Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au rythme de l'année liturgique - Page 29

  • Fête-Dieu : « Il est là dans le Sacrement de Son amour… » (saint Curé d'Ars)

    IMPRIMER

    Du blogue du Mesnil Marie :

    « Il est là dans le Sacrement de Son amour… »

           A l’occasion de la fête du Très Saint-Sacrement qui, rappelons-le, dans l’Eglise universelle est célébrée, selon les demandes mêmes de Notre-Seigneur, le jeudi de la semaine qui suit le dimanche de la Sainte Trinité, et dont la solennité, dans les pays où ce jeudi n’est pas férié, est reportée au dimanche suivant, il est bon de relire et de méditer les paroles si simples et si profondes par lesquelles le Saint Curé d’Ars enseignait à ses ouailles l’amour et la dévotion envers la Sainte Eucharistie.

    Rappels :
    - Le miracle de Bolsena ici
    - Sainte Julienne du Mont-Cornillon et l’institution de la Fête-Dieu ici
    - Institution de la Fête-Dieu dans le diocèse de Liège ici
    - Institution de la Fête-Dieu par Urbain IV ici
    - Constitution apostolique « Transiturus » ici
    - Le Pain des forts ici

     

    « Il est là dans le Sacrement de Son amour… »

       « Notre-Seigneur est là, caché, qui attend que nous venions Le visiter et Lui faire nos demandes… Voyez comme Il est bon ! Il S’accommode à notre faiblesse.

       Dans le Ciel, où nous serons triomphants et glorieux, nous Le verrons dans toute Sa gloire ; s’Il se fût présenté maintenant avec cette gloire devant nous, nous n’aurions pas osé L’approcher ; mais Il Se cache comme une personne qui serait dans une prison et nous dit : « Vous ne Me voyez pas, mais ça ne fait rien. Demandez-Moi tout ce que vous voudrez, Je vous l’accorderai. »

       Il est là dans le Sacrement de Son amour, qui soupire et intercède sans cesse auprès de Son Père pour les pécheurs.
    A quels outrages n’est-Il pas exposé pour rester au milieu de nous ?

       Il est là pour nous consoler ; aussi devons-nous Lui rendre visite souvent.
    Combien un petit quart d’heure que nous dérobons à nos occupations, à quelques inutilités, pour venir Le prier, Le visiter, Le consoler de toutes les injures qu’Il reçoit, Lui est agréable !
    Lorsqu’Il voit venir avec empressement les âmes pures, Il leur sourit. Elles viennent, avec cette simplicité qui Lui plaît tant, Lui demander pardon pour tous les pécheurs des insultes de tant d’ingrats…

       Tenez, mes enfants, quand vous vous éveillez dans la nuit, transportez-vous vite en esprit devant le tabernacle, et dites à Notre-Seigneur : « Mon Dieu, me voilà. Je viens Vous adorer, Vous louer, Vous bénir, Vous remercier, Vous aimer, Vous tenir compagnie avec les anges. »
    Dites les prières que vous savez et, si vous vous trouvez dans l’impossibilité de prier, cachez-vous derrière votre ange gardien, et chargez-le de prier à votre place.

       Quand vous entrez à l’église et que vous prenez de l’eau bénite, quand vous portez la main à votre front pour faire le signe de la Croix, regardez le tabernacle : Notre-Seigneur Jésus-Christ l’entrouvre au même moment pour vous bénir.

       Si nous avions les yeux des anges, en voyant Notre-Seigneur Jésus-Christ qui est ici présent sur cet autel, et qui nous regarde, comme nous L’aimerions !
    Nous ne voudrions plus nous en séparer ; nous voudrions toujours rester à Ses pieds : ce serait un avant-goût du Ciel ; tout le reste nous deviendrait insipide.
    Mais voilà ! C’est la foi qui manque. Nous sommes de pauvres aveugles ; nous avons un brouillard devant les yeux. La foi seule pourrait dissiper ce brouillard…
    Demandez-Lui donc qu’Il vous ouvre les yeux du coeur ; dites-Lui comme l’aveugle de Jéricho : « Seigneur, faites que je voie !… »

       Lorsque nous sommes devant le Saint-Sacrement, au lieu de regarder autour de nous, fermons nos yeux et ouvrons notre coeur : le Bon Dieu ouvrira le Sien.
    Nous irons à Lui, Il viendra à nous ; l’un pour demander, l’Autre pour recevoir : ce sera comme un souffle de l’un à l’Autre.
    Que de douceur ne trouvons-nous pas à nous oublier pour chercher Dieu !

       C’est comme dans les premiers temps que je me trouvais à Ars. 
    il y avait un homme qui ne passait jamais devant l’église sans y entrer : le matin quand il allait au travail, le soir quand il en revenait, il laissait à la porte sa pelle et sa pioche, et il restait longtemps en adoration devant le Saint-Sacrement.
    J’aimais bien ça !
    Je lui ai demandé ce qu’il disait à Notre-Seigneur pendant ces longues visites qu’il Lui faisait… Savez-vous ce qu’il m’a répondu ? « Monsieur le curé, je ne Lui dis rien. Je L’avise et Il m’avise : je Le regarde et Il me regarde ».
    Que c’est beau !… »

    Extrait des sermons de Saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars.

  • Fête-Dieu - Liège - autour du jeudi 19 juin 2025

    IMPRIMER

    2025_06_14_08_31_46_Greenshot.png

    Festivités populaires de la Fête-Dieu 2025

    779ème édition de la Fête-Dieu à Liège autour du jeudi 19 juin

    Probablement la plus ancienne fête liégeoise célébrée sans interruption.

    A l'invitation de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, nous célébrerons la 779ème Fête-Dieu, du 15 au 24 juin 2025. Pendant cette semaine, plus de 25 événements et célébrations seront proposés :
    expositions, concerts, eucharisties, conférences, rencontres, prières.

    En particulier la traditionnelle et 779ème célébration annuelle de la Fête-Dieu le jeudi 19 juin en la
    basilique Saint-Martin à 19h. L’eucharistie solennelle sera présidée par Mgr Jean-Pierre Delville. Elle sera suivie de la procession des peuples du monde vers la cathédrale Saint-Paul au son des trompes de chasse.

    Elle marquera des pauses à la collégiale Sainte-Croix, Place Saint-Lambert, l’Opéra, la Vierge de Del’Cour en Vinâve d’ile. A l’arrivée à la cathédrale Saint-Paul vers 21h00, une grande soirée aura lieu : la NightFever avec 1.000 bougies pour la paix.

    De nombreuses activités culturelles sont proposées, en particulier
    • exposition internationale sur les miracles eucharistiques conçue par le - bientôt- saint Carlo Acutis en 4 haut-lieux de Liège: Cathédrale Saint-Paul, Sanctuaire de Sainte-Julienne, Basilique Saint-Martin et église Saint-Nicolas,
    • exposition sur l'Eucharistie dans l'enfer des camps de déportations à l'église du Saint-Sacrement
    • grand ciné-débat le mardi 24 juin autour du film "Bonhoeffer, l'espion de Dieu" tourné en partie à Liège sur le thème : jusqu'où aller dans la résistance aux totalitarismes ?

    Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège dit : « Je me réjouis de l’intérêt croissant de tant de liégeois et d’ailleurs pour ce trésor patrimonial immatériel et spirituel de notre cité. Sous l’impulsion de femmes mystiques et engagées socialement, en particulier sainte Julienne de Cornillon, la Fête-Dieu a été créée en 1246 à Liège par mon prédécesseur. Il s’agit d’une des plus anciennes fêtes liégeoises. Etendue mondialement dès 1264, elle est fériée dans de nombreux pays. Elle est célébrée dans tous les diocèses du monde sous le nom de Fête du Saint Sacrement du corps et du sang du Christ. Le pape Léon XIV lui-même mène la procession à Rome. »

    Jacques Galloy, membre du comité organisateur, explique « A Liège, une semaine de festivités est organisée, sur les deux rives de la ville et dans la région dont Banneux et Tancrémont. En 2024, plus de 2.000 personnes ont participé, tous âges confondus. »

    L'abbé Jean-Pierre Pire, Doyen de Liège dit : « Cette semaine est également l’occasion de prendre le temps de s’arrêter pour prier pour la paix dont le monde a actuellement tant besoin. De nombreux lieux seront ouverts et des temps de prière, libres ou animés, sont proposés. Le jeudi 19 juin, après l’Eucharistie solennelle à St-Martin et la procession de la Fête-Dieu, nous invitons les liégeoises et les liégeois à venir déposer une bougie pour la paix à la cathédrale entre 21h et minuit ».

    cliquer sur l'image pour agrandir

    https://liegefetedieu.be/

  • C'est le 350e anniversaire de la Grande Apparition du Sacré-Cœur

    IMPRIMER

    De sur le NCR :

    C'est le 350e anniversaire de la Grande Apparition du Sacré-Cœur

    COMMENTAIRE : Alors que la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus atteint une étape importante, les paroles du Christ restent un défi : rendre amour pour amour et consoler son cœur dans la Sainte Eucharistie.

    Les fidèles du Sacré-Cœur de Jésus attendaient ce 16 juin avec impatience depuis longtemps.

    C'est parce que c'est le 350e anniversaire de la plus significative des apparitions de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque, au cours de laquelle il lui a révélé les mystères de son cœur et a demandé l'inauguration de ce qui deviendrait la solennité du Sacré-Cœur de Jésus.

    Cela se passa le 16 juin 1675. Sainte Marguerite-Marie priait près de Jésus eucharistique dans le tabernacle du monastère des Visitandines de Paray-le-Monial, en France. Jésus — elle le raconta plus tard à la demande de saint Claude la Colombière, son directeur spirituel — lui apparut au-dessus de l'autel, lui désigna son cœur et lui dit :

    Voici le cœur qui a tant aimé les hommes qu'il n'a rien épargné, allant jusqu'à s'épuiser et se consumer pour témoigner de son amour. En reconnaissance, je ne reçois de la plupart des hommes que de l'ingratitude, par leur irrévérence et leur sacrilège, par leur froideur et le mépris qu'ils ont pour moi dans ce Sacrement d'Amour. Mais ce qui m'est encore plus douloureux, c'est que des cœurs qui me sont consacrés me traitent ainsi.
    Je demande donc que le vendredi suivant l'octave de la Fête-Dieu soit consacré à une fête spéciale pour honorer mon cœur, en communiant ce jour-là et en lui rendant réparation par un acte solennel, afin de réparer les outrages qu'il a subis pendant son exposition sur les autels. Je vous promets que mon cœur s'ouvrira pour répandre abondamment l'influence de son amour divin sur ceux qui l'honoreront ou le feront honorer de cette manière.

    Il y a beaucoup à développer.

    Ce que Jésus révéla à la jeune religieuse de la Visitation marquait l'aboutissement de siècles de dévotion au Fils éternel de Dieu, qui avait assumé notre humanité et nous avait aimés d'un feu à la fois divin et humain. Au fil des siècles, cette dévotion s'était d'abord concentrée sur la vénération des cinq plaies sacrées de Jésus, révélant à la fois son humanité et l'étendue de son amour pour nous. La dévotion s'est finalement concentrée sur son côté transpercé, par lequel, au Calvaire, la lance du centurion avait transpercé le cœur de Jésus et par lequel coulaient le sang et l'eau.

    Le 27 décembre 1673, Jésus apparut à sainte Marguerite-Marie et lui demanda de poser sa tête sur son cœur, comme saint Jean l'avait fait lors de la Dernière Cène. Il révéla qu'il ne pouvait plus contenir le feu de son amour pour elle et pour l'humanité, et qu'il voulait, par elle, répandre sur nous tous les trésors de son amour.

    Il avait mystiquement pris son cœur, l'avait immergé dans son cœur et l'avait rendu purifié et enflammé. Ainsi, elle pouvait ressentir la blessure qui transperçait le côté de Jésus, surtout le premier vendredi de chaque mois, jour où il lui demandait de le consoler en le recevant dans la Sainte Communion et de s'y préparer en célébrant une Heure Sainte Eucharistique à 23 heures la veille.

    Environ 18 mois plus tard, le 16 juin, Jésus approfondit cette préparation. Il identifia clairement l'amour divin et humain qui palpitait en sa sainte humanité au mystère de sa présence réelle dans la Sainte Eucharistie, ce qu'il appela le « Sacrement de l'Amour » – autrement dit, le signe visible et efficace de son amour pour nous. Cette expression, « Sacrement de l'Amour », fut judicieusement reprise par le pape Benoît XVI comme titre de son exhortation apostolique sur l'Eucharistie de 2006.

    Jésus déplorait que son amour ne soit pas partagé par la plupart. Il s'était donné corps et âme pour témoigner de son amour le Jeudi Saint, le Vendredi Saint, et depuis lors sur les autels et les tabernacles. Mais la majorité des gens l'ont traité, disait-il, avec un manque de reconnaissance, de respect, d'amour, de sainteté et de louange. Même certains de ceux qui lui ont été consacrés – par le baptême, la profession religieuse et les ordres sacrés – le négligent ainsi, ajoutait-il.

    Ce dont Jésus parlait n'a pas cessé. Nous voyons encore aujourd'hui cette ingratitude, cette indifférence, cette irrévérence, cette froideur, ce sacrilège et ce mépris dans le monde et dans l'Église.

    On le voit à Hollywood, comme récemment dans la série Friends & Neighbors d'Apple TV+ , lorsque des personnages font irruption dans un tabernacle et commencent à manger des hosties en les trempant avant de pécher ensemble sur les bancs de l'église.

    Nous l’avons vu dans la manière dont les membres de l’Église de Wells ont blasphémé l’Eucharistie le long de la route Drexel du pèlerinage eucharistique national de 2025.

    Nous le constatons régulièrement dans la manière dont cinq catholiques sur six aux États-Unis donnent la priorité à d’autres activités plutôt qu’à la messe du dimanche ou dans la façon dont de nombreux catholiques, lorsqu’ils viennent, reçoivent la Sainte Communion bien qu’ils n’aient pas vécu pleinement selon les commandements depuis la dernière fois qu’ils ont reçu l’absolution sacramentelle.

    Nous l’avons vu chez les prêtres qui célèbrent la messe avec des gadgets stupides et irrévérencieux.

    Nous l’avons vu dans la façon dont les fidèles et le clergé se réfèrent à l’Eucharistie comme étant du « pain » et du « vin » après la consécration, même si l’Église catholique enseigne sans équivoque qu’il n’y a plus du tout de pain ni de vin, ou que les musiciens liturgiques nous apprennent à « regarder au-delà du pain que vous mangez ».

    Il y a 350 ans, Jésus révélait à sainte Marguerite-Marie qu'il n'était pas indifférent à la manière dont nous le traitons dans la Sainte Eucharistie. Il peut encore souffrir, et souffre effectivement, dans sa sainte humanité. Et il lui communiquait qu'il était bien plus douloureux que ceux qui lui sont consacrés ne le traitent pas avec la passion, la préséance, la piété, la louange et la pureté qu'il mérite.

    Jésus a voulu que la célébration de la solennité de son Sacré-Cœur ait lieu en lien avec la solennité de son Corps et de son Sang.

    Lorsqu'il apparut à sainte Marguerite-Marie, la Fête-Dieu était toujours célébrée le jeudi suivant la Trinité. Comme la plupart des grandes fêtes de l'ancien calendrier, elle était célébrée pendant une octave, qui se concluait le jeudi suivant. La solennité du Sacré-Cœur était fixée au lendemain. Le lien liturgique entre les deux solennités subsiste, même lorsque la Fête-Dieu est reportée au dimanche suivant.

    Pour comprendre le Sacré-Cœur, il faut donc le relier au Corps et au Sang de Jésus. La meilleure façon de vénérer le Sacré-Cœur n'est pas par une statue, un tableau, une litanie, une aspiration ou une image de prière : c'est par la manière dont nous traitons Jésus eucharistique, non seulement lors de la solennité du Sacré-Cœur, ou les premiers vendredis du mois, ou lors des veillées réparatrices la veille des premiers vendredis du mois, mais régulièrement.

    À ceux qui le traitent comme il le désire, Jésus fait une promesse extraordinaire : déverser son amour divin sur tous ceux qui l’aiment dans le sacrement de son amour.

    À l’occasion du 350e anniversaire de cette promesse et de la révélation de son désir, engageons-nous à compenser l’ingratitude généralisée par notre action de grâce ( eucharistein en grec !), l’irrévérence par notre dévotion, la froideur par notre zèle, le sacrilège par notre sainteté et le mépris par notre amour sacrificiel.

  • Saint Jean-François Régis, le "marcheur de Dieu" (16 juin)

    IMPRIMER

    Du site des Jésuites de l'Europe Occidentale Francophone :

    Saint Jean-François Régis (1597-1640) : biographie par le sanctuaire de Lalouvesc

    st_francois-regis 

    Le saint “marcheur de Dieu” 1597-1640

    Saint Régis

    Jésuite français né à Fontcouverte dans l’Aude, Jean-François Régis est le saint patron des jésuites de la Province de France. Sa vie témoigne de la vitalité des premiers jésuites “missionnaires de l’intérieur” qui parcourent montagnes et vallées pour annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume.

    Paysages du Haut-Vivarais

    Paysages du Haut-Vivarais

    Le nom de Régis reste lié à celui de Lalouvesc, petite ville d’Ardèche, où il est mort d’épuisement. Depuis les pèlerins ne cessent de venir…

    Qui était saint Jean-François Régis ?

    Régis naît à Fontcouverte en Languedoc en 1597. Son nom de famille va devenir grâce à lui un prénom. La France sort des Guerres de Religion et connaît un vrai printemps d’Église, avec des saints comme François de Sales ou Vincent de Paul.

    Avec “un visage épanoui, un abord gai, riant, franc et familier”, sans parler de son mètre 92, c’est une vraie force de la nature, ce qui lui permet d’intervenir, vigoureusement au besoin, pour fermer la bouche des blasphémateurs, pour défendre des prostituées du Puy contre leurs souteneurs, ou simplement pour parcourir sans relâche les montagnes du Vivarais, des Cévennes et du Velay. Sa ferveur mystique impressionnait : “On aurait dit qu’il respirait Dieu seul … “, de même la chaleur de son accueil pour les montagnards venus par temps de neige à sa rencontre : ” Venez, mes enfants, je vous porte tous dans mon cœur “.

    Au Puy, ” le père des pauvres ” n’arrête pas d’hôpital en prison, de taudis en soupe populaire, de lutte contre le chômage ou le marché noir en maison d’accueil … Et grâce à lui, parfois, la fille de rue devient dentellière!

    Il y laissera sa santé et sa vie. C’est dans ce pays de rude climat, pour apporter à ses “enfants” montagnards la parole de Dieu, qu’il mourut de froid et d’épuisement, un 31 décembre, à Lalouvesc où l’on vient aujourd’hui encore en pèlerinage.

    Lire la suite

  • Du mystère de la Sainte Trinité

    IMPRIMER

    Trinite-Roublev-a.jpgNous vous recommandons une catéchèse en ligne, due au bienheureux Jean-Martin Moye (18e siècle, fondateur des Soeurs de la Providence), sur ce mystère central de la foi chrétienne, formulée dans le style de l'époque, et qui commence ainsi :

    "DU MYSTÈRE DE LA SAINTE TRINITÉ

    - Quel est le premier et le plus grand mystère de notre religion ?

    C’est le mystère de la sainte Trinité.

    - Qu’est-ce que le mystère de la sainte Trinité ?

    C’est un seul Dieu en trois personnes ; il n’y a dans Dieu qu’une nature, qu’une essence, qu’une substance, qu’une seule chose, et qu’un seul et même esprit, qui subsiste néanmoins en trois personnes, qui sont le Père, le Fils, et le Saint-Esprit."

    Voir le développement ICI

  • Acte de consécration à la Sainte Trinité

    IMPRIMER

    12 choses à savoir et partager à propos de la Sainte Trinité | Foi ...

    Très Sainte Trinité,

    Vous Père, Vous Fils, Vous Esprit-Saint.

    Je me consacre pleinement à Vous, dans mon coeur, dans mon âme, dans mon corps et dans ma vie, et je Vous consacre ma famille, tous mes proches et tous ceux que je ne connais pas, qui sont mes frères et soeurs en Jésus-Christ.

    Très Sainte Trinité,

    Répandez en chacun de Vos enfants les grâces infinies de Votre Miséricorde pour l'Eternité.

    Que toutes les âmes soient rachetées par le Sang du Divin Agneau et par l'Amour de Dieu le Père.

    Et que le règne de l'Esprit-Saint s'établisse sur cette Terre, dans tous les coeurs et dans toutes les âmes pour les siècles des siècles.

    Ainsi, l'Esprit de Dieu aura vaincu définitivement l'Esprit du Mal.

    Au nom du Père, du Fils et de l'Esprit-Saint.

  • La Sainte Trinité (homélie de Benoît XVI)

    IMPRIMER

    (C'était à Saint-Marin, le 19 juin 2011; extrait) (source)

    Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Très Sainte Trinité: Dieu Père, Fils et Esprit Saint, fête de Dieu, du cœur de notre foi. Lorsque l’on pense à la Trinité, ce qui vient d’abord à l’esprit est la dimension du mystère: ils sont Trois et ils sont Un, un seul Dieu en trois Personnes. En réalité Dieu ne peut pas être autre chose qu’un mystère pour nous dans sa grandeur, et toutefois il s’est révélé: nous pouvons le connaître dans son Fils, et ainsi aussi connaître le Père et l’Esprit Saint. La liturgie d’aujourd’hui, en revanche, n’attire pas tant notre attention sur le mystère, que sur la réalité d’amour qui est contenue dans ce premier et suprême mystère de notre foi. Le Père, le Fils et l’Esprit Saint sont un parce qu’ils sont amour et l’amour est la force vivifiante absolue, l’unité créée par l’amour est plus unie qu’une unité purement physique. Le Père donne tout au fils; le Fils reçoit tout du Père avec reconnaissance; et l’Esprit Saint est comme le fruit de cet amour réciproque du Père et du Fils. Les textes de la Messe d’aujourd’hui parlent de Dieu et parlent donc d’amour; ils ne s’arrêtent pas tant sur le mystère des trois Personnes, que sur l’amour qui en constitue la substance ainsi que l’unité et la trinité dans le même temps.

    Le premier passage que nous avons écouté est tiré du Livre de l’Exode — je me suis arrêté sur celui-ci dans une récente catéchèse du mercredi — et il est surprenant que la révélation de l’amour de Dieu advienne après un très grave péché du peuple. Le pacte d’alliance sur le mont Sinaï vient tout juste d’être conclu que déjà le peuple manque de fidélité. L’absence de Moïse se prolonge et le peuple dit: «Mais où est passé Moïse, où est son Dieu?», et il demande à Aaron de lui faire un dieu qui soit visible, accessible, manœuvrable, à la portée de l’homme, à la place de ce Dieu mystérieux invisible, lointain. Aaron accepte et prépare un veau d’or. En descendant du Sinaï, Moïse voit ce qui est arrivé et il brise les tables de l’alliance, qui est déjà brisée, rompue, deux pierres sur lesquelles étaient écrites les «Dix Paroles», le contenu concret du pacte avec Dieu. Tout semble perdu, l’amitié semble immédiatement, dès le départ, déjà brisée. Et pourtant, malgré ce très grave péché du peuple, Dieu, par l’intercession de Moïse, décide de pardonner et l’invite à remonter sur le mont pour recevoir à nouveau sa loi, les dix Commandements et renouveler le pacte. Moïse demande alors à Dieu de se révéler, de lui faire voir son visage. Mais Dieu ne montre pas son visage, il révèle plutôt son être plein de bonté par ces mots: «Le Seigneur, le Seigneur, Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce et en fidélité» (Ex 34, 8). Et cela est le Visage de Dieu. Cette autodéfinition de Dieu manifeste son amour miséricordieux: un amour qui l’emporte sur le péché, le couvre, l’élimine. Et nous pouvons être toujours sûrs de cette bonté qui ne nous abandonne pas. Il ne peut y avoir de révélation plus claire. Nous avons un Dieu qui renonce à détruire le pécheur et qui veut manifester son amour de manière encore plus profonde et surprenante devant le pécheur pour offrir toujours la possibilité de la conversion et du pardon.

    L’Evangile complète cette révélation, que nous écoutons dans la première lecture, parce qu’il indique à quel point Dieu a montré sa miséricorde. L’évangéliste Jean rapporte cette expression de Jésus: «Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle» (3, 16). Dans le monde, il y a le mal, il y a l’égoïsme, il y a la méchanceté, et Dieu pourrait venir pour juger ce monde, pour détruire le mal, pour châtier ceux qui œuvrent dans les ténèbres. En revanche, il montre qu’il aime le monde, qu’il aime l’homme, malgré son péché, et il envoie ce qu’il a de plus précieux: son Fils unique. Et non seulement il l’envoie, mais il en fait don au monde. Jésus est le Fils de Dieu qui est né pour nous, qui a vécu pour nous, qui a guéri les malades, pardonné les péchés, accueilli chacun. En répondant à l’amour qui vient du Père, le Fils a donné sa propre vie pour nous: sur la croix l’amour miséricordieux de Dieu touche son point culminant. Et c’est sur la croix que le Fils de Dieu nous obtient la participation à la vie éternelle, qui nous est communiquée par le don de l’Esprit Saint. Ainsi dans le mystère de la croix sont présent les trois Personnes divines: le Père qui donne son Fils unique pour le salut du monde; le Fils qui accomplit jusqu’au bout le dessein du Père; l’Esprit Saint — répandu par Jésus au moment de sa mort — qui vient nous faire participer à la vie divine, qui vient transformer notre existence, pour qu’elle soit animée par l’amour divin.

  • Dimanche de la Sainte Trinité; la prière de la bienheureuse Elisabeth de la Trinité

    IMPRIMER

    a_masaccio_1426_-7_489x317_BIS_detail_trinit.jpg

    Masaccio - La Trinité (détail) (Florence - S. Maria Novella)

    Elévation à la Sainte Trinité - de la bienheureuse Elisabeth de la Trinité

    PRIÈRE DE LA BIENHEUREUSE ÉLISABETH DE LA TRINITÉ 

    Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. 

    O mon Dieu, Trinité que j'adore,
    aidez-moi à m'oublier entièrement
    pour m'établir en vous, immobile et paisible
    comme si déjà mon âme était dans l'éternité!
    Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous,
    ô mon Immuable, mais que chaque minute m'emporte
    plus loin dans la profondeur de votre Mystère.
    Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel,
    votre demeure aimée et le lieu de votre repos;
    que je ne vous y laisse jamais seul,
    mais que je sois là tout entière,
    tout éveillée en ma foi, tout adorante,
    toute livrée à votre action créatrice.

    O mon Christ aimé crucifié par amour,
    je voudrais être une épouse pour votre cœur;
    je voudrais vous couvrir de gloire,
    je voudrais vous aimer...jusqu'à en mourir!
    Mais je sens mon impuissance et
    je Vous demande de me revêtir de Vous-même,
    d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre Âme;
    de me submerger, de m'envahir, de Vous substituer à moi,
    afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre Vie.
    Venez en moi comme Adorateur,
    comme Réparateur et comme Sauveur.

    O Verbe éternel, parole de mon Dieu,
    je veux passer ma vie à Vous écouter,
    je veux me faire tout enseignable afin d'apprendre tout de Vous;
    puis, à travers toutes les nuits, tous les vides,
    toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et
    demeurer sous votre grande lumière.
    O mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse
    plus sortir de votre rayonnement.

    O Feu consumant, Esprit d'amour,
    survenez en moi afin qu'il se fasse en mon âme
    comme une incarnation du Verbe;
    que je Lui sois une humanité de surcroît,
    en laquelle il renouvelle tout son mystère.

    Et vous, ô Père, penchez-Vous vers votre pauvre petite créature,
    ne voyez en elle que le Bien-aimé en lequel
    Vous avez mis toutes vos complaisances.

    O mes Trois, mon Tout, ma Béatitude,
    Solitude infinie, Immensité où je me perds,
    je me livre à Vous comme une proie;
    ensevelissez-vous en moi,
    pour que je m'ensevelisse en Vous, en attendant
    d'aller contempler en votre lumière l'abîme de vos grandeurs.

    Ainsi soit-il

  • Ce qu'est la Sainte Trinité

    IMPRIMER

    De Madeleine-Marie Humpers sur cathobel.be (archive du 11 mai 2018) :

    Qu’est-ce que la Trinité?

    C'est la fête de la Sainte Trinité. Un mystère central, au cœur de la foi catholique. Mais qu’est-ce que la Trinité?

    La Trinité est un mystère qui porte sur ce que Dieu est et non sur ce qu’Il fait. Le mystère de la Trinité fait aussi l’objet d’un énoncé, le dogme trinitaire. Il s’agit d’une affirmation fondamentale, fixée au cours des siècles par les Conciles sur base de la Révélation contenue dans les Saintes Ecritures. Le dogme trinitaire affirme qu’il n’y a qu’un seul Dieu en trois Personnes. Les Trois Personnes de la Saint Trinité, le Père, le Fils et le Saint Esprit, sont le seul et unique Dieu. Le Père est Dieu, le Fils est Dieu et le Saint Esprit est Dieu mais le Père n’est pas le Fils, le Fils n’est pas le Saint Esprit et le Saint Esprit n’est pas le Père. Il y a unité de nature mais distinction des personnes.

    La Trinité en tant que mystère

    En tant que mystère, la Trinité n’est pas entièrement compréhensible mais rien dans l’affirmation du dogme trinitaire n’est contraire à la raison. La Trinité dépasse la raison mais ne constitue pas une « contradiction logique », comme l’explique le théologien , enseignant à l’Université de Boston (USA) et converti du protestantisme au catholicisme:  « La doctrine de la Trinité dépasse la raison humaine, mais ne la contredit pas. La raison humaine […] ne pourra jamais la comprendre entièrement […] Celle-ci n’est pas une contradiction logique. Elle dit que Dieu est un par nature et trois en tant que Personnes, mais elle ne dit pas que Dieu est à la fois une Personne et trois Personnes ou une nature en trois natures, ce qui serait une contradiction dénuée de sens ».

    La Trinité dépasse la raison. C’est pourquoi la raison ne peut ni prouver la vérité de la Trinité, ni la réfuter. Il n’est pas possible de démontrer la Trinité.

    La foi en la Trinité

    Ce n’est pas donc pas la raison qui permet d’adhérer à la Trinité. Pour la raison, la doctrine trinitaire est forcément étrange, surprenante. « Nous ne devrions pas être surpris que le vrai Dieu nous surprenneMais accepter d’être surpris et de ne pas tout comprendre n’implique pas une confiance aveugle en tant qu’elle ne se fonderait sur rien », ajoute Peter Kreeft. Qu’est-ce qui permet alors d’adhérer à la Trinité?

    Lire la suite

  • Les pièces grégoriennes du dimanche de la Trinité

    IMPRIMER

    Du site d'Una Voce :

    Fête de la Très Sainte Trinité et quatorze Sanctus (33T de N.D. d’Argentan-1972 )

  • Père, Fils et Saint Esprit

    IMPRIMER

    Evangile du Dimanche de la Trinité : Jean, chap. 16, vv 12-15 :

    A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter. Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr - Archive 2007)

    « Les temps sont accomplis : le Règne de Dieu est tout proche » (Mc 1, 14) : tel est le message proclamé par Jésus à l’aube de son ministère public et dont il va expliciter progressivement le contenu par toute sa vie, sa mort et sa résurrection. La Bonne Nouvelle, c’est que Dieu le Père règne en son Fils Jésus-Christ, agissant dans l’Esprit. Cette présence trinitaire bienveillante ne s’est pas interrompue au moment de l’Ascension : Jésus demeure présent et agissant au cœur de son Église, « tous les jours jusqu’à la fin des temps » (Mt 28, 20). Par l’Esprit « qui nous guide vers la vérité toute entière », Notre-Seigneur nous dévoile le visage du Père et nous fait participer à sa vie filiale.

    Cette révélation trinitaire qui parcourt tout l’évangile, culmine dans le triduum pascal : le Père a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique. L’absolu de la filiation du Christ nous est révélé le vendredi saint lorsque Jésus se livre à la mort avec une confiance inébranlable dans la puissance vivificatrice de son Père. Au matin de Pâques, le Père nous révèle l’absolu de sa paternité lorsqu’il relève son Fils d’entre les morts et l’exalte à sa droite en tant que Seigneur et Sauveur universel. Enfin le jour de Pentecôte, Jésus ressuscité envoie d’auprès du Père l’Esprit Saint, en qui nous devenons participants de la vie divine (2 P 1, 4), cohéritiers avec le Christ, partageant sa filiation dans l’unique Esprit.

    Lire la suite

  • Bruxelles (Abbaye de la Cambre) 20 juin : Grande procession des enfants pour la Fête du Saint-Sacrement

    IMPRIMER

    2025_06_13_08_42_31_Greenshot.png

    Procession du St Sacrement annuelle des enfants et familles à l'Abbaye de La Cambre.
    Rendez-vous dans l'Abbaye dès 17h30. Départ 18h.
    La procession aura lieu dans les jardins de l’Abbaye avec beaucoup de chants grâce aux chorales d’adultes et d’enfants.
    Après la procession, grand goûter convivial avec glaces et frites!
    Tout le monde est le bienvenu