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Bioéthique - Page 30

  • L'euthanasie à la demande ?

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    L'Institut Européen de Bioéthique conscre son bulletin du 12 décembre à cette perspective :

    [Sommaire
  • A CONTRETEMPS : REGARDS POLITIQUEMENT INCORRECTS

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    Le 21 janvier 2011, nous avions signalé la parution du livre suivant :

    Mutien-Omer Houziaux. À contretemps. Regards politiquement incorrects, 288 pp., 15x20,50 cm., Editions Mols, coll. Autres regards. Wavre, 2010,  prix librairie  22,50 €

    Quelques exemplaires de ce livre qui n'a rien perdu de son actualité sont encore disponibles et seront adressés aux amateurs, dédicacés par l'auteur, aux conditions figurant au bas de cette note.

    C’est du belge. Et même du liégeois. Mutien-Omer Houziaux, romaniste, ancien maître de conférence à l’Université de Liège, auteur de nombreuses publications touchant à la linguistique, à l’informatique appliquée, à la pédagogie et à la musicologie (il fut titulaire des orgues de la cathédrale de Liège) vient de publier aux éditions Mols (diffusion Desclée en France) un essai critique des mœurs contemporaines : un autre regard sur la bioéthique, la spiritualité et le scientisme ambiants.

    Familles recomposées, homoparentalité, mort dans la dignité, la parole est aujourd'hui au politiquement correct. Né en 1980, au pays de l'american way of life, le politiquement correct n'a pas tardé à franchir l'Atlantique. Son discours, qui se réclame de la démocratie, est -en réalité- l'arme principale d'une pensée dominante, voire unique. Arme redoutable, la parole, notait déjà Talleyrand, a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée.

    Sous prétexte de promouvoir le "vivre ensemble", la société, qui prône le libre arbitre individuel, devient en réalité liberticide. Pis encore, de contrainte sociétale, le politiquement correct se mue parfois, sournoisement, en contrainte légale: toute opinion politiquement incorrecte est alors bâillonnée par un pouvoir civil "démocratique".

    Avec un humour parfois corrosif, Mutien-Omer Houziaux dénonce sans détour quelques-uns des effets délétères d'une dictature qui s'avance sous le masque du dialogue et de la tolérance comme dans le « meilleur des mondes » prédit par Aldous Huxley.

    La préface de l’ouvrage a été rédigée, peu avant sa mort, par le regretté Mgr Michel Dangoisse,  Elle condense excellemment la portée de cet ouvrage lucide et impertinent.

    L’Union, Cercle royal des étudiants catholiques de Liège, tél.+32 (0)4.344.10.89 ou +32 (0)4.223.54.11, a contribué à cette publication et met l'ouvrage en vente au prix de faveur de 22,50 euros (port compris)Pour le recevoir à votre adresse postale, il suffit de verser cette somme au compte IBAN BE15 2400 0748 1330  BIC GEBABEBB de l'Union, Cercle Royal des Etudiants Catholiques de Liège asbl, Rue Vinâve d'île, 20 bte 64 à B- 4000 Liège, avec la mention "A contretemps".

  • France : une nouvelle victoire des lobbies pharmaceutiques

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    De la synthèse de presse quotidienne de Génèthique.org :

    Autorisation de la recherche sur l'embryon: "deux transgressions lourdes de la part de la majorité" selon Jean Léonetti

    Dans une interview à l'hebdomadaire La Vie, le député UMP Jean Léonetti, qui était rapporteur de la loi de bioéthique du 7 juillet 2011, réagit à l'adoption par le Sénat d'une proposition de loi autorisant la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, dans la nuit du mardi 4 au mercredi 5 décembre dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 05/12/12). 

    Interrogé sur ce que change cette proposition de loi par rapport à la loi de bioéthique de 2011, Jean Léonetti explique que la loi de 2011 avait posé un principe d'interdiction des recherches sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, tout en l'assortissant d'exceptions. Avec la nouvelle proposition de loi, il explique: "on veut faire passer une loi inverse: l'autorisation de la recherche, mais encadrée."Puis, le député UMP explique qu'il voit dans ce vote du Sénat "deux transgressions lourdes de la part de la majorité", à savoir que, tout d'abord, le cadre législatif actuel prévoit une révision de la loi de bioéthique tous les sept ans. En outre, l'article 46 prévoit que "tout projet de réforme sur les problèmes éthiques et les questions de société  soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé doit être précédé d'un débat public sous forme d'états généraux". Pour le député, cet article est "aujourd'hui tout simplement ignoré". 

    Poursuivant alors à propos du prix Nobel de médecine qui a été attribué au Japonais Shinya Yamanaka et au britannique John Gurdon (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 08/10/12), le député UMP précise qu'il n'y avait alors pas d' "urgence à revoter une loi autorisant la recherche sur les cellules souches embryonnaires", puisque "par cette loi, les sénateurs ne répondent pas d'abord à un impératif scientifique mais commercial: ils donnent enfin satisfaction aux lobbies pharmaceutiques". Il ajoute: "Le prix Nobel remis à ces deux chercheurs montre la faiblesse de l'argumentaire selon lequel la recherche sur l'embryon serait la seule voie d'avenir sur laquelle la France devrait rattraper son retard. Au contraire, la voie sur laquelle la majorité veut s'engager est une voie qui va tomber en désuétude".

  • Un test qui est peut-être une prouesse technique mais pas un progrès médical

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    Patrick Leblanc: le nouveau test de dépistage de la T21, une "prouesse technique", mais "est-ce aussi un progrès médical?" (gènéthique.org)

    Dans une tribune publiée par Le Quotidien du Médecin, le Docteur Patrick Leblanc, gynécologue-obstétricien et coordinateur du Comité pour sauver la médecine prénatale (CSMP) interpelle sur la nécessité d'une réflexion éthique préalablement à la mise en place du nouveau test de diagnostic prénatal de la trisomie 21, (DPN NI). En effet, quelques brins d'ADN foetal circulant chez la gestante peuvent être détectés, étudiés de manière très précoce et fiable, évitant l'amnio- ou choriocentèse". (Cf Synthèses de presse Gènéthique du 30/07/1229/08/12). Le Dr Patrick Leblanc s'interroge: "prouesse technique, est-ce aussi un progrès médical?

    Pour le Dr Patrick Leblanc "quinze années de traque institutionnalisée de la T21 [trisomie21] ont engendré une certaine anesthésie des consciences avec une banalisation de la iatrogénicité de l'amniocentèse et la perte d'au moins 500 foetus normaux par an". En outre, précise-t-il, "nous assistons à une course dans la performance et la précocité des tests. En matière de T21, il faut dépister plus et plus tôt pour éliminer plus". Alors que le test a déjà fait l'objet d'une commercialisation dans 4 pays européens, sous le nom de Prenatest (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 29/08/12), "2 équipes françaises sont en cours de validation de leurs propres tests annoncés tout aussi performants". Ainsi, le gynécologue-obstéricien interpelle: "la grande fiabilité du DPN NI et l'absence de fausse couche induite autorisent-elles de clore le débat?". 

    Poursuivant sur l'accès au test, il mentionne que "parce que 15% des foetus porteurs de la T21 'échappent' au DPN classique, la proposition du DPN NI sera, dans un second temps, étendue à l'ensemble des femmes en vertu du principe de l'égalité d'accès 'aux soins' ", ajoutant qu'en parallèle, "le coût  de ce test diminuera rapidement car les laboratoires ont en ligne de mire le chiffre de plus de 800 000 naissances par an. Un marché juteux expliquant l'âpre concurrencee entre les firmes de génie génétique, des lobbyings rapportés et la volonté d'éluder toute problématique éthique par ses partisans...". 

    Autres arguments présentés par les promoteurs du DPN NI, "la possibilité d'interrompre la grossesse dans le cadre d'une IVG car réalisable dans le même délai". S'interrogeant sur l'acceptabilité de cet argument, le Dr Patrick Leblanc répond que celui-ci nous renvoie "non seulement[...] à la banalisation de l'acte [d'IVG], mais il nous interroge". Ainsi, il effectue un parallèle avec la peine de mort: "devrions-nous changer d'avis sur la peine de mort parce qu'on en améliorerait les conditions d'application? ". 

    Pour le gynécologue-obstétricien, "affirmer que l'information des femmes et des couples qui doit être 'loyale, claire et adaptée', permettra d'éviter toute dérive eugénique est un leurre". En effet, "quelle réponse obtiendrons-nous de nos patientes lorsque l'information consistera à dire que [le test diagnostic] est précoce, anodin par prise de sang et qu'il suffira  de quelque comprimés suivis, si besoin, d'un curetage en ambulatoire...?". 

    A terme, précise le Dr Patrick Leblanc, "le résultat inéluctable du DPN NI est la naissance de 'zéro bébé triso'. Peut-on nier l'eugénisme? Est-cela la médecine prénatale? S'agit-il d'une médecine de soin? Quelles autres affections suivront la T21? Quel est notre choix de société?". Pour le gynécologue obstétricien, "ces questions récurentes doivent être débattues de manière urgente", comme le réclame le Comité pour sauver la médecine prénatale. 

  • France : vacuité et mensonge à l'Assemblée Nationale

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    Voilà ce que l'on peut lire sur christianophobie.fr :

    Tandis qu’une poignée de zozos manifestait devant l’Assemblée nationale sa colère face à la présence du cardinal André Vingt-Trois pour l’audition des responsables religieux convoqués par une commission parlementaire pour un “débat” biaisé sur la loi relative au “mariage” de personnes de même sexe, à l’intérieur, dans une salle feutrée on put en entendre comme des échos… non feutrés. Prompts à dénoncer l’Inquisition, des parlementaires “inquisiteurs” ont rejoué quelques scènes du Tribunal Révolutionnaire quand il était présidé par le peu regretté Fouquier-Tinville (Fouquier de Tinville). La haine antichrétienne est partout dans notre société, y compris au Parlement.

    Un prêtre du diocèse de Pontoise, chargé de sa communication et curé de l’agglomération de Cergy, le Père Amaury Cariot, a mis en ligne sur la page facebook le 29 novembre au soir de l’événement sous le titre « Vacuité et mensonge », des réflexions et des commentaires saisissants sur ces deux heures d’“audition” ou, pour mieux dire, d’“interrogatoire” kagébiste. C’est un texte de grand intérêt et qui ne manque pas d’humour. Je crois que le Père s’est épargné des années de purgatoire en s’infligeant de suivre sur cette audition… En tout cas, il m’a épargné deux heures de montée d’adrénaline. Lisez et diffusez ce texte remarquable !

    « Qui n’a jamais visionné deux heures de commission d’audition parlementaire à la télévision ne sait ce que le mot vacuité veut dire. Pour les non initiés, il s’agit d’un exercice télévisuel inédit, sorte de mélange de Derrick au niveau de l’action, d’un reportage d’Arte en allemand au niveau des cadrages, et du Tribunal de la Haye au niveau des décors.

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (28/11/2012)

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    Comité consultatif de Bioéthique : 2 nouveaux avis

  • Nous n’avons encore rien vu : le meilleur des mondes est à venir

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    Lu sur le blog du "Monde" précisément...

    Quelles limites pour les droits des homosexuels français ? Le débat est vif. En quelques décennies, ils ont acquis reconnaissance et protection ; ils revendiquent aujourd'hui plusieurs aménagements législatifs au nom de l'égalité : mariage, droit à l'adoption, accès aux techniques de procréation médicalement assistée et recours aux mères porteuses. Le président, François Hollande, a promis le droit au mariage et à l'adoption pour ces couples. Accordera-t-on demain aux homosexuels le droit de se reproduire ?

    Pour l'instant, les gays français vont aux Etats-Unis ou en Asie, où un véritable marché de la fécondation in vitro et de la mère porteuse est organisé. Ils achètent sur Internet un ovule sur mesure et louent un utérus pour neuf mois. Les caractéristiques physiques des donneuses ainsi que leur quotient intellectuel sont particulièrement bien documentés sur ces sites. Les heureux parents reviennent avec un bébé et les autorités ferment les yeux. Tout juste ont-ils quelques tracasseries administratives pour la transcription de l'état civil de l'enfant en droit français. Toutefois, l'enfant n'est le fruit biologique que de l'un des deux parents, ce qui est source de frustration pour l'autre : les lesbiennes utilisent le sperme d'un tiers et l'ovule et l'utérus d'une des deux conjointes ; les gays se servent du sperme d'un des deux garçons et de l'ovule d'une femme qui peut être la mère porteuse, même si ce n'est pas obligatoire.

    Cellules souches iPS

    Ces évolutions sociétales sont contestées par certains psychologues au motif, notamment, que l'adoption par les homosexuels risque de provoquer des troubles psychologiques chez les enfants à qui on impose une filiation impossible. "Un couple homosexuel, ce ne sera jamais un engendrement crédible", a récemment affirmé le docteur Pierre Lévy-Soussan dans Le Point. Pourtant, ce qui semble aujourd'hui un propos de bon sens va devenir biologiquement faux. La technologie va permettre aux homosexuels d'avoir des enfants biologiques porteurs de gènes des deux parents, comme les couples hétérosexuels.

    La technique des cellules souche iPS - dont l'inventeur japonais Shinya Yamanaka est lauréat du prix Nobel de médecine 2012 - permet de fabriquer des spermatozoïdes et des ovules à partir de fibroblastes, des cellules que l'on trouve sous la peau. Il est déjà possible de fabriquer un souriceau à partir de deux pères. Le passage de ces techniques à l'espèce humaine est juste une question de temps, et les associations homosexuelles militeront pour que ce délai soit bref. En outre, grâce aux cellules souches IPS, un même individu pourra produire à la fois des ovules et des spermatozoïdes. La seule limite, pour l'instant, étant que l'enfant d'un couple d'homosexuelles ne pourrait être qu'une fille.

    Dans quelques décennies, les couples d'hommes pourront en outre bénéficier de l'utérus artificiel. Le biologiste et philosophe Henri Atlan - grand spécialiste du sujet - défend l'idée qu'il n'y a guère de différence fondamentale entre une couveuse pour prématurés et l'utérus artificiel.

    Bien lointain paraît le temps où Jeannette Vermeersch-Thorez, grande dirigeante du Parti communiste français, déclarait à propos de la pilule contraceptive : "Depuis quand les femmes travailleuses réclameraient-elles le droit d'accéder aux vices de la bourgeoisie ? Jamais !" L'expérience montre que la vitesse de glissement du "défendu" au "toléré" puis au "permis", voire à l'"obligatoire", dépend essentiellement du rythme des découvertes scientifiques, quelles que soient les questions éthiques soulevées.

    Chirurgien urologue, Président de DNAVision

    l.alexandre@dnavision.be

    Voir ici: Biologie et homoparentalité

  • Affaire Savita : Génération pour la Vie appelle à manifester devant l'ambassade d'Irlande

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    Voici l'appel tel qu'il est lancé sur le site de Génération pour la Vie :

    Mercredi 21/11/12 des manifestations pour une légalisation de l'avortement en Irlande ont eu lieu devant les ambassades irlandaises de plusieurs villes d'Europe. 

    Il est capital de ne pas nous taire ! L'Irlande compte sur nous !!!

    Récemment, Savita Halappanavar est décédée à la suite d'une fausse couche. Nous sommes profondément attristés par ce décès et présentons toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches. Les media présentent son décès comme dû au refus des médecins de lui faire subir un avortement. En réalité, les experts n'ont pas encore rendu leur rapport et il semblerait que son décès soit dû à un retard dans l'administration d'antibiotiques. Selon les spécialistes, il n'est jamais nécessaire de recourir à un avortement pour sauver la vie d'une femme.

    Le lobby irlandais pro-avortement est en train de se servir de la mort de cette femme pour légitimer une législation favorable à l'avortement. L'avortement tue toujours un être un humain !

    L'Irlande nous appelle à nous mobiliser devant les ambassades irlandaises de nos pays afin de les soutenir. Nous devons répondre à cet appel car le lobbying exercé pour une modification de la loi est très puissant ! Concrètement, nous vous fixons rendez-vous pour une démarche calme et pacifique devant l'ambassade d'Irlande mardi soir. Il y aura plusieurs interventions ainsi qu'un temps de recueillement (ou de prière pour les croyants). Voici l'objectif de notre démarche tel que transmis à la police :  Nous souhaitons manifester nos condoléances à la famille et aux proches de Savita Halappanavar et dénoncer la manipulation médiatico-politiquequi est faite de son décès. Nous soutenons la législation irlandaise actuelle en matière d'avortement et savons que l'Irlande est selon l'OMS, l'un des pays au monde où le taux de mortalité maternelle est le plus faible.

    L’événement sur Facebookhttps://www.facebook.com/events/132908660194155/

    Plus d'info : http://www.generation-pour-la-vie.be/123-savita-halappanavar-verite-irlande et http://www.youtube.com/watch?v=cVGvUF217us&feature=youtu.be

  • 100.000.000 d'euros pour la procréation médicale en Belgique en 2008

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    Coût de la procréation médicale en 2008 en Belgique : près de 100.000.000 euros (bulletin de l'IEB)

    Au cours des dernières années, on constate une augmentation considérable du nombre de traitements de l'infertilité en Belgique. Le nombre de cycles de traitement par FIV/ICSI a doublé entre 2004 et 2008, passant de 14.652 à 29.541 durant cette période. 

    Le nombre des naissances y associées a suivi la même évolution, passant de 2.443 à 4.942. On a en outre enregistré une augmentation inexpliquée de 20 % du nombre des traitements chez les moins de trente-cinq ans.

    En Belgique, deux mille patients par million d'habitants subissent un traitement de l'infertilité, alors que la moyenne européenne est de mille cinq cents patients par million d'habitants. Le Studiecentrum voor Epidemiologie a calculé qu'à ce jour, 5,8 % des enfants en Flandre sont nés à la suite d'un traitement de l'infertilité.

    Les dépenses dans ce secteur ont ainsi considérablement augmenté au cours des dernières années.

    Le montant des remboursements de frais de laboratoire est passé de 10.117.730,69 euros en 2003 à 18.872.540,71 euros en 2009.

    Le coût des prestations liées à l'infertilité est passé de 3.979.846,82 euros en 2006 à 10.031.559,65 euros en 2010.

    On ne dispose actuellement d'aucun chiffre exhaustif concernant le coût de l'infertilité. Mais en considérant que le coût réel pour la société par FIV remboursée est de 4.000 euros, on obtient un montant global de 99.844.000 euros pour l'année 2008.

    L’Instituut voor Samenleving en Technologie (IST) craint que l'on recoure trop rapidement à la FIV/ICSI dans ce pays (8). Le Collège de médecins « Médecine de la reproduction » — l'organe responsable de l'organisation de l'évaluation externe de la médecine reproductive — a également proposé en mai 2011 de durcir l'évaluation des critères de traitement. Ce faisant, il reconnaissait implicitement l'existence d'un risque de surconsommation dans le domaine de la médecine reproductive.

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (14/11/2012)

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    Sommaire

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (9/11/2012)

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    images (4).jpgSommaire (cliquer sur les liens pour accéder aux contenus)

  • Les évêques américains suite à l'élection d'Obama

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    Lu sur le blog du « Swiss Rom@in » (alias l’abbé Rimaz) :

    Source: Radio Vatican

    Comme le veut l’usage, les évêques américains ont félicité le candidat victorieux. Dans un court message adressé au président réélu et publié sur le site internet de l’épiscopat américain, le cardinal Timothy Dolan affirme prier avec les évêques pour que « Dieu donne la force et la sagesse » à Barack Obama pour « affronter les défis qui attendent les Etats-Unis ». Dans ce message le président de la Conférence épiscopale américaine appelle le président démocrate à « œuvrer pour le bien de tous ». Les évêques prient pour que Barack Obama œuvre surtout pour le bien « des plus vulnérables, notamment les enfants à naître, les pauvres et les immigrés ». Et d'ajouter : « nous allons continuer à prendre position pour la défense de la vie, du mariage, et de notre tant aimée liberté religieuse ».

    Avant les élections les évêques américains avaient soutenus implicitement ou parfois même explicitement le candidat républicain Mitt Romney. Ils avaient appelé à voter contre le candidat prônant des « maux intrinsèques », notamment l’avortement ou le mariage pour tous. Un bras de fer oppose toujours l’épiscopat à l’administration Obama concernant la réforme de l’assurance-santé qui risque de priver les institutions catholiques de leur liberté de conscience. 

    Dans le message signé du cardinal Dolan, les évêques « prient aussi pour aider Barack Obama à restaurer un sentiment de civilité dans notre société, de sorte que nos conversations publiques puissent être marqué par le respect et la charité envers chacun ».

    Si les évêques catholiques semblent parler d’une seule voix, l’électorat catholique lui s’est montré très divisé lors de ces élections. Selon la chaîne de télévision CNN, 50% des électeurs catholiques ont voté pour Obama, contre 48% pour son challenger Mitt Romney. Le président réélu a surtout gagné des voix auprès des citoyens d’origine latino-américaine et afro-américaine: près de 71% des "Hispaniques" ont voté pour Obama, 27% pour Romney. 93% des Noirs-Américains ont donné leur voix à Obama, contre 6% à Romney. Ce dernier a surtout fait des voix chez les électeurs blancs, soit 59% contre 39% pour Obama.