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Actualité - Page 967

  • Le projet "Docteur Angélique"

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    Le projet de traduction de la totalité des œuvres de saint Thomas d'Aquin et leur mise à disposition sur Internet avance. http://docteurangelique.free.fr  

    L'Institut se présente :

    L’Institut Docteur Angélique est un institut privé de philosophie et de théologie catholique.

    Cet Institut vise à proposer une formation solide et complète à la lumière du saint concile Vatican II et de saint Thomas d’Aquin.

    Donnée entièrement par correspondance, elle se veut pratique et peu chère, adaptée à tous les francophones. Elle délivre un certificat d’étude de l’Institut équivalent à deux années de philosophie et deux années de théologie catholique. Les cours sont gratuits et dispensés par Internet (liste des cours). Les examens (organisés pour 100 euros par an selon les possibilités) sont oraux et sont soutenus par skype ou par téléphone. Les devoirs écrits sont envoyés par email.

    Se préparer à saint Thomas d’Aquin

    Vous trouverez sur ce site les œuvres complètes saint Thomas d’Aquin en français.

    Accéder à saint Thomas d’Aquin n’est pas facile à un débutant. Nous vous conseillons vivement de commencer par une formation philosophique aristotélicienne.

    Les oeuvres de saint Thomas d'Aquin

  • La Confession : un film qui détonne agréablement dans le prêt-à-penser de la production contemporaine

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    Lu sur aleteia.org (du Père Denis Dupont-Fauville) :

    Voici un film qui détonne agréablement dans le prêt-à-penser de la production contemporaine. Non seulement il adapte à nouveau un roman qui pourrait sembler commandé par des thématiques révolues, mais il le fait avec un grand respect des convictions qu’il décrit et des questions qu’il aborde.

    L’histoire est bien connue. Durant l’Occupation, un jeune abbé fascine le village dont il est nommé curé, au point que l’une des habitantes, communiste farouche, va le braver dans son confessionnal pour tenter de démasquer ce qu’elle considère comme une idéologie. Mais les réponses inattendues du prêtre provoquent un dialogue qui fera évoluer la jeune femme à l’inverse de ses prévisions jusqu’à entrer dans un amour véritable. De Dieu, de son représentant, des deux ?

    Très fidèle aux dialogues du roman, la confrontation est construite comme une grande inclusion délimitée par deux confessions : la première où Barny, l’héroïne, assaille l’abbé Morin sur le terrain des idées, la seconde où les deux protagonistes prennent congé l’un de l’autre en exprimant leur amour sous le regard de Dieu. Hormis quelques scènes obligées avec des collègues de travail ou l’occupant allemand, l’ensemble se présente comme une série de discussions en face-à-face, au long desquelles s’opère l’insensible retournement de la grâce.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • La Commission européenne engagée dans le soutien des initiatives en faveur de la "sécurité de l'avortement"

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    LA COMMISSION EUROPÉENNE S'ENGAGE À SOUTENIR LES INITIATIVES EN FAVEUR DE LA "SÉCURITÉ DE L'AVORTEMENT"

     de genethique.org

    Intervenue lors de la Conférence « She decides » (cf. "She Decides" : Des fonds en panne pour financer l'avortement et "She Decides" : Obianuju Ekeocha demande à l'Occident des accouchements sans risque plutôt que des avortements sans risque), Neven Mimica, commissaire européenne chargée de la coopération internationale et du développement, a déclaré que la Commission européenne allait continuer à utiliser « nos fonds » pour les services de planification familiale à travers le monde, qui recouvrent les questions liées à « la sécurité de l’avortement ».

    Jusqu’ici, la Commission européenne avait toujours été prudente sur le sujet, insistant sur le fait qu'elle n'avait pas de « politique sur l'avortement » ou ne « favorisait pas l'avortement », respectant le cadre juridique des pays. La donne semble avoir changé. La commissaire Mimica a déclaré être « fière d'annoncer que nous continuerons à soutenir le travail de nos partenaires comme l'UNFPA, l'UNICEF, l'IPPF ». Alors même que l’IPPF fait l’objet d’une enquête pour trafic de fœtus avortés.

    Le commissaire s'est engagé, quant à lui, à mobiliser « des fonds supplémentaires pour combler les lacunes et soutenir les programmes de santé et de droits sexuels et reproductifs, de planification familiale, d'éducation, d'information et de santé préventive ».

    Sources: Agenda Europe (2017/03/07)

  • Italie : les naissances au plus bas

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    Lu sur le site de la Tribune de Genève :

    Les naissances sont au plus bas en Italie

    Démographie : 474'000 naissances en 2016, c'est le nombre le plus faible depuis l'unification de l'Italie en 1861.

    Le nombre de nouveau-nés en Italie est tombé à un point bas inédit l'an dernier, a annoncé lundi l'office national de la statistique, l'ISTAT. En parallèle, la population a diminué et son âge moyen augmenté.

    Il y a eu en 2016 12'000 naissances de moins qu'en 2015, soit un total de 474'000 naissances. C'est le nombre le plus faible depuis l'unification du pays en 1861. Le nombre de décès s'est élevé à 608'000.

    L'âge moyen en Italie est désormais de 44 ans et neuf mois, au lieu de 44 ans et sept mois en 2015. Au total, plus de 22% de la population est âgée de plus de 65 ans. Il s'agit du ratio le plus élevé des pays de l'union européenne.

    1,34 enfant par femme

    L'Italie compte 60,58 millions d'habitants, soit 86'000 de moins qu'en 2015, et ce malgré l'arrivée de migrants dont le taux de fécondité est plus élevé.

    Le taux de fécondité, de 1,34 en moyenne au niveau national, est très variable d'une région à l'autre. Ainsi, en Sardaigne, les femmes n'ont en moyenne que 1,07 enfant alors que dans la province de Bolzano dans l'extrême nord du pays, près de la frontière autrichienne, le taux de naissance a même augmenté et s'élève à 1,78 enfant par femme.

    Par ailleurs, le nombre d'Italiens, qui partent s'installer à l'étranger a augmenté de 12,6% d'une année sur l'autre pour atteindre 115'000. (ats/nxp)

  • Protégeons la dignité des femmes, prévenons l'addiction à la pornographie

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    Communiqué de presse de la FAFCE :

    Protégeons la dignité des femmes, prévenons l'addiction à la pornographie 

    Bruxelles, le 8 mars 2017
     
    Alors que la Journée internationale de la Femme est observée par les institutions politiques dans le monde entier aujourd’hui, la Fédération européenne des Associations familiales catholiques (FAFCE) souhaite attirer l'attention sur la dignité de la femme, souvent bafouée par la pornographie, où la femme est réduite à un objet. 

    En 2015, NBC News rapportait que, globalement, l’industrie pornographique a une valeur estimée de 97 milliards de dollars. Il y a un cercle vicieux entre la pornographie, l’exploitation et les abus sexuels, et la traite des être humains. 

    L’exploitation sexuelle est la raison principale de la traite humaine dans l'Europe occidentale et centrale. Selon une étude du Parlement européen sur l’exploitation sexuelle et la prostitution de 2014 "la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle serait l'une des activités illicites les plus lucratives d'Europe, les groupes criminels en retirant environ 3 milliards de dollars par an".

    Le marché de la prostitution est un phénomène hautement globalisé et "industrialisé", où des millions de femmes et d'enfants issus de milieux défavorisés partout dans le monde sont achetés et vendus par des cercles criminels à des macro-bordels qui peuvent exploiter des centaines de victimes à la fois.

    L'addiction à la pornographie crée une demande pour les formes les plus extrêmes de pornographie, conduisant à son tour à perpétuer l'exploitation et la traite de femmes et d'enfants, qui sont victimes de cette forme d'esclavage moderne. 
     
    Alors que l'Union européenne est en train de revoir sa Directive sur les services de médias audiovisuels, il y a une opportunité de renforcer la protection des mineurs des contenus nocifs, qui peut à son tour contribuer à prévenir l'addiction à la pornographie. L'exposition des enfants à la pornographie a un impact énorme sur leur compréhension de la sexualité et en particulier de la femme et de sa dignité, puisque les femmes sont souvent représentées comme des objets dans ce contexte.

    La FAFCE a lancé un appel aux Députés européens pour leur demander de protéger les enfants contre les contenus audiovisuels nocifs, tels que la pornographie et la violence. L'appel, qui est  encore ouvert, a déjà reçu l'appui de 14 organisations internationales et européennes. 
     
    Contact:
    Maria Hildingsson, Secrétaire Général
    Mob. +32 4 70 20 39 18
    info@fafce.org
    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, détient un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe, est membre de la Plateforme des droits fondamentaux de l’UE et représente les associations familiales de 15 Etats européens.
  • Bruxelles, 21 mars : la fondation Jérôme Lejeune organise une conférence au Parlement européen sur la recherche au bénéfice des personnes porteuses de trisomie 21

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    Recherche sur la trisomie 21 : la Fondation Jérôme Lejeune interpelle le 21 mars les responsables politiques européens

    - ACTUALITÉS, EVÉNEMENT, RECHERCHE SCIENTIFIQUE

    A l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21, la fondation Jérôme Lejeune organise le mardi 21 mars à 18h, une conférence ouverte à tous au Parlement européen à Bruxelles sur la recherche au bénéfice des personnes porteuses de trisomie 21. La fondation souhaite ainsi poursuivre son interpellation des responsables politiques européens sur la nécessité de développer des programmes de recherche à visée thérapeutique.

    Co-parrainé par deux députés européens, Miroslav Mikolášik (PPE, Slovaquie), et Marek Jurek (ECR, Pologne), cet événement offre l’occasion de susciter une volonté politique pour inscrire la trisomie 21 dans le calendrier budgétaire. Des personnes porteuses de trisomie 21 seront présentes pour échanger avec des eurodéputés sur l’état de la recherche. Des  chercheurs et des cliniciens de renommée internationale exposeront leurs travaux les plus en pointe. Des interventions porteront notamment sur les perspectives offertes par la recherche sur les pathologies croisées.

    Parmi eux, les cliniciens Juan Fortea (neurologue à Barcelone) et Clotilde Mircher (pédiatre à l’Institut Jérôme Lejeune à Paris), la chercheuse espagnole Mara Dierssen (présidente de la société savante « T21 Research Society ») ainsi que les français Yann Herault (président du conseil scientifique de la fondation Jérôme Lejeune) et Laurent Meijer, dirigeant d’une société de biotechnologie.

    L’ambition de cette conférence est de faire connaître aux responsables politiques européens l’état de la recherche thérapeutique pour la trisomie 21 et les inciter à répondre aux attentes des chercheurs dans ce domaine.

    • La conférence a lieu de 15h30 à 18h
    • Elle est ouverte à tous.
    • L’inscription est gratuite (mais obligatoire) via ce formulaire
      (un mail de confirmation vous sera envoyé avec les informations pratiques)

    Chaque personne d’un même groupe doit être inscrite nominativement.
    Pour des raisons de sécurité, une pièce d’identité sera demandée à l’entrée
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  • Faire respecter partout dans le monde la liberté religieuse

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    De Radio Vatican

    Mgr Jurkovic rappelle la nécessité de défendre la liberté religieuse

    (RV) La liberté religieuse se détériore dans le monde entier. C’est l’alarme lancée ce mardi 7 mars 2017 par Mgr Ivan Jurkovic, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations unies à Genève. Dans un discours lu à l’occasion d’une conférence intitulée « le respect mutuel et la coexistence pacifique comme condition d’une paix interreligieuse et de stabilité : soutenir les chrétiens et les autres communautés », et en présence du métropolite Hilarion, chef des relations extérieur du patriarcat de Moscou, Mgr Jurkovic a regretté les « assauts » lancés contre l’un des droits fondamentaux de l’Homme, la liberté religieuse.

    Dans la mesure où « le choix d’une foi a un impact à tous les niveaux de notre vie », « le choix et la pratique de sa foi doivent être libres de contrainte et de coercition » rappelle l’observateur du Saint-Siège. L’Église catholique s’efforce donc, dans ce contexte souvent dramatique dans certaines régions du monde, de maintenir vive l’attention sur le sort des communautés chrétiennes, principalement au Proche-Orient.

    Au-delà de l’évidente protection de cette liberté et des communautés religieuses, l’observateur insiste sur le fait que là où la liberté religieuse est bafouée, le niveau général éthique s’abaisse « au nom d’une fausse conception de la tolérance » et les croyants sont persécutés. Or, « nos riches traditions religieuses cherchent à offrir du sens et une direction », « elles appellent à la conversion, à la réconciliation, à se préoccuper pour le futur de la société, à sacrifice de soi pour le bien commun, à la compassion pour ceux qui sont dans le besoin ».

    Dans un contexte où des « formes modernes de tyrannie cherchent à supprimer la liberté religieuse ou à la réduire à une sous-culture sans droit à la parole dans la sphère publique, ou à utiliser la religion comme un prétexte pour brutaliser et haïr, il est impératif que les fidèles de ces différentes religions joignent leurs voix pour appeler à la paix, à la tolérance et au respect pour la dignité et les droits d’autrui » a proclamé Mgr Jurkovic. D’autre part, dans un monde globalisé où les différences s’estompent, « les religions ont le droit et le devoir d’affirmer qu’il est possible de construire une société » pluraliste.

    Dénonçant les persécutions religieuses, Mr Jurkovic souligne la nécessité d’agir en tant que « frères » afin de faire respecter partout dans le monde la liberté religieuse. Si le fossé entre les principes proclamés et les objectifs pour le moment atteints est encore trop grand, il n’y a pas le choix : il faut « continuer à travailler dans la direction d’une plus grande et efficace garantie de la liberté religieuse pour tous ». (XS)

  • Un nouvel esclavage pour les femmes

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    Lu sur zenit.org :

    GPA : un nouvel esclavage pour les femmes, tribune dans L’Osservatore Romano

    « Un nouvel esclavage pour les femmes », un acte « inhumain ». Dans L’Osservatore Romano en italien du 5 mars 2017, Lucetta Scaraffia ne mâche pas ses mots en régissant à la récente ordonnance de la Cour d’appel de Trente (Italie) reconnaissant deux hommes comme les parents de jumelles nées de mère porteuse. Devant les « fautes graves » et la tonalité « profondément misogyne » de la Gestation pour autrui (GPA), elle encourage à « lancer l’alarme ».

    « Pour une femme féministe comme moi, écrit Lucetta Scaraffia, il est frappant qu’en un moment … où tant d’énergies et tant de voix sont engagées à dénoncer, à juste titre, la violence sur les femmes, il y ait en revanche aussi peu de femmes pour dénoncer ce qui est en train de se produire contre elles sur le plan fondamental de la maternité. À savoir que la vente du corps féminin … se soit étendue à tout le corps de la femme, à son intérieur, à l’utérus, et pendant un temps long, les neuf mois d’une grossesse ».

    La GPA est « un nouvel esclavage », ajoute-t-elle : « Les douloureuses conditions légales imposées à la femme – comme d’accepter l’avortement si les donneurs d’ordre en décident ainsi, par exemple, ou bien d’avoir déjà des enfants afin qu’elle s’attache moins à l’enfant qu’elle porte en elle – ne font que révéler davantage le caractère inhumain de la transaction ».

    Un acte cruel

    Lucetta Scarafia décrypte aussi le choix de « ne jamais utiliser l’ovule de la mère qui loue, mais de l’acquérir d’une autre femme ». La figure maternelle est ainsi « définitivement détruite, réduite en morceaux », estime-t-elle en voyant « un acte profondément misogyne dans cette opération de type commercial, qui veut être magnifiée par un désir qui ne peut être considéré comme un droit pour personne ».

    « Tout le monde sait que deux pères ne remplacent pas une mère, de même que deux mères ne peuvent remplacer un père », assène-t-elle encore. « Si la vie impose parfois à des êtres humains de vivre dès l’origine avec ce grave manque, il faut chercher à y porter remède. Mais créer volontairement le manque – et en plus, protégé par la loi – uniquement pour exaucer le désir de deux adultes est vraiment un acte cruel ».

    « Et la culture qui nous entoure, qui insiste pour interpréter cette situation anormale comme un résultat du progrès qui avance, presque comme s’il était animé d’un esprit qui lui était propre, et donc non contrôlable, se rend coupable de fautes graves », conclut Lucetta Scaraffia : « Il faut au contraire lancer l’alarme et à haute voix. Et ce sont surtout les femmes, les plus lésées par ces manipulations absurdes, qui doivent lutter pour se défendre et défendre leurs enfants ».

    Avec une traduction de Constance Roques

  • Comment Eric-Emmanuel Schmitt a découvert qu'il était devenu chrétien

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    Lu sur presence-info.ca

    Éric-Emmanuel Schmitt à Montréal pour promouvoir son nouveau livre : «J’ai découvert que j’étais devenu chrétien» 

    De passage à la librairie Pauline de Montréal le 27 février afin de lancer son dernier ouvrage Plus tard je serai un enfant (Novalis), Éric-Emmanuel Schmitt a livré un vibrant témoignage dans lequel il est revenu sur son enfance et sur sa foi grâce aux questions de l’écrivaine Marie-Andrée Lamontagne.

    D’entrée de jeux, l’auteur a parlé de son enfance heureuse passée à Lyon dans les années 60. Né d’un père alsacien et d’une mère lyonnaise, il a vécu dans un milieu modeste. Son père était kinésithérapeute et sa mère professeure d’éducation physique. «Je n’ai pas la nostalgie de l’enfance, mais j’ai envie de garder l’esprit d’enfance, les qualités que j’avais lorsque j’étais enfant», a-t-il confié, faisant référence à l’étonnement, l’émerveillement et l’humilité et se permettant quelques clins d’œil à Platon.

    L’auteur, qui est également agrégé en philosophie, a répondu avec passion aux questions de l’animatrice, s’exprimant ainsi sur des sujets sensibles. Ce fut notamment le cas lorsqu’il a souligné l’importance pour une nation d’être fière d’elle-même. Une fierté nationale doit se nourrir d’un «roman national», de «des mythes fondateurs», de «fictions qui nous rassemblent». Pour autant, Éric-Emmanuel Schmitt reconnaît l’importance des historiens et de leurs travaux critiques.

    La langue française

    Son rapport avec la langue française a également été l’objet de belles envolées. «La langue française c’est la partenaire de ma vie. Je me bats et je fais l’amour avec elle tous les jours. C’est rarement moi qui gagne! Elle me surprend encore. J’ai vraiment une relation amoureuse avec la langue française. Elle est une maîtresse qui me domine. Cependant, à force de concentration la langue me sourit.»

    Marie-Andrée Lamontagne a profité de l’occasion pour l’inviter à commenter le slogan choisi par la France pour mousser sa candidature pour les Jeux olympiques de 2024 (Made for Sharing). «Insupportable! C’est d’une sottise! Et derrière ce slogan, il y a cette idée qui veut qui si l'on parle anglais, l'on parle moderne! C’est difficile pour moi de consentir à cette assimilation! Je comprends très très bien l’attitude défensive que vous avez face à la langue. Je trouve que nous ne sommes pas assez défensifs. Le Français n’est pas défensif. Il est beaucoup trop prétentieux pour l’être. La France se croit le centre du monde. Le centre du monde n’a pas à se défendre.»

    Obsédé par les évangiles

    Durant la soirée, Éric-Emmanuel Schmitt a aussi parlé de sa foi, lui qui est né dans une famille athée. Elle pratiquait, dit-il, «un athéisme presque militant». Paradoxalement, ses parents ont jugé important qu’il reçoive une éducation chrétienne. Il a donc été baptisé et a suivi les cours de catéchisme. Lorsqu’il entreprit ses cours de philosophie, il se rendit compte que de grands philosophes étaient croyants. «Tiens, se dit-il alors, on peut être intelligent et croyant!» Ses études en philosophie lui ont permis «non pas d’affirmer un athéisme, mais à affirmer un agnosticisme.»

    Puis, lors d’une nuit dans le désert où il s’était perdu, Éric-Emmanuel Schmitt vit une extase mystique qui bouleversera sa vie entière. «Cela m’a totalement changé. J’ai été obligé de me reconstruire.»

    Devenu croyant, il lit les œuvres de grands mystiques juifs, musulmans et chrétiens. Un jour, il décide de lire les évangiles. Autre choc fondamental. Il découvre la place de l’amour.

    «Parce que les quatre évangiles, c’est un récit sur quelqu’un qui est venu changer les rapports entre les hommes. Il est venu changer ces rapports d’intérêt, de peur, de violence par l’amour. C’est tellement incroyable de lire cela. C’est de la dynamite! Je deviens obsédé. Absolument obsédé par les évangiles.»

    Pendant sept ans, il cherche à comprendre les divers évènements de la vie de Jésus ainsi que sa mort sur la croix. Sa recherche s’apparentait à celle réalisée par un recherchiste qui planche sur un dossier. «À l’issue de ces sept années de réflexion, j’ai découvert que j’étais devenu chrétien. Cette obsession était devenue autre chose qu’une obsession.»

    Comme il l’a fait dans Plus tard je serai un enfant, Éric-Emmanuel Schmitt a précisé sa pensée au sujet de la foi. Pour lui, la foi est une vérité subjective qui n’a rien à voir avec le domaine de la raison. La foi n’est pas un savoir. C’est pourquoi lorsque quelqu’un lui demande si Dieu existe, il préfère répondre: «Je ne sais pas, mais je crois que oui».

    Le doute

    Pour lui, l’intégrisme et le terrorisme religieux découlent du refus de ne pas savoir. «Le problème c’est souvent la prétention de savoir. C’est cela le problème de la violence. La violence c’est le refus de ne pas savoir. Notre époque est traversée par cela, comme toutes les époques d’ailleurs.»

    L’intégriste, le terroriste, le religieux radical, qui est prêt à tuer celui qui ne pense pas comme lui, sont «victimes d’une maladie de la pensée. Ils refusent qu’au fond on puisse ne pas savoir et que l’on puisse penser des choses diverses. Le violent, c’est celui-là. C’est celui qui refuse de ne pas détenir la vérité. Le psychiatre Carl Gustav Jung affirmait que «le fanatisme est une surcompensation du doute».

    Lors de la période de questions, Éric-Emmanuel Schmitt en a surpris plus d’un en affirmant être ouvert à l’idée de publier un livre avec le célèbre philosophe athée Michel Onfray. «Il y a vingt ans, il m’a proposé que nous écrivions ensemble un livre portant sur le christianisme. J’ai refusé. Je pense que je vais l’appeler bientôt. Cela serait intéressant finalement. Je pense qu’il est suffisamment apaisé pour être dans un dialogue. Je pense qu’il ne l’était pas il y a vingt ans.»

    La soirée s’est terminée par une séance de signature de son nouvel opus.

  • L'enseignement catholique flamand ouvert au multiconfessionnalisme

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    Lu sur "De Morgen" :

    Donner plus de possibilités aux enseignants non baptisés

    La haute école anversoise Karel de Grote (Charlemagne) selon laquelle les écoles catholiques devraient recourir plus souvent à des enseignants non-baptisés trouve un soutien clair auprès de l'Enseignement catholique flamand. En théorie, les professeurs non baptisés peuvent enseigner dans une école catholique de l'enseignement primaire. Dans la pratique, cela ne se produit que très exceptionnellement, précisément parce qu'ils ne peuvent pas enseigner la religion, et l'enseignant ou le maître doivent généralement enseigner tous les sujets, en dépit de toutes sortes de solutions de rechange. Un humaniste, un bouddhiste ou un enseignant musulman pourrait donc être remplacé pour l'enseignement de la religion. Un pas que beaucoup trop peu d'écoles franchiraient, affirme le Haute Ecole anversoise catholique Karel de Grote dans une lettre ouverte que de Morgen a pu consulter. ... Comme d'autres hautes écoles catholiques, Karel de Grote a mis en place un programme spécial dans la formation des enseignants pour des étudiants non-croyants ou des croyants d'autres confessions. Lieven Boeve, PDG de l'Enseignement catholique flamand, a déjà souligné qu'il aimerait voir plus d'enseignants musulmans, mais les établissements scolaires décident de façon autonome. Il dit maintenant se réjouir de l'appel de l'établissement anversois qui correspond d'après lui à l'esprit de dialogue au sein de l'école catholique. L'identité chrétienne reste centrale, mais chrétiens, musulmans, libéraux et autres croyants sont appelés à oeuvrer ensemble pour façonner leur propre identité à travers le dialogue.

    Tout l'article est ici : http://www.demorgen.be/binnenland/-geef-ongedoopte-leerkrachten-meer-kansen-b3cf8eff/

  • Santé et droits sexuels et reproductifs : Alexander De Croo lance "Body & Rights"

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    Nos diplomates et coopérants n'échapperont plus à l'emprise idéologique du gouvernement Michel :

    Alexander De Croo lance un tutoriel unique à propos de la santé et des droits sexuels et reproductifs

    À la veille de la conférence internationale « She Decides » qui s'est tenue à Bruxelles, le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, a lancé l’initiative Body & Rights. Il s'agit d’un site web bilingue contenant un e-tutorial à propos de la santé et des droits sexuels et reproductifs. Sensoa a élaboré Body & Rights à la demande de l’Institut de Médecine Tropicale et de Be-Cause Health, la plate-forme belge pour la santé internationale. Cet outil gratuit s’adresse en premier lieu aux diplomates belges et à toutes les personnes actives dans la politique belge de coopération au développement. Il est cependant gratuitement accessible à toutes les personnes intéressées.

    Par des modules interactifs suivis par des questions à choix multiples présentés sur le site bodyandrights.be, chacun peut rapidement se familiariser aux différents thèmes. Les tutoriels abordent une vaste gamme de thèmes dans le domaine de la santé et des droits sexuels et reproductifs : la maternité sans danger, la violence sexuelle, les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines, le VIH, les IST, le planning familial et les droits sexuels.

    Le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, soutient cette initiative : « Cet outil soutient l’une des principales priorités de ma politique : la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs. Grâce à « Body & Rights », toutes les parties prenantes de la coopération belge au développement et de la politique étrangère belge pourront se former en ligne à la santé et aux droits sexuels et reproductifs. C’est important, car elles sont ainsi encore mieux à même d’aborder ces thèmes dans les programmes de développement sur le terrain. »
     
    E-tutorial, pour qui et pourquoi ?

    Quels avantages sociétaux l’accès volontaire au planning familial offre-t-il ? Comment aborder les droits des holebi dans un pays où les minorités sexuelles sont discriminées ? Pourquoi les mutilations génitales féminines ont-elles pu prendre une telle ampleur ? Il vous suffit de suivre le tutoriel « Body & Rights » pour avoir la réponse à ces questions et à des dizaines d'autres.

    Le tutoriel gratuit a été conçu à l’intention de diplomates, de collaborateurs du SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement, de l’Agence belge de développement BTC, des ONG et de tous les autres acteurs actifs dans la coopération au développement et la politique étrangère. En réalité, ce site est intéressant pour toute personne qui souhaite en savoir plus sur la santé et les droits sexuels et reproductifs dans le monde.
     
    7 modules et 34 présentations vidéo

    « Body & Rights » se compose de 7 modules d'une durée individuelle de 20 minutes à une demi-heure. Chaque module porte sur un thème général. Dans des présentations vidéo (NL/FR), le tutoriel aborde plusieurs aspects de la santé et des droits sexuels et reproductifs. Des photos, des vidéos et des infographiques illustrent le contenu pédagogique et rendent l’ensemble visuellement attrayant. Les présentations sont suivies de questions à choix multiples qui favorisent l’interaction avec le participant.
     
    Un outil accessible et convivial

    L’expérience du participant occupait une place centrale dans le développement du site web. Le résultat est un outil convivial, intuitif, graphique et attrayant qui rend l’apprentissage aisé. Grâce à l’interface utilisateur, les participants navigueront intuitivement dans le site. Les utilisateurs peuvent suivre les modules où et quand ils le souhaitent, sur PC, tablette ou smartphone. L’utilisateur peut à tout moment décider d’interrompre le tutoriel et en reprendre le fil plus tard. Une ligne du temps présente l’avancement de l’utilisateur.
     
    Expert certifié

    Outre les vidéos spécialement conçues pour ce projet, des vidéos d’organisations de l’ONU, de l’International Planned Parenthood Federation (IPPF) et autres ONG internationales ont été intégrées dans le site. Les personnes qui suivent l’ensemble du tutoriel se verront décerner un certificat soutenu par Sensoa, l’Institut de Médecine Tropicale, Be-Cause Health et la Coopération belge au développement.

    Ce projet a été accompagné par un groupe de pilotage externe composé de représentants du SPF Affaires étrangères et Coopération au développement, l’Agence belge de développement, le réseau Be-cause Health, l’Institut de Médecine Tropicale, l’ICRH / UGent et Sensoa.

  • Débat Dandrieu-Barbarin : le dilemme des chrétiens face à l’immigration

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    Le pape et les évêques invitent les chrétiens à accueillir les migrants. Chemin de sainteté personnelle ? Ou vraie source d’inspiration d’une politique d’immigration ? Un prélat et un essayiste laïc confrontent leurs positions. Ils sont interrogés par  Charles-Henri d’Andigné et Samuel Pruvot sur le site de « Famille chrétienne »:

    Les raisons d’un débat

    L’Église, le pape et l’immigration. Trio explosif ! Face aux migrants et réfugiés qui parviennent en nombre sur le continent européen, des catholiques français s’interrogent. Fidèle à ses prédécesseurs, le pape François nous appelle dans son style direct et audacieux à être à la hauteur de cette mutation. En vertu de notre sens de Dieu, de l’homme et de l’Histoire.

    Pour certains catholiques, cette invitation est dure à comprendre. C’est tout l’intérêt de l’essai de Laurent Dandrieu (Église et immigration. Le Grand malaise, Presses de la Renaissance) que de leur faire écho. Selon lui, l’Église en général et les derniers papes en particulier n’ont pas réellement pris la mesure du phénomène de l’immigration en Europe. Il estime que l’accueil dû à un migrant, (« J’étais un étranger et vous m’avez accueilli ») n’est plus possible avec des millions d’individus. Le problème a changé de nature en changeant d’échelle. Il s’interroge aussi sur l’identité culturelle des migrants et sur une approche de l’islam qu’il juge trop irénique chez beaucoup de prélats.

    Pour lui répondre point par point, sans naïveté ni langue de buis, il fallait un homme d’Église ouvert aux interrogations légitimes des laïcs. Mais aussi un proche du pape François conscient de la sagesse séculaire et métapolitique de l’Église, si précieuse dans les affres du temps présent.

    Laurent Dandrieu, journaliste, responsable des pages culture de Valeurs actuelles, est auteur de plusieurs essais.

    Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, auteur de Théologie et sainteté. Introduction à Hans-Urs von Balthasar (Parole et Silence, 2017).

    Quand on parle d’immigration, faut-il opposer identité et catholicité ?

    Cardinal Philippe Barbarin Il ne faut pas jouer l’enracinement contre la catholicité. Il me semble au contraire que plus on est enraciné dans sa culture, et plus on a une chance d’être ouvert au monde entier ! Je suis 100 % français avec une maman née au Maroc et originaire du Lot et un papa parisien natif du Berry. Je peux vous réciter des passages de Ronsard, La Fontaine, Bossuet ou Paul Valéry par cœur. Plus les racines sont profondes, plus l’identité peut s’élargir avec le temps, comme par cercles concentriques.

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