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Bioéthique - Page 32

  • La COMECE se réjouit de l'attribution du Prix Nobel à la recherche sur les cellules adultes

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    La COMECE (Commission des Conférences Episcopales de la Communauté Européenne) salue l'annonce de ce jour de l'attribution du Prix Nobel de médecine à la recherche sur des alternatives à la recherche embryonnaire des cellules souches

    Le Prix Nobel de physiologie ou médecine 2012 a été attribué conjointement à John B Gurdon (Royaume-Uni) et Shinya Yamanaka (Japon) "pour la découverte de ce que les cellules adultes peuvent être reprogrammés pour devenir pluripotentes ». Il s'agit d'une étape importante dans la reconnaissance du rôle clé que les cellules souches non embryonnaires jouent dans le développement de nouvelles thérapies médicales, comme alternative aux cellules souches embryonnaires humaines (CSEh). En conséquence, dans le cadre de la recherche Horizon nouveau programme 2020, le financement devrait être réorienté plutôt que de poursuivre une recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines qui s'avère problématique sous l'angle éthique et peu prometteuse d'un point de vue scientifique et économique.

    Du point de vue scientifique, les CSEh ont été, jusqu'à présent plutôt décevantes, répondant de moins en moins aux attentes de la promesse clinique. Il est à noter que, récemment, GeronCorp., leader mondial de la société de recherche sur l'embryon, a annoncé qu'elle fermait son programme sur les cellules souches.

    En revanche, il y a eu des progrès scientifiques continus dans les domaines de la recherche impliquant des cellules souches alternatives (adultes, provenant du cordon ombilical ou pluripotentes induites) qui présentent de meilleures perspectives pour des applications cliniques; ou qui ont déjà abouti à de larges résultats cliniques (et ne posent pas de problèmes éthiques particuliers). Le Prix Nobel récompense aujourd'hui de tels efforts pour découvrir des alternatives aux CSEh en recourant aux cellules adultes, spécialisées, qui une fois reprogrammée deviennent des cellules immatures capables de se développer dans chaque tissu du corps.

    En outre, la recherche sur les CSEh ne peut plus être poursuivie, car, dans la décision récente de la Cour Européenne de Justice dans l'affaire Greenpeace v Brüstle, la Cour définit clairement l'embryon humain comme un ovule humain, dès sa fécondation, ou dès qu'il est obtenu par clonage, et confirme que les inventions biotechnologiques utilisant des CSEh ne peuvent pas être brevetées.

    Pourtant, en dépit de tous ces nouveaux développements scientifiques et des décisions juridiques, la Commission européenne a décidé de laisser ouverte la possibilité de financer la recherche sur les CSEh dans le programme de recherche Horizon 2020 qui est actuellement en discussion au Conseil de l'UE et le Parlement européen. Dès lors, la COMECE demande aux institutions européennes d'adopter une règle prévoyant que toute recherche impliquant la destruction d'embryons humains ou l'utilisation de cellules souches embryonnaires humaines ne doivent pas être financés dans le cadre d'Horizon 2020.

  • Et si on laissait les embryons tranquilles ?

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    Lu sur le site de “La Vie”, ce 8 octobre:

    Le prix Nobel de Médecine 2012 vient d'être décerné, ce lundi, au biologiste britannique John B. Gurdon et au médecin et chercheur japonais Shinya Yamanaka pour leurs découvertes sur les cellules souches. "Leurs découvertes ont révolutionné notre compréhension sur la manière dont les cellules et les organismes se développent", précise le comité Nobel. Une récompense à la hauteur de la révolution rendue possible par les travaux de ces deux chercheurs, dans le domaine de la thérapie génique.

    L'objectif poursuivi par la biomédecine, c'est de pouvoir réparer nos organes en utilisant les "cellules souches pluripotentes" qui ont la propriété de pouvoir se différencier en tous les tissus de l'organisme. Or ceux-ci proviennent essentiellement de l'embryon humain, en vertu de son stade de développement.

    En 2006 sur la souris, puis en 2007 sur l'homme, Shinya Yamanaka, a découvert, dans la suite des travaux de John B. Gurdon, que des cellules adultes pouvaient être reprogrammées en cellules souches similaires aux cellules embryonnaires, et que l'on pouvait les produire à volonté. La découverte de ces iPS (cellules souches pluripotentes induites) a ouvert la voie à de nouvelles perspectives de recherche, alors que les travaux réalisés sur l'embryon posent de graves questions éthiques, car ils supposent leur destruction.

    La dimension éthique est d'ailleurs la motivation première du chercheur, qui déclare s'être saisi de cette question suite à une visite dans une clinique de la fertilité. "Lorsque j’ai vu (cet) embryon, j’ai soudain réalisé qu’il y avait si peu de différence entre lui et mes filles. Je me suis dit qu’on ne pouvait pas continuer à détruire des embryons pour nos recherches. Il devait y avoir un autre moyen."

    Cette voie de recherche est soutenue avec force par les Eglises, parce qu'elle "ne pose pas de questions éthiques". En septembre 2006, le Vatican avait accueilli Shinya Yamanaka lors du premier congrès international sur l'avenir des thérapies avec cellules souches organisé par l'Académie pontificale pour la vie. C'est là que nous l'avions rencontré. C'était la première fois qu'il présentait en public ses travaux tout juste publiés quelques semaines auparavant dans une revue internationale.

    Passée inaperçue de l'opinion publique, son expérience démontrant la capacité d'une cellule à se régénérer grâce à l'introduction de quatre gènes commençait à secouer les milieux scientifiques. «Notre méthode présente l'avantage de n'avoir besoin ni d'embryon, ni d'ovocyte. Mais nous n'avons pas encore réussi à le prouver sur l'homme», avait alors expliqué le petit homme d'un ton modeste.A l'époque, en effet, ces travaux n'avaient pas été reproduits et méritaient d'être analysés avec prudence.

    Mais dans les milieux médicaux, on évoquait déjà une « révolution ». Ainsi Jean-Claude Ameisen, à l'Inserm, n'hésitait pas à parler d'une «révolution scientifique et éthique.  "L'originalité de ce travail, c'est qu'il ne s'inscrit pas dans la course à l'embryon que l'on constate ailleurs. Les Japonais ont pris le problème à l'envers et ont peut-être apporté la réponse que tous les autres cherchaient", ajoutait-il. Même enthousiasme chez Axel Kahn: «C'est une piste scientifique passionnante qui permettrait de disposer de cellules aux potentiels quasiment équivalents à ceux de l'embryon!»

    Reste que le chemin est encore long avant de pouvoir traiter des malades. Il s'agit d'apprendre à se servir de ces cellules, qui restent différentes de cellules embryonnaires, et dont il faut s'assurer qu'elles ne génèrent pas de cancer suite à leur mutation.

    Mais la mise en lumière de ces travaux par le comité Nobel représente un signal donné à la communauté scientifique internationale, au moment où la volonté d'aboutir des scientifiques dans ce domaine se fait toujours plus pressante, sans que les questions éthiques aient été résolues.

    En France, la loi cadrant la recherche sur l'embryon a été revue à plusieurs reprises, et justement, le Sénat est actuellement saisi d'un projet de loi qui ferait passer d'un régime d'interdiction avec dérogation à un régime d'autorisation encadrée. Le texte, déposé par le radical de gauche Jacques Mézard et adopté par les sénateurs en commission, y sera discuté le lundi 15 octobre 2012.

    Référence: Prix Nobel de médecine pour Yamanaka : une révolution scientifique et éthique

    Inutile de dire qu’en Belgique on est depuis belle lurette sous le régime de l’autorisation "encadrée", instaurée en 2003 sous le gouvernement des gauches socialo-libérales, le même qui fit passer aussi l’euthanasie (2002) et le mariage “gay” (2003).

    La loi du 11 mai 2003 relative à la recherche sur les embryons in vitro stipule en effet que cette recherche sur les embryons -surnuméraires ou créés spécialement aux fins de la recherche-  est autorisée "si toutes les conditions de la présente loi sont remplies et notamment si elle a un objectif thérapeutique ou vise l'avancement des connaissances en matière de fertilité, de stérilité, de greffes d'organe ou de tissus, de prévention ou de traitement de maladie"… 

  • La lettre d'information de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon d'octobre 2012

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    logo letter.jpgCe mois-ci, l'OSP lance un appel, vante le blasphème, organise un grand jeu, propose un dossier, publie un livre, soutient une pétition... et bien d'autres choses encore à découvrir dans La Lettre de l'Observatoire - enfin disponible ci-joint en version pdf !


    Par le Père Louis-Marie Guitton, Responsable de l'OSP

    Par Falk van Gaver, Délégué de l'OSP

    Par Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l'Université du Sud

    Par Pierre-Olivier Arduin, Commission Bioéthique de l'OSP

    Par Philippe Conte, Commission Environnement

    Chronique : Homo Lanta
    Par la Mouche du Coche


     

    Publication : La Théorie du Gender

    Pétition : Tous pour le mariage

    Bonne lecture !

    La Lettre de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (OSP) paraît tous les mois.

    Direction : Père Louis-Marie Guitton / Rédaction : Falk van Gaver

    Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    CS 30518 - 68, impasse Beaulieu F-83041 TOULON CEDEX 9

    www.osp-frejus-toulon.fr - observatoire@diocese-frejus-toulon.com - 06.52.17.37.76

  • L'être humain existe dès sa conception

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    (ZENIT.org) – Les évêques du Canada rappellent aux membres du Parlement canadien que « l’être humain existe dès la conception », dans une déclaration du 18 septembre 2012.

    Les parlementaires s’apprêtent en effet à voter une Motion selon laquelle « un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti du sein de sa mère ».

    Les évêques appellent les « catholiques et toutes les personnes de bonne volonté », à « prier pour que nos législateurs reçoivent la sagesse et le courage de faire ce qui est le plus susceptible de préserver et de promouvoir le bien commun ».

    Déclaration des évêques:

    Ce mois-ci, le 21 septembre, les membres du Parlement fédéral vont poursuivre le débat sur la Motion 312 qu’a présentée le député Stephen Woodworth. Quelques jours plus tard, soit le 26 septembre, la Chambre des communes est censée voter sur la Motion. Le texte demande à la Chambre d’instituer un comité spécial pour examiner une déclaration du Code criminel selon laquelle « un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti du sein de sa mère ». L’article 223 (1) du Code dit : « Un enfant devient un être humain au sens de la présente loi lorsqu’il est complètement sorti, vivant, du sein de sa mère. » On trouvera le texte officiel complet de la Motion 312 sur le site Internet du Parlement du Canada, à l’adresse  http://www.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Language=E&DocId=5437818

    L’Église catholique soutient que l’être humain existe dès la conception. La vie des êtres humains est, par conséquent, sacrée à chaque stade de notre existence – du début à la fin naturelle. « Béni soit le fruit de vos entrailles», dit l'Évangile de Luc en référence à Marie, qui était enceinte de l'enfant, Notre-Seigneur.

    Au moment où la Chambre des communes s’apprête à débattre de la Motion 312, les évêques du Canada invitent tous les membres du Parlement canadien à bien prendre en compte le caractère sacré de l’enfant à naître et de chaque vie humaine. Nous encourageons aussi les catholiques du Canada, et toutes les personnes de bonne volonté, à prier pour que nos législateurs reçoivent la sagesse et le courage de faire ce qui est le plus susceptible de préserver et de promouvoir le bien commun, bien commun qui se fonde sur le respect de la dignité humaine de tous et de chacun.

    + Richard Smith

    Archevêque d’Edmonton

    Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada

    Le 18 septembre 2012

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (17/9/2012)

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  • Institut Sophia : la rentrée

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    logo.pngBulletin de Institut Sophia Bruxelles - 3 septembre 2012

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  • "Le droit à un enfant sain"

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    Gènéthique.org recense une analyse relative à un récent arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme à propos du diagnostic préimplantatoire (DPI) :

    CEDH : "Le droit à un enfant sain" via le diagnostic préimplantatoire suscite des incertitudes

    Dans La Revue des Droits de l’Homme, Nicolas Hervieu, Juriste en droit public et droit européen des droits de l’homme, analyse l’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), le 28 août dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 août 2012).

    Pour rappel, la CEDH "a jugé contraire au droit au respect de la vie privée et familiale l’impossibilité pour un couple de réaliser un diagnostic génétique préimplantatoire afin d’éviter la naissance d’un enfant atteint de la mucoviscidose". Par cet arrêt, une véritable question de bioéthique est soulevée : "l’accès à un diagnostic génétique préimplantatoire".

    Examinant l’affaire au fond, "la Cour décide de concentrer son analyse sur le seul terrain du droit au respect de la vie privée et familiale " (article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme), déterminant ainsi que "les prétentions des requérants entraient bien dans le champ de compétence européen", la Cour ayant toujours apprécié de manière large la notion de "vie privée" telle que visée par cet article 8.

    Lire la suite

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 30 août 2012

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  • Sur gènéthique.org :

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    Sommaire de la semaine:

  • Reprise des cours à l'Institut Sophia

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    Cours d’initiation : Questions de bioéthique

    Premier quadrimestre année académique 2012-2013

     

    A partir du 1er octobre, cours hebdomadaire, les lundis de 13h30 à 15h40

    (congés scolaires exclus)

     

    « Soins palliatifs, acharnement thérapeutique. Cellules souches. Clonage thérapeutique. Loi belge autorisant la recherche sur les embryons surnuméraires. Thérapie génique… »

     

    Tels sont les titres dans la presse actuellement. Mais qu’en est-il exactement ?

    La bioéthique est-elle réservée aux scientifiques et aux politiciens ?

    Le public comprend-t-il toujours les termes techniques utilisés dans la presse ?

    Comment le citoyen peut-il s’informer pour participer au débat et exercer judicieusement certains choix difficiles ?

    Quid de l’engagement et de la communication en tant que catholiques ?

     

    Ce cours de 20 heures est destiné à un public n’ayant pas forcément une formation scientifique ou philosophique, mais toutefois curieux de comprendre et de communiquer sur toutes ces questions essentielles.

     

    Les cours ont lieu dans les locaux de l’Institut d’Etudes Théologiques (IET), 24 Boulevard St Michel, 1040 Bruxelles – (deuxième étage)

     

    PAF: 120 euros (60 pour les moins de 30 ans)

    Coordonnées bancaires de l’asbl Sophia : Banque ING : 363-0055152-96

    Infos : 0477 042 367 (Carine Brochier)

    Inscriptions: Institut Sophia - institutsophia@yahoo.fr


    Bulletin de Institut Sophia Bruxelles - 27 août 2012

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    ·   L'année Sophia reprend: les étudiants et koteurs se préparent...

    ·  Cycle de conférence jeunes

  • S'interdire tout compromis avec le mal, un premier préalable

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    Quelle issue possible pour les croyants dans l'effondrement actuel? Beaucoup de gens acquiescent aux enseignements de l'Eglise puis s'en retournent à leurs occupations, professionnelles notamment, sans trop se poser de questions sur les implications éthiques de ce qu'ils font. Cette attitude aboutit à des compromis ou à des compromissions avec le mal auxquels aucun croyant ne devrait se livrer. Ainsi en va-t-il dans de nombreux secteurs d'activités, mais tout particulièrement dans celui, sensible, de l'activité médicale. Jeanne Smits relate le parcours d'un chercheur bardé de diplômes qui a choisi de refuser de participer à des recherches impliquant l'utilisation de cellules prélevées sur des foetus avortés. Son cas est exemplaire et devrait être suivi par toutes celles et tous ceux qui, de près ou de loin, ont une profession où ils sont confrontés à de tels choix éthiques.

    Lire : un chercheur préfère perdre son emploi

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (20/8/2012)

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