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Actualité - Page 969

  • "She Decides" : les fonds réunis ne couvriront pas les 600 millions manquants

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    "SHE DECIDES" : DES FONDS EN PANNE POUR FINANCER L'AVORTEMENT

     de genethique.org

    Jeudi à Bruxelles, la conférence « She decides » a réuni les représentants de plus de 45 gouvernements et plus de 400 participants dans le but de récolter des fonds pour les effets de la décision de l'administration américaine de rétablir la politique de Mexico. Lancée par Ronald Regan en 1984, la politique anti-avortement « prévoit que les fonds fédéraux d’aide internationale ne peuvent être alloués à des ONG étrangères qui pratiquent l'avortement ou militent pour rendre l'avortement légal ».

    Les 181 millions d’euros qui doivent être débloqués essentiellement par un petit nombre d’états membres de l’Union européenne : la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark, le Canada et le Luxembourg, ne couvrent pas les 600 millions d’euros de manque à gagner.

    D’autres Etats membres, comme l’Autriche, ont annoncé qu’ils n’injecteraient pas l'argent des contribuables dans l'industrie de l'avortement.

    La France était représentée à la Conférence par la ministre des droits des femmes, Laurence Rossignol, qui « a tenu à montrer son engagement et sa solidarité avec l’initiative de la Ministre de la Coopération et du Développement des Pays-Bas, Madame Lilianne Ploumen ». Comme le Royaume-Uni, la France a demandé un délai supplémentaire. Dans un communiqué de presse, la ministre a annoncé que : « La France va renouveler son engagement dans le fonds Muskoka en 2017, à travers un engagement de 10M€ pour les 8 pays ciblés par ce fonds, et débloquer une aide exceptionnelle de 1M€ qui  sera attribuée à la zone sahélienne (Tchad – Niger) via le fonds des Nations unies pour la population pour des programmes de planification familiale ».

    Si Lilianne Ploumen a affirmé vouloir poursuivre l’initiative « dans les années à venir », les leaders africains des droits civils ont fait remarquer que l’avortement n'était pas un soin de santé et que les sommes débloquées « pourraient construire 5000 écoles et éduquer 12 millions d'Africains par an » (cf. "She Decides" : Obianuju Ekeocha demande à l'Occident des accouchements sans risque plutôt que des avortements sans risque).

    Sources: La Libre (03/03/2017) ; Agenda Europe (03/03/2017) ; CP Ministère des Familles, de l'Enfance et des droits des femmes (02/03/2017)

  • Le pape recevra les chefs d’Etat européens le 24 mars à l'occasion du soixantième anniversaire des Traités de Rome

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Union européenne: le pape recevra les chefs d’Etat le 24 mars

    Dans le cadre des célébrations des 60 ans des Traités de Rome

    Le pape François recevra les chefs d’Etat et chefs de gouvernement de l’Union européenne au Vatican le 24 mars 2017, a annoncé le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège Greg Burke, le 3 mars.

    Cette rencontre, prévue à 18h dans la salle Regia du palais apostolique, a lieu dans le cadre des célébrations du 60e anniversaire des Traités de Rome, les deux textes fondateurs de l’UE signés le 25 mars 1957, instituant la Communauté économique européenne et la Communauté européenne de l’énergie atomique.

    L’anniversaire sera célébré en Italie, où les dirigeants européens se réuniront pour discuter du projet européen, alors que le Royaume Uni est en train de négocier sa sortie de l’UE.

    Le pape François a souvent encouragé l’Europe, aujourd’hui en crise, à retrouver ses racines. Il lançait ainsi le 6 mai 2016, en recevant le Prix Charlemagne : « Comme un fils qui retrouve dans la mère Europe ses racines de vie et de foi, je rêve d’un nouvel humanisme européen, d’un chemin constant d’humanisation, requérant la mémoire, du courage, une utopie saine et humaine. Je rêve d’une Europe jeune, capable d’être encore mère ».

    A Strasbourg le 25 novembre 2014, il s’était adressé au Parlement et au Conseil de l’Europe, exhortant à entretenir la « mémoire » et soulignant « l’importance de l’apport et de la responsabilité de l’Europe dans le développement culturel de l’humanité ».

    Lors de la conférence de presse dans l’avion Ciudad Juarez-Rome en février 18 février 2016, il a plaidé pour une « refondation de l’Union européenne » : « Mais aujourd’hui, où trouve-t-on un Schuman, un Adenauer ? Ces grands, qui après la guerre, ont fondé l’Union européenne. Et j’aime cette idée de la re-fondation : cela pourrait peut-être se faire ! Parce que l’Europe, je ne dirais pas qu’elle est unique, mais elle a une force, une culture, une histoire qu’on ne peut pas gâcher, et nous devons tout faire pour que l’Union européenne ait la force, et aussi l’inspiration, de nous faire aller de l’avant ».

  • Selon le cardinal Parolin, le pape n'est pas isolé

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    De Radio Vatican :

    Le cardinal Parolin dément une «solitude» du Pape

    (RV) Présent à Florence pour donner une conférence sur la spiritualité d’Evangelii Gaudium, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’état du Saint-Siège a répondu à des journalistes sur plusieurs questions, qui regardent notamment les questions éthiques ou la voix de l’Eglise dans le monde contemporain. Il s’est également exprimé suite à la démission de Marie Collins de la commission de protection des mineurs.

    Pour le cardinal Parolin, « s’il n’y avait pas la voix de l’Eglise, qui parfois dérange, la société serait très appauvrie ». Cela concerne notamment les problématiques nouvelles et très complexes de nos sociétés. Mais « l’Eglise n’a pas de vision obscurantiste » a-t-il précisé. Selon le secrétaire d’état, « l’attitude de fond » de l’Eglise doit être marquée par « sa volonté de comprendre et de répondre de manière évangélique, ce qui ne veut pas dire se refermer ou tout accepter ». L’Eglise, a-t-il précisé, « a sa proposition à faire face aux nouveaux problèmes qui concernent le mariage, la vie ou la famille ».

    Répondant aux journalistes, à propos des récentes tensions au Vatican et des attaques contre le Souverain Pontife, le numéro deux du Saint-Siège a aussi démenti une « solitude du Pape », lequel a selon lui « la grande capacité d’être serein ». Invité à s’exprimer après la démission de Marie Collins, le cardinal Parolin explique « qu’elle a voulu secouer l’arbre et que présenter sa démission était l’unique moyen de réagir ».

    Le cardinal a rendu hommage au cardinal O’Malley et à la commission de protection des mineurs, qui ont fait « un beau travail de sensibilisation », rappelant que son rôle est de créer un climat qui permette de défendre les enfants et les protège. (OB)

  • Et si les provinces constituaient la clé d'une Belgique équilibrée ?

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    Sur le site du Vif, cette "carte blanche" pleine de bon sens d'Olivier Guisset :

    "Les provinces, la clé d'une Belgique équilibrée ?"

    Pour qu'une structure soit stable, elle doit être équilibrée. Tous les ingénieurs le confirmeront. Cette règle peut être élargie à des organisations. Pour qu'une organisation soit stable, condition pour un développement pérenne, elle doit être équilibrée.

    Ceci est particulièrement vrai dans une entreprise. Une entreprise est une organisation structurée en départements, en services, tous répartis sur différents niveaux hiérarchiques. Tous ces petits groupes de personnes interagissent, s'influencent. Et pour que cette organisation "tourne", l'ensemble doit être équilibré, équilibré dans l'horizontalité et dans la verticalité.

    L'équilibre horizontal c'est la bonne répartition du poids des différents groupes qui se trouvent sur le même niveau hiérarchique, donc qui peuvent avoir des intérêts divergents. Il s'agit de vérifier si les processus décisionnels sont répartis de manière harmonieuse entre les différents départements, par exemple.

    L'équilibre dans la verticalité n'est pas une question de poids, mais de distances ou plutôt d'équidistance. La différence de prérogatives entre mon poste et les personnes que je dirige doit être proche de la différence de prérogatives entre mon boss et moi-même. Si je suis très proche de mon boss, si nous avons de responsabilités similaires très éloignées de celles de mes équipes, ces dernières vont vite comprendre que la structure n'est pas équilibrée. Mon boss aussi d'ailleurs. Au contraire, si je suis très proche de mes équipes et que je reporte en directe au directeur général, il y a de grandes chances que nous ne serons pas gérés au mieux. Les deux cas de déséquilibre verticaux seront source d'inefficacité.

    La Belgique !

    La Belgique est l'exemple parfait d'une structure déséquilibrée dans l'horizontalité. Comment peut-on imaginer des discussions équilibrées entre une Flandre surpuissante, une Wallonie en retard et une région bruxelloise qui n'est même pas définie de la même manière par les deux autres. Comment peut-on avancer avec une Flandre majoritaire, une francophonie impuissante et un groupe de germanophones compétitifs, mais tellement minoritaires. Chaque perspective montre un déséquilibre manifeste entre les entités fédérées.

    La Belgique est également l'exemple parfait d'une structure déséquilibrée dans la verticalité. La structure fédérale et les entités fédérées sont administrées par les mêmes partis. Il n'y a pas de distinction politique entre ces deux niveaux. Il s'agit d'un système dans lequel gravitent les mêmes personnes tantôt à un niveau tantôt à l'autre, au gré des élections quasi annuelles. À l'autre extrémité, celle tout en bas, à des années-lumière de la nébuleuse fédérale-fédérés, se trouvent les communes qui discutent de l'organisation des courses cyclistes et de l'aménagement des trottoirs autour des écoles.

    Déséquilibrée dans l'horizontalité, déséquilibrée dans la verticalité et lestée de doublons, cette structure est forcément instable. Les ingénieurs s'arracheraient les cheveux s'il s'agissait d'un bâtiment à faire tenir debout.

    Et puis, il y a aussi les provinces qui ne servent plus à grand-chose. Les provinces ? C'est vrai, on les oublie souvent celles-là. Les provinces ? Pourtant, à bien y réfléchir, ne se trouvent-elles pas au niveau intermédiaire qui constituerait un équilibre vertical, à mi-distance entre un état fédéral et les communes ? Les provinces ? Ne sont-elles pas de taille, de poids comparable les unes aux autres ? Les provinces ? Elles, elles ont une identité bien définie et les problématiques auxquelles elles sont confrontées sont plutôt homogènes à leur échelle. 

    Est-ce que la clé d'équilibre de la structure de ce petit état ne se trouverait pas dans une utilisation plus judicieuse des provinces ? En fait, il suffirait de reproduire, à notre échelle, une organisation proche de celle de l'Allemagne ou des États-Unis, qui, personne ne me contredira, ne fonctionnent pas si mal. Une structure composée d'une chambre fédérale proportionnelle et d'une autre constituée des représentants des provinces. Adieu les Communautés, adieu les Régions et les organes bruxellois hybrides fondés moins par souci d'efficacité que pour contenter le plus grand nombre de susceptibilités.

    Nous ne sommes pas dans une phase de révision de l'organisation de notre État et même si nous y étions, l'utilisation de provinces n'est pas précisément dans les agendas. Pourtant, l'image de cette structure semble tellement plus harmonieuse que je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a là, peut-être, une solution pour faire de la Belgique un État équilibré donc stable donc capable de se développer au bénéfice du plus grand nombre. Il suffirait juste d'une bonne dizaine de minutes de courage politique.

    Olivier Guisset

  • Quand l'affaire de l'orphelinat de Tuam refait surface

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    Les médias reviennent sur cette affaire. Nous reprenons les réflexions - toujours d'actualité - d'un ami historien que nous avions publiées en juin 2014 au sujet des informations et de l'exploitation médiatique concernant la découverte de 800 cadavres d'enfants en bas âge dans la fosse septique d'un couvent en Irlande:

    "Je n'ai évidemment pas les moyens d'investiguer à propos de cette affaire, mais je vous fais part ici de quelques réflexions sur ce qui en est paru avec les commentaire habituels sur "le catholicisme ultra" qui sévissait en Irlande (RTBF ce matin) ou sur le "délire psychotique catholique" des religieuses (Catherine Maignant, professeur d'études irlandaises à l'Université de Lille, dans "La Libre" d'aujourd'hui (5/6) (entre parenthèses, si quelqu'un, dans un autre contexte, se hasardait à parler d'un "délire psychotique juif", il est à peu près certain qu'un tel propos haineux ne serait pas publié).

    D'abord, que faut-il croire quand on lit, sur la même page d'un journal  (La Libre, 5 juin, p. 16) des affirmations totalement contradictoires ? A savoir:

    - Sonia Delesalle-Stolper, correspondante à Londres de "Libération": les enfants de filles mères "se voyaient refuser le baptême et, s'ils venaient à mourir, une vraie sépulture"

    - Catherine Maignant, Université de Lille: les enfants nés d'une relation "diabolique" "étaient quand même élevés en bons catholiques".

    Ensuite, de l'article de la correspondante de "Libération" à Londres, repris dans La Libre, on peut déduire un certain nombre d'éléments qui, à tout le moins, nuancent l'impression générale désastreuse que les premières dépêches d'agence ont données. Or, "Libération" est tout sauf un journal catho. Ainsi:

    - la soi-disant "fosse septique" avait été en réalité transformée pour être une fosse commune, solution peu heureuse certes, mais courante dans des pays très pauvres comme l'était l'Irlande au milieu du siècle dernier. Les cadavres n'étaient pas "jetés" mais enveloppés dans un drap;

    - la même extrême pauvreté, avec les manques en matière de nutrition et d'hygiène qu'elle engendrait, explique la plupart des décès (alors qu'on nous a d'abord parlé de mauvais traitements ou de délaissement): tuberculose, rougeole… , l'Irlande connaissait alors "le taux de mortalité infantile le plus élevé d'Europe"

    - les décès (jusqu'à deux par semaine à certaines époques) ont été dûment enregistrés.

    De tout ce qu'on a lu et entendu, sous réserve de vérifications factuelles ultérieures, que reste-t-il alors ? Sans nul doute, qu'il y avait chez les religieuses et dans la société en général un déficit de charité dans la manière de traiter les filles mères. Mais cela n'a rien de spécifiquement catholique. La situation n'était pas plus heureuse dans la très puritaine Angleterre. Et les bourgeois anticléricaux n'étaient pas moins rigoristes moralement.

    Il y a cependant une tendance à la victimisation systématique des filles mères (le film Philomena de Stephen Frears est symptomatique à cet égard), qui passe à côté d'autres réalités. S'il est vrai que certaines d'entre elles peuvent être considérées comme des victimes, on sait que bien d'autres étaient trop heureuses de se débarrasser, dans un couvent ou ailleurs, de leur encombrante progéniture. Ce problème, qui submergea les religieuses et qu'elles ne purent gérer convenablement, a cessé de se poser à notre époque: on a trouvé des moyens plus expéditifs pour le résoudre...

    Voilà, me semble-t-il, ce que l'on peut dire actuellement, pour garder la tête un peu hors de l'eau dans ce déluge médiatique."

  • Simone Weil (la grande) et l'actualité politique française

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    Une pensée de Simone Weil s'applique tout naturellement à l'actualité politique française :

    « La nature charnelle de l’homme lui est commune avec l’animal. Les poules se précipitent à coups de bec sur une poule blessée. C’est un phénomène aussi mécanique que la pesanteur. » (AD5, 104)

  • Des cardinaux inquiets voudraient pousser le pape à démissionner

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    Lu sur cns.news.com (Michael W. Chapman) :

    Certains cardinaux veulent que le pape François démissionne, par crainte d'un schisme pire que celui de la Réforme

    Selon un article publié dans le London Times et un auteur et journaliste catholique très connu, Antonio Socci, environ 12 cardinaux qui ont soutenu le pape François depuis son élection en mars 2013 craignent maintenant que ses réformes controversées puissent provoquer un schisme dans l'Église et veulent pousser le pape à démissionner.

    "Une grande partie des cardinaux qui ont voté pour lui est très inquiète et la curie ... qui a organisé son élection et l'a accompagné jusqu'à présent, sans jamais se dissocier de lui, cultive l'idée d'une persuasion morale pour le convaincre de se retirer", rapporte Socci dans le journal italien Libero, cité dans The London Times du 2 mars.

    Les cardinaux qui souhaitent la démission du pape François figurent parmi les prélats libéraux qui ont soutenu Jorge Bergoglio il y a quatre ans, a déclaré Socci, et ils voudraient le remplacer par le cardinal Pietro Parolin, le secrétaire d'État du Vatican.

    «Quatre ans après le renoncement de Benoît XVI et l'arrivée de Bergoglio, la situation de l'Église catholique est devenue explosive, peut-être même au bord d'un schisme qui pourrait être encore plus désastreux que celui de Luther [qui est actuellement réhabilité par le pape Bergoglio] », dit Socci.

    Il a ajouté: «Les cardinaux craignent que l'Eglise ne soit brisée en tant qu'institution, en raison de la division majeure qui existe maintenant entre les libéraux et les traditionalistes dans l'Église.» Il existe de nombreux moyens indirects pour que cette pression s'exerce, affirme Socci.

    Le London Times a cité un expert du Vatican disant: «Un bon nombre de la majorité qui a voté pour Bergoglio en 2013 en sont venus à regretter leur décision, mais je ne pense pas qu'il soit plausible que les membres de la hiérarchie poussent le pape à démissionner.»

    «Ceux qui le connaissent savent que ce serait inutile», a déclaré l'expert. "[Le pape François] a une allure très autoritaire. Il ne démissionnera pas tant qu'il n'aura pas achevé ses réformes révolutionnaires, ce qui causera d'énormes dégâts".

  • Mgr Rey veut évangéliser "le continent numérique"

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    Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, vous présente un grand projet projet qui lui tient particulièrement à coeur. Pour en savoir plus : http://www.lightsinthedark.info.

  • L'Islam pourrait bientôt dépasser le christianisme et compter le plus de fidèles dans le monde

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    Lu ICI :

    L’Islam, 1ère religion du monde avant 2070 ?

    Au rythme où vont les choses, d’ici 2070, l’Islam pourrait bientôt dépasser le christianisme pour devenir la religion regroupant le plus de fidèles au monde, selon un rapport récent publié par Pew Research Center.

    D’après les résultats de la récente recherche de l’organisme américain, le nombre de musulmans aura grimpé de 73 % entre 2010 et 2050, contre 35 % pour les chrétiens. Dans le même temps, la proportion de la population mondiale qui s’identifie comme étant athée, agnostique ou non religieuse devrait diminuer de 16,4 % à 13,2 %.

    En 2010, il y avait 1,6 milliard de musulmans dans le monde et 2,17 milliards de chrétiens. D’ici 2050, il y aura près de 2,76 milliards de musulmans et 2,92 milliards de chrétiens ; et si les deux religions continuent de suivre le même schéma de croissance, l’islam possèdera un plus grand nombre d’adeptes que le christianisme d’ici 2070.

    On apprend que la croissance impressionnante de l’islam serait en partie due au taux de fécondité élevé des femmes musulmanes qui ont en moyenne à 3,1 enfants par femme, contre 2,7 pour les chrétiens. En outre, l’âge médian des musulmans est de 23 ans environ, soit 7 ans de moins que la moyenne de ceux qui ne suivent pas l’islam ; « en conséquence, une plus grande part des musulmans sont déjà, ou seront bientôt, au point de leur vie où ils commencent à avoir des enfants », explique le rapport.

    Le même rapport démontre que 10 % de la population européenne pourrait être musulmane en 2050. « Bien que cela ne change pas la population mondiale, la migration contribue à augmenter la population musulmane dans certaines régions, y compris en Amérique du Nord et en Europe », ajoute-t-il.

    Enfin, il est surprenant d’apprendre qu’alors qu’il est prévu qu’au niveau mondial près de 40 millions de personnes se tournent vers le christianisme les prochaines années, il est attendu que 106 millions d’autres le quittent.

  • Vatican : un colloque sur "l'extinction biologique" s'est tenu du 27 février au 1er mars

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    De Radio Vatican :

    L'Académie pontificale des Sciences a accueilli un colloque sur "l'extinction biologique"

    (RV) «L’extinction biologique : comment sauver l’environnement naturel dont nous dépendons» : c’est le thème d’un colloque, organisé conjointement par l’Académie pontificale des Sciences et celle des Sciences sociales, qui s’est tenu au Vatican, du 27 février au 1er mars.

    Pendant ces trois jours de discussions, plusieurs scientifiques et économistes de renom, issus du monde anglophone pour la plupart, se sont penchés  sur les causes de l’extinction biologique, et les moyens à mettre en œuvre pour en limiter la portée. Les conclusions de ces débats scientifiques ont été présentées ce jeudi 2 mars, en salle de presse du Saint-Siège, par le professeur Werner Arber, président de l’Académie pontificale des Sciences, le professeur Peter Hamilton Raven, membre de la même académie, et le professeur Partha Sarathi Dasgupta, membre de l’Académie pontificale des Sciences Sociales. Egalement présent, Mgr Marcel Sanchez Sorondo, chancelier des deux académies.

    L’extinction est un processus lent, irréversible, et le constat global dressé par les scientifiques est alarmant : un quart des espèces connues seraient actuellement en danger d’extinction, et la moitié de celles-ci auront sans doute disparu d’ici la fin du siècle. Cette biodiversité fragilisée se voit mise en péril par l’activité humaine : utilisation des énergies fossiles, surexploitation des ressources, déforestations massives. Dans le passé, cette activité humaine, décuplée en raison de l’augmentation de la population mondiale (7,4 milliards d’habitants en 2016), influait sur le changement climatique ; désormais, elle le détermine.

    Cette intense activité humaine génère également de grandes disparités et inégalités entre les populations. Les pays riches consomment plus de la moitié des ressources mondiales, laissant les plus pauvres en payer les conséquences. «Le problème n’est pas la population, mais bel et bien l’activité humaine», a tenu à répéter Mgr Sorondo. La solution ne réside donc pas dans un quelconque «contrôle des naissances», insiste-t-il, mais bien dans la promotion d’une justice sociale pérenne, dans une redistribution des richesses, dans une régulation de la consommation, dont il faut repenser les modes. La préservation de la biodiversité passe par une action humaine positive, au service du développement durable. C’est l’avenir même des futures générations, leur qualité de vie, qui sont en jeu.

    Que faire concrètement pour ralentir cette extinction, et protéger ce qui peut encore l’être ? Les scientifiques préconisent par exemple la création de réserves marines, la promotion de nouvelles formes d’agriculture, qui soient profitables aux économies régionales, le développement du concept des villes dites «intelligentes» et autosuffisantes en énergie, etc.

    Comme fil directeur des discussions de ces derniers jours  : l’encyclique papale "Laudato Si’", sur l’écologie et la sauvegarde de la maison commune. Sur cette base, les participants à ce colloque se disent «décidés à travailler ensemble pour construire un monde durable et stable».

  • L’exemple des chrétiens persécutés ne peut que pousser les chrétiens à être toujours plus fidèles au Christ

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    Lu sur le site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne" (Bénédicte Droin-Jollès) :

    Marc Fromager : « La foi des chrétiens persécutés est impressionnante »

    EXCLUSIF MAG - Pour le directeur de l’Aide à l’Église en détresse, l’exemple des chrétiens persécutés ne peut que pousser les chrétiens à être toujours plus fidèles au Christ. (Extrait de notre numéro spécial n° 3 : Chrétiens persécutés. D’où tirent-ils leur force ?)

    Comment les chrétiens persécutés que vous rencontrez trouvent-ils la force de résister ?

    Les chrétiens que nous rencontrons vivent soit dans une situation éprouvante de manière ponctuelle, lors d’une crise politique par exemple, soit dans un contexte difficile depuis longtemps, parfois plusieurs générations. C’est le cas notamment en Égypte.

    Chaque histoire est différente, mais à chaque fois leur attachement au Christ, à la prière et à l’Église leur permet de résister, de traverser épreuves et menaces. Humainement parlant, ils n’ont aucun intérêt à rester fidèles, mais ils tiennent bon. Quand la plaine de Ninive est tombée en août 2014, la plupart des chrétiens irakiens y vivaient. L’État islamique leur a donné le choix : se convertir à l’islam et cesser d’être inquiétés, fuir en abandonnant tout, ou rester et être tués. Tout le monde est parti, préférant tout perdre pour ne pas renoncer au Christ, malgré le risque encouru connaissant la barbarie de l’État islamique.

    À un moment donné, ces chrétiens de différents pays sont confrontés au même choix radical : « Qu’est-ce qui est le plus important pour moi ? Qu’est-ce que je fais passer en premier dans ma vie ? »... Nous devrions tous être attentifs chaque jour à cette question. Mais comme les circonstances ne nous provoquent pas à y répondre de façon urgente, il est probable que parfois nous oublions de refaire le choix du Christ. Il découle pourtant de notre vocation de baptisés. « Pour vous, qui suis-je ? », nous demande Jésus à travers l’Évangile (Mt 16, 15).

    Qu’est-ce qui vous frappe le plus chez ces chrétiens qui résistent ?

    Leur foi est impressionnante. Régulièrement, je me demande ce que j’aurais fait à leur place. Ils pourraient dire au Seigneur : « Ta croix est trop lourde, je Te reste fidèle dans mon cœur en secret, mais, extérieurement, j’accepte de devenir musulman pour mettre ma famille en sécurité, garder mes biens, un travail »... Mais non ! Et pourtant, ils savent que s’ils acceptaient de changer de religion, beaucoup de problèmes seraient réglés Parfois même, ils toucheraient une récompense financière : en Égypte, par exemple, il y a quelques années, les musulmans proposaient une prime de 1500 € pour une conversion ; quand on sait que le salaire moyen d’un professeur est de 50 € par mois...

    J’ai aussi rencontré un prêtre chinois qui a passé trente-deux ans en prison simplement parce qu’il a refusé de dépendre de l’Église patriotique contrôlée par le Parti communiste chinois. Sa foi et son sacerdoce n’étaient même pas directement menacés par la proposition de rejoindre l’Église officielle ; mais en conscience, il voulait rester fidèle au pape. Chaque jour, il pouvait être libéré s’il signait un papier ; il est resté en prison.

    Les chrétiens disparaissent du Moyen-Orient. Est-il encore possible d’inverser le mouvement dans ces régions, berceau de la chrétienté ?

    La disparition des communautés chrétiennes n’a pas commencé avec la guerre en Syrie. Voilà des siècles que les Églises chrétiennes diminuent. En même temps, apparaissent de plus en plus de conversions de musulmans au christianisme sous l’effet des violences djihadistes qui les écœurent, des médias chrétiens captés par Internet.

    Pourquoi le Seigneur permet-Il la quasi-disparition de l’Église au Moyen-Orient ? Je fais le parallèle entre ce qu’elle endure et la fin de la vie du Christ, marquée par la Passion et la Résurrection. Ces communautés sont associées à son sacrifice et le vivent en leur chair en attendant une résurrection. 

  • Quand le Vatican se prive stupidement de moyens de communication

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    Le site diakonos.be publie la traduction d'une note de Sandro Magister (parue sur son blog "Settimo Cielo") :

    RADIO VATICAN: FIN DES ONDES COURTES, UNE MAUVAISE AFFAIRE

    Le 20 février dernier, Sandro Magister révélait le destin incertain de Radio Vatican depuis qu'elle est tombée dans l'escarcelle de Monseigneur Dario Viganò, préfet de la toute nouvelle secrétairerie pour la communication et cette nouvelle a fait beaucoup de bruit.

    La fin des émissions en ondes courtes et la fermeture annoncée de leur station émettrice à Santa Maria di Galeria ont créé un malaise chez les partisans – le P. Federico Lombardi en premier – de ce canal radio qui a fait la gloire de Radio Vatican grâce à sa capacité à pouvoir faire entendre une voix libre et claire jusque dans les recoins les plus reculés et les plus politiquement inhospitaliers du globe.

    Plusieurs voix compétentes se sont élevées pour objecter à Mgr Viganò que la fermeture du centre de Santa Maria di Galeria était un contresens stratégique mais c'était peine perdue.

    En effet, cette fermeture survient alors que quelques–unes des stations de radio les plus puissantes du monde sont non seulement en train de se restructurer et d'augmenter la puissance de leurs transmissions en ondes courtes.

    C'est notamment le cas de l'anglais BBC et du japonais NHK.

    Il y a un an, le gouvernement britannique a subsidié la BBC à hauteur de 85 millions de livres sterling pour qu'elle puisse atteindre des millions d'auditeurs sur ondes courtes, on parle de plus de 56 millions, tout particulièrement en Russie, en Corée du nord, au Moyen-Orient et en Afrique.

    Quant à NHK, il a justement demandé à Radio Vatican de pouvoir utiliser son site de Santa Maria di Galeria pour augmenter la puissance de ses propres transmissions sur ondes courtes vers l'Afrique étant donné que la station d'émission de Madagascar qu'elle utilise jusqu'à présent est déjà saturée.

    Le centre de Santa Maria di Galeria dispose d'un niveau d'excellence reconnu dans le monde entier et offrirait des perspectives commerciales intéressantes si, en plus de poursuivre ses propres transmissions, Radio Vatican louait sa station à d'autres émetteurs.

    *

    Monseigneur Viganò s'est également fendu d'un autre contresens en justifiant sa décision de fermer les ondes courtes par l'encyclique écologique du pape François "Laudato si'".

    Voici ce qu'il a déclaré dans un entretien au mensuel "Prima Comunicazione":

    "Je pense aux émissions de dioxyde de carbone produites par les ondes courtes. Nous ne pouvons pas nous positionner en-dehors du magistère du Saint-Père".

    En réalité cet argument n'a pas le moindre fondement scientifique, ce que non pas un mais bien plusieurs experts n'ont pas manqué de lui expliquer en détail.

    Sur le portail spécialisé Italradio, par exemple, le Préfet de la secrétairerie pour la communication aurait pu lire que les transmissions radio analogiques émettent nettement moins de CO2 dans l'atmosphère que les technologies digitales avec lesquelles il voudrait remplacer les ondes courtes.

    Quelqu'un a même calculé qu'un émetteur à ondes courtes avec son antenne plus une radio réceptrice consommeraient au maximum 6 kW de puissance totale, c'est-à-dire l'équivalent de la consommation de deux ménages. Soit vingt fois moins qu'un système de diffusion en streaming avec toutes les installations technologiques qu'il nécessite.

    Source: Sandro Magister, journaliste et vaticaniste à l'Espresso