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Belgique - Page 342

  • Le Noël solidaire de Caritas

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    Noël solidaire pour les victimes de conflits

    Maintenant que Noël arrive, symbole de l’arrivée de la lumière et de l’espoir dans les moments sombres, Caritas International souhaite porter une attention particulière aux victimes des conflits entre autres en Syrie, dans l’Est du Congo ou à Gaza et en Israël. Avec notre action 1 Millions d’Etoiles, avec autant de bougies que possible, nous souhaitons pointer du doigt la pauvreté scandaleuse dans le Sud, souvent conséquence de la violence et de la guerre qui conduisent les victimes à fuir et à être plongées dans la misère.

    Cliquer sur ce lien : http://www.caritas-int.be/fr/e-file/solidaire-kerst

  • La militance de l'Eglise de France

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    Alors que dans notre "petite terre d'héroïsme" l'Eglise ne se fait guère entendre et que des lois telles que celles qui autorisent le mariage entre personnes du même sexe, l'adoption par de tels couples, l'euthanasie, etc. ont été instaurées sans que personne ne soit descendu dans la rue, il en va tout autrement en Outre-Quiévrain. Sandro Magister salue la militance de l'Eglise de France :

    Personne ne l'aurait parié. Mais, après des décennies d’invisibilité et de torpeur, l’Église catholique française est revenue vigoureusement sur la scène publique.

    Minoritaire elle était, minoritaire elle reste, dans un pays où moins de 5 % de la population va à la messe le dimanche et où les baptêmes d’enfants se font de plus en plus rares.

    Mais se rendre est une chose, être créatif en est une autre. L’avenir que le pape Joseph Ratzinger lui-même a assigné au catholicisme dans les régions sécularisées est d’être une "minorité créative". L’Église de France s’y essaie.

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  • La raison du corps

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    Le Père Xavier Dijon était l'invité, ce mardi 4 décembre, du cercle "Ethique Sociale" à l'Université de Liège, lors d'un lunch-débat consacré aux droits de l'homme. Avec cette séance s'ouvrait un nouveau cycle consacré aux "Droits de l'Homme en péril". Une assemblée nombreuse et attentive était au rendez-vous. Catho.be, après avoir fait l'impasse sur cette conférence du Père Dijon, rend compte à présent de la publication d'un nouvel ouvrage qu'il vient de publier :

    laraisonducorps_dijon_2012.jpgLe père Xavier Dijon compte un long parcours universitaire : à la fois docteur en droit et diplômé en théologie, il a été professeur à la faculté de Droit à l’Université de Namur et membre du Comité consultatif de bioéthique de Belgique. Avec « La raison du corps », il nous invite à « comprendre la condition corporelle du sujet humain dans le champ juridique de la société occidentale contemporaine ».

    Partant du constat que l’encadrement institutionnel, encore présent jusqu’au milieu du siècle dernier, s’effrite sous nos yeux dans les domaines de la bioéthique. Alliance, vie, sexe, fécondité, mort passent en effet de plus en plus sous l’empire du sujet qui en dispose, le droit se comprenant alors comme instituant l’égalité des citoyens par les libertés qu’ils sont autorisés à prendre à l’égard de leur corps.

    L’ouvrage décrit cette évolution à partir de documents principalement belges, français et européens. Puis il entame, à l’aide des trois personnes verbales je, tu, il, une réflexion philosophique sur la place qu’une telle transformation réserve encore à l’altérité : si la science a remplacé la richesse du symbole par l’objectivité du il dans l’intelligence des corps, et si la volonté subjective du je a pris la place de la ‘loi naturelle’ dans la formulation du droit, où est passé le tu qui désigne l’autre ? En d’autres termes, comment la loi qui régit les corps relèvera-t-elle encore le défi de l’intersubjectivité ?

    Pour radicaliser le propos, l’ouvrage aborde le débat mené, dans ces questions de vie, d’amour et de mort, entre la référence chrétienne et sa contestation libérale. En deçà des évidences de la liberté et de l’égalité, l’insistance religieuse sur la fraternité, – sans rien renier de la nécessaire liberté de conscience garantie par l’État laïc -, fournit une contribution propre au débat bioéthique en délivrant une parole de raison sur la donnée du corps.

    « La raison du corps » de Xavier Dijon aux éditions Bruylant, dans collection « droit et religion » (info catho.be)

  • Un historien belge aurait découvert les vraies raisons pour lesquelles les églises se vident...

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    Christophe Buffin de Chosal aurait-il découvert "Les vraies raisons pour lesquelles les églises se vident" ? C'est ce que vous découvrirez (peut-être!) en lisant son essai... 


    novembre 2012 - 128 pages -  17 € ttc  
    ISBN / EAN : 978-2-87402-150-3

    Présentation du livre (par l'éditeur)

    Beaucoup d’hommes d’Église les cherchent, ces vraies raisons, mais ils s’obstinent à les chercher là où elles ne sont pas. L’Église ne maîtriserait pas assez les moyens de communication modernes, elle devrait davantage soigner son image, les messes ne sont pas encore assez conviviales, les prêtres pas encore assez familiers, l’Église pas encore assez à la page… Ils font fausse route. C’est justement parce que l’Église a trop imité le monde, qu’elle en a copié les vices, les laideurs et les platitudes, qu’elle s’est tue quand elle devait parler et qu’elle parle trop quand elle devrait se taire, que les églises, les séminaires et les couvents se vident. Ce n’est pas le monde actuel qui est responsable de la crise de l’Église. Ce sont les hommes d’Église eux-mêmes. Tout se résume à une question de foi.

    L’auteur

    Christophe Buffin de Chosal, catholique et père de six enfants, est historien, correspondant de presse et directeur de programme universitaire. Il est l'auteur de Une nouvelle Belgique est-elle possible ? paru aux éditions Mols.

  • Le Messie à Verviers (2/12) : l'Alleluia

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    Dimanche dernier (2 décembre), le choeur de l'Emulation et la chorale Sainte-Julienne, soutenus par un orchestre symphonique et avec la participation de très jeunes choristes, ont interprété le Messie de Haendel en l'église Sainte-Julienne à Verviers. L'église était comble et le public a été ravi par une interprétation magistrale de cette oeuvre majeure par des musiciens professionnels ou non. Il a fallu toute la maestria et l'énergie de Margaret Scott pour réussir à coordonner deux chorales, des solistes et un orchestre réunis pour un concert unique. Durant le concert, les textes étaient projetés sur un écran et ont permis au public d'entrer dans la compréhension d'une oeuvre profondément spirituelle. Ce concert a mis également en évidence la beauté d'un édifice en attente d'une restauration qui lui rendrait tout son éclat.

  • Les croyants ne veulent pas devenir schizophrènes

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    En réponse à une "opinion" de Marc Uyttendaele parue dans la Libre le 20 novembre dernier, une réponse du Père Charles Delhez a été publiée dans le même journal le 4 décembre. Le constitutionnaliste, dont les opinions philosophiques sont bien connues, soutenait une proposition d'Olivier Maingain visant à inscrire la laïcité dans notre Charte fondamentale; il précisait que "le principe de laïcité implique une césure radicale entre l'Etat et les églises". Nos visiteurs savent que nous formulons parfois des réserves à l'égard des positions du Père Delhez; cela ne nous empêche pas de saluer son intervention :

    Non, M. Uyttendaele...

    Non, M. Uyttendaele, tous les Belges ne souhaitent pas "une césure radicale entre l'Etat et les églises", qui confine au rejet.

    Non, M. Uyttendaele... tous les Belges ne souhaitent pas un État laïque, du moins au sens où vous l’entendez, c’est-à-dire "une césure radicale entre l’État et les églises", qui confine au rejet. Les croyants ne veulent pas devenir schizophrènes. Certes, une distinction est à maintenir entre le public et le privé, mais la césure n’est pas radicale. La religion se décide désormais - et heureusement - à l’intime de chacun, sans pression sociétale mais, pour ceux qui adhèrent à une foi, elle est autre chose qu’un sport parmi d’autres. Elle façonne toute leur personne. Ils ne peuvent donc laisser au vestiaire leurs convictions religieuses qui entraînent nécessairement une vision de l’homme (tous les humanismes ne sont pas identiques) et certaines valeurs. Toute vraie démocratie doit leur permettre de s’exprimer, et même rendre possible leur expression.
    Je souhaite donc, non pas une Belgique laïque, comme la France l’entendait il y a un siècle, ni une Belgique neutre, mot qui évoque une manière d’ignorer, mais une Belgique impartiale. La religion ne devant jamais être source de privilèges ou instrument de pouvoir, il n’y a pas lieu en effet d’en avantager une ou de lui donner une place politique en tant que religion. Mais il ne peut être question de considérer les croyants comme des citoyens de seconde zone. Hélas, en Belgique, dès que l’on perçoit une dimension philosophique derrière un événement, les autorités politiques - parfois malgré leurs propres convictions - se doivent de le bouder. Ceux qui crieront fort pour dénoncer la non-neutralité couvriront la voix de ceux qui se contentent de parler sur un ton respectueux.
    Mais de qui a-t-on peur ? Les catholiques - je ne peux parler qu’en leur nom, mais à titre personnel - n’ont aucune velléité de restauration. L’institution Église a mis du temps à accepter la démocratie et la séparation de l’Église et de l’État. Est-ce une raison pour que les institutions politiques tardent à comprendre l’importance de la dimension spirituelle et religieuse ? Le défi est la juste articulation de ces deux sphères, publiques toutes deux.
    Aujourd’hui, l’être humain est de plus en plus réduit à un homo œconomicus, selon le titre du dernier livre de Daniel Cohen. Il vaut soit pour sa capacité de produire des biens, soit pour celle d’en consommer. Peut-on se résoudre à devenir unidimensionnel ? Le Nobel Christian de Duve, à distance de l’Église, n’a-t-il pas fait la une par son rappel que le message du Christ était une clé d’avenir ? Ceux qui s’en réclament méritent d’être entendus. J’aurais peur que, sans s’en rendre compte, nous donnions raison à Machiavel qui constatait que, "pour maintenir l’État, le prince était souvent obligé d’agir contre les lois de l’humanité, de la charité et de la religion" (Le Prince, chapitre 18).
    La Constitution de 1830 n’est pas laïque. Le régime des religions est, chez nous, celui d’une "liberté protégée" : l’État belge reconnaît les cultes selon leur utilité sociale. Hélas, actuellement, on se contente d’entretenir des bâtiments, à condition que les gens n’en sortent pas, et les ministres du culte, à condition qu’ils se taisent ! Je force, bien sûr, mais je me demande sincèrement si nous sommes encore dans l’esprit de la Constitution qui donne à chacun le droit d’un "exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière " (article 19) ?
    "Il semble qu’à l’heure actuelle, le principe de neutralité tend à se construire en tant qu’argument politique visant à rejeter toutes formes d’expression d’identités culturelles et religieuses ‘autres’ ", a pu écrire Corinne Torrekens. Et chez nous, aux yeux de beaucoup de politiciens, le christianisme est devenu autre. Pourtant, ils sont toujours nombreux à se référer à ses valeurs. La religion n’est pas qu’un culte. Elle est aussi une passion pour l’Homme.
  • "Tintin au Congo" ne contient pas de propos racistes

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    Nous lisons dans la Libre :

    La bande dessinée "Tintin au Congo" ne contient pas de propos racistes et n'est pas une œuvre "méchante", a estimé la cour d'appel de Bruxelles, confirmant le jugement de première instance rendu en 2011. La BD ne doit donc pas être privée de vente ni de diffusion, a-t-on appris mercredi auprès du conseil des éditions Casterman et de la SA Moulinsart, Me Alain Berenboom. L'association française Le Cran (Conseil Représentatif des Associations Noires) et Bienvenu Mbutu Mondondo demandaient aux éditions Casterman et à la SA Moulinsart de cesser toute exploitation commerciale de la bande dessinée.

    Déboutés en première instance, ils avaient interjeté appel. La cour a suivi le tribunal de première instance et estimé qu'il n'y avait aucune volonté dans le chef d'Hergé de véhiculer des idées à caractère raciste, vexantes, humiliantes ou dégradantes à l'égard des Congolais ni d'inciter les lecteurs à la discrimination et à la haine. "Hergé s'est borné à réaliser une œuvre de fiction dans le seul but de divertir ses lecteurs. Il y pratique un humour candide et gentil", a noté la cour.

  • La matrice libérale de notre société

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    A propos de la réforme envisagée en France sur le mariage, certains se demandent s'il s'agit d'une politique "de gauche" ou "de droite". La réponse est apportée ci-dessous par Denis Sureau : elle est de droite comme de gauche, elle procède d'une vision individualiste de l'homme qui est le propre de l'idéolgie libérale sous-jacente à notre société. Il suffit, pour s'en rendre compte, de constater chez nous la grande proximité entre deux hommes tels que notre actuel premier ministre socialiste, Elio Di Rupo, et un ancien premier ministre libéral, Guy Verhofstadt. Rappelons que c'est sous le gouvernement présidé par ce dernier que le mariage entre personnes du même sexe fut institutionnalisé dans notre pays. Il est par ailleurs associé actuellement à Daniel Cohn Bendit  (!) dans l'écriture d'un livre plaidant pour un renforcement du fédéralisme et du multiculturalisme en Europe.


    De Denis Sureau, dans l'Homme Nouveau 

    La question du pseudo-mariage homosexuel semble traverser les principaux partis. Des élus de gauche voire d'extrême gauche font la grimace, tandis que certains à l'UMP trouvent le projet gouvernemental timoré. On en vient à s'interroger : cette réforme sociétale qui nous agite est-elle de droite ou de gauche ?

    La réponse est la suivante : elle est de droite comme de gauche, pourvu que l'on considère cette droite et cette gauche comme des variantes de la même idéologie, celle qui définit la modernité, et qui n'est autre que le libéralisme (mais ce mot est parfois mal compris).

    De quoi s'agit-il ? D'un individualisme radical. D'une affirmation du moi, d'un ego qui ne voit dans la liberté que la capacité purement négative de ne pas être empêché d'agir par les autres. Elle est la matrice de tous les projets culturels, politiques et économiques qui façonnent notre monde.

    Reconstruire (ou plutôt déconstruire) le monde en partant de l'individu libre et souverain, c'est nier que la famille soit la cellule de base de la société. Si la famille peut avoir une utilité, celle-ci ne peut être que relative au projet de chacun, et donc provisoire. Elle ne peut résulter que d'un contrat, puisque le contrat est le seul mode de relation envisageable par nos modernes. Mais le contrat social doit être avantageux pour chacune des parties. Et révocable.

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  • Beauraing : 80 ans plus tard, le témoignage de Gilberte Degeimbre

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    Une video à ne pas manquer sur "matele" : http://www.matele.be/joomla1.7/index.php/nos-emissions/toutes-nos-emissions/16307-qgilberte-une-vie-a-lattendreq :

    Entre le 29 novembre 1932 et le 3 janvier 1933, la Vierge serait apparue à cinq enfants de Beauraing, petite ville du sud de la province de Namur. Aujourd'hui, à 89 ans, Gilberte Degeimbre est la dernière témoin de ces apparitions. MAtélé vous propose un documentaire exclusif sur cette dame privilégiée signé Aurélie Moreau.

    (via le "forum catholique")

  • Anvers accueillera le grand évènement de la "communauté LGBT" en 2013

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    On apprend dans Le Soir que les worldOutgames se dérouleront en 2013 à Anvers et devraient réunir de 6.000 à 8.000 participants pour cette manifestation à la fois sportive, culturelle et politique de la communauté holebi.

    "La présentation de l’événement s’est déroulée ce mardi à Bruxelles en présence du Premier ministre Elio Di Rupo et de l’ancien Premier ministre et actuel député européen Guy Verhofstadt. (...)

    Les worldOutgames sont un événement mondial organisé tous les quatre ans par la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) et ouvert à tous. Les jeux 2013 se dérouleront à Anvers du 31 juillet au 11 août 2013, principalement dans la ville elle-même. Les précédentes éditions ont été organisées à Montréal et Copenhague.

    L’événement repose, selon les organisateurs, sur trois piliers : Sport, Culture et Droits de l’homme. De 6.000 à 8.000 sportifs sont attendus et environ 650 professionnels assisteront à la conférence de trois jours consacrée aux droits de l’homme et qui doit aboutir à une "Déclaration d’Anvers". Près de 250.000 visiteurs sont attendus à Anvers. (...)

    Tant l’organisateur qu’Elio Di Rupo ont rendu hommage au rôle de Guy Verhofstadt en la matière pendant ses neuf ans à la tête du gouvernement. «Guy Verhofstadt entrera dans l’histoire comme un des Premiers ministres les plus actifs dans la défense des droits des homosexuels», a dit M. Di Rupo. La Belgique est un exemple international. Nous avons été parmi les premiers pays à avoir une loi antidiscrimination et à permettre le mariage entre personnes du même sexe», a-t-il rappelé.

    Par ailleurs, le Premier ministre a aussi souligné que le combat n’était pas terminé. "Nous vivons dans une société que l’on pourrait croire décrispée et pacifiée. Et pourtant, chaque jour ou presque, des lesbiennes, des gays, des bisexuels et des transgenres sont discriminés et sont victimes d’agressions verbales et/ou physique. L’impensable s’est produit à au moins deux reprises ces derniers mois avec des meurtres particulièrement odieux." M. Di Rupo a aussi affirmé "qu’on ne naissait pas homophobe mais qu’on le devenait par des propos dégradants entendus dans la famille, par les clichés qui circulent dans la société, par certains discours religieux ou conservateurs méprisants, voire qui incitent à la haine. Nous devons être attentifs à ces mécanismes, qui font intervenir de nombreux rouages. D’où l’importance du plan d’action national auquel travaille le gouvernement fédéral. Nous voulons faire en sorte que demain, l’homophobie recule dans les têtes comme dans les actes quotidiens."

    Le tout étant de savoir à partir de quand on peut taxer quelqu'un d'homophobie. Le fait de défendre le mariage comme étant une alliance entre un homme et une femme et/ou de réserver l'adoption aux couples hétérosexuels relève-t-il de l'homophobie ? A-t-on encore réellement le droit de s'exprimer à ce sujet ? Quels sont ces "discours religieux" visés par le premier ministre? En tout cas, la vigilance s'impose face à la détermination de nos responsables politiques à imposer un mode de pensée censé éliminer l'homophobie mais qui risque bien de présenter l'homosexualité et l'hétérosexualité comme de simples variantes de la sexualité humaine et d'imposer à tous l'idéologie du genre ("gender"). 

  • L'acharnement du ministre Marcourt contre le réseau libre

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    Alice Dive, dans la Libre de ce 4 décembre, revient sur le projet de restructuration de l'enseignement supérieur ("Une réforme à la nord-coréeenne").

    Elle fait état des réactions de plusieurs responsables de grandes écoles qui "viennent de prendre chacune "en urgence" une motion de méfiance contre l’avant-projet de décret du ministre. Pour rappel, le potentiel futur paysage de l’enseignement supérieur s’articulerait autour d’une structure faîtière unique et de cinq pôles géographiques respectivement centrés sur l’ULB, l’UCL, l’ULg, l’UMons et l’Université de Namur."

    Ainsi, l'administrateur général de l'IHECS, Jean-François Raskin, déclare "refuser fermement que le gouvernement impose, via cette logique géographique, la conclusion d’alliances avec certaines institutions plutôt qu’avec d’autres". Il s’explique :

    "Cela fait plus de 15 ans que l’Ihecs a des accords avec l’UCL. Expliquez-moi pourquoi il faudrait que l’on interrompe cela ? Pourquoi faudrait-il que l’on passe des accords avec l’ULB alors qu’aucun membre des hautes sphères de cette dernière ne nous a jamais proposé quoi que ce soit ?".

    Selon lui, le projet du ministre propose précisément l’inverse de ce qu’il faudrait pour notre enseignement supérieur. "C’est un modèle basé sur l’hyper-centralisation et la perte d’autonomie totale des institutions qui gravitent autour de quelques gros morceaux, une sorte d’immense machine bureaucratique où les pouvoirs publics ont une mainmise totale sur l’enseignement supérieur. C’est digne d’un modèle à la nord-coréenne".

    Dans ce projet de réforme, il dit constater également "un acharnement du ministre contre le réseau libre. On a vraiment l’impression que la volonté de M. Marcourt est d’affaiblir le pôle autour de l’UCL et de scléroser les énergies à l’intérieur des institutions ". Et le même d’insister : "Qu’on laisse les hautes écoles et universités s’organiser, évoluer, et échanger avec le monde entier en toute liberté".

  • A Looz : une église bâtie comme un mirage...

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    Une curieuse réalisation présentée ICI

    "C'est une église qui selon le point de vue s'effacerait du paysage. Le projet du duo d'architectes belges, Pieterjan Gijs et Arnout Van Vaerenbergh, baptisé Reading between the lines -Lire entre les lignes- est plus esthétique que spirituel. Édifier une église dont les murs composés de lattes d'acier horizontales modifieraient la perception du bâtiment.

    La collaboration entre les deux remonte à 2007, quand Gijs et Van Vaerenberghdécident de réaliser plusieurs projets dans l'espace public avec une portée architecturale et artistique. Leurs intentions ne sont pas motivées par des commandes de clients mais par une autonomie et une volonté d'expérimenter et de réfléchir. ...."

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