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Art - Page 28

  • La meilleure bière du monde est fabriquée par des trappistes belges

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    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    Les mythiques bières de l’abbaye de Westvleteren

    • être brassée au sein d’une abbaye de l’ordre cistercien de la stricte observance,
    • par les moines ou au moins sous leur supervision,
    • et enfin, les bénéfices doivent être utilisés pour le monastère et le surplus donné à des œuvres caritatives ou sociales

    Tout est en ordre à Westvleteren !

    Les moines de Westvleteren, dans la brasserie de leur monastère – ©Abbaye de Westvleteren

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  • À Liège, ce samedi 12 juin 2021 à 18h en l’église du Saint-Sacrement, Mgr. Delville a commémoré solennellement la Fête-Dieu et béni les portes monumentales restaurées de l’église.

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    Nonobstant les contraintes en tous genres (spatiales en particulier) imposées par les normes sanitaires anticovid 19, limitant le nombre de fidèles dans la nef à 100 personnes (dont 20 choristes et instrumentistes), la messe s’est déroulée dans une atmosphère très participative, en particulier parmi les jeunes.

    Le reportage audiovisuel ci-dessous (cliquer sur le lien  https://youtu.be/Lc8ctnDmLnk) illustre la qualité de la musique liturgique (Sextuor grégorien de Drongen réuni et dirigé par Peter Canniere, Ensemble instrumental Darius, Choeur polyphonique Praeludium dir. Patrick Wilwerth, organiste) rehaussant une belle liturgie. Il se termine dans le narthex de l’église, avec le rite peu usité de la bénédiction des portes restaurées du sanctuaire, ouvertes à deux battants sur le Boulevard d’Avroy, en pleine circulation du samedi soir.

    On lira ci-dessous le texte de l’homélie prononcée par l’évêque de Liège au cours de cette messe commémorative de la Fête du Corps et du Sang du Christ célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain :

    « Chers Frères et Sœurs,

    Cette messe du S.-Sacrement est placée sous le signe des retrouvailles. C’est la première fête que nous pouvons célébrer depuis huit mois en étant nombreux dans cette église. Nous avons découvert durant la période de confinement combien la participation directe à la liturgie nous manquait et combien nous désirions communier au corps du Christ. Le sens même du sacrement, comme signe sacré et efficace de la grâce de Dieu, nous apparaissait d’autant plus que nous en étions privés.

    Or Jésus a voulu, lors de la dernière Cène, donner un signe d’espérance à ses disciples et il leur a demandé de le reproduire en disant : « Faites cela en mémoire de moi ». Jésus a affirmé que le pain rompu était son corps et que la coupe de vin était « la nouvelle alliance en son sang » (1 Co 11,23-29). Cela signifie qu’il voyait son corps, bientôt rompu par sa mort sur la croix, comme une offrande brûlée en holocauste sur l’autel, comme l’agneau immolé qu’on offrait à Dieu dans le temple de Jérusalem : c’est un don fait à Dieu, qui est aussi un don de soi ; il monte vers Dieu, comme une fragile fumée d’encens monte vers le ciel. Quant à son sang versé, Jésus l’a vu comme le sang du sacrifice, le sang qui appartient à Dieu et qui retourne à Dieu. Cela manifeste que la force de vie de Dieu est présente dans ce sang et l’emportera sur la mort. C’est pourquoi il ajoute : « Chaque fois que vous mangerez ce pain et boirez cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il revienne. Jésus annonçait ainsi reviendrait ressuscité.

    Quant à nous, quand nous célébrons l’eucharistie, nous vivons aussi cette offrande et recevons le don de vie. Quand nous apportons à l’autel nos offrandes, le pain, le vin, parfois d’autres fruits de la terre, et même la collecte, nous offrons au Seigneur ce qui nous est cher, nous lui offrons toute notre vie, nous lui ouvrons notre cœur. Ce mouvement est souligné par la fumée de l’encens qui est répandue sur les offrandes et qui montre que nos dons sont agréés par Dieu. Puis, au moment de la consécration, le pain et le vin posés sur l’autel deviennent le corps et le sang du Christ, ils manifestent que la vie de Dieu est rendue présente en eux. Ce don s’accomplit dans la communion au corps et au sang du Christ, par laquelle Dieu fait alliance avec nous et nous fait entrer dans sa vie divine. Comme le disait Jésus dans l’évangile (Jn 6,56-59) : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Celui qui mange ce pain vivra éternellement ». Dans la communion au Christ nous trouvons la vraie vie, et dans la communion à celui qui souffre, nous trouvons la vraie joie.

    Pour valoriser ce don que Dieu nous fait, nous célébrons avec solennité l’eucharistie dans cette église du Saint-Sacrement, dans la forme extraordinaire du rite romain, parce qu’elle a nous permet de garder la richesse de la liturgie ancienne, dans la beauté de ses gestes, de ses mots et de ses chants, qui évoquent le mystère d’amour de Dieu qui se donne à nous. Nous inaugurons aussi la fin des travaux réalisés en cette église du S.-Sacrement. La voûte et le toit ont été restaurés : cela ne se voit pas, mais cela vous garantit qu’ils ne vous tomberont pas sur la tête ! Mais ce qu’on voit, c’est la façade, magnifiquement restaurée, avec ses deux portes majestueuses, qui sont les plus grandes de Wallonie à être faites dans une seule pièce de bois. Leur restauration a été l’objet d’un travail minutieux réalisé par un ébéniste, de sorte qu’aujourd’hui on peut les pousser sans effort et sans les faire grincer. Nous les bénirons à la fin de cette célébration.

    Si sainte Julienne de Cornillon a reçu l’inspiration de faire célébrer la fête du Saint-Sacrement, c’est qu’elle avait compris combien le sacrement actualise en nous la vie du Christ. En effet la vie du Christ ne se résume pas à son aspect historique ; elle se prolonge en chacun de nous par un signe qui nourrit chacune de nos vies. Comme le Christ s’est livré à nous et s’est donné à nous, il nous invite à nous donner aux autres. Nous rejoignons l’intuition de sainte Julienne de Cornillon qui était d’abord au service des malades comme directrice d’un hôpital, la léproserie de Cornillon, avant d’être aussi la promotrice de la fête du Saint-Sacrement, fête destinée à favoriser l’union du chrétien au Christ par la communion eucharistique. Et nous portons fortement dans notre prière tous ceux qui se sont donnés pour leurs frères et sœurs durant cette crise du coronavirus. Je pense au personnel soignant, aux personnels des maisons de retraite, à tous ceux qui ont accompagné une personne en difficulté et à tous ceux qui ont souffert durant cette pandémie. Cette période difficile nous a aussi stimulés à trouver des gestes nouveaux pour nous soutenir les uns les autres. Elle a fait apparaître l’importance de l’affection et de la solidarité.

    Alors recevons avec foi le corps du Christ qui nous est donné en communion et, dans ce monde qui passe, soyons des témoins de la vie qui ne passe pas !

    Amen ! Alleluia ! »

    Delville au Saint-Sacrement 200590396_573497010283243_324568287904989590_n.jpg

    JPSC

  • Gaspard, soldat de l’amour : séance ce jeudi 10 juin à 20H15

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    Séance jeudi 10 juin à 20h15

    Gaspard, soldat de l’amour

     
    Projection suivie d’une intervention de Marie Axelle et Benoit Clermont, les parents de Gaspard, ainsi que Steven Gunnell, réalisateur du film.
    Image module

    Un film de Sabrina et Steven Gunnell

    Le synopsis du film

    Gaspard, soldat de l’amour, est un long métrage qui retrace la vie de Gaspard Clermont, décédé le 1er février 2017 à l’âge de 3 ans et demi, à travers les témoignages de ceux qui l’ont accompagné pendant sa courte mais féconde existence.

    Atteint d’une maladie neurodégénérative incurable diagnostiquée à l’âge d’un an (maladie de Sandhoff), Gaspard a bouleversé un nombre incroyable d’hommes et de femmes, Ses parents, son frère et ses sœurs, le corps médical, sa famille et leurs amis ou encore les membres du clergé soulignent tous son charisme inouï et sa faculté à toucher les âmes par un simple regard.

    Soins médicaux, rôle de la fratrie, souffrance, espérance du ciel, amour conjugal, acceptation et accompagnement vers une mort certaine : autant d’aspects de cette épreuve dévoilée avec bienveillance au fil des minutes.

    Les témoignages recueillis après son décès par Sabrina et Steven J. Gunnell illustrent tous la prodigieuse fécondité de cette vie si inutile aux yeux du monde : Gaspard n’a jamais dit un seul mot, n’a jamais marché, il ne pouvait rien faire par lui-même. Et pourtant son lumineux exemple éclaire désormais le regard sur la vie d’une multitude de personne…

    Lui, si faible, est devenu pour eux un chemin d’essentiel. Et tous souhaitent le remercier, en attendant de le retrouver au Ciel pour l’Eternité.

    Le programme de votre soirée :

    20h15 : projection du film

    21h45 : Echange avec Steven Gunnell (réalisateur), Marie-Axelle et Benoit Clermont

  • Découvrir "le beau XIIème siècle" sur KTO

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    De KTO :

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    Le Beau XIIe siècle

    Le Beau XIIe siècle

    La cathédrale Notre-Dame de Paris est le témoin de ce qui fut une renaissance, une révolution, et aussi une naissance, celle de la culture européenne moderne. Un changement de paradigme sur lequel nous vivons encore.

    Découvrez cette extraordinaire révolution des mentalités en matière d'art, de littérature et de théologie, dans ce film documentaire historique et artistique de Bruno Aguila.

    Le Beau XIIe siècle, ce lundi à 20h35

    Une coproduction KTO/MERAPI PRODUCTION 2021

  • Un film lève le voile sur la persécution de l'Eglise catholique dans les anciens pays communistes

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    De Céline Rouden sur le site du journal La Croix :

    « Les séminaristes », la foi mise à l’épreuve

    Critique 

    Dans la Tchécoslovaquie communiste du début des années 1980, deux étudiants en théologie doivent choisir entre la soumission au régime et la fidélité à leurs convictions.

    02/06/2021

    « Les séminaristes », la foi mise à l’épreuve

    Les séminaristes lève le voile sur un sujet rarement montré au cinéma, celui de la persécution de l’Église catholique dans les anciens pays communistes PUNKCHART FILMS

    Les séminaristes
    d’Ivan Ostrochovsky

    Film slovaque, 1 h 18

    Juraj et Michal, qui se destinent à la prêtrise, débarquent un beau matin de leur province à la faculté théologique de Bratislava pour parfaire leur formation. Tout les impressionne : la majesté des lieux, l’atmosphère de ferveur qui y règne, la qualité de leur enseignement, la vie en collectivité dans le partage d’une même vocation. Mais nous sommes dans la Tchécoslovaquie communiste du début des années 1980 où le régime cherche à museler l’Église considérée comme un dangereux foyer de contestation.

    Émanation du gouvernement, l’organisation cléricale « Pacem in Terris » tente d’obtenir une « normalisation » de l’institution et la collaboration de sa hiérarchie, quitte à utiliser la terreur. Ceux qui ne veulent pas se soumettre et cherchent à préserver une spiritualité authentique ont créé une église clandestine. Ils se réunissent en secret pour ordonner des prêtres et partager des lectures interdites. Au séminaire, la police secrète incarnée par la figure de l’ignoble Docteur Ivan rôde pour en démasquer les meneurs. Les deux jeunes séminaristes sont rapidement confrontés à un dilemme : se soumettre et collaborer avec le régime ou rester fidèle à leurs convictions au péril de leur vie.

    Un sujet rarement évoqué au cinéma

    Avec son noir et blanc, son format en 4/3 et ses cadres très léchés, ce film du réalisateur slovaque Ivan Ostrochovsky n’est pas sans rappeler le très beau Ida du Polonais Pawel Pawlikowski, avec lequel il partage la même coscénariste, quitte à être parfois un peu prisonnier de son esthétique. Construit comme un thriller, distillant par un travail sur le son, les décors et les sensations, l’atmosphère de paranoïa qui régnait à l’époque, Les séminaristes n’en contribue pas moins à lever le voile sur un sujet rarement montré au cinéma, celui de la persécution de l’Église catholique dans les anciens pays communistes.

  • Liège : balades muséo-musicales au Grand Curtius, le samedi 12 juin 2021 de 13h00 à 18h00

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    Du plain-chant liégeois du 13e siècle jusqu'à Astor Piazzolla, en passant par Grétry et Ysaÿe, la musique classique se glisse dans un patrimoine muséal exceptionnel. Le temps d'un week-end, le samedi 12 juin au Grand Curtius (de 13h à 18h) * des artistes s'installent au cœur des collections permanentes pour offrir aux visiteurs des concerts dans un cadre remarquable.

    Réservation obligatoire

    Les concerts se déroulant au sein des collections permanentes, afin d'y assister, il vous suffit de réserver votre billet d'entrée au musée en date du samedi 12 juin. En raison des mesures liées au Covid-19, cette réservation préalable est obligatoire via le lien suivant : Le Grand Curtius : collections permanentes (COVID19) (visitezliege.be) 

    (*) Voir aussi  le dimanche 13 juin au Musée Grétry-

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    JPSC

  • Liège : la Fête-Dieu célébrée à l’église du Saint-Sacrement par l’Evêque, Mgr Delville, le samedi 12 juin 2021 à 18 heures

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    À Liège, cette année, les célébrations de la Fête-Dieu sont reportées d’une semaine pour coïncider avec les nouvelles règles sanitaires anti-covid 19, qui devraient libéraliser enfin l’accès au culte dans les églises (100 personnes au lieu de 15) à partir du 9 juin.

    Des messes seront dites à la Basilique Saint-Martin le jeudi 10 juin (au lieu du 3 juin).

    Mgr Delville viendra aussi célébrer la Fête à l’église du Saint-Sacrement le samedi 12 juin à 18 heures. Vous trouverez ci-dessous le détail de cette manifestation qui coïncide avec la clôture des travaux de restauration de ce bel édifice du XVIIIe siècle. Pour participer à cette soirée, il est prudent de réserver sa place.  La célébration est organisée dans le respect des protocoles sanitaires anti-covid 19 prévus. Pour tous renseignements et réserver sa place : tel. 04 344 10 89 ou email sursumcorda@skynet.be (on peut également adresser un sms au n° de portable 0470 94 70 05)

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    JPSC

  • Trois pièces du répertoire grégorien en l'honneur de la Sainte Trinité

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    Gloria tibi Trinitas
    Aequalis una Deitas
    Et ante omnia saecula
    Et nunc et in perpetuum

    O lux beata Trinitas
    et principals Unitas,
    iam sol recedit igneus :
    infunde lumen cordibus.

    Lumière, heureuse Trinité
    qui es souveraine Unité,
    quand l'astre de feu se retire,
    répands en nos cœurs ta clarté.

    Te mane laudum carmine,
    te deprecemur vespere ;
    te nostra supplex gloria
    per cuncta laudet saecula.

    A toi nos hymnes du matin,
    à toi nos cantiques du soir,
    à toi, pour les siècles des siècles,
    la prière de notre gloire.

  • Le retour de la culture: à Liège, concert « Bach Inspiration » à l’église du Saint-Sacrement le dimanche 13 juin 2021 à 17 heures

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    Après tant de mois de silence forcé par la pandémie du coronavirus, le Choeur de Chambre Praeludium et son chef Patrick Wilwerth ont le plaisir de vous inviter à leur prochain concert qui aura lieu à l’église du Saint-Sacrement le dimanche 13 juin 2021 à 17 heures.

    Pour lui c’est une joie immense de pouvoir chanter et vous offrir, avec l’ensemble instrumental Darius, un moment de musique intense, des pages du plus grand musicien de tous les temps et fêter le retour de la Culture trop longtemps muselée.

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    Réservations : Tel. 0495/79 80 38 ou email patrickwilwerth@icloud.com

    Entrées : 10 € (étudiants – 26 ans : 5€)

    Paiement sur place ou versement  au compte bancaire n° : BE13 0004 5096 6639  au nom de l’asbl Tempus Musicale. En communication : concert 13 juin 21.

    JPSC

  • France : un édifice religieux perdu toutes les deux semaines

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    De Solène Tadié sur le National Catholic Register :

    Pourquoi la France perd un édifice religieux toutes les deux semaines

    Selon M. Lamaze, outre le fait qu'un édifice religieux disparaît toutes les deux semaines - par démolition, transformation, destruction par le feu ou effondrement -, deux tiers des incendies d'édifices religieux sont d'origine criminelle.

    The Church of St. Ouen in Rouen

    L'église Saint-Ouen de Rouen (photo : Jorge Láscar via Wikimedia (CC BY 2.0). / Daniel Vorndran/CC BY-SA 3.0)

    4 mai 2021

    Un édifice religieux disparaît en France toutes les deux semaines. 

    C'est le constat d'Édouard de Lamaze, président de l'Observatoire du patrimoine religieux à Paris. 

    Il tire la sonnette d'alarme dans les médias français sur la disparition progressive des édifices religieux dans un pays surnommé la "fille aînée de l'Église" parce que le roi franc Clovis Ier a embrassé le catholicisme en 496.

    L'appel de Lamaze à une plus grande prise de conscience a été lancé après qu'un incendie ait détruit l'église Saint-Pierre du XVIe siècle à Romilly-la-Puthenaye, en Normandie, dans le nord de la France. L'incendie, jugé accidentel, a eu lieu le 15 avril, deux ans exactement après l'incendie qui a dévasté la cathédrale Notre-Dame de Paris.  

    L'image inoubliable de la cathédrale en feu, qui a fait le tour de la planète en 2019, a mis en évidence un problème plus profond au sein de la société française : de graves lacunes dans le système de préservation des monuments religieux, associées à une hostilité croissante envers la religion.  

    Lamaze a déclaré à CNA dans une interview qu'en plus d'un bâtiment religieux qui disparaît toutes les deux semaines - par démolition, transformation, destruction par le feu ou effondrement - deux tiers des incendies dans les bâtiments religieux sont dus à des incendies criminels. 

    Si ces statistiques incluent des bâtiments appartenant à tous les groupes religieux, la plupart d'entre elles concernent des monuments catholiques, qui représentent encore une large majorité en France, où l'on compte environ 45 000 lieux de culte catholiques.

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  • Hristos Voskresie

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    Les chrétiens orthodoxes fêtent la Résurrection ce dimanche 2 mai :

    Le Christ est ressuscité des morts;
    par la mort, il a vaincu la mort;
    à ceux qui sont dans les tombeaux
    il a donné la vie

  • Les églises : un patrimoine dont l’héritage est l’affaire de tous

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    Une chronique du chanoine Eric de Beukelaer sur le site de La Libre :

    À qui appartiennent les églises de Belgique, et qui doit s'en occuper?

    Une certaine opinion aime brocarder l’opulence catholique "avec ses cathédrales qui regorgent de trésors". Fake news.

    Récemment, dans une prestigieuse collégiale médiévale de Wallonie, des œuvres d’art furent maladroitement restaurées. Suite à l’émoi médiatique, la commune s’empressa de se dédouaner, en communiquant qu’elle n’était pas propriétaire des lieux. Déclaration surprenante. À la Révolution française, les biens du culte furent nationalisés. La propriété des églises est ainsi passée aux communes. Lors du concordat avec le Pape, Napoléon n’a rien rendu. Il a réaffecté les églises au culte, sous la responsabilité d’un organe de gestion constitué de bénévoles : la fabrique d’église. Les églises construites avant ce concordat (1804) sont donc en principe des propriétés communales. Pour les églises édifiées après, si construites sur un terrain communal, elles sont communales ; si construites sur un terrain fabricien, elles sont fabriciennes. Certaines communes répugnent cependant à reconnaître qu’elles sont propriétaires d’une église, et ce afin de se sentir moins responsables de l’entretien. Et d’ainsi refiler le "valet noir" aux fabriques. En Wallonie, la charge des lieux de culte ne représente pourtant en moyenne qu’un pour cent du budget communal. Là où leur subside permet un entretien régulier des lieux, les églises demeurent en bon état.

    Qu’importe d’ailleurs que le propriétaire soit la commune ou la fabrique. En effet, une fabrique d’église est un établissement public sous tutelle - de l’évêché, certes, mais aussi des communes et de la Région wallonne. Les fabriciens sont donc des bénévoles qui gèrent des biens publics. Leur mission ingrate mérite respect et encouragement. Si demain ils doivent être remplacés par des fonctionnaires, le budget communal en souffrira bien davantage. Outre le curé, le bourgmestre ou l’échevin du Culte est membre de droit du Conseil de fabrique. La commune a donc "un œil" sur les fabriques d’église et porte dès lors une part de responsabilité dans ses décisions. Certaines communes feignent d’ignorer cela - stratégie du "valet noir" oblige.

    L’avenir est réfléchi sans tabous

    Une certaine opinion aime brocarder l’opulence catholique "avec ses cathédrales qui regorgent de trésors". Fake news. En Belgique 99 % des églises appartiennent au domaine public - communal ou fabricien. (Seulement 1 % d’entre elles sont propriété d’une ASBL). En clair : bien qu’affectées au culte catholique, les églises appartiennent à la population. Chacun, quelle que soit sa conviction, y est bienvenu dans sa quête de silence, d’intériorité, de beauté… de Mystère. D’où l’importance de veiller à ce qu’elles restent ouvertes le plus possible, tout en les protégeant contre le vol et les dégradations. Une église fermée se meurt d’oubli. 

    Voilà pourquoi aussi il s’agit de réfléchir ensemble à l’avenir de chacune d’elles. Exclusivement affectées au culte ? Aussi accessibles à d’autres usages compatibles ? Partagées en diverses affectations avec désaffectation partielle ? Désaffectées au culte ? En Flandre, un décret oblige communes, fabriques et évêchés à trancher. Côté francophone, cela dépend de l’initiative des partenaires. Si certaines communes décident en solo - ce qui est illégal -, d’autres laissent les bâtiments se dégrader, attendant que ce soient les représentants catholiques qui prennent les décisions. Fermer une église est impopulaire. D’où la tentation de glisser le "valet noir" à l’évêché et aux fabriques. Eh bien, non. Avec la diminution de la pratique religieuse, les catholiques réfléchissent à l’avenir des églises, sans tabous. À condition que cela se fasse en partenariat avec les autorités. À condition aussi de veiller à garder suffisamment d’espaces d’intériorité, même réduits, à la manière des chapelles de jadis. Les églises sont, au cœur des villes et villages, des cierges pointés vers le ciel. Plutôt qu’une charge, elles sont un patrimoine dont l’héritage est l’affaire de tous.