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Art - Page 27

  • Canada : destruction de livres jugés néfastes à l'égard des autochtones dont Tintin et Astérix

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    De Thomas Gerbet sur le site de Radio Canada :

    Des écoles détruisent 5000 livres jugés néfastes aux Autochtones, dont Tintin et Astérix

    Ils ont été jetés, certains brûlés et enterrés, par un conseil scolaire de l’Ontario qui les accuse de propager des stéréotypes. Les auteurs sont consternés.

    Obélix et une Autochtone légèrement vêtue, aux formes généreuses.

    Le livre Astérix et les Indiens a été retiré des bibliothèques du Conseil scolaire Providence.

    PHOTO : LES ÉDITIONS ALBERT RENÉ

    2021-09-07

    Une grande épuration littéraire a eu lieu dans les bibliothèques du Conseil scolaire catholique Providence, qui regroupe 30 écoles francophones dans tout le Sud-Ouest de l’Ontario. Près de 5000 livres jeunesse parlant des Autochtones ont été détruits dans un but de réconciliation avec les Premières Nations, a appris Radio-Canada.

    Une cérémonie de purification par la flamme s’est tenue en 2019 afin de brûler une trentaine de livres bannis, dans un but éducatif. Les cendres ont servi comme engrais pour planter un arbre et ainsi tourner du négatif en positif.

    Une vidéo destinée aux élèves explique la démarche : Nous enterrons les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l’espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous pourront vivre en prospérité et en sécurité.

    Extrait d'une vidéo destinée aux élèves dans laquelle on voit une partie de la cérémonie où des cendres de livres ont été déposées dans un trou pour planter un arbre.

    Extrait d'une vidéo destinée aux élèves dans laquelle on voit une partie de la cérémonie où des cendres de livres ont été déposées dans un trou pour planter un arbre.

    PHOTO :  CSP PROVIDENCE

    Des cérémonies semblables devaient se tenir dans chacune des écoles, mais la pandémie les a reportées à plus tard. L’idée initiale de brûler tous les livres a aussi été écartée, par crainte de susciter un tollé chez les parents d’élèves et les enseignants.

    Ces livres ont été recyclés ou sont en voie de l’être, explique la porte-parole du Conseil scolaire Lyne Cossette. Elle ajoute que les ouvrages retirés des bibliothèques avaient un contenu désuet et inapproprié.

    Il s’agit d’un geste de réconciliation avec les Premières Nations, et un geste d’ouverture envers les autres communautés présentes dans l’école et notre société.

    Une citation de : Lyne Cossette, porte-parole du Conseil scolaire catholique Providence

    Le Conseil scolaire catholique Providence accueille près de 10 000 élèves, au sein de 23 écoles primaires et 7 écoles secondaires francophones, réparties majoritairement dans les régions de Windsor, London et Sarnia.

    Un document de 165 pages, que nous avons obtenu, détaille l'ensemble des titres éliminés, ainsi que les raisons invoquées. On y retrouve des bandes dessinées, des romans et des encyclopédies.

    Un comité formé de membres du conseil scolaire et d’accompagnateurs autochtones a analysé des centaines de livres jeunesse au sujet des Premières Nations. Quant au ministère de l’Éducation de l’Ontario, il a participé au projet de cérémonie, mais pas à la sélection des livres.

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  • 11 & 12/9 : Journées "Patrimoine et Femmes": 15 activités avec sainte Julienne

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    11 & 12/9 : Journées "Patrimoine et Femmes": 15 activités avec sainte Julienne

    La 33e édition des Journées du Patrimoine met en valeur des femmes dans le patrimoine – dans leur rôle, leur fonction, leur apport, leur gestion, leur empreinte, leur souvenir. A Liège et ailleurs, Sainte Julienne est mise à l'honneur avec plus de 15 activités proposées par 7 associations ! Directrice de l'hospice-léproserie de Cornillon vers 1230 et instigatrice de la Fête-Dieu, c'est une des plus grandes figures féminines liégeoises. A découvrir ou redécouvrir.

    Bloquez les samedi 11 et dimanche 12 septembre.

    Inscriptions nécessaires pour les activités guidées : Informations et inscriptions

    Voici déjà quelques idées...

    Balades guidées dans Liège au Moyen-Âge, sur les pas de sainte Julienne : samedi 11 à 14h00 et dimanche 12 à 14h00. 

    Inscriptions : info@circuits-sainte-julienne.be, sinon, informations

    RTC Liège vient de réaliser un beau reportage : Balade guidée familiale pour découvrir la magnifique vallée creusée par le ruisseau sainte Julienne: samedi 11 à 14h00 ou dimanche 12 à 14h00. 

    Inscriptions : info@circuits-sainte-julienne.be, sinon, informations

    Visites guidées du sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon, de la basilique saint-Martin avec la bienheureuse Eve, Exposition à la cathédrale de Liège. 

    Informations et inscription

    Venez découvrir l'histoire du vieux puits retrouvé lors des travaux au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon. Il est témoin du plus vieil hôpital de Liège.

    Informations

  • XXXIIIe Journées du Patrimoine en Wallonie, les samedi 11 et dimanche 12 septembre 2021 : une découverte à Liège

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    En l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy :

    inauguration de la restauration d’un joyau architectural (1766)

    Animations « portes ouvertes »

    jp-logo-basse.pngÀ Liège, les 33e Journées du Patrimoine en Wallonie (11-12 septembre 2021) inaugurent cette année la restauration de la façade monumentale, des maçonneries et des charpentes de la nef de l’église du Saint-Sacrement: un joyau architectural de l’art néo-classique (XVIIIe siècle) à redécouvrir: au boulevard d’avroy, face à la statue équestre de Charlemagne !

    Le programme (ci-dessous) vous propose un double point de rencontre : une conférence animée par des projections audiovisuelles sur l’art et l’histoire de cet édifice emblématique (samedi 11 septembre à 16h00) et une audition concertante offerte par deux formations musicales liégeoises : le Chœur « Praeludium » et l’Ensemble instrumental « Darius » (dimanche 12 septembre à 16h00). Ces deux manifestations seront suivies d’une réception conviviale offerte à tous.

    Par ailleurs, des visites guidées s’échelonneront au cours du week-end.

    Une exposition sera également dédiée à la mémoire des religieuses du Saint-Sacrement qui se sont succédées dans le quartier d’Avroy de 1866 à 1993 (samedi 11 septembre, de 10h à 12h30 & de 14h00 à 18h00, dimanche 12 septembre, de 14h00 à 18h00).

    journées du patrimoine 2021 affiche_patrimoine2021 recto.jpg

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  • Ne dites plus : "Journées du Patrimoine"; c'est trop "genré"!

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    De Thierry Boutte et Bosco d'Otreppe sur le site de la Libre :

    Pascal Smet a-t-il eu raison de rebaptiser les Journées du patrimoine en Heritage Days ?

    Considéré trop genré, le label "les Journées du patrimoine" a été changé en “Heritage Days”. De plus, l’utilisation de l’anglais veut placer la région de Bruxelles sur la scène internationale. Une bonne idée ?

    25-08-2021

    Contexte

    Les 18 et 19 septembre 2021 se dérouleront les Heritage Days, nouvelle appellation pour les journées du Patrimoine en Région de Bruxelles-Capitale.Pourquoi Pascal Smet, le secrétaire d'État chargé de l'Urbanisme et du Patrimoine, a-t-il changé pour un nouveau vocable anglais ? L'anglais pour offrir une vitrine internationale au patrimoine bruxellois, glisse Marc Debont, son porte-parole. Après Washington, Bruxelles est la 2e ville la plus cosmopolite au monde. Aussi parce que le terme Heritage dépasse ce qui est communément inclus - des visites de bâtiment - dans le mot patrimoine ou openmonumentdag. Enfin, pour sortir de la dichotomie patrimoine-matrimoine avec un terme inclusif et neutre. Trop genré le mot patrimoine. Matrimoine l'est autant et devrait disparaître pour être englobé bientôt dans le Heritage Days.

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  • La Fraternité Saint Pie X acquiert une église historique du centre de Vienne

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    De l' sur le site de la Fraternité Saint-Pie X :

    Une nouvelle église pour la Fraternité Saint-Pie X à Vienne

    19 août 2021

    La célèbre Minoritenkirche située en plein centre de Vienne, en Autriche, anciennement l’église nationale italienne, a été donnée par son propriétaire, la Congrégation italienne, à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X.

    Lettre du supérieur du district d’Autriche, M. l’abbé Stefan Frey

    Chers amis et bienfaiteurs !

    Le ciel nous a offert à Vienne un cadeau qui a dépassé nos attentes les plus folles. Depuis des années, nous sommes à la recherche d’une église appropriée, car l’arrangement provisoire – qui a finalement été de longue durée – de notre ancienne chapelle Saint-Joseph dans la Bernardgasse, avec son loyer très coûteux, n’a jamais pu être une solution permanente.

    Depuis 2008, nos fidèles viennois prient intensément à cette intention. Saint Joseph nous a fait attendre et a testé notre patience et notre persévérance jusqu’à l’année qui lui est consacrée.

    Mais aujourd’hui, il a répondu de manière surabondante aux nombreuses prières et nous a donné non pas n’importe quelle église, mais l’église des Minimes de Maria Schnee – Marie des Neiges – consacrée à sa très sainte épouse.

    C’est l’une des églises les plus renommées, les plus belles et les plus anciennes de la ville de Vienne, sise dans un emplacement de choix, et dont l’importance historique et culturelle ne peut être suffisamment appréciée ! Notre gratitude envers le bon saint Joseph est sans limite ! Comme il entend merveilleusement ceux qui le prient avec confiance et persévérance.

    Mais nous sommes également conscients que ce don sublime est lié à une grande mission et à une lourde responsabilité. L’église des Minimes offre maintenant de vastes possibilités pour l’apostolat et donc des opportunités uniques pour renforcer la tradition catholique à Vienne.

    Que la très sainte Vierge Marie des Neiges et son saint époux nous aident de leur puissante assistance à remplir cette responsabilité, pour la plus grande gloire de Dieu et le salut du plus grand nombre d’âmes possible !

    Les miracles de la divine Providence

    Comment la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X en est-elle venue à entretenir une si magnifique église à Vienne ? Avec Dieu, rien n’est impossible, et de toute évidence, Dieu a voulu rendre possible l’impossible, humainement parlant.

    En effet, les circonstances de cette merveilleuse histoire à succès ne peuvent être décrites autrement que comme miraculeuses. Citons les pierres angulaires les plus importantes qui suggèrent que Dieu y a participé dès le début :

    – 18 novembre 2020 : En la fête de la consécration des églises de Saint-Pierre et Saint-Paul, nous avons reçu la proposition tout à fait inattendue de reprendre l’église des Minimes de la “Congrégation italienne Madonna della Neve”. Elle avait été donnée en 1784 par l’empereur Joseph II comme église nationale italienne à Vienne (le couvent des Minimes a ensuite été déplacé dans l’ancien monastère des Trinitaires, près de l’église de la Trinité).

    – 20 mai 2021 : Fête de saint Bernardin de Sienne. Jeune prêtre, saint Bernardin avait reçu de la Sainte Mère le don des pouvoirs miraculeux, et nous ne lui demandions rien d’autre qu’un miracle. Le saint nous a exaucés, car il fut accepté à l’unanimité de faire don à la FSSPX de la plus importante église mariale de la ville de Vienne !

    – 25 mai 2021 : En ce jour de commémoration de deux papes italiens – saint Grégoire VII et saint Urbain Ier –, à la veille de la fête de saint Philippe Néri, le grand apôtre de Rome, eut lieu la signature notariale des contrats de donation. Avec cela, il était clair pour nous que Dieu donnait évidemment à la FSSPX la mission de poursuivre fidèlement l’héritage multiséculaire de la communauté italienne de Vienne.

    – 29 juin 2021 : Les saints Apôtres Pierre et Paul avaient parrainé le début de notre entreprise : providentiellement ils étaient présents au couronnement. Le jour de leur solennité, la nouvelle propriété était définitivement inscrite au registre foncier de la ville de Vienne.

    La FSSPX est donc officiellement devenue propriétaire de l’église des Minimes. Que nous apprend ce parrainage ? Il est certain qu’avec l’église des Minimes nous n’avons reçu aucun autre mandat que celui de continuer fidèlement à Vienne la tradition apostolique que saint Pierre et saint Paul ont implantée dans l’Eglise de Rome, la Mère et Maîtresse de toutes les Eglises, au nom du Christ, et de la défendre avec fermeté contre toutes les aberrations d’aujourd’hui.

    Nous ne sommes pas un Tradi Club désuet, mais simplement des catholiques romains, et nous avons le désir ardent de servir l’Eglise catholique de toutes nos forces et de l’aider à retrouver sa tradition apostolique vieille de 2000 ans, de laquelle seule découle toute la vitalité surnaturelle, comme de la racine à l’arbre largement ramifié de l’Eglise.

    Que Dieu tout-puissant bénisse cette œuvre qui a émerveillé tout le monde. Que tous ses saints auxiliaires accompagnent notre nouvelle mission de leur intercession constante, notamment saint Clément-Marie Hofbauer, patron de notre prieuré viennois, qui a travaillé pendant quatre ans comme recteur de l’église des Minimes et y a ravivé l’amour eucharistique dans le cœur des Viennois par ses célébrations grandioses en l’honneur du Saint-Sacrement.

    Avec ma bénédiction sacerdotale.

    Pater Stefan Frey

    Historique et description de l’église des Minimes (Vienne)

    La Minoritenkirche (Eglise conventuelle des Frères mineurs, liée à l’Ordre monastique des moines conventuels des Frères mineurs), officiellement appelée Italienische Nationalkirche Maria Schnee (Eglise nationale italienne de Marie des Neiges, liée à la Congrégation italienne, ancien propriétaire de cette église), a été construite dans le style gothique français dans l’Altstadt ou premier arrondissement de Vienne, en Autriche.

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  • Liège : Fête de l’Assomption le dimanche 15 août 2021 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement restaurée (Bd d’Avroy, 132)

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    Partageons une belle liturgie chantée en grégorien et motets classiques

    dédiés à la Madone de l’Assomption !

    Assomption Reni main-image.jpg

    La messe de la fête sera célébrée selon le missel de 1962

    Évangile du Magnificat (Luc, 1, 41-50)  

    Chants grégoriens

    Propre de la messe « Signum Magnum »

    Kyriale IX « Cum Iubilo »  

    Trois extraits du répertoire classiques 

    « Priez pour Paix, douce Vierge Marie » de Francis Poulenc (texte de Charles d’Orléans)

    « Er segnet die den Herrn fürchten » (Il bénit ceux qui craignent le Seigneur) - Aria extrait de la Cantate BWV 196 de JS Bach

    « Ave Maria » de Franz Schubert 

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et directeur du choeur universitaire de Liège

     Pour écouter des extraits sonores du programme, cliquez ici :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2021/08/02/fete-de-l-assomption-le-dimanche-15-aout-2021-a-10h00-en-l-e-6330298.html

    Livrets à votre disposition au fond de l’église pour suivre la messe

    _________________

    Journées patrimoine IMG_001_crédit Atelier Nord.jpegSursum Corda asbl, association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège.

    Siège social: rue Albert et Louis Curvers, 32, 4053 Chaudfontaine (Embourg) Tel. +32 (0)4 344.10.89. 

    E-mail : sursumcorda@skynet.be 

    JPSC

  • Où s’arrêtera la spirale infernale du « non-art » ?

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    De Jean Staune sur "La Sélection du Jour" :

    La douteuse alchimie de l’art contemporain

    Salvatore Garau est un artiste. Du moins c’est ainsi que les médias le présentent. Récemment, il a vendu pour 15.000 € une « sculpture invisible ». En quoi consiste cette œuvre ? C’est très simple : pour l’installer chez l’heureux propriétaire, « l’artiste » viendra avec un rouleau de sparadrap qu’il découpera et collera au sol pour former un carré d’1m50 sur 1m50.

    La fameuse « œuvre invisible » trônera au centre de ce carré. Certains trouveront qu’il s’agit d’une façon un peu trop facile de faire de l’art, et accessoirement, de gagner de l’argent. A cela, Salvatore Garau répond que : « Ne rien voir rend fou. S’il est mal interprété, le vide crée des angoisses », sous entendant que la béance de son œuvre crée des angoisses auprès de ceux qui n’ont pas assez d’imagination pour se représenter au centre de son carré une œuvre qui n’existe pas. Après tout, Saint Exupéry, faute de pouvoir représenter correctement le mouton demandé par le petit prince, n’avait-il pas dessiné une boite en lui expliquant que le mouton était dans la boite ? Mais lui au moins n’avait pas eu l’outrecuidance d’essayer de vendre son mouton en boite aux enchères… 

    Salvatore Garau est le lointain continuateur d’un autre artiste italien, Piero Manzoni, qui voulait concevoir des peintures invisibles. L’œuvre la plus connue de celui-ci est intitulée Merda d'artista, ce qui ne nécessite pas de traduction. Elle est composée de 90 petits pots de 30 grammes, soigneusement remplis par l’auteur, avec une signature qui garantit l’authenticité de la provenance des 30 grammes d’excréments que contient chaque boite. Manzoni voulant probablement imiter les opérations alchimiques qui transforment ou qui prétendaient transformer le plomb en or, expliquait que le prix de vente de chacune de ces boites devait correspondre au prix de 30 grammes d’or au jour de la vente.

    Le 16 octobre 2015, l’une de ces boites a été adjugée pour 203.000 € lors d’une vente aux enchères chez Christie’s et comme le cours de l’or, ce jour-là, était de 33,4 €/gramme, cela représentait 203 fois le prix de 30 grammes d’or. Piero Manzoni n’était pas là pour assister à ce grand moment, il est mort à 30 ans de la suite de ses excès et de ses débauches, ayant écrit qu’il voulait faire de sa mort elle-même une œuvre d’art. Mais ses boites sont désormais exposées dans les plus grands musées du monde dont le Centre Beaubourg

    Certes, la critique de l’art est un domaine difficile. Cézanne, Van Gogh, Picasso et tant d’autres ont été vilipendés et humiliés pour des œuvres dont tout le monde reconnaît aujourd’hui le génie. Mais ce n’est pas pour cela que toute œuvre critiquée aujourd’hui devrait être considérée comme potentiellement géniale. Une des façons les plus faciles de réussir à faire parler de soi est de produire une œuvre blasphématoire, telle que le « Piss Christ » par exemple, où Andres Serrano exposait la photo d’un crucifix immergé dans son urine. Notons au passage que n’étant pas suicidaire, il n’aurait jamais osé faire la même chose avec un Coran. C’est en général toujours la religion chrétienne qui fait les frais de ce genre de démarche.

    Parfois on assiste néanmoins à des situations intéressantes : Cy Twombly est un artiste connu pour exposer, entre autres, des toiles entièrement blanches. C’est également une façon assez simple de faire fortune. Un jour, une jeune cambodgienne aspirant à devenir elle aussi une artiste, Rindy Sam, déposa lors d’une exposition à Avignon un bisou au cœur de l’une de ces toiles entièrement blanches, avec des lèvres bien chargées en rouge à lèvres.

    Le propriétaire de l’œuvre comme l’artiste crièrent à la destruction d’ouvrage et affirmèrent être horrifiés. La pauvre femme, qui vivait du RMI fut condamnée non seulement à 1.500 € d’amende, mais pire encore, à 18.800 € pour rembourser les frais de restauration de la toile. Oui, vous avez bien lu, une restauratrice d’art a fait payer 18.800 € le fait d’enlever des traces de rouges à lèvres sur une toile entièrement blanche ! Comme l’ont fait remarquer certains commentateurs, il ne serait pas exagéré de dire ici que c’est Rindy Sam qui est l’auteure d’une véritable performance artistique, et non pas Cy Twombly.

    Enfin, on peut détester le positionnement politique du mystérieux Bansky, mais l’on doit reconnaître que c’est un des rares artistes contemporains à exprimer une pensée cohérente à travers son œuvre. Voulant prendre les marchés de l’art à leur propre jeu, il avait caché au cœur de l’une de ses toiles un système d’autodestruction qui fut activé à distance juste après que l’œuvre ait été adjugé 1,185 M€. Eh bien, c’est raté, la propriétaire est ravie de recevoir une œuvre déchirée en morceaux, et l’œuvre détruite se vendra demain encore plus chère que l’œuvre originale ! 

    Où s’arrêtera la spirale infernale du « non-art » et qui osera dire un jour que le roi est nu ? Quand certaines personnes, même du niveau de Luc Ferry, veulent dénoncer ce type excès, ils se font quasiment insulter…

    Jean Staune

    Pour aller plus loin : En Italie, une sculpture invisible achetée près de 15.000 euros >>> Lire l'article sur : Le Monde

  • Traditionis Custodes : pour l’historien Christophe Dickès, spécialiste du Vatican, « La diversité des rites fait la richesse de l’Église »

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    Pape dpa_222486617_papst_ernst.jpg

    Pourquoi les remous suscités par le motu proprio du pape François dépassent-ils largement le monde des traditionalistes? voici un décryptage très complet  paru sur le site web « Aleteia :

    « Pour l'historien et spécialiste du Vatican Christophe Dickès, en mettant fin à la libéralisation de la messe dite de saint Pie V, le pape François exprime très clairement le souhait qu’à terme, la forme extraordinaire du rite romain disparaisse. Il ne croit pas que cela soit possible.

    La publication du motu proprio Traditionis Custodes, le 16 juillet dernier, a provoqué de vives réactions au sein de l’Église de France. Si beaucoup d’évêques ont tenu à réitérer leur confiance aux communautés traditionnalistes de leurs diocèses, ces dernières se disent « profondément attristées » par le contenu du texte et de la lettre explicative du pape François. Pour le spécialiste du Vatican Christophe Dickès, il est « heureux » que « tous les conciles dans l’histoire, surtout ceux des premiers siècles, aient été aux centres de grands débats et de vastes discussions ». S’il se montre lui-même critique à propos de la décision du pape François, il rappelle l’importance « d’être constructif et respectueux dans sa critique ».

    Aleteia : En quoi le motu proprio Traditionis Custodes est-il en rupture avec les précédentes règles édictées par Benoît XVI ?

    Par son motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, le pape Benoît XVI libéralisait la messe dite de saint Pie V. Il permettait à des « groupes stables » de paroissiens de demander à leur curé ce qui serait désormais appelé la « forme extraordinaire du rite romain ». Dès les deux premiers mots de son texte, il justifiait son acte en faisant appel à l’ensemble de l’histoire de l’Église, de Grégoire le Grand à saint Pie V, en passant par Clément VIII, Urbain VIII, saint Pie X ou encore saint Jean XXIII. Écrire un texte en prenant à témoin l’ensemble des « Summorum pontificum » (en français, « Souverains pontifes ») nous dit toute l’importance de la liturgie pour ce pape théologien. Dans la lettre aux évêques qui accompagnait le texte, Benoît XVI ajoutait : « Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste ». De fait, la messe dite de saint Pie V n’a jamais été abrogée (Summorum Pontificum, art 1.)

    Or, le texte du pape François met non seulement fin à cette libéralisation, mais exprime très clairement le souhait qu’à terme, la forme extraordinaire du rite romain disparaisse. On a beau le prendre dans tous les sens, il souhaite son abrogation dans le temps en restreignant drastiquement sa pratique dès aujourd’hui. Alors qu’elle est un droit inaliénable.

    Pourquoi le pape François cherche-t-il à contrôler plus strictement les messes en rite préconciliaire ?

    Le pape François justifie sa décision en évoquant un danger pour l’unité ecclésiale. Mais je souhaiterais tout d’abord rappeler qu’il existe de très nombreuses formes du rite romain : les rites anglican et zaïrois, les rites ambrosien et cartusien. Sans compter les rites spécifiques aux ordres religieux. Et je ne parle même pas des rites non latins : les rites byzantins, arméniens ou antiochiens qui eux-mêmes comportent des sous-ensembles. Bref, il existe une diversité de rites, ce qui fait la richesse de l’Église, de son histoire et de ses traditions liturgiques.

     Lire aussi :L’histoire agitée de « Summorum Pontificum », le motu proprio qui a libéralisé la messe en latin

    Par ailleurs, d’un point de vue plus terre à terre, le motu proprio Traditionis Custodes fait suite à une enquête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi auprès des diocèses du monde entier. Or, sur l’ensemble des évêques, il semble que seuls 15% aient montré des sentiments défavorables à l’ancienne messe, quand 15% se révélaient neutres ou favorables. Les 70% n’ayant pas répondu, nous pouvons estimer qu’ils sont sans avis, ni pour, ni contre. Voir donc un texte pontifical répondre aux inquiétudes de 15% des évêques me laisse songeur… L’Église peut-elle s’offrir le luxe d’une crise dans le contexte que l’on sait, alors que tant de choses sont à faire et que ces communautés, contrairement à ce qu’en dit le motu proprio, ont montré leur fidélité à Rome dans le cadre offert par le pape Jean-Paul II puis Benoît XVI ?

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  • Les fresques de Giotto à Padoue sont inscrites au patrimoine mondial de l'humanité

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Les splendides fresques de Giotto désormais au patrimoine mondial de l’humanité

    SCROVEGNI

    Shutterstock | EQRoy

    La chapelle Scrovegni, Padoue (Italie)

    27/07/21

    Les fresques réalisées par Giotto au XIVe siècle dans la chapelle des Scrovegni, à Padoue (Italie), ont été inscrites le 24 juillet au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.

    Un des joyaux de l’art sacré vient d’entrer au patrimoine mondial de l’humanité. Les fresques réalisées par Giotto au XIVe siècle dans la chapelle des Scrovegni, à Padoue (Italie), ont été inscrites le 24 juillet sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Également appelée Église de l’Arena, cette chapelle ne compte qu’une nef unique. Mais quelle nef ! Pas un seul pan de mur n’est laissé au vide : les fresques commandées à Giotto par le banquier Enrico Scrovegni en l’honneur de son père Reginaldo occupent tout l’espace. Élève de Cimabue, Giotto aura mis moins de 900 jours pour couvrir de fresques les quelque 1.000 m² d’espace.

    Les épisodes de la vie du Christ, de la Nativité à la Passion, sont environnés de scènes de la vie de la Vierge et de sainte Anne et saint Joachim, les parents de Marie. Le mur faisant face à l’autel offre quant à lui une saisissante représentation du Jugement dernier. Les dimensions modestes de l’espace permettent aux spectateurs d’avoir un contact assez intime et personnel avec les peintures.

    L’œuvre majeure de Giotto

    La décoration de la chapelle des Scrovegni par Giotto est considérée comme l’une des réalisations les plus magistrales de l’histoire de l’art occidental. Unanimement considérées comme l’œuvre majeure de Giotto et comme l’un des chefs-d’œuvre de la peinture italienne, ces fresques représentent un aboutissement de la technique et du style de l’artiste. Et une formidable invitation à la prière.

  • Le pape François s’en va-t-en guerre contre l’oeuvre liturgique de son prédécesseur Benoît XVI

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    De Jean-Marie Guénois, ce jour sur le site web du « Figaro » (extraits) :

    Bergoglio 7d7c4294e36933a020aa376ba5a15b07bcb1f807e183c061d5779576c2c46daa.jpg"Par le Motu Proprio «Traditionis Custodes» publié ce 16 juillet  2021 (en traduction française ICI), le pape François annule les effets du Motu Proprio «Summorum Pontificum» de Benoît XVI qui avait donné en 2007 un statut de rite «extraordinaire» à la messe selon le rite de Saint Pie V, pour en faciliter l'usage.

    À LIRE AUSSI :Liturgie: le pape François veut remettre en cause le motu proprio de Benoit XVI

    Il permettait aux fidèles qui désiraient la messe selon le rite tridentin, en usage avant le Concile Vatican II et communément appelé «messe en latin», de pouvoir en bénéficier à condition de représenter un groupe stable. Il suffisait de le demander au curé de la paroisse qui devait accepter ou trouver une solution pour satisfaire cette demande. En cas de conflit, l'évêque devait donner raison aux fidèles.

    Des conditions très strictes

    Dans son Motu Proprio, François rappelle que «l'unique expression» du rituel de messe latine est celle du Concile Vatican II. Il donne aux seuls «évêques» locaux, par «compétence exclusive», l'autorisation de célébrer selon l'ancien rite avec des conditions très strictes:

    – que le «groupe» en question «n'exclue pas la validité et la légitimité» de la réforme liturgique du Concile Vatican II, du concile Vatican II et du magistère des Papes.

    -qu'un lieu ou plusieurs soient définis dans le diocèse pour cette messe selon l'ancien rite mais «pas dans les églises paroissiales et sans ériger de nouvelles paroisses personnelles».

    – que les lectures de ces messes soit lues en langue vernaculaire, celle du pays et non en latin, selon les traductions établies par la conférence épiscopale.

    -qu'un prêtre, soit nommé par l'évêque, comme «délégué de l'évêque» pour ces célébrations et pour le «soin des fidèles».

    -qu'un contrôle soit réalisé par l'évêque dans toutes les paroisses personnelles (paroisses spéciales déjà constituées avec autorisation de célébrer le rite préconciliaire) pour «évaluer si elle seront maintenues ou pas».

    – que l'évêque «aura soin de ne pas autoriser la constitution de nouveaux groupes».

    À LIRE AUSSI :La méthode François déroute jusque dans son propre camp

     Le pape François demande aussi aux prêtres ordonnés «après la publication » de ce motu proprio et qui veulent célébrer selon l'ancien rite, «de faire une demande formelle à l'évêque» qui «avant de donner l'autorisation consultera le Siège Apostolique» donc Rome. Quant aux prêtres qui célèbrent déjà dans cette forme, ils devront «demander à l'évêque l'autorisation pour continuer ».

    Par ailleurs le pape supprime le bureau spécialisé au Vatican en charge de cette question «traditionnaliste» dans l'Église qui s'appelait «Ecclesia Dei» et confie aux différents ministères concernées du Vatican le soin de régler les éventuels problèmes.

    Ref. Le pape François réduit fortement l'usage de la messe en latin

    Un texte et un geste peu élégants, par lesquels le pape François rallume avec brutalité la guerre des deux messes, apaisée voici 14 ans (7 juillet 2007) par son prédécesseur le pape émérite Benoit XVI: toujours en vie…

    JPSC

  • Benedetta : un film raté, un pschitt de pet de nonne

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    D'Arthur de Watrigant sur l'Incorrect via artofuss.blog :

    BENEDETTA : LA TRANSGRESSION DU BOOMER

    On le présentait comme le scandale du festival de Cannes 2021 : le sulfureux Paul Verhoeven revenait sur la croisette avec Benedetta, l’histoire d’une religieuse au 17ème siècle à Pescia en Toscane, « entre sainte et lesbienne ». Le film est raté, un pschitt de pet de nonne.

    10 juillet 2021

    Benedetta est une enfant promise au couvent par son père. Dès l’ouverture, Verhoeven le surligne : la petite brune est différente, quasi mystique. Les rossignols sur son ordre chantent et chient sur l’œil des brigands, surtout s’ils sont borgnes, et lorsqu’elle demande de l’aide « à sa mère » au pied d’une statue de Marie, la sainte vierge lui tombe dessus pour lui donner le sein. On connaît le goût du Hollandais pour le symbolisme, faut avouer qu’il démarre fort le bougre.

    Arrivée au couvent, la mère abbesse à qui Charlotte Rampling prête son regard d’acier négocie avec le papa. « Vous amenez à Jésus une nouvelle épouse » demande-t-elle ? Qui dit épouse dit dot : et oui en Toscane, les vocations naissent à coup de biftons, et la petite Benedetta monnayée tel un chameau aura droit à son voile contre plus de cent écus. Pour l’habit, il faut attendre. L’argent ouvre les portes mais n’accélère pas les délais, et en guise de vêtement, on lui refourgue des haillons qui grattent. « Ton corps est ton pire ennemi » lui répond une sœur. La voilà bien punie. Malin, le Hollandais prépare le terrain.

    Dix-huit ans plus tard, Benedetta la petite brune est devenue une grande blonde. Premier miracle. Elle joue un spectacle devant ses parents revenus pour l’occasion, et fait la morte. Jésus apparaît la barbe brushinguée et la chevelure au vent, il gambade avec les brebis dans un pré aussi crédible qu’Anne Hidalgo en couverture de Paris Match à la campagne. « Tu es mon épouse » lui dit-il. On aura compris, Benedetta a chaud à la truffe. Manque de pot, c’est là qu’apparaît Bartolomea. Elle fuit son affreux papa qui la cogne et se jette aux pieds de la jeune nonne en la suppliant de la garder au couvent. Mais elle n’a pas un radis et la mère abbesse tient toujours une calculette. « Ça sera mon cadeau » dit le père de Benedetta en payant la caution. On a bien envie de lui souffler que son cadeau ressemble furieusement à une pomme perdue dans le Jardin d’Éden, mais non. On ne peut pas. Paul Verhoeven verrouille tout, son script est rectiligne comme une ligne de métro, il n’y a pas de bifurcation possible.

    Lui le cinéaste du trouble, l’athée obsédé par le péché originel qui fait danser le grotesque avec le tragique, le vice avec la vertu, se révèle soudainement aussi didactique et prévisible qu’un vieux boomer. « J’ai besoin de chier » dit Bartolomea à sa nouvelle copine. Et les voici toutes les deux sur des chaises percées. Un pet de nonne plus tard, c’est le premier bisou. On ne va pas tortiller de la caméra, surtout qu’à plus de quatre-vingt ans, Paul Verhoeven n’a plus beaucoup de temps, et son esprit divague. Alors il saute les obstacles tel un chamois en rut et, par le truchement des visions de la pauvre Benedetta qui à force de câliner Jésus sur la croix chope des stigmates et donc nécessite d’être soignée et surveillée, réunit les deux bonnes sœurs dans la même cellule. La finesse d’un bulldozer conjuguée au regard libidineux d’un vieillard à l’Ehpad. Il est loin le temps du sublime Black Book et de son écriture magistrale.

    Verhoeven a la bave aux lèvres et la couche qui fuite. Pépé a trouvé un bon prétexte pour se rincer l’œil gratos

    Formellement, le cinéaste hollandais ne fait même plus d’effort. Les raccords sont grossiers et la caméra semble peser une tonne. Pourtant, on devine une idée derrière cet artifice. La mise en scène de la croyance – est-ce le diable, Dieu ou une manigance de Benedetta elle-même ? – combinée au jeu de pouvoir. Ce n’était qu’une illusion. Paul Verhoeven ne questionne plus, il veut choquer. Il déserte le hors-champ, confond l’audace avec l’esbroufe, et son théâtre devient du grand guignol. C’était brillant et furieusement drôle dans Starship Troopers, ici rien de subversif, rien de radical, juste une provoc de papy ringard.

    La nonne prend du galon et remplace la mère abbesse. Sa nouvelle chambre offre une belle vue, une porte qui ferme et un lit double. Verhoeven a la bave aux lèvres et la couche qui fuite. Pépé a trouvé un bon prétexte pour se rincer l’œil gratos. Il nous rejoue La Vie d’Adèle version Le Nom de la rose mais les « doigts sont trop petits ». Qu’à cela ne tienne, Bartolomea transforme une statuette de la Vierge Marie en godemichet, « c’est un peu rugueux » répond l’autre en l’effleurant du doigt. Un polissage plus tard, elle jouit et une comète débarque au-dessus du couvent. Le lecteur de Libération n’en peut plus, il n’a jamais rien vu d’aussi transgressif. Évidemment, les deux lesbiennes vont se faire gauler, l’Église va débarquer avec un nonce qui ressemble au répurgateur joué par Elie Semoun dans la série Kaamelot. On vous épargne la suite : la transgression du boomer n’offre pas de surprise, seulement de la peine.https://www.youtube.com/embed/WG-hIVwk16w?feature=oembed