annonce la clinique bruxelloise Saint-Jean dont elle a été la directrice pendant 25 ans. Les évêques de Belgique lui rendent hommage. Ils reconnaissent à Sr Léontine « une place essentielle dans les débats sur la fin de vie ».
Jozefa de Buysscher était née en 1924 à Anvers, benjamine d’une famille de huit enfants. Après la Seconde Guerre mondiale, une tante religieuse hospitalière, lui suggère de devenir aide-soignante à la clinique Saint-Jean à Bruxelles. Elle prononcera ses vœux dans la congrégation des Sœurs hospitalières augustines, en charge de cet hôpital, le plus vieux de Bruxelles, depuis le XVIe s. C’est sa supérieure qui lui a ensuite demandé d’étudier la médecine : c’est ainsi qu’elle deviendra directrice de la clinique Saint-Jean. Et, une fois à la retraite, elle se consacra aux malades en fin de vie et crée une unité de soins palliatifs, qui s’ouvre, en 1990, avec 12 lits.
En 1990, soulignent les évêques belges, elle a en effet mis en place la première structure permettant aux malades de « mourir dans la dignité », « entourés de leurs familles ». « Les soins palliatifs, souligne le communiqué, prennent en compte la situation médicale, physique, humaine, et spirituelle du malade et l’accompagnent jusqu’à à la fin de sa vie en soulageant au maximum la douleur ». Après la Clinique Saint-Jean, d’autres cliniques et associations ont permis la création d’un tel service, certaines envisageant aussi les soins palliatifs à domicile.
Les funérailles de Sœur Léontine sont prévues à Bruxelles, samedi prochain, 25 février, à 10 h 30, en l’église Notre-Dame du Finistère.
"La Cour suprême du Canada a rejeté vendredi la demande d'une famille québécoise catholique tendant à faire reconnaître le droit des parents à ne pas faire assister, ou plutôt faire subir à leur enfant le programme officiel d'éthique et de culture religieuse avec lequel ils sont en désaccord.
Les commentateurs juridiques locaux y voient un renversement total de l'appréciation du droit parental : selon l'avocat de la famille, Me Jean-Yves Côté, « l'Etat est désormais en mesure d'imposer dans le cadre des écoles publiques une idéologie qui ne correspond pas à la foi des parents ». « Aux termes du code civil, le parent délègue son autorité à l'enseignant. Désormais il y a un glissement de perspective. L'autorité de l'enseignant ne lui vient pas des parents, mais de l'Etat », a-t-il ajouté."
Lire la suite sur le blog de J. Smits : Canada: les droits des parents attaqués à l'école
Dans "De Standaard" du 14 février 2012 (Maxie Ecker)
'Over seks willen we alles weten'(= Nous voulons tout savoir sur le sexe)
Chlamydia in opmars bij jongeren (= La chlamydia (une MST) augmente chez les jeunes)
("Chapeau" de l'article :)
MECHELEN - In welke vormen en maten kun je condooms kopen? Hoe zeg ik dat ik veilig wil vrijen? De leerlingen van het Sint-Romboutscollege nemen geen blad voor de mond. 'Open over seks praten beschermt hen tegen soa's.'
(trad. : MALINES: Dans quelles formes et tailles acheter des préservatifs? Comment dire que je veux avoir des rapports sexuels en toute sécurité? Les élèves du Collège Saint-Rombaut ne mâchent pas leurs mots. Un dialogue ouvert sur le sexe les protège contre les MST.)
L'article, photo à l'appui, explique comment ces jeunes apprennent à se servir de préservatifs qu'ils enfilent sur des pénis en plastique, car, comme le souligne leur professeur de religion, "les jeunes parlent ouvertement de sexe, plus que jamais. Une bonne évolution, je pense"... C'est pour la bonne cause. Pour endiguer la chlamydia.
La 3ème édition de la Marche pour la Vie approche à grands pas : elle aura lieu le 25 mars prochain au départ du Mont des Arts à Bruxelles.
La première édition de cet évènement avait rassemblé 1700 personnes en 2010, la seconde édition environ 3000 en 2011. Cette année l'objectif est de réunir 5000 personnes.
C'est en effet l'inscription de cet évènement dans la durée et la progression constante du nombre de participants qui lui permettront de porter des fruits. À titre d'exemple, la première "March for Life" à Washington DC avait rassemblé une trentaine de personnes (en 1974). Aujourd'hui elle rassemble près d'un million de manifestants ! Bien sûr, la situation est très différente en Belgique mais il vous appartient de la changer ! C'est possible.
Depuis la première Marche, de nombreuses initiatives en faveur de la Vie ont fleuri : distributions de tracts hebdomadaires à Bruxelles, nombreuses conférences dans tout le pays, rosaires publics mensuels en Flandre, veillées de prière pour la Vie... Une prise de conscience est en train de voir le jour. Cela inquiète d'ailleurs sérieusement les adversaires de la Vie : ils défileront pour le droit à l'avortement le 24 mars prochain, veille de notre Marche. Soyez certains qu'ils disposent de puissants relais dans les médias, les syndicats, le monde politique.
Nous n'avons que votre bonne volonté. Mais c'est beaucoup car vous pouvez faire énormément en très peu de temps. Voici quelques exemples :
Si vous avez besoin de matériel (tracts, affiches), d'informations, n'hésitez pas à contacter Antony Burckhardt : antony@marchforlife.be;0471/33 50 44.
Dépêché à Rome par « La Libre », Christian Laporte a assisté au consistoire cardinalice. Extraits de son compte rendu :
« Le cardinal Julien Ries rejoint Godfried Danneels parmi les “princes de l’Eglise”. Le nouveau prélat était particulièrement ému.
A la fin du consistoire ordinaire public qui a créé, samedi matin, 22 nouveaux cardinaux, et malgré une déjà longue et donc épuisante cérémonie, certains parmi ces fraîchement néo-promus auraient bien, coiffés de leur barrette rouge toute neuve et de leur anneau encore serrant, fait cinq fois le tour de l’autel principal de la basilique Saint-Pierre, histoire d’étaler leur nouveau statut aux membres de leur famille, mais davantage encore pour en jeter à leurs "supporters" venus parfois en car - pour les Italiens - et même en avion pour les "fans" de l’archevêque de New York (…)
Rien de tel pour "notre" désormais second cardinal, Julien Ries, qui s’est pour sa part discrètement éclipsé dès la fin de la cérémonie de la majestueuse basilique en chaise roulante sous la bienveillante protection de ses amis de la famille spirituelle de l’Œuvre, question de se reposer un brin car la "création" d’un cardinal est loin d’être un long fleuve tranquille. Mgr Ries nous a ainsi avoué s’être réveillé à quatre heures du matin. Pas évident donc d’affronter un programme qui ne se terminera que lundi après un repas fraternel avec le Pape. D’autant plus qu’il faut rappeler que le nouveau prélat belge affiche neuf décennies au compteur. Et a mené une vie doublement active :
D’abord comme professeur et chercheur aux universités de Louvain, Louvain-la-Neuve et Milan tout en continuant encore à écrire aujourd’hui. Ensuite aussi comme prêtre de paroisse dans le diocèse de Namur. Et enfin comme compagnon de route de la famille spirituelle l’Œuvre, un mouvement chrétien toujours en expansion après avoir dû affronter pas mal de critiques, y compris en Belgique, où la commission d’enquête parlementaire l’avait rangé parmi les mouvements sectaires - mais il est vrai qu’on y avait aussi propulsé la Communauté de Sant’Egidio.
La Belgique n’était sans nul doute pas le pays le plus représenté à la basilique Saint-Pierre lors de la cérémonie d’intronisation, mais tous les compatriotes que nous avons croisés étaient au moins aussi émus que leur nouveau cardinal et que le Pape lui-même. Ce dernier aurait, nous dit-on, certainement contribué au choix de Ries dont il est un lecteur assidu de longue date. Parmi les spectateurs, il y a bien sûr des officiels comme l’ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège, Charles Ghislain.
L’Eglise belge, de son côté, était présente avec les deux évêques du nouveau cardinal, celui de Namur, Rémy Vancottem rappelant les origines arlonaises et la vie pastorale de Julien Ries et celui de Tournai puisque c’est à Ath que le "héros" belge du jour vit encore des jours très heureux consacrés, mais oui, à la recherche et à la prière. Et il y avait bien sûr aussi le cardinal Danneels qui reste grand électeur du Pape (…).
Chacun à Saint-Pierre et alentours s’est surtout efforcé de mieux découvrir les nouveaux cardinaux. Et surtout de les congratuler. Un exercice où Mgr Ries fit merveille (…). Il est vrai qu’il était le seul des nouveaux cardinaux à avoir eu les honneurs de la "Une" de "L’Osservatore Romano" de samedi matin ! Sous le titre "l’Homme religieux" - "L’Uomo religioso" - le journal a rendu un bel hommage à l’ensemble de son œuvre, soulignant que "Julien Ries est au centre de la recherche anthropologique " Ce que certains ont un peu oublié en Belgique, semble-t-il. Nul n’est prophète en son pays. Et parfois non plus dans son Université.
Voir l’article complet ici : Le cardinal Ries salué par ses pairs Rappelons en outre l’interview du nouveau cardinal réalisée par un de nos collaborateurs et que nous avons publiée sous ce titre : Un entretien avec le Cardinal Julien Ries
Lu sur le site de l’agence « cathobel » :
Le sénateur CD&V Rik Torfs, par ailleurs professeur de droit canon à la KUL, a lancé une pavé dans la mare ce week-end, en critiquant, entre autres, la mise en veilleuse de l’appartenance chrétienne de la doctrine de son parti (…)
Faut-il avoir peur de se dire chrétien dans la vie active ? C’est un peu ce qu’on pourrait croire au vu de ce qui se passe en politique. Rappelons-nous le tollé qu’a fait la révélation de Jean-Michel Javeaux, co-président d’Ecolo lorsqu’il s’est dit croyant. Depuis quelques années, les politiques semblent, dans leur majorité, « frileux » de se revendiquer des valeurs de l’Evangile, qui sont pourtant des valeurs humanistes. Le Christ est le premier « humaniste ». Au fil des ans, le PSC est devenu cdH, l’Université Catholique de Louvain (UCL) a longtemps débattu sur l’opportunité de garder le « C » dans son appellation. Même les Scouts catholiques de Belgique sont devenus les scouts de Belgique. Exit le mot « catholique ».(…)
Pour en revenir à Rik Torfs, il a reçu ce dimanche le soutien de certains milieux chrétiens dui nord du pays, ainsi que de la section des jeunes de son parti. Rassurant ! Le président des jeunes du CD&V, Pieter Marechal, a jugé que Rik Torfs a, à tout le moins, formulé plusieurs remarques à bon escient et que « le chemin du redressement est encore long » pour ce parti lourdement défait aux dernières législatives, et actuellement toujours sous les 15% dans les sondages. Les Jeunes CD&V plaident en faveur d’un « axe fort » Beke-Torfs pour remettre l’idéologie du parti sur les rails. Un congrès de refondation du parti s’impose, selon eux. Les étudiants chrétiens-démocrates (CDS) de Gand et d’Anvers suivent Rik Torfs, déplorant que le CD&V, « par crainte de perdre davantage de voix, repousse depuis des années le débat idéologique« . Pour les conservateurs de la Christenunie (Union chrétienne), le CD&V est devenu un « caméléon politique« . « S’il ne se reprend pas, il ferait mieux de disparaître et laisser la place à une nouvelle génération de chrétiens volontaires et fiers » .(…) Alors ? A quand un vrai débat sur valeurs de l’Evangile en politique et en dans la vie active ? Ici : Faut-il éviter de se dire chrétien en politique ?
Selon « La Libre », les critiques du sénateur Rik Torfs sur son parti le CD&V ne donneront pas lieu à une sanction à son égard mais les démocrates-chrétiens flamands en discuteront en interne, a indiqué dimanche le secrétaire d'Etat CD&V Servais Verherstraeten. (…) Le président du CD&V Wouter Beke a "invité" le professeur de droit canon pour une discussion. Il n'est pas question d'une exclusion du parti. Si Rik Torfs "veut porter avec nous les valeurs de la démocratie chrétienne auprès de l'électeur, je pense que l'on peut encore en récolter du succès", a-t-il commenté.
« La Libre » titre par ailleurs : Rik Torfs torpille son propre parti . Le point de vue d'un journal post-chrétien ?
Nous lisons ceci sur Radio Vatican à propos de la journée qui a précédé le consistoire d'hier:
"Les cardinaux ont rempli leur rôle de conseil auprès du Pape. Pendant toute cette journée, 27 d’entre eux ont pris la parole et se sont exprimés sur différents sujets, allant parfois bien au-delà de la nouvelle évangélisation, objet central de leur attention. Certains ont abordé les problèmes de cette nouvelle annonce de l’Evangile dans des régions et des cultures différentes les unes des autres. Parlant de l’urgence éducative, du renouvellement de la catéchèse pour faire face à l’analphabétisme religieux, de la transmission de la foi aux jeunes, de la formation des évangélisateurs, ils ont souligné la nécessité d’une foi mûre, capable de témoigner et de juger la réalité du monde. Leur boussole doit être le concile Vatican II comme l’a rappelé Benoît XVI à la fin des débats. Le concile et ses précieux contenus de vérité. « Sans cette vérité, nous ne savons pas où aller, avec elle, au contraire a affirmé le pape, la vie est riche et belle ». C’est cette conviction qui permettra de re-évangéliser l’humanité d’aujourd’hui selon Benoît XVI. Malgré les ombres et les difficultés évidentes, les cardinaux, tous autour du pape, ont au moins salué les nouvelles réalités ecclésiales, les journées mondiales de la jeunesse, ou les congrès eucharistiques internationaux : autant de signes positifs et encourageants."
C'est ce que propose l’archevêque de New-York, comme le rapporte "Americatho" :
1. Se souvenir que même ceux qui se vantent de leur sécularisme, ont un désir inné du divin ; la première étape de l’évangélisation doit être de maintenir vivante la quête de Dieu.
2. « N’ayez pas peur », soyez confiants, sans triomphalisme, puisque c’est par son pouvoir que Dieu envoie son peuple évangéliser.
3. Savoir que la nouvelle évangélisation ne consiste pas à proposer une doctrine ou un système de croyance, mais une Personne dont le nom est Jésus.
4. Cependant, ce Jésus est la Vérité et donc, par conséquent, l’évangélisation est liée à la catéchèse.
5. La personne qui évangélise doit être emplie de joie : elle est quelqu’un qui sourit.
6. La nouvelle évangélisation c’est une affaire d’amour, l’amour de Dieu rendu concret dans le service.
7. Et pour finir, le martyre. Un rappel que désormais l’Église est peuplée de ceux qui endurent la persécution pour leur foi et que ces martyrs donnent un élan à la nouvelle évangélisation.
La joie est le grand secret des chrétiens, disait Chesterton. Timothy Dolan est-il le plus chestertonien des cardinaux ?"