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Au rythme de l'année liturgique - Page 111

  • Summorum Pontificum : et si on laissait l’œuvre liturgique de Benoît XVI poursuivre son chemin sans tracasseries cléricales ?

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    Un appel sans ambigüité du Cardinal Sarah sur sa page facebook :

    Sarah images (6).jpg« Dans l'histoire, on se souviendra de Benoît XVI, non seulement comme d’un grand théologien mais aussi comme du Pape de Summorum Pontificum, le Pape de la paix liturgique, celui qui aura construit un pont œcuménique avec l'Orient chrétien à travers la liturgie latino-grégorienne.

    Il restera comme le Pape qui aura eu à cœur la volonté de retrouver les racines chrétiennes et l'unité de l'Europe et se sera opposé au laïcisme vide de sens et à la déstructuration de la culture européenne.

    À partir du Motu Proprio Summorum Pontificum, malgré les difficultés et les résistances, l'Église a entamé un chemin de réforme liturgique et spirituelle qui, bien que lente, est irréversible.

    En dépit des attitudes cléricales intransigeantes d’opposition à la vénérable liturgie latino-grégorienne, attitudes typiques de ce cléricalisme que le Pape François a dénoncé à plusieurs reprises, une nouvelle génération de jeunes a émergé au coeur de l'Église.

    Cette génération est celle des jeunes familles, qui montrent que cette liturgie a un avenir parce qu’ elle a un passé, une histoire de sainteté et de beauté qui ne peut être effacée ou abolie du jour au lendemain.

    L'Église n'est pas un champ de bataille où l'on joue pour gagner en essayant de nuire aux autres et à la sensibilité spirituelle de ses frères et sœurs dans la foi.

    Comme Benoît XVI l'a dit aux évêques français : « Dans l'Église il y a de la place pour tout le monde », parce que nous savons nous traiter avec respect et vivre ensemble en louant le Seigneur dans son Église et en restant dans l'unique vraie foi.

    La crise liturgique a conduit à la crise de la foi. De la même manière, le respect des deux formes ordinaire et extraordinaire de la liturgie latine, nous conduira à un élan missionnaire d'évangélisation, et nous pourrons enfin sortir du tunnel de la crise. »

    https://twitter.com/Card_R_Sarah/status/1413090720097910784?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet

    JPSC

  • Les Martyrs de Gorcum (Gorinchem) (9 juillet)

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    De La Porte Latine :

    Les Martyrs de Gorcum

    8 juillet 2021
    Représentation des Martyrs de Gorcum. Peinture de Cesare Fracassini (1838-1868) exposée au Vatican.

    Dix neuf religieux furent victimes en Hollande des protestants « Gueux de mer », plus cruels encore que les Turcs infidèles.

    Ces saints martyrs sont fêtés le 9 juillet.

    Depuis 1566 la révolte des Gueux embrase les Pays-Bas. Menée par Guillaume le Taciturne, prince d’Orange, celle-ci mêle l’expansion du protestantisme et une opposition politique au roi d’Espagne. Le 1er avril 1572, des protestants partisans du prince d’Orange chassés d’Angleterre débarquent en Hollande dans le port de Brielle. Ce fut le début du soulèvement des provinces calvinistes du Nord au cours de laquelle les Gueux s’illustrèrent par d’innombrables horreurs et cruautés. Dès le 26 juin 1572, Les Gueux de mer encerclent la ville de Gorcum[1]. Les assiégés répondent de leur mieux ; mais la disproportion des forces est trop évidente, la citadelle n’est guère en état d’opposer une longue résistance. Le gouverneur propose de rendre la ville ; le chef des Gueux accepte les conditions de la capitulation : Marin s’engage à ne faire aucun mal à ceux qui sont réfugiés dans la citadelle, soit laïques, soit ecclésiastiques, et à les renvoyer tous libres. Seuls les biens qui s’y trouvent deviendraient la propriété des vainqueurs. Pendant ce temps, les ecclésiastiques et les religieux, qui s’attendent à tout, se confessent les uns aux autres ou entendent les confessions des laïques. Le curé Nicolas Poppel a apporté avec lui les saintes hosties afin de les dérober aux insultes habituelles des hérétiques. Presque tous les réfugiés viennent pieusement recevoir la communion de sa main, semblables à ces premiers chrétiens qui, dans la nuit des prisons, se nourrissaient une dernière fois du pain des forts avant de comparaître dans les amphithéâtres.

    Torturés à Gorcum pour l’unique vraie foi

    Une fois entré avec toute sa troupe, Marin fait réunir dans une salle supérieure toutes les personnes qu’il trouve dans la forteresse et les calvinistes fanatiques se jetent sur les captifs comme des bêtes féroces. Dix-sept prêtres, séculiers et réguliers, ainsi que deux frères lais,[2] sont injuriés, menacés et atrocement torturés. Ils demeurèrent ainsi dix jours et dix nuits à la merci de la soldatesque de la citadelle. C’était surtout le soir qu’ils avaient à souffrir ; l’habitude était si bien prise de venir les injurier et les torturer après le dîner, qu’il semble que la digestion eût été impossible sans cet aimable passe-temps. Quand une partie de ces bourreaux était rassasiée ou plutôt fatiguée, une autre bande prenait la place et recommençait de plus belle.

    Ils appuyèrent également le pistolet sur la poitrine de Nicolas Poppel : « Ton trésor ou la vie ! » lui criaient-ils. Ensuite, leur avarice cédant pour un instant à leur passion de sectaires. « Livre-nous au moins les dieux que tu as fabriqués à la messe : on dit que tu en portes une provision sur toi. Est-ce vrai ? Toi qui as si souvent déblatéré contre nous dans la chaire de ton église, que penses-tu maintenant, en face de ce pistolet, de toutes les sottises que tu débitais aux imbéciles ? » — « Je crois », répondit Nicolas Poppel, « à tout ce que croit et enseigne l’Eglise catholique, apostolique et romaine, et en particulier à la présence réelle de mon Dieu sous les espèces sacramentelles. Si vous voyez là une raison de me tuer, tuez-moi : je serai heureux de mourir à la suite de la confession de foi que vous venez d’exiger ». Mais son sacrifice n’était pas encore consommé ; Dieu, qui voulait ajouter à ses mérites, retint le coup prêt à partir, et le soldat n’osa pas tirer.

    Amenés dans la féroce ville de Brielle

    Au milieu de la nuit du 5 au 6 juillet, les saints confesseurs de la foi se voient éveillés en sursaut, dépouillés de tous leurs vêtements qui ont quelque valeur et jetés dans une grande barque. La nuit est fraîche. En entrant dans la barque, le curé Léonard Wichel reconnait au gouvernail un de ses paroissiens nommé Roch, auquel il avait donné jadis des témoignages particuliers de sa sollicitude : « Eh quoi ! » lui dit-il, « Roch, c’est donc toi qui nous mènes à la mort ? » Le marin baissa la tête et répondit : « Hélas ! » monsieur le curé, « je ne suis pas le maître ! » Le curé n’ajouta aucune observation. Les saints Martyrs, en quittant Gorcum, étaient au nombre de dix-neuf. Il y eut des défections parmi eux, mais les lâches furent exactement remplacés et, par une permission spéciale de la Providence, ce nombre de dix-neuf se maintint complet jusqu’à la consommation du sacrifice.

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  • Le sentimentalisme, venin de la liturgie

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    En-1975-premier-rassemblement-charismatique-international-Romela-Pentecote_0.jpg

    Il faut le dire sans ambages : le principal venin qui empoisonne la vie ecclésiale en général et la liturgie en particulier à notre époque, c’est le sentimentalisme. Le sentimentalisme aujourd’hui s’immisce partout, s’infiltre partout, déforme tout, défigure tout. Au cours de l’immense majorité des célébrations, c’est le sentimentalisme qui imprègne les chants, l’attitude des ministres comme des fidèles, les choix « décoratifs », les manières de prier, de proclamer la Parole de Dieu, etc. A la racine du sentimentalisme –qui réduit la vertu théologale de foi en un vague «sentiment religieux»- il y a cette erreur profonde voulant que l’acte de croire repose uniquement sur le « ressenti », par nature subjectif, de nature purement émotionnelle, et marqué par l’instabilité. C’est ce que souligne opportunément le site web « Pro Liturgia » dans un article paru ce 26 juin 2021 

    « On n’insistera jamais assez sur le fait que le sentimentalisme est la grande maladie qui ronge et corrompt la foi et la spiritualité dans le monde catholique d’aujourd'hui.

    Le sentimentalisme consiste à réduire la vertu théologale de foi à n’être plus qu'un « sentiment religieux », c’est à dire un « ressenti » ou un ensemble d’émotions plus ou moins fortes et variables non seulement d’une personne à une autre mais, au sein d'une même personne, d’un moment à l’autre. C’est ce qui explique qu’il n’y a plus aujourd'hui deux paroisses où la liturgie est célébrée de la même manière ; c’est ce qui explique que les célébrations soient envahies de chants sirupeux et mièvres qui plaisent à certaines catégories de fidèles mais qui en révulsent bien d’autres. Partout, c’est le règne de l’éphémère, de l’arbitraire, du relatif, du subjectif, de l’émotionnel, de la « pieuserie sucrée ». Il semble que les catholiques soient devenus totalement incapables de fonder leur spiritualité sur quelque chose de solide, de pérenne, de réellement et durablement nourrissant et, surtout, sur quelque chose d’objectif, de vrai.

    Que l’on ne s’imagine surtout pas que ce sentimentalisme ne touche que les catholiques étiquetés « progressistes » - qui ne sont d’ailleurs plus guère nombreux parmi les fidèles -. Le sentimentalisme touche tout le monde, même des catholiques réputés « conservateurs », voire « traditionalistes ». Mais il faut se poser la question : d’où vient cette invasion généralisée de sentimentalisme ?

    La racine du problème, loin de remonter simplement à la période post-conciliaire, est en réalité bien plus ancienne : elle a sa source dans une crise d’ordre anthropologique.

    En effet, pour les Anciens - c’est-à-dire pour les premiers chrétiens et toutes les générations qui se sont succédé jusqu’au bas Moyen-Âge, l’homme est un composé de trois réalités, unies mais distinctes : un corps, une âme, et un esprit. Cette réalité se fondait sur la vision chrétienne de l’homme telle qu’elle est exposée par S. Paul dans sa première épître aux Thessaloniciens : « Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers ; que votre esprit, votre âme et votre corps, soient tout entiers gardés sans reproche pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ. » (1 Th. 5, 23)

    On a oublié que les animaux, eux aussi, ont une « âme » psychique : l’âme se dit « anima » en latin, ce qui a donné le mot « animal ». Tout être animé a une âme, c’est-à-dire une vie psychique. L’homme est un animal, mais il est aussi et surtout bien plus que cela : il est le seul animal spirituel de la Création, c’est-à-dire que c’est en lui insufflant un esprit que Dieu, qui « est Esprit » (Jean 4, 24) l’a créé à Son image (Gn 1, 26). Or, chez certains auteurs chrétiens, surtout en Occident à partir du Moyen-Âge déclinant (XIIIe siècle), cette très riche anthropologie ternaire s’est progressivement appauvrie en se transformant en un simple dualisme corps-âme. Certes, on a continué à distinguer « âme psychique » et « âme spirituelle », mais peu à peu la distinction entre ce qui relève de la « psychè » (l’âme psychique) et le « pneuma » (l’esprit) s’est affaiblie jusqu’à disparaître totalement des esprits.

    Cet obscurcissement de la doctrine anthropologique traditionnelle a eu deux conséquences majeures : l’une, très tardive et contemporaine, qui est que l’on ne voit plus clairement ce qui fait le propre de l’homme par rapport aux autres animaux, surtout à une époque où l'on découvre - ou où l’on re-découvre - que les animaux ont eux aussi une vie psychique, des sentiments, des émotions, etc. L’autre, beaucoup plus ancienne, qui est la confusion grandissante entre ce qui relève du psychique et ce qui relève du spirituel. Ceux qui étudient l’histoire de l’art sacré savent qu’une nette inflexion a lieu dans l’art religieux à partir de la fin du XIIIe siècle, et de manière croissante jusqu’à la Renaissance et les siècles suivants. Alors qu’auparavant l’art sacré se voulait la manifestation, par la médiation du symbolisme et du hiératisme intemporel, de vérités théologiques éternelles et objectives, il ne devient à partir de cette époque plus que l’expression du « sentiment religieux » de l’artiste et des modes religieuses subjectives de chaque époque. On prend pour une expression spirituelle authentique ce qui n’est en réalité qu’expression des affects et des émotions. On prend le psychique pour le spirituel. Les émois subjectifs naturels remplacent la foi conçue comme vertu théologale surnaturelle.

    Comme par hasard, cette même période correspond au moment où l’office divin chanté en communauté est remplacé par les dévotions privées, où le grégorien - chant théologique objectif par excellence - disparaît pour laisser la place à des pièces de polyphonie de plus en plus mièvres et compassées et théâtrales qui déjà annoncent les chansonnettes sirupeuses simili-liturgiques d’aujourd’hui. C’est aussi le moment où la très riche théologie biblique et patristique, fondée sur les données objectives de l’Écriture sainte et de la Tradition, et inscrite dans les rythmes du cosmos, laisse la place à une piété uniquement sentimentale et subjective versant tantôt dans le dolorisme le plus morbide, tantôt dans la mièvrerie la plus compassée.

    Il faut le dire clairement : une spiritualité qui n’est plus fondée que sur la confusion entre le psychique et le spirituel, et donc sur le sentimentalisme, n’est plus qu’une spiritualité gravement corrompue et frelatée et relève, en définitive, d'une fausse religion dont nos liturgies actuelles sont la parfaite illustration.

    Pour revenir à une religion vraie et à une spiritualité vraiment authentique, il est donc indispensable, d’une part, de revenir à l’anthropologie paulinienne fondée sur une claire distinction entre les dimensions corporelle, psychique et spirituelle de l’homme ; et d'autre part, de nourrir à nouveau la vie spirituelle des fidèles avec une piété qui soit vraiment, vraiment, vraiment liturgique, c’est-à-dire à la fois traditionnelle et biblique, fondée sur la spiritualité des psaumes ; c’est-à-dire nourrie des données objectives de l’Écriture sainte reçue et interprétée dans la Tradition pérenne de l’Eglise ; c’est-à-dire s’exprimant à travers les rites approuvés par l’Église et non les fadaises de tel célébrant - fût-il évêque - ou les pitreries pastorales de tel groupe de « laïcs en responsabilité ».

     JPSC

  • Les évêques de Pologne ont renouvelé l'acte de consécration de la nation polonaise au Sacré-Cœur de Jésus

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    Les évêques de Pologne ont renouvelé l'acte de consécration de la nation polonaise au Sacré-Cœur de Jésus

    Le 11 juin 2021, en la solennité du Sacré-Cœur de Jésus, a eu lieu le renouvellement de l'acte de consécration de la nation polonaise au Sacré-Cœur de Jésus dans la basilique du Sacré-Cœur de Jésus à Cracovie, lors du 100e anniversaire de cet événement.

    La messe était présidée par Mgr Stanisław Gądecki, président de la Conférence Épiscopale de Pologne, qui a également prononcé l'acte de renouvellement. "Nous Te confions toute notre vie personnelle, familiale et sociale, que nous désirons fonder sur les principes durables de l'Évangile. De même qu'il y a cent ans, nous nous consacrons avec humilité à Ton Sacré-Cœur, abandonnant notre patrie entre Tes mains" a déclaré le président de l'Épiscopat en lisant l'acte.

    "Jésus, rends notre cœur semblable à Ton Cœur, afin que nous sachions perdre notre vie au service des plus démunis, des plus faibles et sans défense. En ces temps difficiles de pandémie, conduis-nous vers les malades, les personnes âgées ainsi que vers ceux qui pleurent leurs défunts. Ouvre nos cœurs à ceux qui ont été douloureusement blessés dans la communauté de l'Église, afin que, par Ta grâce, leurs blessures guérissent et qu'ils puissent à nouveau connaître la paix", peut-on lire dans l'Acte.

    Le père Jaroslaw Paszynski SJ, provincial de la province polonaise du Sud de la Compagnie de Jésus, a souligné durant l'homélie que "le cœur de Jésus est le cœur de l'Église". "Le culte du Sacré-Cœur de Jésus met en lumière ce qui est le cœur de l'Église, l'amour de Dieu envers nous et notre réponse à cet amour à l'exemple de l'amour de Jésus. Saint Jean-Paul II a appelé cette civilisation du Cœur du Christ, la civilisation de l'amour", a-t-il dit. Et il a ajouté que, pour construire cette civilisation, un programme de formation spirituelle contenant trois choses peut être utile : l'adoration, la communion et la réparation.

    Ont participé à l'eucharistie tous les évêques, réunis à l'occasion de la 389e Assemblée Plénière de la Conférence Épiscopale de Pologne, qui s'est tenu du 11 au 12 juin 2021 dans l'archidiocèse de Cracovie.

    Le 27 juillet 1920, à Jasna Góra, l'épiscopat polonais avait consacré la Patrie au Sacré-Cœur de Jésus. Cet acte a été renouvelé un an plus tard à Cracovie, dans la basilique du Sacré-Cœur de Jésus, à l'occasion de la consécration de cette église.

  • À Liège, ce samedi 12 juin 2021 à 18h en l’église du Saint-Sacrement, Mgr. Delville a commémoré solennellement la Fête-Dieu et béni les portes monumentales restaurées de l’église.

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    Nonobstant les contraintes en tous genres (spatiales en particulier) imposées par les normes sanitaires anticovid 19, limitant le nombre de fidèles dans la nef à 100 personnes (dont 20 choristes et instrumentistes), la messe s’est déroulée dans une atmosphère très participative, en particulier parmi les jeunes.

    Le reportage audiovisuel ci-dessous (cliquer sur le lien  https://youtu.be/Lc8ctnDmLnk) illustre la qualité de la musique liturgique (Sextuor grégorien de Drongen réuni et dirigé par Peter Canniere, Ensemble instrumental Darius, Choeur polyphonique Praeludium dir. Patrick Wilwerth, organiste) rehaussant une belle liturgie. Il se termine dans le narthex de l’église, avec le rite peu usité de la bénédiction des portes restaurées du sanctuaire, ouvertes à deux battants sur le Boulevard d’Avroy, en pleine circulation du samedi soir.

    On lira ci-dessous le texte de l’homélie prononcée par l’évêque de Liège au cours de cette messe commémorative de la Fête du Corps et du Sang du Christ célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain :

    « Chers Frères et Sœurs,

    Cette messe du S.-Sacrement est placée sous le signe des retrouvailles. C’est la première fête que nous pouvons célébrer depuis huit mois en étant nombreux dans cette église. Nous avons découvert durant la période de confinement combien la participation directe à la liturgie nous manquait et combien nous désirions communier au corps du Christ. Le sens même du sacrement, comme signe sacré et efficace de la grâce de Dieu, nous apparaissait d’autant plus que nous en étions privés.

    Or Jésus a voulu, lors de la dernière Cène, donner un signe d’espérance à ses disciples et il leur a demandé de le reproduire en disant : « Faites cela en mémoire de moi ». Jésus a affirmé que le pain rompu était son corps et que la coupe de vin était « la nouvelle alliance en son sang » (1 Co 11,23-29). Cela signifie qu’il voyait son corps, bientôt rompu par sa mort sur la croix, comme une offrande brûlée en holocauste sur l’autel, comme l’agneau immolé qu’on offrait à Dieu dans le temple de Jérusalem : c’est un don fait à Dieu, qui est aussi un don de soi ; il monte vers Dieu, comme une fragile fumée d’encens monte vers le ciel. Quant à son sang versé, Jésus l’a vu comme le sang du sacrifice, le sang qui appartient à Dieu et qui retourne à Dieu. Cela manifeste que la force de vie de Dieu est présente dans ce sang et l’emportera sur la mort. C’est pourquoi il ajoute : « Chaque fois que vous mangerez ce pain et boirez cette coupe, vous annoncerez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il revienne. Jésus annonçait ainsi reviendrait ressuscité.

    Quant à nous, quand nous célébrons l’eucharistie, nous vivons aussi cette offrande et recevons le don de vie. Quand nous apportons à l’autel nos offrandes, le pain, le vin, parfois d’autres fruits de la terre, et même la collecte, nous offrons au Seigneur ce qui nous est cher, nous lui offrons toute notre vie, nous lui ouvrons notre cœur. Ce mouvement est souligné par la fumée de l’encens qui est répandue sur les offrandes et qui montre que nos dons sont agréés par Dieu. Puis, au moment de la consécration, le pain et le vin posés sur l’autel deviennent le corps et le sang du Christ, ils manifestent que la vie de Dieu est rendue présente en eux. Ce don s’accomplit dans la communion au corps et au sang du Christ, par laquelle Dieu fait alliance avec nous et nous fait entrer dans sa vie divine. Comme le disait Jésus dans l’évangile (Jn 6,56-59) : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Celui qui mange ce pain vivra éternellement ». Dans la communion au Christ nous trouvons la vraie vie, et dans la communion à celui qui souffre, nous trouvons la vraie joie.

    Pour valoriser ce don que Dieu nous fait, nous célébrons avec solennité l’eucharistie dans cette église du Saint-Sacrement, dans la forme extraordinaire du rite romain, parce qu’elle a nous permet de garder la richesse de la liturgie ancienne, dans la beauté de ses gestes, de ses mots et de ses chants, qui évoquent le mystère d’amour de Dieu qui se donne à nous. Nous inaugurons aussi la fin des travaux réalisés en cette église du S.-Sacrement. La voûte et le toit ont été restaurés : cela ne se voit pas, mais cela vous garantit qu’ils ne vous tomberont pas sur la tête ! Mais ce qu’on voit, c’est la façade, magnifiquement restaurée, avec ses deux portes majestueuses, qui sont les plus grandes de Wallonie à être faites dans une seule pièce de bois. Leur restauration a été l’objet d’un travail minutieux réalisé par un ébéniste, de sorte qu’aujourd’hui on peut les pousser sans effort et sans les faire grincer. Nous les bénirons à la fin de cette célébration.

    Si sainte Julienne de Cornillon a reçu l’inspiration de faire célébrer la fête du Saint-Sacrement, c’est qu’elle avait compris combien le sacrement actualise en nous la vie du Christ. En effet la vie du Christ ne se résume pas à son aspect historique ; elle se prolonge en chacun de nous par un signe qui nourrit chacune de nos vies. Comme le Christ s’est livré à nous et s’est donné à nous, il nous invite à nous donner aux autres. Nous rejoignons l’intuition de sainte Julienne de Cornillon qui était d’abord au service des malades comme directrice d’un hôpital, la léproserie de Cornillon, avant d’être aussi la promotrice de la fête du Saint-Sacrement, fête destinée à favoriser l’union du chrétien au Christ par la communion eucharistique. Et nous portons fortement dans notre prière tous ceux qui se sont donnés pour leurs frères et sœurs durant cette crise du coronavirus. Je pense au personnel soignant, aux personnels des maisons de retraite, à tous ceux qui ont accompagné une personne en difficulté et à tous ceux qui ont souffert durant cette pandémie. Cette période difficile nous a aussi stimulés à trouver des gestes nouveaux pour nous soutenir les uns les autres. Elle a fait apparaître l’importance de l’affection et de la solidarité.

    Alors recevons avec foi le corps du Christ qui nous est donné en communion et, dans ce monde qui passe, soyons des témoins de la vie qui ne passe pas !

    Amen ! Alleluia ! »

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    JPSC

  • Solennité du Sacré-Coeur de Jésus

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    Solennité du Sacré-Cœur de Jésus (Source : Evangile au Quotidien)

    Le Christ révèle à sainte Marguerite-Marie Alacoque, le 27 décembre 1673, que « Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre... »

    En juin 1675, Il s'adresse à elle en ces termes : « Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consommer, pour leur témoigner son amour. 

    Je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels.

    Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera, pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu'il lui soit rendu... 

    Fais savoir au fils ainé de mon Sacré-Cœur (le roi Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Cœur adorable. Mon Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Église.

    Mon Père veut se servir du roi pour l'exécution de son dessein, qui est la construction d'un édifice public où serait placé le tableau de mon Cœur pour y recevoir les hommages de toute la France ».

    Il faudra attendre 1870 : la guerre éclate entre la France et l'Allemagne ; la défaite militaire française ne tarde pas, suivie de l'occupation d'une partie du pays par les troupes allemandes. Alexandre Legentil, député sous Louis-Philippe, et son beau-frère, Hubert Rohault de Fleury, font vœu de construire une église consacrée au Cœur du Christ, en réparation et pénitence pour les fautes commises par les Français : « Pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France, nous promettons de contribuer à l'érection, à Paris, d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus. » Pendant la première guerre mondiale, en réponse à la demande adressée par sainte Marguerite Marie, en 1675, plus de douze millions de drapeaux et fanions français ornés du Sacré Cœur de Jésus furent portés par les soldats, les régiments, etc. En 1917, la République a interdit la consécration individuelle des soldats au Sacré Cœur et le port du Sacré Cœur. Dans une lettre aux pèlerins de Paray, en 1999, saint Jean Paul II « invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Cœur de Jésus, en l'adaptant à notre temps, pour qu'ils ne cessent d'accueillir ses insondables richesses, qu'ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints. »

    Neuvaine au Cœur Sacré de Jésus

    Padre Pio disait chaque jour cette neuvaine pour tous ceux qui se recommandaient à ses prières :

    I - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira ! » voici que je frappe, je cherche et je demande la grâce... 

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    II - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, il vous l'accordera ! » voici qu'en votre Nom je demande la grâce...

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    III - Ô Jésus, qui avez dit : « En vérité, je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ! » voici qu'en m'appuyant sur l'infaillibilité de vos saintes paroles je demande la grâce...

    Pater, Ave, Gloria

    Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance et j'espère en vous.

    Prière - Ô Cœur Sacré de Jésus, à qui il est impossible de ne pas avoir compassion des malheureux, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, et accordez-nous la grâce que nous vous demandons, par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie, notre tendre Mère.

    Saint Joseph, père adoptif du Sacré-Cœur de Jésus, priez pour nous.

    Salve Regina

    Pour un approfondissement : >>> La dévotion au Sacré-Cœur

  • Homélie de la fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ (6 juin 2021)

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    À l’abri de toute peur

    Homélie de la fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ, 6 juin 2021

    Rome, Raphaël, l’Église

    L’homme peut-il vivre sans Dieu ? Nous voyons autour de nous bien des gens en train de survivre. Et même lorsqu’ils ont beaucoup d’opportunités de profiter de la vie, comme on dit, nous les voyons survivre « en passant toute leur vie dans une situation d’esclave dans la crainte de la mort » (He 2,15). Le stress sanitaire qui nous obnubile depuis un an en est un bon révélateur.

    Lire la suite sur le blog de l'abbé Cossement

  • Jésus-Eucharistie demeure dans le baptisé entre deux communions

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Vera Grita, par Elisabeth de Baudoüin © Salvator

    Vera Grita, Par Elisabeth De Baudoüin © Salvator

    La « permanence eucharistique » selon Vera Grita, par Elisabeth de Baudoüin

    « Un formidable chemin de sanctification », à l’école de Don Bosco

    Les paroles du Christ à Vera Grita sont en quelque sorte une explicitation pour aujourd’hui de l’intuition spirituelle de Thérèse de Lisieux ou de Faustine Kowlaska: Jésus-Eucharistie demeure dans le baptisé entre deux communions, il ne l’abandonne pas. C’est la révélation d’une « permanence eucharistique » d’autant plus bouleversante après l’expérience des confinements sans accès à la communion: mais le Christ était là. Et… à enseigner aux enfants de la Première communion…

    Elisabeth de Baudoüin a été journaliste spécialisée dans les questions religieuses. Elle est auteur de trois livres publiés chez Salvator : « Les saints nous conduisent à Jésus », avec le p. François-Marie Léthel, ocd (2017), « Thérèse et François » (2019) et « Vera Grita, une vie eucharistique » (2021).

    Zenit – Le message que le Christ confie à Vera Grita pour saint Paul VI, que l’on vient de fêter le 29 mai, est très fort, en pleine crise des années 60… Qu’est-ce que le Christ demande à Paul VI ?

    Il lui demande expressément d’approuver, bénir et diffuser dans le monde entier l’Œuvre des tabernacles vivants, qu’il vient apporter à l’humanité par le biais de cette mystique italienne. Le Christ affirme vouloir « recouvrir la terre » de tabernacles d’un genre nouveau : des hommes et des femmes qui le porteront, Lui, Jésus Eucharistie, non seulement en eux, grâce à la communion, mais, pour certaines âmes appelées et préparées, sur eux, dans une custode Le gardant. En pleine crise de 68, où l’Eucharistie est tellement attaquée, Il exhorte ce pape si critiqué et qu’il confirme dans sa mission, à être le premier de ces tabernacles vivants et ambulants, en Le portant en lui et sur lui à travers ses voyages apostoliques. A ce pape novateur, génial inventeur de ces voyages, il demande de multiplier ces derniers pour pouvoir sillonner avec lui les routes de monde, à la rencontre de l’humanité souffrante et perdue. Coïncidence ou signe que le pape, à qui ont été remis les messages de Vera, les a pris au sérieux ? Les voyages apostoliques hors d’Italie vont s’intensifier, durant les années qui suivent. C’est aussi sous le pontificat de ce pape mal aimé que vont être institués ces « christophores » que sont les ministres extraordinaires de la sainte communion : les laïcs qui portent sur eux Jésus Hostie pour le donner aux malades ou aux personnes en fin de vie.

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  • Liège : balades muséo-musicales au Grand Curtius, le samedi 12 juin 2021 de 13h00 à 18h00

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    Du plain-chant liégeois du 13e siècle jusqu'à Astor Piazzolla, en passant par Grétry et Ysaÿe, la musique classique se glisse dans un patrimoine muséal exceptionnel. Le temps d'un week-end, le samedi 12 juin au Grand Curtius (de 13h à 18h) * des artistes s'installent au cœur des collections permanentes pour offrir aux visiteurs des concerts dans un cadre remarquable.

    Réservation obligatoire

    Les concerts se déroulant au sein des collections permanentes, afin d'y assister, il vous suffit de réserver votre billet d'entrée au musée en date du samedi 12 juin. En raison des mesures liées au Covid-19, cette réservation préalable est obligatoire via le lien suivant : Le Grand Curtius : collections permanentes (COVID19) (visitezliege.be) 

    (*) Voir aussi  le dimanche 13 juin au Musée Grétry-

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  • Liège : la Fête-Dieu célébrée à l’église du Saint-Sacrement par l’Evêque, Mgr Delville, le samedi 12 juin 2021 à 18 heures

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    À Liège, cette année, les célébrations de la Fête-Dieu sont reportées d’une semaine pour coïncider avec les nouvelles règles sanitaires anti-covid 19, qui devraient libéraliser enfin l’accès au culte dans les églises (100 personnes au lieu de 15) à partir du 9 juin.

    Des messes seront dites à la Basilique Saint-Martin le jeudi 10 juin (au lieu du 3 juin).

    Mgr Delville viendra aussi célébrer la Fête à l’église du Saint-Sacrement le samedi 12 juin à 18 heures. Vous trouverez ci-dessous le détail de cette manifestation qui coïncide avec la clôture des travaux de restauration de ce bel édifice du XVIIIe siècle. Pour participer à cette soirée, il est prudent de réserver sa place.  La célébration est organisée dans le respect des protocoles sanitaires anti-covid 19 prévus. Pour tous renseignements et réserver sa place : tel. 04 344 10 89 ou email sursumcorda@skynet.be (on peut également adresser un sms au n° de portable 0470 94 70 05)

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    JPSC

  • Ce qu'est la Sainte Trinité

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    De Madeleine-Marie Humpers sur cathobel.be (archive du 11 mai 2018) :

    Qu’est-ce que la Trinité?

    C'est la fête de la Sainte Trinité. Un mystère central, au cœur de la foi catholique. Mais qu’est-ce que la Trinité?

    La Trinité est un mystère qui porte sur ce que Dieu est et non sur ce qu’Il fait. Le mystère de la Trinité fait aussi l’objet d’un énoncé, le dogme trinitaire. Il s’agit d’une affirmation fondamentale, fixée au cours des siècles par les Conciles sur base de la Révélation contenue dans les Saintes Ecritures. Le dogme trinitaire affirme qu’il n’y a qu’un seul Dieu en trois Personnes. Les Trois Personnes de la Saint Trinité, le Père, le Fils et le Saint Esprit, sont le seul et unique Dieu. Le Père est Dieu, le Fils est Dieu et le Saint Esprit est Dieu mais le Père n’est pas le Fils, le Fils n’est pas le Saint Esprit et le Saint Esprit n’est pas le Père. Il y a unité de nature mais distinction des personnes.

    La Trinité en tant que mystère

    En tant que mystère, la Trinité n’est pas entièrement compréhensible mais rien dans l’affirmation du dogme trinitaire n’est contraire à la raison. La Trinité dépasse la raison mais ne constitue pas une « contradiction logique », comme l’explique le théologien , enseignant à l’Université de Boston (USA) et converti du protestantisme au catholicisme:  « La doctrine de la Trinité dépasse la raison humaine, mais ne la contredit pas. La raison humaine […] ne pourra jamais la comprendre entièrement […] Celle-ci n’est pas une contradiction logique. Elle dit que Dieu est un par nature et trois en tant que Personnes, mais elle ne dit pas que Dieu est à la fois une Personne et trois Personnes ou une nature en trois natures, ce qui serait une contradiction dénuée de sens ».

    La Trinité dépasse la raison. C’est pourquoi la raison ne peut ni prouver la vérité de la Trinité, ni la réfuter. Il n’est pas possible de démontrer la Trinité.

    La foi en la Trinité

    Ce n’est pas donc pas la raison qui permet d’adhérer à la Trinité. Pour la raison, la doctrine trinitaire est forcément étrange, surprenante. « Nous ne devrions pas être surpris que le vrai Dieu nous surprenneMais accepter d’être surpris et de ne pas tout comprendre n’implique pas une confiance aveugle en tant qu’elle ne se fonderait sur rien », ajoute Peter Kreeft. Qu’est-ce qui permet alors d’adhérer à la Trinité?

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