Comme cela est devenu une tradition, l'oeuvre Emmanuel qui prend en charge des personnes handicapées par l'adoption d'enfants et l'accueil d'adultes organise ce samedi 15 décembre un Concert en fin de journée sur le thème Noël dans la joie! Une restauration légère est prévue sur place.Invitation cordiale à tous (renseignements)
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Banneux, 15 décembre : Noël dans la Joie au profit d'Emmanuel-Adoption
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BXL 30 novembre : Hildegarde von Bingen aux Grandes Heures de la Cambre
ABBAYE ND DE LA CAMBRE - égliseLe 30/11/2012 -Les Grandes Heures de la Cambre : Hildegarde von Bingen et autres chants célestesHildegarde von Bingen est une religieuse bénédictine du XIIème siècle, connue par ses œuvres tant mystiques et visionnaires que par ses traités d'herboristerie ou ses compositions musicales redécouvertes ces dernières années. Ce 7 octobre 2012, le pape Benoit XVI l'a nommée docteur de l'Eglise.Vendredi 30 novembre 2012 à 20Hà l’Abbaye Notre Dame de la Cambre 1050 BruxellesConcert SpirituelHildegarde von Bingen, Hymnes et visions,avec des œuvres deJ.S. Bach, CH. Gounod, K. Daelemans, Ch.W. Gluck, F. Schubert, L. De Vochtpar l’ensemble Voces Aequales - direction Christel de MeulderEntrée : 15 euros et 7 euros pour les étudiants
info : lesgrandesheuresdelacambre@gmail
via : http://www.catho-bruxelles.be/Le-30-11-2012-Les-Grandes-Heures
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Une démarche religieuse d'un autre temps ?
Christian Laporte, dans La Libre, nous informe du passage d'une relique de Don Bosco en Belgique, et se demande s'il ne s'agit pas là d'une "démarche de religiosité d'un autre temps" (!) :
La “tournée mondiale” du saint italien passe par Louvain-la-Neuve et Liège.
Si tu ne vas pas au saint, le saint viendra à toi" : on paraphrase volontiers la réplique célèbre de Paul Féval à propos de Don Bosco dont la main droite sera ce mercredi 28 novembre à Louvain-la-Neuve et le jeudi 29 novembre à Liège. Ce n’est pas le premier saint à venir par relique interposée en Belgique : on se souvient de visites de restes de sainte Thérèse de Lisieux, il y a quelques années. Si Don Bosco vient chez nous pendant deux jours, cela s’inscrit dans une vaste tournée mondiale qui a commencé en juin 2009 en Amérique du Sud et qui se terminera au Moyen-Orient en janvier 2014. C’est à l’initiative du P. Pascual Chávez, neuvième successeur du saint et pédagogue piémontais que se déroule ce tour de la planète. C’est qu’en 2015, le fondateur des Salésiens aurait eu 200 ans. "Don Bosco a laissé à toute la société un trésor, celui de sa pédagogie basée sur la confiance, explique-t-on du côté des promoteurs de l’initiative. Les deux jours en Belgique après un séjour de deux semaines en France sont l’occasion pour tout qui le souhaite d’aller plus loin, de goûter à sa spiritualité qui demeure bien vivante dans le monde des Salésiens et de leurs réseaux d’enseignement et d’action sociale.
Des êtres de chair et de sang
On peut évidemment se demander si vénérer de la sorte une relique n’est pas une démarche de religiosité qui n’est plus vraiment de ce temps."Il n’en est rien, s’exclament les organisateurs. La vraie mission de la relique est de nous reconduire à Don Bosco pour que nous vivions aujourd’hui de son esprit mais aussi pour que nous nous interrogions sur le présent et envisagions le futur."Et d’ajouter qu’"il ne faut évidemment pas tomber dans l’idolâtrie ! Le concile de Trente en 1545 précisait déjà qu’on ne croit pas qu’il y ait du divin ou des vertus qui justifieraient leur culte ou que l’on doit leur demander quelque chose. C’est ce qui arrivait aux païens qui mettaient leur espérance dans les idoles. L’honneur qu’on rend aux reliques nous renvoie aux personnes qu’elles représentent. En fait, à travers la relique de Don Bosco, c’est le Christ que nous adorons" Et puis, les reliques c’est aussi l’occasion de se repencher sur les vies des saints qui furent souvent loin d’être des longs fleuves tranquilles car avant d’être élevés à la dignité des autels ils et elles étaient aussi des êtres de chair et de sang, avec leurs défauts, leur sale caractère, etc. Ce mercredi à LLN et jeudi à Liège, le programme sera assez identique respectivement aux églises Saint-François d’Assise et Saint-François de Sales : le matin, les Salésiens aidés par les équipes paroissiales accueilleront les enfants de 6 à 11 ans et l’après-midi ce sera au tour des adolescents de s’initier à sa vie notamment à travers la bande dessinée dont l’une restée célèbre de Jijé. En fin de journée, se déroulera de part et d’autre une eucharistie festive. A LLN, elle sera présidée par Mgr Hudsyn et par Mgr Van Looy, l’évêque de Gand qui est lui-même Salésien. Et cela se terminera par une double veillée.
Renseignements : www.catho.be
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Quand Stéphanie prend congé de son école
Enseignons.be relate l'histoire de Stéphanie :
La mésaventure vécue par la jeune Stéphanie aura beaucoup fait jaser sur la toile. Cette étudiante verviétoise de 23 ans a récemment fait la Une de la presse régionale après avoir été exclue de son école – l’IPES de Verviers – suite à des commentaires laissés sur son mur Facebook, commentaires formulés en réponse aux déclarations du porte-parole de Sharia4Belgium, Fouad Belkacem, relatives à l’arrestation d’une femme portant la burqa. L’homme disait des musulmans qu’ils n’avaient pas« un gramme de respect » envers les Belges de conviction différente de la leur. Et d’ajouter : « On a notre religion : supérieure à la vôtre. On a notre système : supérieur à votre système. On a nos valeurs : supérieures à vos valeurs. » Amusée, Stéphanie avait partagé le reportage sur le réseau social, expliquant que cela lui faisait quand même un peu peur car, dans sa classe, deux filles – qu’elle ne nomme pas – tenaient à peu près le même discours. Le lendemain, les deux élèves en question se montrent agressives et vont jusqu’à la menacer physiquement. Durant un cours, des coups sont échangés… et les trois filles sont convoquées par la direction. La sanction tombe alors : un jour de renvoi pour chacune. La jeune femme ne comprend pas bien ce qui lui est alors reproché. Après avoir vainement tenter d’annuler la punition, dégoutée, elle décide finalement de quitter cette école pour poursuivre sa scolarité dans de meilleures conditions.
Enseignons.be a rencontré Stéphanie : http://www.enseignons.be/actualites/2012/11/25/exclue-facebook-stephanie/
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Euthanasie : Anne Delvaux "troublée"...
De la revue de presse de "Gènéthique" :
Parlement européen: des députés débattent de la fin de vie
A l'initiative de l'eurodéputé Français Philippe Juvin, la députée belge Anne Delvaux et le député Luxembourgeois Frank Engel (eurodéputés PPE) ont tous trois tenu un débat sur la fin de vie, mercredi dernier, au Parlement de Strasbourg. En outre, lors de ce débat, Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), était présent. Pour la députée européenne Belge et le député européen Luxembourgois, ce débat a été l'occasion de dresser un bilan de la législation sur l'euthanasie dans leurs pays, autorisée respectivement depuis 2002 et 2009.
Tout d'abord, Anne Delvaux précise qu'en Belgique, le sujet de l'euthanasie n'est "pas du tout" clos. Détaillant l'état de la législation, elle explique que la loi belge "impose des critères très stricts". Mais à ce propos, la députée regrette qu' "il ne [puisse] pas y avoir de réel contrôle" car "la commission [fédérale de contrôle belge] ne fait qu'enregistrer les déclarations que les médecins veulent bien lui envoyer". Pour Anne Delvaux, la loi "n'empêche pas des dérives". A titre d'exemple, elle "s'inquiète [...] des '3% d'euthanasies' qui ont été justifiées par la seule souffrance psychique, d'après le dernier rapport de la commission". Ainsi, l'eurodéputée belge s'interroge: "Dans de telles conditions, la demande de mort est-elle vraiment éclairée?". En outre, elle relève "que des personnes âgées ont eu recours à l'euthanasie sans que l'on soit certain qu'elles souffraient de maladies incurables comme l'exige la loi". Enfin, elle note qu'actuellement, en Belgique, "les discussions [...] portent sur l'élargissement de la loi aux mineurs". "Sans pour autant revenir sur le principe de la dépénalisation", elle conclut en précisant que "tout cela est troublant".
Prenant ensuite la parole, Jean-Luc Romero a précisé que "la question des mineurs ne doit pas être balayée du revers de la main 'en cas de très grandes souffrances', tout en admettant que 'notre pays n'en est pas là". Il ajoute qu'il "milite pour une loi 'marchant sur deux jambes': un 'accès universel aux soins palliatifs' et la possibilité de recourir à l'aide active à mourir sur le modèle belge, sans s'alarmer du bilan tiré" par la députée Anne Delvaux.
A son tour, l'eurodéputé Luxembourgeois Frank Engel "assure [...] que, dans son pays, la loi s'est traduite par un faible nombre d'euthanasies" et "remarque surtout que ce débat [sur l'euthanasie] a permis de mettre au jour le manque criant de soins palliatifs dans le Grand-Duché". Enfin, il souligne que "l'accès à ces soins, de très bonne qualité, s'est fortement élargi depuis 2009", limitant ainsi, selon lui, le nombre de demandes d'injection létale.
A la suite de ces prises de paroles, Philippe Juvin, professeur de médecine et eurodéputé, "reste très sceptique quand au bien-fondé d'une telle approche en France". Tout comme l'eurodéputée Belge, "il s'inquiète de la conception extensive d'une loi prenant pour critère la souffrance psychique", d'autant que, en France, précise-t-il, "la dépression est particulièrement mal prise en charge". Souhaitant avant tout "protéger les plus vulnérables" et rappelant "l'ambivalence des demandes de mort", Philippe Juvin termine en mentionnant qu' "une étude britannique a montré que des jeunes victimes de paralysie après un accident de la route considéraient, juste après le drame, que leur vie ne valait pas la peine d'être vécue". Cependant poursuit-il, "au fil des mois, ils changeaient d'avis et quelques temps plus tard, la plupart considéraient que oui, leur vie méritait d'être vécue. Cela doit interpeller".
La Croix (Marine Lamoureux) 23/11/12
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Un calvaire volé à Bousval
VOl du CHRIST au CALVAIRE de BOUSVAL
Ce mercredi, il a été constaté le vol du Christ en fonte de la chapelle du Calvaire, située rue Point du Jour à Bousval.
Ce Christ fixé sur une croix en chêne est peint et rouillé par endroits, il mesure environ 1,50 m de haut. Il a été acheté suite a une collecte effectuée dans le village en 1843. La date du vol est méconnue, probablement il y a plusieurs jours.
Le Calvaire de Bousval, fait partie de notre petit patrimoine et constitue le 5ème arrêt du Tour Saint Barthélemy.
La Fabrique d'église de Bousval, regrette et condamne ce fait. Elle a par ailleurs déposé une plainte auprès de la police locale de Genappe.
Si vous avez des informations, ou si vous reconnaissez ce Christ chez un ferrailleur ou brocanteur, merci de nous le signaler.
Merci de diffuser.
Benoît HUTSPrésident de la Fabrique d'église
de Bousval
42, avenue des Habitations Modernes
1470 Bousval - Genappe
benoit.huts@hotmail.com 0474/ 79 76 96
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Liège n'accueillera pas la prochaine exposition universelle
Cela suscite le commentaire suivant d'Eric de Beukelaer ;
Lîdje!
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Retour sur l'introduction d'un cours de religion islamique à l'école catholique
La Libre l’annonçait dans son édition du 22 octobre dernier : le pouvoir organisateur de l’enseignement catholique réfléchit sur les contours idéaux d’une « société multiculturelle », dans un souci de favoriser un "vrai dialogue inter-convictionnel" en son sein.
Etienne Michel, Directeur général du SEGEC, se demande « comment construire un vrai dialogue inter-convictionnel dans les écoles, sachant que la relégation du religieux dans la sphère privée n’offre aucune solution à l’égard des risques de dérive fondamentaliste ». Et pour assurer ce dialogue, Etienne Michel poursuit : « mieux vaut un vrai cours de religion donné par quelqu’un de formé à l’école plutôt que des discours simplistes tenus dans des arrière-salles de café ».
On peut quand même se demander en quoi l’organisation de cours de religion islamique empêcherait un enseignement parallèle en phase avec des sensibilités particulières, en dehors des écoles. On peut aussi se demander si la mise en place éventuelle de cet enseignement s’accompagnerait de réciprocités à l’égard de l’enseignement de l’Evangile, dans les pays musulmans.
Dans le Triomphe de la raison, Rodney Starck écrivait ceci :
C’est le christianisme qui a créé la civilisation occidentale. Si ceux qui suivaient Jésus étaient demeurés une obscure secte juive, la plupart d’entre vous n’auriez pas appris à lire et les autres liraient des rouleaux copiés à la main. Sans une théologie engagée en faveur de la raison, du progrès et de l’égalité morale, le monde entier en serait aujourd’hui là ou en étaient les sociétés non occidentales aux environs de 1800 ce serait un monde plein d’astrologues et d’alchimistes mais sans scientifiques. Un monde de despotes manquant d’universités, de banques, d’usines, de paires de lunettes, de cheminées et de pianos. Un monde ou la plupart des bébés n’atteindraient pas l’âge de 5 ans et où de nombreuses femmes mourraient en couches, un monde vivant véritablement à "un âge des ténèbres".
Le monde moderne a pris son essor seulement dans les sociétés chrétiennes. Pas en terre d’Islam. Pas en Asie. Pas dans une société « sécularisée », il n’y en avait pas. Et toute la modernisation qui a depuis gagné l’extérieur de la chrétienté a été importée d’Occident, souvent amenée par les colonisateurs et les missionnaires. Malgré tout, de nombreux apôtres de la modernisation présument qu’étant donné l’exemple que donne l’Occident, des progrès similaires peuvent aujourd’hui être obtenus non seulement sans christianisme mais même sans liberté ni capitalisme, que la mondialisation va pleinement répandre les connaissances scientifiques, techniques et commerciales sans qu’il y ait le moindre besoin de recréer les conditions sociales ou culturelles qui leur ont donné le jour.
Dans les pages de La Libre d’aujourd’hui, nous pouvons lire avec plaisir une opinion nuancée et prudente, qui a l’avantage de mettre le débat en perspective.
De François Ska, directeur du Collège Roi Baudoin à Schaerbeek, dans un courrier adressé à Etienne Michel.
Monsieur le Directeur général,
Votre déclaration finale au récent Congrès de l’enseignement catholique et l’interview que vous avez accordée à la presse concernant la possibilité d’introduire le cours de religion islamique dans les écoles catholiques fréquentées par une majorité d’élèves musulmans suscite au sein de notre communauté éducative étonnement et inquiétude. Ceci repose sur les réalités vécues au quotidien sur le terrain, soit une école multiculturelle scolarisant des élèves relevant de nombreux courants spirituels et philosophiques.
1. Lors des entretiens d’inscriptions, nous précisons la spécificité de notre projet pédagogique, basé sur les valeurs évangéliques, et l’obligation du cours de religion catholique. Très souvent, les parents de religion musulmane disent que c’est précisément ce qu’ils recherchent : une école où la dimension spirituelle est présente. Certains précisent même qu’ils ont eux-mêmes été scolarisés avec bonheur dans des écoles catholiques, dont ils avaient apprécié la spécificité, dans l’ouverture, et grâce auxquelles ils avaient pu découvrir les richesses communes, notamment dans les personnes de Jésus et de Marie.
2. Les cours de religion catholique ne sont pas des séances d’endoctrinement ; ils sont assurés par des femmes et des hommes qui vivent et témoignent de leur foi dans un esprit d’ouverture et de respect, qu’ils reçoivent parce qu’ils en font d’abord preuve. Les objectifs de leurs cours relèvent notamment de quatre dimensions : - expliquer le contenu et la spécificité de la foi des chrétiens, et des valeurs évangéliques qui y sont liées ; - développer l’importance de la dimension spirituelle ; - montrer que cette dimension spirituelle est bien présente dans d’autres religions et courants de pensée, en étudiant comparativement ces différents courants spirituels, de façon à mettre en évidence les spécificités, les richesses communes et les différences ; - inscrire les valeurs évangéliques dans le contexte de la civilisation occidentale, et montrer comment, historiquement, ces valeurs ont été une des sources d’inspiration dans la constitution du socle des valeurs communes de cette civilisation, et restent donc aujourd’hui à la fois des valeurs présentes et une clé de compréhension du monde dans lequel nos jeunes vivent et sont appelés à prendre des responsabilités.
3. Dans le prolongement des cours de religion catholique, des initiatives regroupent régulièrement l’ensemble des élèves, quelles que soient leurs sensibilités religieuses et spirituelles, dans des lieux de recueillement relevant le plus souvent du culte catholique : concert de Noël, célébrations dans l’église paroissiale ou la chapelle maintenue au cœur du Collège, retraites spirituelles pour les aînés de nos élèves dans des abbayes, Ces moments sont vécus par les élèves comme des expériences privilégiées tant au niveau de leur recherche personnelle de sens qu’au niveau de la richesse du partage et de vécus communs : ces temps forts mettent en évidence dans le concret qu’en dépassant la peur de la différence, les élèves peuvent accéder à la découverte de l’autre plus en profondeur, et à la découverte que la différence est source d’enrichissement plus que de peur si la volonté est de construire des ponts plutôt que des murs. C’est dans ce cadre par exemple qu’un élève d’origine turque et de religion musulmane nous a dit récemment "Mon meilleur ami et camarade de classe est arménien." Loin d’être ressentis comme relevant de quelque violence que ce soit, ces cours de religion catholique dispensés à tous nos élèves contribuent à la compréhension mutuelle et à l’apaisement.
4. Comment par ailleurs expliquer à nos parents et élèves relevant d’autres courants spirituels que leur sensibilité ne pourrait pas être prise en compte également, par l’organisation de cours de religion orthodoxe, protestante, juive, bouddhiste , courants représentés dans notre école ?
5. Votre position étant présentée comme venant du "Pouvoir organisateur", nous sommes mis en difficulté face à la communauté éducative, qui nous interroge au niveau des différents partenaires que sont les élèves, les enseignants, les parents : quelle est la position à privilégier : la vôtre, ou celle de notre Pouvoir organisateur, différente ?
6. Par ailleurs, l’évocation aux replis identitaires nous inquiète, non que nous pensions qu’il faille les masquer, mais plutôt que nous sommes persuadés que la plus grande prudence s’impose en cette matière : il nous semble important d’éviter de prendre le risque de raviver ces tensions, de donner l’impression que nous ciblons ces replis dans une communauté précise, et de vouloir donner des leçons d’orthodoxie.
J’ai l’espoir que cette réaction retiendra votre attention.
Un intervenant sur le forum consacré à cette publication ne s’est pas trompé de cible :
« C'est la négation même de la justification des réseaux officiels, libre confessionnel, etc.
Que l'on fasse de l'enseignement officiel pour tous avec, éventuellement, en option, des cours de religion catholique, musulmane, protestante, juive, boudhiste, morale laïque ou autre ».Nous ne pourrions mieux dire.
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BXL : 300.000 euros supplémentaires pour éduquer les jeunes à la vie affective et sexuelle
La RTBF nous apprend qu'"il y aura bientôt deux fois plus d'heures d'éducation à la vie affective et sexuelle dans les écoles à Bruxelles."
La Cocof, l'organe compétent pour les francophones de la capitale, a débloqué de nouveau budget pour 2013 : 300 mille euros. L'idée d’une telle initiative est de sensibiliser les jeunes à une sexualité et à une parentalité responsable. Et ce sont les écoles techniques et professionnelles qui bénéficieront en priorité de ces animations, organisées par les centres de planning familial. Ces animations s'axeront autour d'un court-métrage, intitulé "Entre-deux". Il raconte l'histoire d'une grossesse non programmée d'un jeune couple d'adolescents.
Evelyne de Wolf, coordinatrice de la fédération des centres pluralistes de planning familial, explique l’objectif de la démarche: il s’agit d’amener les jeunes à réfléchir à ce qui se passerait pour eux s’ils étaient dans une telle situation. Comment agiraient-ils face à une telle nouvelle ? Ensuite, une fois qu’ils ont fait ce chemin-là à l’intérieur d’eux-mêmes, ils pourront se poser les questions suivantes : est-ce que, moi, j’aurais envie d’être père ou d’être mère ? Est-ce que je me sens prêt ? Est-ce que j’en ai envie ? Après, on pourra les faire entendre d’autres messages comme ceux de la prévention et de la contraception. Ils pourront donc agir leur sexualité et la vivre de manière saine et protégée.
"Encourager les jeunes à pousser la porte des plannings familiaux est important car, selon Evelyne de Wolf, dans notre société, la sexualité a longtemps été taboue. "C’était quelque chose de sale, de honteux dont on ne pouvait pas parler. Le corps, lui-même, est honteux. Ça commence à s’améliorer mais il y a encore beaucoup de travail pour reconnaitre que la sexualité fait partie de la vie humaine."La fédération des centres pluralistes de planning familial essayera de toucher un maximum de jeunes. Les animations d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle sont inscrites dans les missions scolaires mais ne sont pas encore obligatoires. L'objectif est de pouvoir un jour couvrir toutes les écoles la région bruxelloise avec l'aide des 27 centres de planning familial agréés par la cocof.
Pas de doute que les jeunes bénéficiaires de ces informations vont se retrouver abreuvés de toutes les indications nécessaires pour passer aux exercices pratiques "sans risques". C'est ainsi que sous couvert d'éducation sexuelle, ils se trouvent informés de tout sauf de ce que sont véritablement l'amour et la réalité profonde de l'échange sexuel. Il est impératif d'apprendre à nos jeunes que l'amour passe d'abord par une découverte progressive de l'autre, dans le respect et la maîtrise de son désir, ce qui exclut une vision consumériste de l'autre réduit à la condition d'objet. Et que tout ne se résume pas à prendre des précautions et, le cas échéant, à recourir à l'IVG pour remédier à une contraception ratée.
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Beauraing, 29 novembre : Temps forts pour le 80ème anniversaire des Apparitions mariales
Sanctuaires de la Vierge au Coeur d’or – Beauraing
80ème anniversaire des apparitions
Annonce et Temps forts
A l’occasion du 80ème anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Beauraing, qui ont eu lieu du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, les Sanctuaires de Beauraing vivront différents temps forts le 29 novembre prochain. Mme Gilberte Degeimbre, dernière des cinq voyants de Beauraing encore en vie ici-bas, participera à cet anniversaire. Elle priera notamment le chapelet de 18h30.
Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, présidera la messe solennelle internationale de 11h00 et donnera un enseignement à 15h30, en cette année de la foi pour l’Eglise universelle.
Les enfants et les jeunes de l’école des soeurs et des frères de Beauraing seront spécialement associés à la fête. Les enfants de l’école de soeurs feront un flashmob le matin dans les Sanctuaires. Les jeunes de l’école des frères animeront la procession dans les rues de Beauraing le soir, ainsi que le chapelet de 18h30, avec Mme Gilberte Degeimbre.
Temps forts du 29 novembre
- Avant la messe de 11h00 : flashmob dans les Sanctuaires par les enfants de l’école des soeurs de Beauraing
- 11h00 : messe solennelle internationale présidée par Mgr Léonard
- 14h30 : chapelet médité
- 15h30 : enseignement par Mgr Léonard
- 16h30 : adoration du Saint-Sacrement jusqu’à 17h30
- 18h00 : procession dans les rues de Beauraing animée par les jeunes de l’école des frères de Beauraing
- 18h30 : chapelet prié par Mme Gilberte Degeimbre avec les jeunes de l’école des frères de Beauraing
- 19h00 : messe du doyenné de Beauraing
Attaché de Presse : Abbé Christophe Rouard (Responsable Presse francophone des Sanctuaires de Beauraing) - +32(0)477312815 - chrouard@gmail.com
Sanctuaires de Beauraing http://beauraing.catho.be - 6, rue de l’Aubépine à 5570 Beauraing ndbeauraing@gmail.com +32(0)82711218
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100.000.000 d'euros pour la procréation médicale en Belgique en 2008
Coût de la procréation médicale en 2008 en Belgique : près de 100.000.000 euros (bulletin de l'IEB)
Au cours des dernières années, on constate une augmentation considérable du nombre de traitements de l'infertilité en Belgique. Le nombre de cycles de traitement par FIV/ICSI a doublé entre 2004 et 2008, passant de 14.652 à 29.541 durant cette période.
Le nombre des naissances y associées a suivi la même évolution, passant de 2.443 à 4.942. On a en outre enregistré une augmentation inexpliquée de 20 % du nombre des traitements chez les moins de trente-cinq ans.
En Belgique, deux mille patients par million d'habitants subissent un traitement de l'infertilité, alors que la moyenne européenne est de mille cinq cents patients par million d'habitants. Le Studiecentrum voor Epidemiologie a calculé qu'à ce jour, 5,8 % des enfants en Flandre sont nés à la suite d'un traitement de l'infertilité.
Les dépenses dans ce secteur ont ainsi considérablement augmenté au cours des dernières années.
Le montant des remboursements de frais de laboratoire est passé de 10.117.730,69 euros en 2003 à 18.872.540,71 euros en 2009.
Le coût des prestations liées à l'infertilité est passé de 3.979.846,82 euros en 2006 à 10.031.559,65 euros en 2010.
On ne dispose actuellement d'aucun chiffre exhaustif concernant le coût de l'infertilité. Mais en considérant que le coût réel pour la société par FIV remboursée est de 4.000 euros, on obtient un montant global de 99.844.000 euros pour l'année 2008.
L’Instituut voor Samenleving en Technologie (IST) craint que l'on recoure trop rapidement à la FIV/ICSI dans ce pays (8). Le Collège de médecins « Médecine de la reproduction » — l'organe responsable de l'organisation de l'évaluation externe de la médecine reproductive — a également proposé en mai 2011 de durcir l'évaluation des critères de traitement. Ce faisant, il reconnaissait implicitement l'existence d'un risque de surconsommation dans le domaine de la médecine reproductive.
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60,8% des élèves du secondaire sont scolarisés dans le "libre"
C'est ICI :
"Six élèves sur dix au secondaire fréquentent aujourd’hui une école du réseau libre, soit 60,8% contre 15,8% pour l’officiel subventionné (25,6% des élèves si on isole l’enseignement qualifiant) et 23,4% pour l’enseignement organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces deux derniers réseaux ont perdu des plumes ces dernières années, selon les chiffres publiés dans les derniers Indicateurs de l’Enseignement."
Tout le problème consiste à savoir ce que signifie encore aujourd'hui la "liberté" dont est censé jouir ce réseau et en quoi l'identité chrétienne qui le définit inspire réellement cet enseignement.
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