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Art - Page 65

  • L’évêque de Liège, la liturgie et le chant grégorien

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    L'évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, est licencié en histoire de l’université de Liège, théologien diplômé  en sciences bibliques de l’ Université  grégorienne à Rome et de l’Université catholique de Louvain (U.CL.), où il fur professeur ordinaire  chargé du cours de  l’histoire de l’Eglise et du christianisme ; il aussi obtenu un prix d’orgue au conservatoire royal de Liège.

    Pour la revue trimestrielle « Canticum novum » (in n°71, décembre 2014), organe de l’ « académie de chant grégorien » (Belgique), Jacques Zeegers a interviewé Monseigneur Delville sur la place des mélodies grégoriennes dans les rites latins de la liturgie catholique :

    Que représente pour vous le chant grégorien ? Comme prêtre et évêque tout d’abord ?

    - Comme prêtre et évêque, c'est-à-dire comme homme d’Eglise, je considère le chant grégorien comme le chant fondamental de l’Eglise. Dans des célébrations plurilingues, par exemple, c’est le chant grégorien qui peut faire l’unité. C’est évidemment le cas dans les liturgies du Vatican, mais aussi en d’autres occasions, dans de grandes rencontres internationales, par exemple. Cela postule bien sûr qu’on ait appris le répertoire par ailleurs car on ne peut avoir la maîtrise du chant uniquement pour ces occasions-là. Mais comme ces occasions sont médiatisées, elles sont aussi porteuses de formation. Cela, c’est l’aspect pratique du chant grégorien, à savoir la référence commune. Mais il y a aussi un aspect plus fondamental lié à son style : c’est un chant méditatif qui porte à la contemplation et qui est donc bien adapté à l’objectif de la liturgie. Il a donc une qualité importante au niveau spirituel.

    -  Et comme historien ?

    - Comme historien, je pense que le chant grégorien constitue un patrimoine extraordinaire, tant au niveau des paroles qu’au niveau des mélodies. Il déborde d’ailleurs de la liturgie actuelle car pas mal de pièces n’y sont plus chantées aujourd’hui, par exemple celles qui faisaient partie des rites locaux. J’y vois le témoignage de la créativité de notre Eglise. Je pense aussi au Dies irae qui est l’expression d’une vision de foi, d’une vision dramatique. Tant les paroles que les mélodies reflètent l’histoire de l’Eglise. Sans doute le Dies irae ne correspond-il plus à notre mentalité contemporaine. C’est en tout cas le sentiment qu’on a eu en le supprimant de la liturgie dans la mesure où il insistait plus sur la condamnation (le jour de colère) que sur la miséricorde qui y est pourtant présente. Mais quand on parle du jugement, on ne peut s’exprimer que par métaphores et ce n’est pas parce que les métaphores ont un côté violent qu’elles n’ont pas une signification pour la vie spirituelle ; elles ne sont pas une photographie des réalités spirituelles mais des images qui doivent être interprétées et éveiller la vie spirituelle.

    Pas mal de pièces du répertoire ne sont plus utilisées, mais il est important de les redécouvrir par d’autres biais, que ce soit par la recherche musicale ou par des enregistrements de caractère plus historique. Il est aussi intéressant de voir comment, à certaines époques, on a ajouté de nouveaux textes, par exemple les intercessions à l’intérieur du kyrie (les tropes dont on retrouve la trace dans les titres du Kyriale) qui permettent d’apprécier la créativité de chaque époque.

    Kyrie tropé "orbis factor":

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  • Art contemporain ou Art comptant pour rien ?

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    De Joseph Junker sur Speculooz :

    Art contemporain ou Art comptant pour rien ?

    L’art et la culture sont une composante essentielle de ce que nous sommes. Imaginons un instant ce que serait un monde sans art , sans couleurs, sans couleur, sans musique, sans peinture etc… Voilà qui serait pire que la pire des prisons.

    Peu importe la raison pour laquelle nous avons été placés en ce monde et par qui, il est un fait que tous nous avons tous en nous ce désir et ce quête du beau. Force est hélas de constater que l’Art contemporain déçoit l’Homme moderne dans cette quête du beau et que sous couvert de « géniales » intuitions les pires inepties sévissent depuis longtemps là même où elles devraient nous élever.

    En 1917 déjà, Marcel Duchamps apposait son nom à la photo d’un urinoir, prétendant haut et fort que, puisque telle est sa volonté et au nom de sa démarche, ladite photo était une œuvre d’art.

    Dans une société artistique saine d’esprit, une telle provocation n’aurait jamais dépassé les oubliettes du temps, comme une démonstration par l’absurde du fait que non, on ne peut faire de l’art avec n’importe quoi. Dans la nôtre, elle est au contraire devenue la pierre angulaire d’une grande partie de l’art conceptuel et contemporain. Désormais l’intention artistique est l’excuse de la médiocrité, l’avant-gardisme est l’excuse de la nullité et la provocation celle de l’indigence idéologique.

    Il faut avoir le courage et le bon sens de dénoncer ces fumisteries qui n’apportent rien à l’humanité et qui à force d’abuser des concepts d’art et de liberté d’expression, finissent par les détruire. Car tant que nous ne le ferons pas, l’art contemporain continuera à ne produire que de trop rares atolls de créativité et de bon-goût dans un océan d’inepties. Lesquelles inepties d’ailleurs, ne sont la plupart du temps que des tentatives avérées de choquer le bourgeois, que la critique s’empresse d’encenser et les mécènes fortunés de noyer sous leurs dollars spéculatifs.

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  • Le mot « révolution » à toutes les sauces

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    Selon les médias qui nous désinforment, le pape François aurait pris la décision « révolutionnaire » de faire chanter l’ « Et incarnatus est » de Mozart à la messe de minuit à Saint-Pierre de Rome au milieu du chant grégorien du Credo. C’est pourtant une pratique qui n’a absolument rien de nouveau que de faire alterner la monodie et la polyphonie dans la musique liturgique. Même le sévère concile de Trente a loué comme un modèle les compositions d’un grand compositeur de son temps : Giovanni-Pieluigi da Palestrina, le célèbre auteur de la « Missa papae Marcelli »

    Extrait de la prose lue sur le site « aleteia » :

    « Une petite révolution cette année pour la Messe de minuit de la basilique Saint-Pierre : on y entendra le "Et incarnatus" de Mozart en sus du chant grégorien du Credo.

    « [ …] Pendant des siècles, durant la messe, les fidèles devaient s'agenouiller (aujourd'hui ils sont invités à s'incliner) pendant ces paroles du Credo : "Pour nous, les hommes et pour notre salut, il descendit du ciel. Par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme."  En latin, la phrase clé est : “Et incarnatus est, et il s'est incarné …”. Le Pape François a justement évoqué ces paroles, en particulier la merveilleuse interprétation qu'en a faite Wolfgang Amadeus Mozart, dans une de ses grandes œuvres chorales : “En musique, j’aime évidemment Mozart. L’Et incarnatus est de sa Messe en Do est indépassable, a-t-il confié l'année dernière dans une interview réalisée par le Père Spadaro. Il te conduit à Dieu ! " La tendre et apaisante  façon dont Mozart présente cette partie du Credo est idéale pour Noël, lorsque les pensées se tournent vers l'Enfant sans défense et sa Mère aimante.  

    Cette partie de la Messe du compositeur dure huit minutes. Une éternité pour beaucoup de gens, particulièrement dans notre monde où tout va trop vite. Mais le Pape la veut expressément pour la Nuit de Noël dans la basilique Saint-Pierre. Et il a demandé à un autre Autrichien, Manfred Honeck, de la diriger. “Normalement, c'est le chœur de la Chapelle Sixtine qui chante la liturgie et le credo en latin, en grégorien, s'est étonné Manfred Honeck En fait, j'ai été surpris que le Pape en personne souhaite insérer du Mozart dans le Credo chanté par le Chœur de la Chapelle Sixtine." 

    Manfred Honeck, 56 ans, dirige l'Orchestre symphonique de Pittsburgh. […].Le chef d'orchestre avoue avoir été intrigué par le choix de ce morceau musical par le pape François. "On dirait que c'est un Pape qui voit les choses différemment", a-t-il déclaré. "Vous imaginez ? Au Vatican, le chant grégorien n'est pas en usage depuis 50 ou 100 ans, mais depuis des centaines d'années, toujours de la même manière. C'est la première fois, m'a-t-on dit, que l'on utilise Mozart au milieu du chant grégorien, et cela à la demande expresse du pape. » 

    Ref. Le Pape François veut du Mozart lors de la Messe de Noël

    L’art de raconter n’importe quoi pour se faire valoir avec la coqueluche des médias…
    JPSC

  • Liège, collégiale Saint-Denis, 14 décembre : la Pastorale de Noël de Marc-Antoine Charpentier

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  • Ecrans : il est encore temps d'aller voir Marie Heurtin

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    Lu sur Metablog (abbé de Tanoüarn) :

    Je voudrais vous parler de Marie Heurtin, le film de Jean-Pierre Améris avec Isabelle Carré et Ariana Rivoire. C'est l'histoire d'une aveugle sourde et muette - sorte d'enfant sauvage au début du film - qui prend conscience de son humanité et apprend à communiquer - sans peur - avec le monde grâce au dévouement sans limite et à l'ingéniosité d'une religieuse. Peut-on se projeter ? - Non direz-vous : je ne suis pas infirme. - Si : devant Dieu nous sommes tous des aveugles sourds et muets.

    Il a fallu trois étapes à cette jeune Marie-Ariana (qui dans la vie est vraiment sourde de naissance) : d'abord la connaissance, que peut-on faire sans ? Elle a compris, par geste dans sa main, ce qu'était un couteau, puis une fourchette etc. C'est le dévouement et la persévérance de Soeur Marguerite (et la sagesse d'une très belle Mère sup) qui ont eu raison de l'état d'incommunicabilité où elle était plongée.

    Deuxième stade : l'amour. Cette jeune fille s'éprend de la religieuse qui l'a sauvée, c'est un amour total et sans ambiguïté. Mais elle aurait pu penser que c'était elle la handicapée, qu'elle avait tous les droits et que le dévouement était à sens unique : toujours vers elle. Lorsque Soeur Marguerite tombe malade, elle sent que, toute infirme qu'elle soit et si maladroite, elle doit aider son amie : une scène à pleurer de beauté, qui nous montre que seul l'amour mutuel est l'amour.

    Troisième stade : l'espérance. La jeune Marie apprend à comprendre ce qu'est la mort. Mort d'une religieuse plus âgée d'abord. Mort de son amie Marguerite ensuite. Le film se termine par une prière de l'infirme sur la tombe de Marguerite, dans le soleil. Elle a tout compris. Elle est entrée dans l'espérance comme on entre dans la danse. Je pense à ce texte magnifique de Gabriel Marcel, Homo viator : l'homme est constitué par son espérance.

    L'infirme que l'on nous a présentée comme aux frontières de l'humanité, est devenue pleinement humaine: elle aime et donc elle espère - et d'abord elle espère pour celle qu'elle aime.

    A la fin du film, la petite salle pleine à craquer de la Rue d'Odessa a applaudi longuement : je n'étais pas le seul à avoir les yeux rouges. 

  • Lech Walesa sur les écrans

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    André Larané, sur Herodote.net, présente ce film consacré à Lech Walesa :

    L'Homme du Peuple,

    une belle leçon d'histoire

    Le dernier film d'Andrzej Wajda (88 ans !) est arrivé en France (et en Belgique) le 19 novembre 2014. Il raconte l'histoire de Lech Walesa, l'électricien de Gdansk devenu président de la République de Pologne après avoir fait chanceler le pouvoir communiste.

    Deux heures palpitantes autour d'une Histoire que les adultes croient connaître pour en avoir été les témoins par médias interposés et qu'ils redécouvrent avec l'émotion de la première fois. 

    Wajda, cinéaste expérimenté s'il en est, donne à son récit un souffle épique d'autant plus surprenant qu'un tiers ou une moitié du film est constitué d'images d'archives en noir et blanc ou en couleurs.

    Les fondus-enchaînés sont rapides et indolores et l'on ne sait pas toujours si l'on est devant le vrai Walesa ou l'acteur, devant une vraie émeute ou une reconstitution...

    Une interview de Walesa par la journaliste Oriana Fallaci, en février 1981, rythme le film et assure les transitions tout au long des treize années du récit, des émeutes de la faim de 1970 au coup d'État du général Jaruzelski, le 13 décembre 1981, et à la remise du Prix Nobel de la Paix en 1983. 

    Le cinéaste se veut au demeurant respectueux de l'Histoire. C'est ce qui fait la différence avec les deux précédents films de sa trilogie polonaise : L'Homme de marbre (1977) et L'Homme de fer (1981, Palme d'Or au festival de Cannes), qui mêlaient fiction et réalité.

    Il échappe par ailleurs au piège de l'hagiographie et brosse un portrait nuancé de son héros, avec des faiblesses et des vantardises qui l'humanisent.

    Dès le début, le film montre comment Walesa est conduit à signer au poste de police des déclarations qui le saliront tout au long de sa vie en le faisant suspecter d'avoir été un indic du régime communiste.

    Bien que d'un grand intérêt cinématographique et aussi pédagogique, L'Homme du Peuple a fait une sortie très discrète en France.

    Le temps n'est plus où la critique se pamait devant les films politiques. Sans doute en irait-il autrement si le film traitait de l'homoparentalité ou de quelque autre sujet intimiste ! Faut-il y voir un signe de sénéscence de nos élites, revenues de tout, même de la révolution ?...

  • Verviers, 30 novembre : Concert Bach et Haendel avec l'Emulation et la Chorale Ste Julienne

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  • Les musées du Vatican comme vous ne les avez jamais vus

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    Via paroissejjp.over-blog.com

    C’est inédit : pour la première fois, la technologie de 3D relief de toute dernière génération a pénétrée dans les Musées du Vatican et la Chapelle Sixtine. La décomposition des plans des peintures et sculptures présentées permet au spectateur de littéralement plonger dans les œuvres les plus marquantes de l’art, de toutes les cultures et de toutes les époques, recueillies par les papes depuis 500 ans. Ne manquez pas ce voyage passionnant : il ne sera diffusé sur les écrans de cinéma qu’à une seule date, le 4 décembre prochain !

    Afin de capter la splendeur d’un des musées les plus visités du monde, 40 professionnels ont filmé de nuit les salles, les couloirs et les chambres pendant 4 mois d’un tournage placé sous la direction d’Antonio Paolucci, directeur des Musées du Vatican. Celui-ci nous accueille dans ces lieux et nous invite à les parcourir à la manière d’une introspection. Il nous raconte, tout au long du film, ce qui selon lui, fait de cet ensemble d’œuvres d’art, qui s’étend sur plus de 2000 ans d’histoire, une prière sublime et intemporelle pouvant être comprise par tous.

    Bande-Annonce du film Les Musées du Vatican 3D :

  • Liège, 14 novembre 2014 : Journée d'études sur l'Orfèvrerie mosane

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    Le vendredi 14 novembre 2014 :

     

    Journée d’études 
    « L’Oeuvre de la Meuse »

    8h15  Accueil des participants

    8h50 : mot de bienvenue par Freddy  Joris
    Administrateur général de l’Institut du Patrimoine wallon

    9h - 9h10  :  Accueil par Philippe George
    Conservateur du Trésor de la cathédrale de Liège
    L’œuvre de la Meuse : 
    orfèvrerie mosane (XIIe-XIIIe siècles). 
    Bilan et perspectives


    La matinée est placée sous la présidence de 
    Jannic Durand, 
    Directeur du Département des Objets d’Art du Musée du Louvre


    9h15 - 9h40 Marcello Angheben
    Maître de conférences habilité d’histoire de l’art médiéval 
    à l’Université de Poitiers

    De la sépulture à la résurrection : 
    les vicissitudes du corps saint dans l’orfèvrerie mosane


    9h40 - 10h05 David Strivay
    Directeur du Centre européen d'archéométrie de l'ULg, 
    Des fonts de Saint-Barthélemy aux émaux du Curtius, bilan et perspectives d'archéométrie

    10h05 - 10h30  Christine Descatoire,
    Conservatrice en chef au musée de Cluny, 
    Un ensemble d'émaux de la seconde moitié du XIIe siècle,

    les plaques de la cathédrale de Troyes, influences et spécificités

    10h30 - 11 h Collation

    11h - 11h30  : Jacques Toussaint,
    Conservateur en Chef-Directeur du 
    Musée des Arts Anciens de Namur,

    Le Trésor d'Oignies et ses avatars


    11h30 - 12h  : 
    Marc Gil, 
    Maître de conférences en Histoire de l'art du Moyen Âge, Université Lille 3 (IRHIS-CNRS)

    Huit plaques émaillées mosanes d'un évangéliaire 
    de l'abbaye Saint-Pierre-le-Vif de Sens

    12h - 14h : Lunch

    L’après-midi est placé sous la présidence de 

    Neil Stratford,
    Conservateur honoraire au British Museum

    L'après-midi
     débutera par une courte communication 
    du Président de séance,
    Deux additions au Corpus des émaux septentrionaux


    14h - 14h30  : 
    Simonetta Castronovo, 
    Conservatrice des Arts décoratifs du Palazzo Madama,
    Museo Civico d'Arte Antica de Turin.

    Orfèvreries mosanes et septentrionales en Piémont 
    et Vallée d'Aoste

    14h30 - 15h  : 
    Sophie Balace, 
    Assistante aux Musées Royaux d’Art d’Histoire de Bruxelles

    L’orfèvrerie mosane et les collectionneurs


    15h - 15h30 :
     Collation

    15h30 - 16h  : Frédéric Tixier,
    Maître de conférences en histoire de l'art médiéval 
    CRULH, Université de Lorraine 

    Un certain goût pour l'orfèvrerie mosane au XIXe siècle : remarques sur la collection parisienne de Basilewsky

    16h - 17h  Débat & conclusions

    Les conclusions seront tirées par
    Jean-Pierre Caillet, 
    Professeur émérite d’Histoire de l’Art du Moyen Âge à l’Université de Paris-Nanterre


    18h30 Walking dinner à l’Archéoforum avec possibilité de visite du site archéologique

    (sous la place Saint-Lambert ; entrée à droite du tunnel des bus)

    Après chaque communication, une part importante est réservée à la discussion et nous pouvons, dès à présent, annoncer la présence de nombreux collègues internationaux, La journée d'études fera l'objet une publication.

     

    Détails et inscriptions

  • Rome : nouveau souffle et nouvelle lumière sur la chapelle Sixtine

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    topic (17).jpgVingt ans après sa grande restauration, la chapelle Sixtine dévoile ses tout nouveaux systèmes d’aération et d’éclairage, pour une expérience artistique inédite. Lu sur le site « aleteia » :

    Le lieu que le directeur des musées du Vatican, Antonio Paolucci, aime à surnommer « Somme théologique du christianisme », vient de faire peau neuve, après trois années de recherches et de travaux rigoureux.

    Comme celui-ci l’annonçait cet été à Aleteia, un colloque intitulé « la Chapelle Sixtine vingt ans après, nouveau souffle, nouvelle lumière » s’est tenu au Vatican les 30 et 31 octobre. L’événement était organisé à l’occasion du double anniversaire des 450 ans de la disparition de Michel-Ange et des 20 ans de la fin des travaux de restauration des fresques de l’artiste, par Fabrizio Mancinelli et Gianluigi Colalucci.   

    Antonio Paolucci a présenté aux journalistes du monde entier les nouveaux dispositifs permettant une meilleure préservation et une perspective magnifiée de ce grand symbole de la Renaissance et de la dévotion chrétienne, inauguré en 1512 par le pape Jules II.  

    L’inestimable Jugement dernier pourra désormais respirer grâce à un système de climatisation en mesure de protéger, contrôler et réguler aussi bien la température que l’humidité, et ce quelles que soient les conditions météorologiques. Des caméras compteront automatiquement le nombre de personnes présentes dans la pièce de façon à ce que la température soit maintenue en permanence entre 20 et 25 degrés, et le taux d’humidité entre 50 et 60 %,rapporte l’agence italienne ANSA. Ces mesures étaient devenues une absolue nécessité, dans un contexte de tourisme de masse. Rien qu’en 2013, la chapelle dans laquelle les cardinaux élisent les papes a accueilli quelque 6 millions de visiteurs, un chiffre en constante augmentation.
     
    Mais ces fabuleux progrès techniques n’ont pas uniquement profité à la longévité de l’un des principaux trésor des musées du Vatican, ils en ont également rehaussé la beauté, offrant aux visiteurs une perspective sans précédent de son plafond. Les visiteurs se tenant debout au sol pourront désormais avoir une perception des fresques en trois dimensions. Le nouveau système d'éclairage ultrasophistiqué est constitué de 7000 lampes LED, qui fournissent un éclairage à la fois intense et discret. Elles permettent la mise au jour de détails et personnages jusqu’alors dissimulés par des zones d’obscurité, tout en garantissant une économie d’énergie de plus de 60% par rapport à l’ancien système. Une véritable révolution, pour un coût total de 3 millions d’euros, financés à hauteur de 870 000 euros, d’après La Repubblica, dans le cadre d’un projet de l’Union européenne.
    Outre le chef-d’œuvre de Michel-Ange, ce sont les grands classiques de ses contemporains qui retrouvent pour l’occasion toute leur splendeur : La Tentation du Christ de Botticelli, Le voyage de Moïse et Le Baptême du Christ par Le Pérugin, ou encore La Cène et La Résurrection de Ghirlandaio.   

    Ref. Rome : nouveau souffle et nouvelle lumière sur la chapelle Sixtine

    JPSC

  • Fabrice Hadjadj et l'art contemporain

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    Lu sur FigaroVox (Paul Piccarreta) :

    FIAC, McCarthy... L'oeil de Fabrice Hadjadj sur l'art contemporain

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Quelques jours après la clôture de l'édition 2014 de la FIAC, le philosophe Fabrice Hadjadj revient pour FigaroVox sur sa vision de l'art contemporain, ses beautés et ses dérives.

    Fabrice Hadjadj est directeur de l'institut européen d'études anthropologiques Philanthropos à Fribourg. Il est écrivain et philosophe. Son dernier ouvrage «Qu'est-ce qu'une famille? suivi de La Transcendance en culottes», est paru en septembre aux Editions Salvator (249 p., 20 €). Il avait publié auparavant un essai «Puisque tout est en voie de destruction», (Le Passeur Éditeur, avril 2014).

    FigaroVox: La FIAC (Foire Internationale de l'art contemporain) s'est terminée le week-end dernier. Comme chaque année, la polémique enfle. D'un côté, les laudateurs, de l'autre les contestataires. En ce qui vous concerne, vous passez régulièrement pour un défenseur de la création contemporaine. Et pourtant, vous écrivez aussi contre la modernité. Comment tenez-vous les deux bouts?

    Fabrice HADJADJ: Toutes les époques, il y a eu des nuls et des imposteurs. Mais le nom de FIAC m'a toujours indisposé: les acronymes sont déjà des échecs artistiques et n'augurent rien de bon, d'autant que mon oreille tend à n'y entendre que le mot-valise de la «fiente en frac». Cela foire, effectivement. Aujourd'hui chacun sait qu'il n'y a rien de plus ringard que de militer sous la bannière des avant-gardes. Quant aux partis-âneries, comme vous dites, elles tombent toujours dans les affirmations massives: l'accueil en masse ou la condamnation en bloc. On veut s'épargner un vrai travail de discernement, quelque chose qui ne soit pas que de l'adhésion mondaine ou du rejet épidermique, mais qui se pense à partir de la considération des recherches formelles et d'une mise en perspective dans l'histoire de l'art. Parmi les contemporains, il y a des charlatans, certes, mais il y a aussi de vrais artistes, dignes des grands de jadis. Je pense à Gerhard Richter, à Bill Viola, à James Turell, à Yuri Ancarani, à Rineke Dijkstra et tant d'autres. Tous ceux-là ne prétendent pas à un avant-gardisme en complète rupture avec le passé. Ils entendent au contraire s'inscrire dans la plus pure tradition, revendiquant même un lien avec le Quattrocento ou le Moyen-Âge.

    Lire la suite sur FigaroVox

     

  • Académie de chant grégorien à Liège. Cycle 2014-2015. Cours d’initiation avec Stéphan Junker. 11 leçons et une journée festive de clôture (samedi 9 mai 2015, de 16h00 à 19h00) avec la Schola Resupina de Vienne (Autriche)

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    Les inscriptions sont ouvertes. Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com