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Au rythme de l'année liturgique - Page 109

  • Invoquons Marie

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    Du Père Simon Noël OSB sur son blog :

    samedi 14 août 2021

    Assomption 2021


    Après la Pentecôte, au tout début de l'Eglise, Marie était là et vivait sa vocation de Mère de l'Eglise. Par sa maternelle et puissante intercession, elle obtenait de nombreuses grâces pour les apôtres. En 1964, le pape Paul VI a proclamé Marie, Mère de l'Eglise. Et depuis peu nous avons maintenant une fête de Marie, Mère de l'Eglise, qui se célèbre le lundi de Pentecôte.

    Marie, dans les années qu'elle vécut encore sur terre, ne cessait de grandir dans son désir de rejoindre son Jésus au Ciel. Sans cesse l'amour de Dieu grandissait en elle. Enfin, Jésus vint la prendre pour la faire entrer dans sa gloire de Ressuscité. Il vint la chercher avec son âme et son corps. Il ne convenait pas en effet que la Mère de Dieu, qui n'avait jamais commis le moindre péché, connaisse la corruption du tombeau. 

    Marie exerce maintenant au Ciel sa fonction maternelle envers chacun de ses enfants, chacun d'entre nous. Toutes les grâces que nous recevons passent par ses mains. C'est elle qui nous les obtient par sa prière.

    Sainte Thérèse de Lisieux a dit: Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre. Cela est encore plus vrai de la Sainte Vierge.

    C'est pourquoi il est si important de prier la Sainte Vierge. Dans le chapelet, nous redisons la prière du Notre Père, la prière parfaite que Jésus nous a enseignée. Et nous redisons inlassablement le Je vous salue, Marie, afin que Marie prie avec nous et pour nous. Lorsqu'on le dit avec la simplicité d'un enfant, le chapelet nous obtient beaucoup de grâces et apaise notre cœur en profondeur.

    Soyons fidèles du moins à dire, matin et soir, trois fois le Je vous salue, Marie. D'après l'enseignement de nombreux saints, cette pratique nous donne l'assurance d'obtenir la grâce d'une bonne mort et la béatitude éternelle du Ciel.

    Pour nous encourager, je conclus en citant une sentence certaine de la Tradition: Un enfant de Marie ne périra pas. Bonne et sainte fête de l'Assomption.

  • Assomption: de la terre au ciel

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Assomption: de la terre au ciel
     
    Proclamée comme dogme par Pie XII en 1950, l'assomption de la Vierge Marie célébrée chaque année le 15 août est très loin d'être une fête qui  serait née au XXè siècle. Non seulement les premiers pères de l'Eglise (dont St Ephrem en 373) en parlent, mais l'Ecriture en fait également allusion. En effet, comment (comme le faisait Jean-Paul II) ne pas reconnaître cette "femme enveloppée de soleil, la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête" (Apocalypse 12, 1-12) comme étant la figure de Marie au ciel? Non cette réalité ne date pas d'hier. Sur un papyrus égyptien intitulé "sub tuum praesidium" datant de l'an 250, on lit cette prière: "Sous l'abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l'épreuve, mais de tous les dangers délivre-nous toujours, Vierge glorieuse, Vierge bienheureuse".  

    Outre ces faits historiques (dont la liste est longue) montrant que le culte marial date des premiers temps de l'histoire chrétienne, je pense qu'on ne peut faire l'impasse sur toutes les apparitions de Celle qui, montée au ciel, s'est manifestée sur la terre. Et s'il fallait trouver une confirmation que Dieu existe, que le Christ est corporellement ressuscité et qu'il y a réellement une vie après la mort, comment ne pas en trouver une à travers ces mariophanies  dont certaines sont contemporaines? En ce sens, permettez-moi de penser que, loin d'être une fête qui ne reposerait sur rien, l'Assomption est une sorte de boussole qui nous indique notre avenir: un avenir qui, loin d'être un plongeons dans le gouffre du néant, nous rappelle, comme l'écrit St Paul,  que "Notre véritable patrie est dans les cieux, d'où reviendra notre Seigneur Jésus-Christ qui transformera notre corps humilié pour le rendre semblable à son corps de gloire"  (Epître aux Philippiens, 3, 20-21).

  • Que fête-t-on lors de l'Assomption ?

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    Du Père Laurent de Villeroché, eudiste, sur le site de l'Eglise catholique en France :

    Que fête-t-on à l’Assomption ?

    La fête de l’Assomption célèbre la mort, la résurrection, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie.

    Une croyance, une fête, un dogme

    Que fete-t-on a l'Assomption ?

    Malgré la discrétion des Évangiles, les premiers chrétiens n’ont pas mis longtemps à réfléchir à la place de Marie dans leur foi. Ils ont rapidement voulu célébrer ses derniers moments, comme ils le faisaient pour honorer leurs saints. À cause du caractère unique de sa coopération, une croyance se répand : son « endormissement » – sa Dormition – consiste en réalité en son élévation, corps et âme, au ciel par Dieu.

    La fête exprime cette croyance : chaque 15 août, les chrétiens célèbrent à la fois la mort, la résurrection, l’entrée au paradis et le couronnement de la Vierge Marie.

    En 1950, le pape Pie XII estime utile de proposer une définition plus précise : « La Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort ». La définition fait partie des dogmes de l’Église.

    L’Assomption de Marie dans le sillage de l’Ascension du Christ

    On associe souvent l’Assomption de Marie avec l’Ascension du Christ ; de fait, les mots se ressemblent et il y a dans les deux cas une montée mystérieuse au ciel dans la gloire de Dieu.

    Pourtant, « assomption » ne vient pas du verbe latin « ascendere » (monter, s’élever), qui a donné « Ascension », mais d’« assumere » (assumer, enlever). L’étymologie souligne l’initiative divine : Marie ne s’élève pas toute seule vers le ciel, c’est Dieu qui fait le choix de l’« assumer », corps et âme, en la réunissant à son Fils sans attendre la résurrection finale, tant elle a su s’unir, corps et âme, à Lui dès sa vie terrestre.

    Dans le sillage de l’Ascension, Marie inaugure le destin ouvert aux hommes par la résurrection de son Fils et anticipe ce qui deviendra la condition des sauvés à la fin des temps.

    La fête de l’Assomption entretient l’espérance

    La liturgie de l’Assomption célèbre Marie comme la « transfigurée » : elle est auprès de Lui avec son corps glorieux et pas seulement avec son âme ; en elle, le Christ confirme sa propre victoire sur la mort.

    Marie réalise ainsi le but pour lequel Dieu a créé et sauvé les hommes. En la fêtant, les croyants contemplent le gage de leur propre destin, s’ils font le choix de s’unir à leur tour au Christ.

    Cette contemplation renforce enfin la confiance dans l’intercession de Marie : la voilà toute disponible pour « guider et soutenir l’espérance de ton peuple qui est encore en chemin » (préface). Ils aiment alors demander à Dieu : « Fais que, nous demeurions attentifs aux choses d’en-haut pour obtenir de partager sa gloire » (collecte).

  • Prière à Marie de saint Maximilien Kolbe

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    O Vierge immaculée,
    choisie entre toutes les femmes
    pour donner au monde le Sauveur;
    toi qui fus la fidèle servante du Seigneur,
    donne-nous de répondre à l'appel de Jésus
    et de Le suivre sur le chemin de la vie qui conduit au Père.

    Vierge toute donnée à Dieu,
    arrache-nous au péché,
    transforme nos coeurs.
    Reine des apôtres,
    fais de nous des artisans du Royaume.
    Que notre vie témoigne de l'Evangile au milieu de notre monde
    en quête de lumière, de vérité et d'amour.
    Partage avec nous le souci de ton coeur maternel
    et aussi ta vive espérance :
    qu'aucun de tes enfants ne soit perdu.

    O Mère de Jésus, tendresse de l'Esprit Saint,
    que la Création entière puisse avec toi
    célébrer la louange de la miséricorde
    et de l'Amour infini de Dieu.

  • Maximilien Kolbe, apôtre de l'Immaculée (14 août)

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    kolbe-31870.jpgSAINT MAXIMILIEN-MARIE KOLBE Prêtre, confesseur, apôtre de l’Immaculée Conception (1884-1941) (source)

    Une vie sous le signe de l’Immaculée

    Il y a ce que l’on sait déjà et qui pourtant nous émerveille toujours : le choix que fit l’enfant, âgé de 12 ans : Marie lui apparut, tenant 2 couronnes, l’une blanche, l’une rouge, symbolisant la pureté et le martyr. Et il choisit les deux. 

    Né dans la Pologne occupée par la Russie des Tsars, Raymond Kolbe finira sa vie dans la Pologne occupée par les Nazi…Mais entre temps, il prépare sa " couronne rouge" par la "couronne blanche" et son horizon s’élargit au monde entier. Cet élargissement passe par la vocation franciscaine : il prend le nom de Maximilien-Marie. Son entrée chez les franciscains fut déterminée…par la vocation peu commune de ses parents : Ils ont confiés leurs enfants aux franciscains et une fois les 2 fils élevés, ils viennent annoncer qu’ils ont décidé d’un commun accord de consacrer totalement à Dieu le restant de leurs jours, le père chez les franciscains de Cracovie, la mère chez les bénédictines de Lwow. Raymond qui hésitait à rester dans le monde comprend cela comme un appel pour lui aussi et devient frère Maximilien-Marie. 

    Et fait tout par Marie. Création de la Milice de l’Immaculée…avec sept amis. Fondation du mensuel : " Le Chevalier de l’Immaculée"…avec quelques machines ultra-modernes. Car il sait que Marie élargira tout ce qu’il fait aux dimensions du monde. Quand à lui, sa santé est précaire, mais il évangélise sans cesse. Jusqu’à, lorsqu’il le faut, entrer par la fenêtre lorsque l’on le chasse par la porte ! Non pas au sens figuré, mais au sens propre, il l’a fait une fois, et peut-être plus, mais cette fois-là, il a été remarqué passant par la fenêtre pour continuer une conversation qui espérons-le, a abouti à une conversion. Rien n’arrêtait au sens propre comme au sens figuré cet évangélisateur passionné.

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  • 13-15 août : dixième anniversaire du Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague à Horion-Hozémont

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    PROGRAMME

    Dixième anniversaire du SanctuaireLe Sanctuaire peut à nouveau accueillir des groupes de pèlerins

    Chers amis du Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague,

    C’est avec joie que nous nous réjouissons de vous revoir dimanche prochain, le 15 août, pour fêter le 10ème anniversaire du Sanctuaire.

    Voici à nouveau le programme :

    Vendredi 13 et samedi 14 août

    • 17h : Adoration du Saint-Sacrement
    • 18h30 : Messe à l’autel de l’Enfant Jésus de Prague - Prédication
    • 19h15 : Méditation de la « Petite Couronne » et prière du soir

    Dimanche 15 août

    • 10h30 : Messe solennelle de l’Assomption
    • 12h : Pique-nique
    • 14h : Enseignement : « A l’école de l’Enfant Jésus », par l’abbé P. Kokot
    • 15h : Office solennel en l’honneur de l’Enfant Jésus de Prague et consécration des familles, présidé par Dom Bernard Lorent, Révérend Père Abbé de Maredsous 
    • 16h : Collation et verre de l’amitié

    L’accueil des pèlerins est ouvert toute la journée.

    À très bientôt, et que l’Enfant Jésus de Prague vous garde dans la paix.

    Pour tous renseignements :

    Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague
    Place du Doyenné 24, 4460 Horion-Hozémont | Belgique
    Tél. : 0032 (0)4/ 250 10 64

    Place du Doyenné 24, Horion-Hozémont
    Belgium

  • Jean Berchmans (13 août)

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    jean_berchmans_1.jpgSaint Jean Berchmans - jésuite (1599-1621) (source)

    Ce jeune saint naquit à Diest le 13 mars 1599, dans le diocèse de Brabant, en Belgique. C'est au sanctuaire de Notre-Dame de Montaigu qu'il fit vœu de chasteté perpétuelle.

    A l'âge de seize ans, une charité anonyme lui permit d'entrer au collège des Jésuites de Malines. En lisant les écrits du bienheureux Pierre Canisius et la vie de saint Louis de Gonzague mort vingt-cinq ans auparavant, Jean Berchmans se sentit attiré vers la Compagnie de Jésus. Il obtint difficilement le consentement de son père.

    Entré au noviciat de Malines, Jean s'y distingua par sa fidélité à observer la Règle et par une singulière amabilité de caractère. Dans le procès de sa canonisation, les témoins ont déclaré ne jamais l'avoir vu enfreindre une seule de ses Règles. « Plutôt mourir, disait-il, que de transgresser la moindre Règle. »

    Son exercice le plus cher était de faire le catéchisme aux petits enfants pauvres. A son édifiante piété, il alliait une gaîté qui charmait tous ceux qui avaient quelques rapports avec lui. Celui qui avait écrit : « Si je ne deviens pas un saint maintenant que je suis jeune, je ne le serai jamais », poursuivit son idéal de sainteté en vivant chaque journée dans un total abandon à Dieu.

    Sa confiance en Marie était sans limite. « Mon frère, confia-t-il un jour à un religieux, dès que j'ai songé à m'avancer dans la perfection, j'ai posé pour fondement de mon édifice, l'amour de la Reine du Ciel... »

    Devenu veuf, son père entra dans les Ordres et fut ordonné prêtre ; vers le même temps, saint Jean Berchmans prononça les vœux traditionnels d'obéissance, pauvreté et chasteté.

    Ses supérieurs l'envoyèrent à Rome à pied, en compagnie d'un confrère, pour y compléter ses études. Arrivé au collège romain, le saint religieux occupa la chambre de saint Louis de Gonzague. Berchmans imita ses vertus tout en se montrant moins austère et plus gracieux.

    C'est à Rome que sonna son départ pour le ciel, à l'âge de vingt-deux ans et cinq mois. « C'est une mort toute divine, mes remèdes n'y peuvent rien », affirmait le médecin impuissant. Saint Jean Berchmans reçut les derniers sacrements avec une indescriptible ferveur. Avant de quitter la terre, le Saint eut à subir une dernière épreuve: le démon l'assaillit à deux reprises à l'article de la mort. Le pieux moribond serra son crucifix dans ses mains défaillantes, son chapelet et son livre des Règles : « Voici mes armes, dit-il, avec ces trois trésors, je me présenterai joyeusement devant Dieu. » Il renouvela ses vœux de religion et recouvra la paix. Prononçant les noms bénis de Jésus et de Marie, saint Jean Berchmans s'endormit paisiblement dans le Seigneur. Le vendredi 13 août 1621, la cloche du collège romain annonçait son départ pour les demeures éternelles. Léon XIII l'a canonisé le 15 janvier 1888.

  • Après la tornade, Beauraing revit : pèlerinage et messe télévisée les 21 et 22 août

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    De Corinne OWEN sur cathobel.be :

    Messe télévisée à Beauraing: marcher vers la « Belle Dame »

    Célébration extérieure aux Sanctuaires de Beauraing © CathoBel

    En 1932, cinq enfants du village y verront une trentaine de fois celle qu’ils appelleront « la Belle Dame ». Ils avaient entre 9 et 14 ans et, si dans un premier temps, leur récit avait été très mal accueilli à la fois par leurs familles respectives et le clergé, leur bonne foi et les éléments surnaturels qui entouraient ces rendez-vous n’avaient pas tardé à attirer les foules. Des prêtres, des médecins, des avocats, des professeurs d’université avaient alors soumis les enfants à des interrogatoires serrés, essayant de les prendre en défaut par des questions croisées mais, jamais, ils ne s’étaient contredits. Après une étude minutieuse et une commission d’enquête, l’évêque de Namur de l’époque, Mgr André-Marie Charue, avait autorisé le culte public de Notre-Dame de Beauraing en 1949.

    Le message de la Vierge aux enfants avait été tout simple: « Priez, priez beaucoup, priez toujours ». Elle avait également demandé la construction d’une chapelle pour qu’on y vienne en pèlerinage. Ce fut chose faite dès la fin de la seconde guerre mondiale.

    Les pèlerins marchent du Castel Ste Marie vers les Sanctuaires © CathoBel

    En chemin vers Beauraing

    Dorénavant, il n’est pas rare de croiser dans les campagnes quelques processions, bannières au vent, qui marchent vers Beauraing.  Plusieurs routes sont balisées et sont appelées les routes du « cœur d’or ». Pour le chanoine Joël Rochette, recteur du sanctuaire, « c’est l’occasion, en marchant, de mettre en mouvement une part souvent enfouie de soi-même, une question, une épreuve, un espoir. De se retrouver soi-même par une rencontre, un temps de silence, une parole forte, une réconciliation… »

    Le pèlerinage pour la fête de « Marie Reine », le 21 août, est probablement le plus suivi. Dans le sillage de l’Assomption, cette fête a été instituée par le Pape Pie XII en 1954. La Vierge prend soin de l’Eglise comme une Reine le prendrait de son peuple. Une piété populaire haute en couleurs et en émotions. Du castel Ste Marie, un ancien château sur les hauteurs de la ville jusqu’aux pieds de la statue de la Vierge, les cantiques et les Ave rythment les pas d’un cortège de fidèles que grossiront peu à peu les curieux et les villageois. Ici, à Beauraing, Marie est l’amie de tous. Alors, croyants ou pas, on l’accompagne toujours un peu.

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  • Liège : Fête de l’Assomption le dimanche 15 août 2021 à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement restaurée (Bd d’Avroy, 132)

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    Partageons une belle liturgie chantée en grégorien et motets classiques

    dédiés à la Madone de l’Assomption !

    Assomption Reni main-image.jpg

    La messe de la fête sera célébrée selon le missel de 1962

    Évangile du Magnificat (Luc, 1, 41-50)  

    Chants grégoriens

    Propre de la messe « Signum Magnum »

    Kyriale IX « Cum Iubilo »  

    Trois extraits du répertoire classiques 

    « Priez pour Paix, douce Vierge Marie » de Francis Poulenc (texte de Charles d’Orléans)

    « Er segnet die den Herrn fürchten » (Il bénit ceux qui craignent le Seigneur) - Aria extrait de la Cantate BWV 196 de JS Bach

    « Ave Maria » de Franz Schubert 

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et directeur du choeur universitaire de Liège

     Pour écouter des extraits sonores du programme, cliquez ici :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2021/08/02/fete-de-l-assomption-le-dimanche-15-aout-2021-a-10h00-en-l-e-6330298.html

    Livrets à votre disposition au fond de l’église pour suivre la messe

    _________________

    Journées patrimoine IMG_001_crédit Atelier Nord.jpegSursum Corda asbl, association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège.

    Siège social: rue Albert et Louis Curvers, 32, 4053 Chaudfontaine (Embourg) Tel. +32 (0)4 344.10.89. 

    E-mail : sursumcorda@skynet.be 

    JPSC

  • Lettre du Pape François au Maître général des dominicains pour le 8ème centenaire de la mort de saint Dominique

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    LETTRE DU PAPE FRANÇOIS AU MAITRE GENERAL DE L'ORDRE DES PRECHEURS (DOMINICAINS), GERARD FRANCISCO       TIMONER, OP, A L'OCCASION DU VIII CENTENAIRE DE LA MORT DE SAINT DOMINIQUE

    source

    Praedicator Gratiae : parmi les titres attribués à saint Dominique, celui de «Prédicateur de la grâce» est remarquable par sa consonance avec le charisme et la mission de l’Ordre fondé par lui. En cette année qui souligne le huitième centenaire de la mort de saint Dominique, je me joins volontiers aux frères prêcheurs pour rendre grâce pour la fécondité spirituelle de ce charisme et de cette mission, qui se sont manifestés au cours des siècles à travers la riche diversité de la famille dominicaine. Mon salut, ma prière et mes vœux veulent rejoindre tous les membres de cette grande famille, qui comprend aussi la vie contemplative et les œuvres apostoliques des moniales et des religieuses, ses fraternités sacerdotales et laïques, ses instituts séculiers et ses mouvements de jeunesse.

    Dans l’exhortation apostolique Gaudete et exsultate, j’ai exprimé ma conviction que «chaque saint est une mission; il est un projet du Père pour refléter et incarner, à un moment déterminé de l’histoire, un aspect de l’Evangile» (n. 19). Dominique a répondu au besoin urgent de son temps non seulement au moyen d’une prédication renouvelée et vivante de l’Evangile, mais, c’est tout aussi important, en livrant le témoignage convaincant de son appel à la sainteté dans la communion vivante de l’Eglise. Comme dans toute réforme authentique, il cherchait à revenir à la pauvreté et à la simplicité de la première communauté chrétienne, rassemblée autour des apôtres et fidèle à leur enseignement (cf. Ac 2, 42). En même temps, son zèle pour le salut des âmes le conduisait à former un corps de prédicateurs engagés, dont l’amour pour la Sacra pagina comme l’intégrité de la vie pouvaient éclairer les esprits et réchauffer les cœurs grâce à la vérité vivifiante de la parole divine.

    En notre temps, caractérisé par un changement d’époque et de nouveaux défis pour la mission évangélisatrice de l’Eglise, Dominique peut donc être une source d’inspiration pour tous les baptisés qui sont appelés, en tant que disciples missionnaires, à rejoindre toutes les «périphéries» de notre monde en diffusant la lumière de l’Evangile et l’amour miséricordieux du Christ. En parlant de l’éternelle actualité de la vision et du charisme de saint Dominique, le Pape Benoît xvi nous rappelait que «dans le cœur de l’Eglise doit toujours brûler un feu missionnaire» (Audience générale du 3 février 2010).

    Le grand appel reçu par Dominique était de prêcher l’Evangile de l’amour miséricordieux de Dieu dans toute sa vérité salvatrice et son pouvoir rédempteur. Déjà alors qu’il étudiait à Palencia, il avait découvert le prix de l’inséparabilité de la foi et de la charité, de la vérité et de l’amour, de l’intégrité et de la compassion. Comme nous le rapporte le bienheureux Jourdain de Saxe, touché par le grand nombre de personnes qui souffraient et mouraient à cause d’une grave famine, Dominique vendit ses précieux livres et, avec une bonté exemplaire, établit une aumônerie, c’est-à-dire un lieu où les pauvres pouvaient trouver à manger (Libellus , n. 10). Son témoignage de la miséricorde du Christ et son désir d’apporter un baume de guérison pour ceux qui éprouvent la pauvreté matérielle comme la pauvreté spirituelle devaient inspirer la fondation de votre Ordre et façonner la vie et l’apostolat d’innombrables dominicains dans les époques et les lieux les plus divers. L’unité de la vérité et de la charité a peut-être trouvé son expression la plus juste dans l’école dominicaine de Salamanque, et en particulier dans les travaux du frère Francisco de Vitoria, qui a proposé un cadre de droit international enraciné dans les droits universels de l’être humain. Ce cadre a servi de base philosophique et théologique aux efforts héroïques des frères Antonio Montesinos et Bartolomeo de Las Casas dans les Amériques comme de Dominique de Salazar en Asie, pour défendre la dignité et les droits des peuples au-tochtones.

    Le message de l’Evangile qui affirme notre dignité humaine inaliénable en tant qu’enfants de Dieu et membres de l’unique famille humaine interpelle l’Eglise de notre temps qui est invitée à renforcer les liens d’amitié sociale, pour dépasser les structures économiques et politiques injustes et œuvrer au développement intégral de chaque individu et de chaque peuple. Fidèles à la volonté du Seigneur et poussés par l’Esprit Saint, ceux qui suivent le Christ sont appelés à coopérer aux efforts mis en œuvre pour «enfanter un monde nouveau où nous serons tous frères, où il y aura de la place pour chacun des exclus de nos sociétés, où resplendiront la justice et la paix» (Fratelli tutti, n278). Puisse l’Ordre des prêcheurs, aujourd’hui comme hier, se trouver à l’avant-garde d’une proclamation renouvelée de l’Evangile, qui puisse parler au cœur des hommes et des femmes de notre temps et éveiller en eux la soif de l’avènement du -royaume de sainteté, de justice et de paix du Christ!

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  • En marge de « Traditionis Custodes » : regard sur les rites liturgiques dans l’Eglise

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    1 Définitions

    La messe est le rite liturgique par excellence, institué sur l’ordre du Seigneur.

    Un rite, selon la définition du juriste romain Pomponius Festus (IIe siècle après J.-C.) est « un usage confirmé (mos comprobatus) dans l’administration des sacrifices (in administrandis sacrificiis) » (1).

    Le mot liturgie puise son origine étymologique dans deux termes grecs : λαος (λαοί, au pluriel) : peuple et έργειν, agir, qui ont donné λειτουργια : action pour le peuple, action publique.

    Un rite liturgique est donc l’action confirmée par la coutume selon laquelle sont offerts des sacrifices pour le peuple, des sacrifices publics.

    Chrétien ou non, l’homme a toujours recherché la manière juste et digne de louer Dieu ou la divinité. Mais la foi catholique seule nous fait ce don en toute orthodoxie dans le sacrifice parfait accompli par le Christ, de la Cène à la Résurrection par la κενωσις (en grec: évidement, vidange) de la Croix (2).

    « Faites ceci en mémoire de moi ». Le témoignage des premières générations chrétiennes nous assure que cet ordre du Seigneur a été fidèlement suivi et l’Eglise n’a d’autre ambition que de transmettre ce dépôt sacré au long des siècles : par le rite de la messe qui célèbre dans l’Eucharistie le sacrement primordial du sacrifice de Jésus et par ceux des autres sacrements ou de l’office divin qui en découlent.

     2.Diversité des rites

    Chacun sait cependant qu’il existe de nombreux rites légitimes pour la célébration de l’Eucharistie, des autres sacrements et des heures.

    L’Apologie de saint Justin (en l’an 150) nous montre qu’au départ il y eut place pour une certaine improvisation, au sein d’un schéma invariable qui témoigne d’un grand respect pour l’idée de Tradition.

    A cette liberté relative a succédé (à partir de la fin du IIIe siècle) une période de fixation autour des grandes anaphores (prières eucharistiques) dont les textes avaient atteint leur maturité théologique et littéraire. La cristallisation de ces rites différenciés se fit sous l’influence de divers facteurs -culturels, politiques et doctrinaux- que l’on peut résumer comme suit :

    Les grandes métropoles du monde antique vont chacune marquer de leur influence propre les aires d’évangélisation, à partir des principaux patriarcats historiques de l’Eglise. Le premier concile de Nicée (325) proclama leur ordre de préséance en se fondant sur leur apostolicité : Rome, deuxième siège de saint Pierre, à la fois siège de l’Eglise latine et siège universel ; Alexandrie, siège de saint Marc ; Antioche, premier siège de saint Pierre. S’y ajouta le patriarcat honorifique de Jérusalem, ville sainte et siège de saint Jacques. Plus tard encore, Constantinople, siège sans origine apostolique directe, devint également patriarcat à titre honorifique (3).

    Autres sources de diversité : l’évangile gagne des territoires - Ethiopie, Arménie, Perse, Inde même…- situés en dehors de la Βασιλεια Ρωμαιων et, en Occident, à partir de 250, le grec, qui était la langue culturelle véhiculaire de tout l’Empire (la « κοινη ») décline au profit du latin.

    A ces causes, il faut sans doute ajouter aussi l’incidence des querelles christologiques qui ont fortement marqué l’histoire de l’antiquité tardive (4)

    Si les familles liturgiques orientales sont aujourd’hui encore bien vivantes, y compris au sein des Eglises « uniates » (unies à Rome) (5), il n’en va pas de même pour l’Occident où, dès avant la fin du premier millénaire, Rome absorba progressivement tous les rites (gallican, celtique, wisigothique, nord-africain…) apparentés au sien, dans un mouvement spontané d’intégration qui s’est poursuivi jusqu’au concile Vatican II (1962-1965). Des autres familles liturgiques occidentales subsistèrent néanmoins quelques particularités locales (rite mozarabe à Tolède, rite ambrosien à Milan, rite de Braga, rite lyonnais) ou liées à l’histoire de certains ordres religieux (rite dominicain, rite cartusien…).

    3. Requiem pour la forme extraordinaire du rite romain ?

    Plus significative fut la persistance obstinée de la forme traditionnelle du rite romain lui-même après la publication d’un « nouvel ordo missae » par le pape Paul VI en 1970.

    A cette réforme correspondit en effet, pour des raisons qui lui sont aussi (6) extrinsèques, un phénomène de « dissolution du rite » (7) face auquel l’usage de la forme antérieure apparut à un nombre grandissant de personnes comme une sorte de valeur-refuge.

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  • La dédicace de la Basilique Sainte Marie Majeure (5 août)

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    NPOyHwoJlrCvLDbPjEAI4tlpe80@401x299.jpgDe missel.free.fr :

    Depuis sa fondation, « Santa Maria Maggiore » est la principale basilique de Rome et de toute la Chrétienté consacrée au culte de la Vierge Marie. Si l'image de la Vierge qu'on y vénère et que la légende attribue au saint évangéliste Luc, est dite « Salus Populi Romani » (Salut du Peuple Romain), le pape Eugène III (1145-1153), dans une inscription qu'il fit mettre au-dessus du portail de l'église, invoquait Marie « comme via, vita, salus, totius gloria mundi » (voie, vie, salut, gloire du monde entier).

    Une très belle légende médiévale raconte que le saint pape Libère (352-366) construisit une église au sommet de l'Esquilin, sur le lieu où la neige était tombée, dans la nuit du 4 au 5 Août, pour indiquer au patricien Giovanni, à son épouse et au Pontife lui-même l'emplacement sur lequel devait s'élever une basilique dédiée à la Vierge. La basilique actuelle fut, en réalité, construite au cinquième siècle par le pape Sixte III (432-440), au lendemain de la définition dogmatique de la maternité divine de Marie par le concile d'Ephèse (431) contre l'hérésie nestorienne qui admettait qu'on appelât Marie « Mère du Christ-homme », mais non pas « Mère de Dieu. »

    Les pèlerins peuvent encore admirer les magnifiques mosaïques commandées par Sixte III pour illustrer la très haute dignité de Marie Mère de Dieu : celles qui se trouvent de chaque côté de la nef centrale, au-dessus des colonnes, représentent des scènes de l'Ancien Testament, tandis que celles de l'arc triomphal montrent certains épisodes de l'Enfance du Christ, représenté comme Dieu aux côtés de sa Mère ; au centre, on voit l'inscription apposée par Sixte III : « Xystus episcopus plebi Dei » (Sixte, évêque, au peuple de Dieu). Dès cette époque, l'église fut appelée basilique de Santa Maria et aussi dite, à partir du sixième siècle, ad Præsepe (de la Crèche), puis ad Nives (des Neiges) ou Liberiana, à partir du douzième siècle où l'on commença de l'intituler Santa Maria Maggiore, pour indiquer qu'il s'agit de la plus vénérable et de la plus précieuse des églises consacrées à la Sainte Vierge.

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