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Duo d'âmes à l'église du Saint-Sacrement de Liège: Avine Coulonval, violon et Madeleine Jacques, alto (dimanche 29 mars 2015, 16h)
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Festival Bach 2015 en vallée mosane : à Liège les samedi 21 et dimanche 22 mars , à Herve le mercredi 22 avril
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Art contemporain : CQFD ?
Du figaro.fr :
VIDEO - Une équipe néerlandaise a observé les réactions d'amateurs d'art face à un poster vendu 10 euros dans la célèbre enseigne suédoise, exposé dans une galerie d'art. Les réactions sont surprenantes.
Les Néerlandais ne manquent pas d'humour. Boris Lange, présentateur de l'émission Life Hunters, a réalisé une expérience insolite dans un musée néerlandais. Il y a placé un tableau Ikea d'une valeur de 10 euros. Puis a interpellé les visiteurs en leur présentant la toile comme l'œuvre d'un artiste appelé Ike Andrews.
Lorsque le jeune homme demande aux gens comment ils interprètent le tableau, ceux-ci n'hésitent pas à se lancer dans des explications tantôt farfelues tantôt pleines de profondeur. «C'est une illustration du chaos dans son esprit», «C'est un artiste qui peut mettre ses émotions dans ses peintures», disent-ils. L'artiste est visiblement bien apprécié par les amateurs d'art.
Boris Lange leur a demandé ensuite de donner un prix à ce tableau. Les enchères ont vite grimpé. Certaines personnes l'ont estimé à plusieurs centaines d'euros, une femme à 666 000 euros tandis qu'un homme est même monté jusqu'à... 2,5 millions d'euros.
Ce reportage plein d'humour et d'irrévérence relance ainsi à sa manière le vieux débat sur la définition de l'art, qui avait été initié par Duchamp en 1917, alors que ce dernier avait mis une cuvette de toilette dans un musée et proclamé qu'il s'agissait d'une œuvre d'art.
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Pie XII, un "Schindler du Vatican" ?
(Source : Zenit.org)"Ombres de vérité", un film sur l'action de Pie XII en faveur des juifs
Une enquête historique sur "le Schindler du Vatican"
Federico Cenci
- Le film-enquête « Shades of Truth » (Ombres de vérité), sur l'action de Pie XII en faveur des juifs pendant la shoah, a été projeté en avant-première à l’Institut « Maria Bambina » de Rome, le 2 mars 2015, jour anniversaire de sa naissance et de son élection comme pape.
Réalisé par l'historienne Liana Marabini, il sera présenté en mai au Festival de Cannes, et en septembre à Philadelphie, lors de la VIIIème Rencontre mondiale des familles à laquelle participera le pape François.
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Liège, 28 mars : La Passion selon saint Jean de JS Bach


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Qu'est-ce que la beauté ?
Qu'est-ce que la beauté ?Auteur(s) : Jean Brun, Boris Lejeune
Editeur : Desclee De Brouwer ›
Tandis que le prétendu Art Contemporain s'épuise dans le maniérisme d'une transgression sans objet, qu'attendre de la lecture de Jean Brun ? Tout simplement qu'elle nous ramène à l essence de l'art et de sa fonction, qui est de chanter la Beauté du Créateur à travers ses oeuvres et l'expression humaine qu'en donne l'artiste. Cette fonction sacrée, dans la situation du monde présent, prend la forme d'un combat métaphysique pour l'Être contre le Néant.
204 pages - 18,50€
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Un grand moment d'objectivité historique sur "Le Soir"
Trouvé dans le Soir, sous le titre « Dix saccages d’oeuvres pour raisons idéologiques ».
http://portfolio.lesoir.be/v/2015-01-06_top/_27_02_15_oeuvres/
Comme le premier « saccage » remonte à 560 avant J.-C., on aurait pu s’attendre à entendre parler des vitraux et statues détruits par les calvinistes, du sac de Cluny, de l’attaque contre la Pietà de Michel Ange, ou, de manière plus chauvine, de la destruction de la cathédrale Saint-Lambert... Mais non, dans ce top 10, on trouve :- les méchants cathos américains qui ont boudé les Beattles pour s’être comparés à Jésus Christ ;
- les méchants cathos « proches de l’extrême droite » qui ont abîmé le piss Christ ;
- les méchants cathos du "Printemps français, proche des idées du mouvement de la Manif pour tous, » qui «serait responsable des dégradations », du plug anal de Paul McCarthy sur la Place Vendôme...
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La 1ère icône des 21 martyrs coptes de Libye
Vu sur le « Forum catholique » (JPSC)

commentaires de Marie-Gabrielle Leblanc
Remarquez les détails : la plage sur laquelle ils ont été martyrisés avec la mer derrière. Tous les visages ressemblent à Jésus, dont ils ont prononcé le nom jusqu'à leur dernier souffle. L'unique Soudanais n'est pas oublié au centre. Les tuniques oranges rappellent la combinaison orange que les terroristes islamistes mettent à leurs victimes avant de les décapiter. Ils ont par-dessus l'étole rouge du martyre, proche de l'étole des diacres coptes, portée ici également par les anges et par le Christ. Remarquez la pluie de couronnes que les anges leur remettent.

Lire également : les 21 martyrs coptes sont un trait d'unité entre les chrétiens
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La bande dessinée chrétienne
Sur le site des jésuites de la Province de France :
La B. D. chrétienne
À l’occasion du 42e Festival international de la Bande dessinée, à Angoulême, du 29/1 au 1/2/2015, l’émission de KTO TV « La foi prise au mot » (52 minutes) est revenue sur l’histoire et l’actualité de la bande dessinée chrétienne.
Un thème en apparence léger, mais en réalité très sérieux : les rapports entre le christianisme et la bande dessinée. S’il n’est pas excessif de dire que celle-ci (en particulier Tintin et Spirou) est née dans les milieux catholiques, qu’en est-il aujourd’hui ? Quels sont les rapports entre le christianisme et la bande dessinée ? Les chrétiens font-ils des BD, et comment le christianisme est-il représenté dans ces albums ?
Le professeur René Nouailhat, (docteur ès Lettres, historien des religions, auteur d’essais sur E.P. Jacobs chez Mosquito www.editionsmosquito.com), apporte lui-même son expertise passionnante. Ces deux personnalités de la BD chrétienne ont été présents au Festival d’Angoulême avec d’autres membres du CRIABD : Béatrice Beaumarais (dessinatrice), Cécile Jacquerye (scénariste), Frère Thierry de Béthune osb (dessinateur), Marc Eelbo (bénévole). Il y aura aussi les dessinateurs chrétiens Brunor, Jean-François Kieffer, Sean O’Brien, le scénariste Père Christophe Hadevis et l’équipe de BD chrétienne présente à la Cathédrale, au Temple et à St Martial (www.bdchretienne.net).A noter aussi que l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » n° 1933 du 31 janvier au 6 février publie un dossier sur la BD chrétienne intitulé « BD et christianisme », par Thibaut Dary et Luc Adrian (www.famillechretienne.fr)
Pour acheter le livre de Roland Francart, sj : La BD chrétienne >>
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Belgique : le 12e Festival de Chant Grégorien de Watou aura lieu du 8 au 17 mai 2015.


« Au cours de cette douzième édition du Festival international de chant grégorien de Watou, près de quatre-cent-cinquante voix, pour la plupart jeunes et professionnelles redonneront vie de façon grandiose à une musique et à des textes très anciens. Watou est le plus grand festival de chant grégorien au monde. Il est devenu un lieu de pèlerinage, une étape indispensable pour les amateurs de silence et de chant grégorien. L’enthousiasme est à son comble et le public en est fasciné.
Avec tous les collaborateurs, je suis fier de pouvoir vous présenter ce festival triennal de grande qualité et de vous inviter à venir découvrir cette icône de notre culture occidentale.
Bernard Deheegher »
31 scholae ou ensembles grégoriens venus du monde entier seront présents pendant 10 jours à Watou ou dans l'une de ses 9 villes partenaires pour proposer 24 événements:11 concerts , 4 auditions, 8 célébrations liturgiques, 1 atelier
Pour connaître le programme détaillé, cliquer ici.
JPSC
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L’évêque de Liège, la liturgie et le chant grégorien
L'évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, est licencié en histoire de l’université de Liège, théologien diplômé en sciences bibliques de l’ Université grégorienne à Rome et de l’Université catholique de Louvain (U.CL.), où il fur professeur ordinaire chargé du cours de l’histoire de l’Eglise et du christianisme ; il aussi obtenu un prix d’orgue au conservatoire royal de Liège.
Pour la revue trimestrielle « Canticum novum » (in n°71, décembre 2014), organe de l’ « académie de chant grégorien » (Belgique), Jacques Zeegers a interviewé Monseigneur Delville sur la place des mélodies grégoriennes dans les rites latins de la liturgie catholique :
- Que représente pour vous le chant grégorien ? Comme prêtre et évêque tout d’abord ?
- Comme prêtre et évêque, c'est-à-dire comme homme d’Eglise, je considère le chant grégorien comme le chant fondamental de l’Eglise. Dans des célébrations plurilingues, par exemple, c’est le chant grégorien qui peut faire l’unité. C’est évidemment le cas dans les liturgies du Vatican, mais aussi en d’autres occasions, dans de grandes rencontres internationales, par exemple. Cela postule bien sûr qu’on ait appris le répertoire par ailleurs car on ne peut avoir la maîtrise du chant uniquement pour ces occasions-là. Mais comme ces occasions sont médiatisées, elles sont aussi porteuses de formation. Cela, c’est l’aspect pratique du chant grégorien, à savoir la référence commune. Mais il y a aussi un aspect plus fondamental lié à son style : c’est un chant méditatif qui porte à la contemplation et qui est donc bien adapté à l’objectif de la liturgie. Il a donc une qualité importante au niveau spirituel.
- Et comme historien ?
- Comme historien, je pense que le chant grégorien constitue un patrimoine extraordinaire, tant au niveau des paroles qu’au niveau des mélodies. Il déborde d’ailleurs de la liturgie actuelle car pas mal de pièces n’y sont plus chantées aujourd’hui, par exemple celles qui faisaient partie des rites locaux. J’y vois le témoignage de la créativité de notre Eglise. Je pense aussi au Dies irae qui est l’expression d’une vision de foi, d’une vision dramatique. Tant les paroles que les mélodies reflètent l’histoire de l’Eglise. Sans doute le Dies irae ne correspond-il plus à notre mentalité contemporaine. C’est en tout cas le sentiment qu’on a eu en le supprimant de la liturgie dans la mesure où il insistait plus sur la condamnation (le jour de colère) que sur la miséricorde qui y est pourtant présente. Mais quand on parle du jugement, on ne peut s’exprimer que par métaphores et ce n’est pas parce que les métaphores ont un côté violent qu’elles n’ont pas une signification pour la vie spirituelle ; elles ne sont pas une photographie des réalités spirituelles mais des images qui doivent être interprétées et éveiller la vie spirituelle.
Pas mal de pièces du répertoire ne sont plus utilisées, mais il est important de les redécouvrir par d’autres biais, que ce soit par la recherche musicale ou par des enregistrements de caractère plus historique. Il est aussi intéressant de voir comment, à certaines époques, on a ajouté de nouveaux textes, par exemple les intercessions à l’intérieur du kyrie (les tropes dont on retrouve la trace dans les titres du Kyriale) qui permettent d’apprécier la créativité de chaque époque.
Kyrie tropé "orbis factor":
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Art contemporain ou Art comptant pour rien ?
De Joseph Junker sur Speculooz :
Art contemporain ou Art comptant pour rien ?
L’art et la culture sont une composante essentielle de ce que nous sommes. Imaginons un instant ce que serait un monde sans art , sans couleurs, sans couleur, sans musique, sans peinture etc… Voilà qui serait pire que la pire des prisons.
Peu importe la raison pour laquelle nous avons été placés en ce monde et par qui, il est un fait que tous nous avons tous en nous ce désir et ce quête du beau. Force est hélas de constater que l’Art contemporain déçoit l’Homme moderne dans cette quête du beau et que sous couvert de « géniales » intuitions les pires inepties sévissent depuis longtemps là même où elles devraient nous élever.
En 1917 déjà, Marcel Duchamps apposait son nom à la photo d’un urinoir, prétendant haut et fort que, puisque telle est sa volonté et au nom de sa démarche, ladite photo était une œuvre d’art.
Dans une société artistique saine d’esprit, une telle provocation n’aurait jamais dépassé les oubliettes du temps, comme une démonstration par l’absurde du fait que non, on ne peut faire de l’art avec n’importe quoi. Dans la nôtre, elle est au contraire devenue la pierre angulaire d’une grande partie de l’art conceptuel et contemporain. Désormais l’intention artistique est l’excuse de la médiocrité, l’avant-gardisme est l’excuse de la nullité et la provocation celle de l’indigence idéologique.
Il faut avoir le courage et le bon sens de dénoncer ces fumisteries qui n’apportent rien à l’humanité et qui à force d’abuser des concepts d’art et de liberté d’expression, finissent par les détruire. Car tant que nous ne le ferons pas, l’art contemporain continuera à ne produire que de trop rares atolls de créativité et de bon-goût dans un océan d’inepties. Lesquelles inepties d’ailleurs, ne sont la plupart du temps que des tentatives avérées de choquer le bourgeois, que la critique s’empresse d’encenser et les mécènes fortunés de noyer sous leurs dollars spéculatifs.
