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Doctrine - Page 115

  • Benoît XVI sort de sa réserve et cosigne avec le cardinal Sarah un ouvrage de défense du célibat sacerdotal

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    De  sur le site du Figaro :

    Cardinal Robert Sarah: «Prêtres, soyez fiers de votre célibat!»

    INTERVIEW EXCLUSIVE - Le cardinal, signataire de cet ouvrage avec Benoît XVI, plaide pour «un retour à la radicalité de l’Évangile».

    12 janvier 2020
     
    Pour le cardinal Robert Sarah «l’idéologie divise, la vérité unit les cœurs».

    Pour le cardinal Robert Sarah «l’idéologie divise, la vérité unit les cœurs»François BOUCHON/Le Figaro

    Le cardinal Robert Sarah est préfet de la Congrégation pour la divine liturgie et la discipline des sacrements.

    LE FIGARO. - Comment qualifier le fait que le pape émérite, Benoît XVI, cosigne avec vous un ouvrage de défense du célibat sacerdotal, suppliant le pape François de ne pas modifier cette règle dans l’Église?

    Mgr Robert SARAH. - Si ce livre est un cri, il est cri d’amour pour l’Église, le pape, les prêtres et tous les chrétiens. Nous voulons que ce livre soit lu le plus largement possible. La crise que traverse l’Église est saisissante.

    Le pape émérite s’était pourtant engagé au silence, pourquoi sort-il de sa réserve?

    Avec ce livre, le pape émérite Benoît XVI ne rompt pas le silence. Il nous en offre le fruit. Ce qu’il a écrit dans ce livre n’est pas une théologie bavarde, une théologie qui veut charmer les médias, mais une lecture contemplative des Écritures. Ne croyez pas qu’il s’agisse de polémique, ni même d’une disputatio universitaire coupée du réel. Je crois que, dans la prière,

    La suite est en accès payant sur le site du Figaro
     
  • Une année de l'Eucharistie pour renouveler et renforcer la foi

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    ADORATION EUCHARISTIQUE (SA VALEUR)

    De Vatican News :

    Le cardinal O’Malley annonce une année de l’Eucharistie dans le diocèse de Boston

    Pour l’archevêque de Boston, cette année a doit avoir pour principal objectif «d’aider les gens à mieux comprendre l’Eucharistie».

    Dans une lettre adressée à l’ensemble de l’archidiocèse, le cardinal Seàn Patrick O’Malley parle de sa propre expérience de l’Eucharistie, qu’il a découvert enfant, grâce à l’enseignement de ses parents. «Ils nous faisaient bien comprendre que c’était ce pour quoi nous allions à la messe, afin de participer à la même Eucharistie que le Christ partagea avec ses apôtres le soir de la dernière Cène, avant de souffrir et de mourir pour nous», écrit-il. Le cardinal américain évoque ses souvenirs personnels de dévotion eucharistique, comme les processions du Saint Sacrement, l’adoration, ou encore les hymnes apprises en espagnol et portugais durant la période du séminaire, disant encore espérer que ces dévotions puissent faire partie intégrante de la vie des paroisses de l’archidiocèse.

    Une exigence

    Le cardinal rappelle qu’une récente étude du Pew Research Center, publiée cet été, montrait que seul un tiers des catholiques américains croyait à la doctrine de l’Église sur l’Eucharistie et à la transsubstantiation. La convocation de cette année répond donc à une exigence. «J’espère et je prie que, grâce à cette initiative spirituelle, nous puissions inviter et encourager nos frères et sœurs à trouver la consolation du Seigneur à travers la participation à la célébration eucharistique, et d’autres prières devant le Saint Sacrement». «Comme catholiques, écrit encore le cardinal O’Malley, c’est dans l’Eucharistie que nous apprenons notre identité, que nous découvrons qui nous sommes, pourquoi nous sommes ici et ce qu’est notre mission en tant que disciples du Christ».

    Renouveler et renforcer la foi

    «En cette année de l’Eucharistie, nous avons tous l’opportunité  de renouveler et renforcer notre foi et notre proximité avec Dieu», affirme le cardinal, évoquant les temps difficiles vécus par l’Église et les fidèles.

    Et de conclure sa lettre, en rappelant que «nos vies sont un don de l'amour gratuit de Dieu, et l'Eucharistie est le symbole le plus profond de son amour pour nous. Jésus vient à nous dans l'humilité, dans la petitesse, de sorte que personne ne doit avoir peur ou être incertain de son acceptation».

  • Fontgombault : la stabilité pour trouver Dieu

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    Entre le monde et le cloître, où va donc aujourd’hui la barque de Saint-Pierre sur les flots agités de la planète ? Pour le n° de janvier du mensuel « La Nef », Christophe Geffroy fait le point avec le Père Abbé de la célèbre abbaye française Notre-Dame de Fontgombault :

    Fontgombault-Abbatiale©Pawel-Kula-2006-620x330.jpg

    « Fille de Solesmes, l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault remonte au XIe siècle et, depuis sa renaissance en 1948, a déjà essaimé cinq fois. Entretien avec Dom Jean Pateau, son Père Abbé.

    Fontgombault-Dom-Jean-Pateau.jpg

    La Nef – Quelle est l’utilité d’un moine contemplatif dans une société aussi utilitariste et « connectée » que la nôtre, si éloignée de la prière et de la vie spirituelle ?

    TRP Dom Jean Pateau – Saint Benoît fait prononcer à ses moines trois vœux : stabilité, conversion de ses mœurs et obéissance. Je crois que le message du moine au monde passe aujourd’hui plus particulièrement par le vœu de stabilité. Conversion des mœurs et obéissance ne semblent plus guère audibles. Le monastère, par ses bâtiments, évoque déjà cette stabilité. La communauté, l’enseignement qui y est dispensé, s’inscrivent aussi dans cette perspective de durée, de tradition. Se retirant d’un monde liquide, sans repères, les retraitants viennent chercher auprès des moines une stabilité propice au contact avec Dieu. Même non croyants, des touristes de passage ressentent ce contraste. Dieu seul est source de la stabilité monastique. Le moine donne l’exemple d’un être « connecté » avec le Ciel : « Est moine celui qui dirige son regard vers Dieu seul, qui s’élance en désir vers Dieu seul, qui est attaché à Dieu seul, qui prend le parti de servir Dieu seul, et qui, en possession de la paix avec Dieu, devient encore cause de paix pour les autres. » (saint Théodore Studite).

    Le contraste entre le « monde » et le cloître paraît plus grand qu’il ne l’a jamais été : dans ce contexte, d’où viennent vos vocations, sont-ils des jeunes hommes déjà quelque peu préparés par leur vie antérieure à cette ascèse ou sont-ils le simple reflet des jeunes d’aujourd’hui, vivant l’instant présent avec la peur de tout engagement ?

    Il faut reconnaître que nous recevons des vocations de tous les horizons. Selon les provenances, le chemin sera plus ou moins difficile, plus ou moins long. La peur de l’engagement est assez banale. Le drame est quand cette peur dure. Saint Benoît donne comme critère de discernement : « si le novice cherche vraiment Dieu. » Les mots ont leur poids : chercher, vraiment, Dieu.

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  • Fontgombault : la stabilité pour trouver Dieu

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    Entre le monde et le cloître, où va donc aujourd’hui la barque de Saint-Pierre sur les flots agités de la planète ? Pour le n° de janvier du mensuel « La Nef », Christophe Geffroy fait le point avec le Père Abbé de la célèbre abbaye française Notre-Dame de Fontgombault :

    Fontgombault-Abbatiale©Pawel-Kula-2006-620x330.jpg

    « Fille de Solesmes, l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault remonte au XIe siècle et, depuis sa renaissance en 1948, a déjà essaimé cinq fois. Entretien avec Dom Jean Pateau, son Père Abbé.

    Fontgombault-Dom-Jean-Pateau.jpg

    La Nef – Quelle est l’utilité d’un moine contemplatif dans une société aussi utilitariste et « connectée » que la nôtre, si éloignée de la prière et de la vie spirituelle ?

    TRP Dom Jean Pateau – Saint Benoît fait prononcer à ses moines trois vœux : stabilité, conversion de ses mœurs et obéissance. Je crois que le message du moine au monde passe aujourd’hui plus particulièrement par le vœu de stabilité. Conversion des mœurs et obéissance ne semblent plus guère audibles. Le monastère, par ses bâtiments, évoque déjà cette stabilité. La communauté, l’enseignement qui y est dispensé, s’inscrivent aussi dans cette perspective de durée, de tradition. Se retirant d’un monde liquide, sans repères, les retraitants viennent chercher auprès des moines une stabilité propice au contact avec Dieu. Même non croyants, des touristes de passage ressentent ce contraste. Dieu seul est source de la stabilité monastique. Le moine donne l’exemple d’un être « connecté » avec le Ciel : « Est moine celui qui dirige son regard vers Dieu seul, qui s’élance en désir vers Dieu seul, qui est attaché à Dieu seul, qui prend le parti de servir Dieu seul, et qui, en possession de la paix avec Dieu, devient encore cause de paix pour les autres. » (saint Théodore Studite).

    Le contraste entre le « monde » et le cloître paraît plus grand qu’il ne l’a jamais été : dans ce contexte, d’où viennent vos vocations, sont-ils des jeunes hommes déjà quelque peu préparés par leur vie antérieure à cette ascèse ou sont-ils le simple reflet des jeunes d’aujourd’hui, vivant l’instant présent avec la peur de tout engagement ?

    Il faut reconnaître que nous recevons des vocations de tous les horizons. Selon les provenances, le chemin sera plus ou moins difficile, plus ou moins long. La peur de l’engagement est assez banale. Le drame est quand cette peur dure. Saint Benoît donne comme critère de discernement : « si le novice cherche vraiment Dieu. » Les mots ont leur poids : chercher, vraiment, Dieu.

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  • Eglise : des temps troublés

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    De Christophe Geffroy, en éditorial, sur le site de la Nef (31 décembre) :

    Troubles dans l’Église

    La proposition du synode sur l’Amazonie d’ordonner prêtres des diacres permanents mariés, ainsi que le flou autour de l’évocation des « ministères féminins », ont créé un trouble certain dans l’Église latine. D’aucuns y voient une manœuvre soigneusement préparée, notamment par l’Église d’Allemagne, pour faire progresser cette vieille revendication des milieux les plus « avancés », en la faisant adopter pour l’Amazonie, créant ainsi une brèche par laquelle s’engouffrera le reste du monde – ou en tout cas certaines Églises comme celles d’Allemagne, de Belgique ou de Suisse.

    Parmi les commentateurs, les plus « papistes » essaient de minimiser le problème comme si cela n’était qu’une loi « disciplinaire » et de peu d’importance ; en face, les plus critiques voient déjà poindre l’ombre de l’hérésie…

    Aujourd’hui, cependant, nul ne sait ce que fera le pape. Certes, il va forcément reprendre à son compte un grand nombre de propositions du synode, et probablement celle de l’ordination d’hommes mariés pour l’Amazonie, mais cela n’est pas une certitude et l’on ignore, si tel était le cas, ce qu’il décidera précisément.

    Quelle attitude envers le Magistère ?

    En attendant l’exhortation post-synodale, on peut réfléchir sur l’attitude à avoir à l’égard du pape alors que s’installe une certaine confusion dans les esprits. Je l’ai souvent écrit ici, l’Église n’est pas une caserne et l’obéissance n’y est pas aveugle – la raison y a toute sa place. Il est donc légitime d’éclairer humblement son intelligence pour entrer dans la compréhension du Magistère qu’il faut s’efforcer de recevoir avec un préjugé toujours favorable. Le Magistère lui-même a différents degrés d’autorité : le simple propos d’un pape n’est pas au même niveau que ce qu’il enseigne dans une encyclique. Bref, les débats d’un synode ne relèvent pas du Magistère et il est légitime d’en discuter et d’en critiquer certains aspects. Mais quand il s’agit du Magistère, même au degré le moins élevé (non infaillible), la prudence s’impose et l’on n’a pas à critiquer le pape comme on le ferait pour un chef de parti politique. On peut néanmoins toujours exprimer des doutes et poser des questions à l’autorité compétente – ce qu’avaient fait quatre cardinaux dans des Dubia adressées à François concernant Amoris laetitia, dont on s’étonne qu’elles soient restées sans réponse, alors que ce procédé est parfaitement traditionnel et respectueux de la fonction papale (à la différence des pétitions qui ont circulé et dont la méthode est en elle-même plus que discutable).

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  • Le culte de la Pachamama, symbole de la Terre-Mère : un avatar du new age

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    Bien_vivre.jpgRédigé par Joël Hautebert le 23 décembre 2019, l’Éditorial du bimensuel l’ «Homme Nouveau» sous le titre prudent « Y a-t-il un rapport entre le bien-vivre, l’Onu et l’Amazonie ? »  revient en fait sur le culte de la Pachamama, symbole de la Terre-Mère, Gaia, un avatar du new age invité au curieux synode amazonien réuni voici quelques semaines à Rome :

    « Dans le document  final du synode sur l’Amazonie (paragraphe 9), il est dit que « la recherche de la vie en abondance chez les peuples autochtones d’Amazonie se concrétise dans ce qu’ils appellent le “bien-vivre” et se réalise pleinement dans les Béatitudes. Il s’agit de vivre en harmonie avec soi-même, avec la nature, avec les êtres humains et avec l’être suprême, car il existe une intercommunication entre le cosmos tout entier, là où il n’existe ni excluants ni exclus. Une telle compréhension de la vie est caractérisée par le lien et l’harmonie des relations entre l’eau, le territoire et la nature, la vie communautaire et la culture, Dieu et les différentes forces spirituelles. » 

    Le lien avec la Pachamama

    Cette référence explicite au bien-vivre des peuples autochtones d’Amazonie donne consistance à l’idée évoquée précédemment (cf. L’HN n° 1699) du lien étroit qui unit ce concept au culte de la Pachamama. De multiples publications universitaires sur les mutations politiques et idéologiques actuellement observables de l’autre côté de l’Atlantique confirment ce lien. Les enjeux s’étendent d’ailleurs bien au-delà du seul cas restreint de l’Amazonie… et même de l’Amérique du Sud. Il en ressort qu’il existe de fortes convergences intellectuelles et militantes enre les paradigmes actuels de la théologie de la libération et la cause mondialiste écologiste, convergences auxquelles la politique onusienne accorde son crédit à travers plusieurs résolutions. 

    En s’appuyant sur les populations indigènes du monde rural, la théologie libérationniste s’applique à modifier son approche subversive, en faisant de l’écologie son principal thème de revendication. Il est remarquable de trouver la promotion du culte de la Pachamama dès 1988, dans un livre intitulé Théologie de la Terre, écrit par un moine brésilien, toujours très à la mode, Marcelo Barros : « La Pachamama, en tant que représentation symbolique de Dieu, n’est pas idolâtrie, car elle ne sert pas à dominer les pauvres. Elle n’est qu’une médiation du Dieu de la vie. Les fruits de la Terre sont conçus comme le visage de Dieu. Quand on vénère la Terre on vénère Dieu. La Pachamama est en faveur des pauvres, protectrice des faibles. Elle est la mère qui nourrit les hommes »1. Les convergences entre la théologie libérationniste et « l’écologie des pauvres » portent essentiellement sur la dénonciation de l’exploitation de la Terre et de l’idéologie de la croissance, ainsi que sur une approche holistique du monde2. La notion de bien-vivre offre ainsi une base conceptuelle à un projet politique révolutionnaire, présenté comme une alternative au « vivre mieux » matérialiste occidental, capitaliste et colonialiste.

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  • Qu’est-ce que le Pape a voulu dire dans son homélie sur la Vierge Marie ?

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur diakonos.be :

    La révolution de François n’épargne même pas la sainte Vierge.  Voici comment il la veut

    Le huitième jour après Noël, le jour où Jésus fut circoncis et qu’on lui donna le nom prescrit par l’ange, l’Église catholique célèbre la fête de la très Sainte Marie Mère de Dieu.

    Mais qui donc est Marie dans la dévotion et la prédication du pape François ?  L’une de ses récentes homélies a provoqué la stupéfaction à cause de la manière dont il a redessiné le profil de la mère de Jésus.

    Pietro De Marco nous a envoyé cette analyse de l’homélie du pape.  L’auteur, anciennement professeur de sociologie de la religion à l’Université de Florence et à la Faculté théologique d’Italie centrale, philosophe et historien de formation, est depuis des années connu et apprécié par les lecteurs de Settimo Cielo.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    ***

    « No nos perdamos en tonteras ». Les dogmes mariaux selon le pape François

    de Pietro De Marco

    En l’espace de quelques jours, nous avons reçu l’information que le commentaire sur l’Immaculée conception pour des paroissiens de l’archidiocèse de Milan avait été confié à deux pasteurs baptistes, mari et femme, et surtout la nouvelle de la stupéfiante homélie du pape François sur la Vierge Marie, pendant la messe de la fête de Notre-Dame de Guadalupe à la basilique Saint-Pierre.

    Si François n’a pas imité le style protestant en matière mariologique, il a toutefois tenu, dans sa ferveur, à partager son jugement personnel qui s’avère restrictif sur les dogmes mariaux et négatif sur le titre de co-rédemptrice qui fait l’objet de siècles de réflexions théologiques.  « No nos perdamos en tonteras », ne nous perdons pas en absurdités, en idioties – « en bavardages » dans la traduction officielle -, a-t-il déclaré au sujet des recherches séculaires de la théologie et de la spiritualité mariale.

    Qu’est-ce que le Pape a voulu dire dans son homélie ?  Avant tout que Marie est une femme.  Et qu’en en tant que femme, elle est porteuse d’un message, elle est une dame, elle est disciple.  « C’est aussi simple.  Elle ne prétend rien d’autre ».  Les autres titres, par exemple ceux de l’hymne « Acathiste » ou des litanies laurétaines ainsi que les titres millénaires de louange à Marie, « n’ajoutent rien » pour François.  À ce stade, c’est déjà faux.  Marie n’a jamais été « la femme », une homologie dangereuse dans la diversité des cultes féminins qui avaient cours autour de la Méditerranée et au Moyen-Orient.  Elle n’a jamais été le Féminin en tant que tel, dans l’une ou l’autre de ses déclinaisons romantiques ou décadentes, nonobstant le culte que des générations d’artistes ont voué à la Madone Sixtine de Raphaël.  Maria n’est pas davantage la femme des révolutions féministes contemporaines, dont les franges catholiques abhorrent les icônes de la maternité de Marie.  Elle n’est pas Notre-Dame (« domina ») en tant que femme (« mujer »), ni même en tant que mère.  Elle est « domina » parce que cette maternité, la Maternité divine, lui donne la royauté.  L’humble servante de Luc 1, 38 est la vierge mère de Dieu, c’est surtout ainsi qu’elle a été définie par les traditions chrétiennes à travers les siècles, et elle est ne peut être remplacée par des représentations sacrées de la Terre Mère ou du principe féminin.

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  • Noël et le cœur inaltérable de notre foi

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    Du site Kath.net (traduction rapide):

    Mgr Voderholzer de Ratisbonne, lors du sermon du jour de Noël: "Cette crise est probablement avant tout une crise de croyance au Christ, une crise de croyance par rapport à l'Incarnation, c'est-à-dire dans les termes de qui est réellement Jésus-Christ."

    Sermon de Mgr Rudolf Voderholzer lors de la grande messe du jour de Noël:

    Chères soeurs et frères dans le Seigneur!

    Si nous prions ensuite en chantant le grand Credo, en alternance et accompagnés de notre chœur de cathédrale, alors nous nous agenouillerons à un point de la proclamation de foi, qui est l'un des signes spéciaux de la messe de Noël, quand nous confessons:
    «… et incarnatus est de Spiritu sancto ex Maria virgine, et homo factus est. - et, par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme. "

    Cette profession de foi, qui aujourd'hui, à l'occasion de la solennité de la Nativité, sera proclamée à plusieurs voix, contrairement au reste du Credo, chanté par tous en choral, est le secret de fête de Noël. Noël est la fête de l'incarnation de Dieu. Dieu surpasse tous les modes de communication dans la création, l'appel des prophètes, la transmission des 10 commandements etc., il les dépasse en entrant lui-même dans l'histoire.

    Dieu nous a parlé plusieurs fois et de plusieurs manières par le biais des prophètes. À la fin, il nous a parlé par le biais du Fils. C'est ce que dit la lettre aux Hébreux, et c'est ainsi que nous l'avons entendu à nouveau en deuxième lecture. Dieu et son message ne font qu'un en Jésus-Christ.

    Le signe de l'agenouillement lors de la confession de l'Incarnation n'est pas seulement une coutume régionale, c'est expressément prévu dans les sections du Missel et cela fait donc partie de la liturgie sacrée. Il exprime l'importance centrale de la croyance en l'Incarnation, en l'Incarnation de Dieu pour la foi chrétienne.

    Le pape François, dans sa lettre au peuple d'Allemagne en juin de l'année dernière et en vue de la voie synodale prévue en Allemagne, a parlé d'une crise élémentaire de la foi dans notre pays. Cette crise est probablement, avant tout, une crise de croyance au Christ, une crise de croyance dans les termes de l'Incarnation, c'est-à-dire qui est vraiment Jésus-Christ.

    Il y a une inquiétude fondée sur le fait que même pour de nombreux chrétiens de notre pays, ce Jésus de Nazareth était une personne particulièrement religieuse et à sa manière un génie. On sépare finalement le message de la personne pour le combiner avec d'autres messages, de sorte qu'un certain sens soit toujours préservé. Mais «le Jésus historique n'est alors plus la manifestation de Dieu lui-même dans l'espace dans le temps; ce n'est plus le chemin, la vérité et la vie »(Jn 14, 6), mais au mieux un parmi d'autres panneaux indicateurs et enseignants de sagesse.

    Mais: si le Jésus historique n'est pas la communion avec Dieu; si le sens du monde et de l'histoire ne doit pas être lu à partir de celui-ci, alors le dogme central du credo chrétien sur l'incarnation du logos divin n'est plus qu'un mythe ou un symbole - compatible avec les affirmations de vérité des autres religions » (Karl-Heinz Menke).

    L'incertitude concernant la confession centrale de Noël, l'affaiblissement de la croyance en l'Incarnation a d'énormes conséquences pour les autres contenus de la foi, en particulier pour ceux qui doivent à présent être discutés dans le cadre synodal.

    Le cardinal Kurt Koch la montré de manière impressionnante combien le prêtre d'aujourd'hui est à la recherche de son identité dans l'Eglise et comment toutes les autres croyances tombent suivant un effet domino lorsque le mystère central de l'Incarnation n'est plus appréhendé.

    Parce que si Jésus n'était finalement qu'un être humain, comme tout le monde, alors l'Église ne peut plus être perçue comme un organisme sacramentel, à savoir comme le Corps du Christ. L'Église devient une organisation sociologique comme de nombreuses autres institutions sociales. Il y a un grand danger que l'Eglise n'apparaisse que comme un appareil administratif, comme un squelette sans chair, et déclenche naturellement la peur au lieu de susciter l'espoir et la confiance. Notre foi chrétienne, cependant, tient avec la conviction que le Christ incarné, qui est mort pour nous sur la croix et est ressuscité, est le maître de son Eglise, qu'il y reste présent par la puissance de son Esprit et en fait son corps sacramentel.

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  • François et Marie corédemptrice

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    Le pape François et la corédemption de Marie

    publié dans "nouvelles de chrétienté" le 20 décembre 2019

    Le pape François, Marie et la notion de co-rédemption

    (Source: RIPOSTE CATHOLIQUE - 17 DÉCEMBRE 201)

    Ecclesia Dei adflicta. Pie XI avait déclaré le 30 novembre 1933 : « Le Rédempteur se devait, par la force, d’associer sa Mère à son œuvre. C’est pour cela que nous l’invoquons sous le titre de Corédemptrice. Elle nous a donné le Sauveur. Elle l’a conduit à son œuvre de rédemption jusqu’à la croix. Elle a partagé avec lui les souffrances de l’agonie et de la mort en laquelle Jésus consommait le rachat de tous les hommes ».

    Mais le Pape François a estimé, le 12 décembre 2019, que la Vierge Marie n’était pas « Corédemptrice » et qu’il n’était pas nécessaire de « perdre du temps » avec ces tonterias (« absurdités, sottises, inepties »).

    Nous publions ci-après l’article d’un éminent mariologue, dont il nous a semblé, compte tenu du climat qui règne dans les Universités catholiques, ne pas devoir dévoiler le nom.

    *

    À propos de la stupéfiante déclaration du Pape François, lors de l’homélie de la messe de Notre-Dame de Guadalupe, à Saint-Pierre de Rome, le 12 décembre 2019

    La Vierge Marie n’est pas une « Corédemptrice » et il n’est pas nécessaire de « perdre du temps » avec de nouveaux dogmes, a déclaré le Pape François dans la messe dédiée à la Vierge de Guadalupe, le 12 décembre 2019, qui a qualifié l’idée de ce nouveau dogme de « non-sens ».

    Selon le Saint-Père François, est « absurde » du moins, la suggestion même de proclamer de nouveaux dogmes mariaux : « Elle n’a jamais voulu pour Lui-même ce qui appartenait à son Fils » a affirmé Le Pape François. « Elle ne s’est jamais présentée comme co-rédemptrice. Non. Mais Disciple ». Et il insista : « Elle n’a jamais volé pour elle ce qui appartenait à son Fils », préférant « Le servir. Parce qu’elle est mère. Elle donne la vie ».

    Et il conclut : « Quand ils viennent à nous avec l’idée de la déclarer Corédemptrice ou de proclamer ce dogme, ne nous perdons pas dans l’absurdité » 1.

    Outre la forme, et donc le ton particulièrement incisif, voire agressif, sur le fond, on ne peut que déplorer le refus présenté comme irrévocable d’une initiative présentée comme une « absurdité », qui, cependant, comme on va le voir, a bénéficié de la faveur de nombreux papes, théologiens et saints.

    Enfin, il est dommage que ces propos polémiques aient été tenus dans l’action liturgique de la sainte Messe, pendant l’homélie. Ils auraient pu faire l’objet d’un discours avec une réflexion nuancée et prononcée sur un ton paternel.

    Le Magistère pontifical : permanence et approfondissement

    Le thème de la médiation maternelle de la Vierge Marie au pied de la Croix rédemprice a fait l’objet d’un enseignement constant et sans cesse plus approfondi du Magistère pontifical. Après avoir cité les Souverains Pontifes de Léon XIII jusqu’à Benoît XVI, et en omettant volontairement, dans un premier temps, Jean-Paul II, nous verrons ensuite que ce dernier est allé aussi loin que possible dans cet approfondissement, préparant ainsi le terrain à la proclamation éventuelle d’un cinquième dogme. Enfin, nous évoquerons l’apparition de Notre-Dame de tous les peuples d’Amsterdam, reconnue officiellement en 2002.

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  • Les graves accusations de Mgr Vigano à l'encontre du pape

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    Sur son blog, Jeanne Smits publie les graves accusations que Mgr Vigano formule à l'encontre du pape François.

    C'est ICI.

  • Pour le cardinal Eijk, un parler vrai s'impose en matière d'euthanasie et de suicide assisté

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    Du Catholic Herald (Andrea Gagliarducci) :

    Selon le cardinal Eijk (Pays-Bas), les prêtres devraient «parler clairement» de l'aide au suicide

    17 décembre 2019

    Un prêtre doit dire clairement à une personne optant pour le suicide assisté ou l'euthanasie volontaire qu'il commet un grave péché, a déclaré cette semaine le cardinal néerlandais à l'AIIC.

    Pour la même raison, un prêtre ne peut être présent lors de l'euthanasie volontaire ou du suicide assisté. Cela pourrait impliquer que le prêtre n'a aucun problème avec la décision ou même que «ces actes moralement illicites ne le sont pas dans certaines circonstances selon l'enseignement de l'Église», a déclaré le cardinal Willelm Eijk, archevêque d'Utrecht et expert en questions d'euthanasie. CNA.

    Médecin avant sa vocation, Eijk a consacré sa thèse de doctorat au milieu des années 1980 aux lois sur l'euthanasie. Il dirige un diocèse situé dans l'un des pays ayant le projet de loi sur l'euthanasie le plus libéral au monde.

    Le cardinal Eijk a expliqué à l'AIIC qu '"un prêtre doit clairement dire à ceux qui optent pour le suicide assisté ou l'euthanasie [volontaire] que ces deux actes violent la valeur intrinsèque de la vie humaine, c'est un grave péché".

    Le cardinal n'a pas nié la possibilité d'un accompagnement spirituel. Pourtant, Eijk a souligné que «le prêtre ne doit pas être présent lors de l'euthanasie ou du suicide assisté. La présence du prêtre pourrait suggérer que le prêtre soutient la décision ou même que l'euthanasie ou l'aide au suicide ne sont pas moralement illicites dans certaines circonstances. »

    Le cardinal Eijk a fait une distinction entre l'euthanasie volontaire et l'aide au suicide. Il a dit que «avec le suicide assisté, c'est le patient qui prend les médicaments que le médecin lui a intentionnellement prescrits pour se suicider. Il y a ensuite l'euthanasie volontaire, lorsque le médecin lui-même donne les médicaments pour mettre fin à la vie du patient après la demande du patient. Cependant, les responsabilités du patient et du médecin sont les mêmes dans les deux cas. »

    Le cardinal Eijk dit que «la responsabilité du patient est tout aussi grave à la fois dans le suicide assisté et dans l'euthanasie [volontaire] parce qu'il a pris l'initiative de mettre fin à sa vie, et c'est la même chose s'il met fin à sa vie ou si un médecin le fait. "

    Les médecins sont également responsables dans les deux cas, a déclaré le cardinal.

    Réalisant l'euthanasie, le médecin «viole directement la valeur de la vie, c'est-à-dire une valeur intrinsèque. En aidant au suicide assisté, le médecin coopère avec la volonté du patient, ce qui signifie qu’il partage l’intention du patient. Pour cette raison, même une simple coopération est un acte intrinsèquement mauvais, aussi grave que si le médecin mettait personnellement fin à la vie du patient. »

    Le cardinal Eijk a concédé que «le suicide assisté est peut-être moins lourd psychologiquement pour le médecin. Cependant, il n'y a pas de différence morale significative entre les deux choses ».

    Le cardinal Eijk a également abordé la question d'un éventuel enterrement pour les personnes qui ont opté pour le suicide assisté ou l'euthanasie.

    "Si un patient demande au prêtre de lui administrer les sacrements (confession ou onction des malades) et prévoit des funérailles avant que le médecin ne mette fin à ses jours à sa demande ou qu'il ne se suicide, le prêtre ne peut pas le faire", a déclaré Eijk.

    Il a ajouté qu'il y avait trois raisons à cette interdiction.

    La première est qu '«une personne ne peut recevoir les sacrements que lorsqu'elle est en bonne disposition, et ce n'est pas le cas lorsqu'une personne veut s'opposer à l'ordre de création, violant la valeur intrinsèque de sa vie».

    La deuxième raison est que la personne «qui reçoit les sacrements met sa vie entre les mains miséricordieuses de Dieu. Cependant, qui veut mettre fin personnellement à sa vie veut prendre sa vie en main. »

    La troisième raison est que «si le prêtre administre les sacrements ou prévoit des funérailles dans ces cas, le prêtre est coupable d'un scandale, car ses actions pourraient suggérer que le suicide ou l'euthanasie sont autorisés dans certaines circonstances».

    Eijk a également expliqué qu'un prêtre ne peut célébrer les funérailles d'une personne décédée par suicide assisté ou euthanasie volontaire que dans certaines circonstances, bien que le suicide soit toujours illicite.

    «Depuis les temps anciens, les prêtres ont accepté de célébrer les funérailles des personnes qui se sont suicidées ou ont demandé l'euthanasie en cas de dépression de toute autre maladie psychiatrique. Dans ces cas, à cause de leur maladie, la liberté des individus est diminuée, et ainsi mettre fin à la vie ne peut pas être considéré comme un péché mortel », dit le cardinal Eijk.

    Il ajoute que le prêtre doit «juger prudemment s'il est face à un cas de liberté diminuée. Si c'est le cas, il peut célébrer les funérailles. »

    Pour combattre la tendance pro-euthanasie, l'Église doit «annoncer que Dieu a fait l'être humain à son image dans sa totalité, son âme et son corps. La constitution du Concile Vatican II, Gaudium et Spes, décrit l’être humain comme «une unité de l’âme et du corps». Cela signifie que le corps est une dimension essentielle de l’être humain et fait partie de la valeur intrinsèque de l’être humain. Il n'est donc pas licite de sacrifier la vie humaine pour mettre fin à la douleur. »

    Le cardinal a également ajouté que les soins palliatifs sont une réponse positive, et l'Église recommande souvent de demander des soins palliatifs, alors qu' "il existe de nombreux groupes chrétiens ou religieux qui fournissent des soins palliatifs dans des centres spécialisés".

    Eijk a également déclaré que pour lutter contre la tendance pro-euthanasie de l’Occident, l’Église «devait faire quelque chose contre la solitude. Les paroisses accueillent souvent des communautés où les gens ont des liens sociaux et prennent soin les uns des autres. Dans la société contemporaine hyperindividualiste, les êtres humains sont souvent seuls. Il y a une énorme solitude dans notre société occidentale. »

    L'Église «encourage à former des communautés pour ne pas laisser les gens seuls. Une personne qui vit dans la solitude, sans l'attention et les soins des autres, est moins capable de supporter la douleur », a déclaré le cardinal.

    Eijk a ajouté que l'Église «annonce une spiritualité chrétienne et une foi vécue. Cela implique que vous pouvez aussi vous joindre au Christ souffrant et supporter la douleur avec lui. Donc, nous ne sommes jamais seuls. »

  • Quelle vision anthropologique de l’homme à partir des Écritures ? et quid de l’homosexualité, du divorce, de l’adultère…?

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    Du site Aleteia.org :

    Divorce, genre, homosexualité : la Commission pontificale biblique répond aux enjeux contemporains

    17 décembre 2019

    Dans un document paru en italien le 16 décembre 2019, la Commission théologique pontificale biblique propose une vision anthropologique de l’homme à partir des Écritures. Une étude « systématique » qui aborde de front les grands sujets contemporains tels que l’homosexualité, le divorce ou encore l’adultère…

    « Qu’est-ce que l’homme » ? C’est la question à laquelle la Commission théologique pontificale biblique vient de proposer une réponse, dans un ouvrage paru en italien le lundi 16 décembre. Ce document, intitulé : « Qu’est-ce que l’homme (Ps 8, 5), un itinéraire d’anthropologie biblique » rassemble les données de la Bible sur l’être humain, de la Genèse à l’Apocalypse. Construit en quatre parties, il se veut un « instrument » à destination des experts, catéchistes ou encore formateurs, explique Pietro Bovati, membre de cette commission, dans le communiqué de présentation du document.

    Si ce livre aborde de multiples thématiques, c’est parce qu’il est voué à devenir un « texte de référence » sur des thèmes sensibles, au « centre du débat social et civil », explique-t-il. Le divorce, l’adultère, l’homosexualité, le célibat sacerdotal, le mariage ou encore les violences familiales en font évidemment parti. Abordant frontalement ces problèmes avec « délicatesse » dans le troisième chapitre, le document évite cependant l’écueil des « réponses ponctuelles » et s’enracine dans les principes du magistère biblique, poursuit Pietro Bovati.

    Lorsque certaines questions n’ont pas de réponse « immédiate et précise » dans la Bible, car les « situations culturelles des temps anciens n’étaient pas les nôtres », l’ouvrage respecte le « niveau d’information » contenu dans les Écritures, explique le membre de la commission biblique. Néanmoins, le document formule toujours certains « principes » et « indications » pouvant aider théologiens, moralistes ou pasteurs à formuler une réflexion. C’est le cas par exemple du principe de la différence sexuelle sur les questions de genre, illustre-t-il.

    Une méthode « systématique »

    Outre ce troisième chapitre, les deux premiers de l’ouvrage, sont quant à eux dédiés à la conception de l’être humain et à sa relation avec la Création. Ainsi, la nutrition, « question anthropologique très importante », ou encore le travail y sont abordés. Enfin, le quatrième chapitre évoque le lien complexe de l’homme avec la Loi.

    Si la « tradition chrétienne » a été préservée, explique Pietro Bovati, la commission théologique a voulu d’abord utiliser une méthode « systémique » afin d’offrir « un chemin sur ce que la Bible dit sur toute la complexité de l’être humain ». Il s’agit donc de montrer que l’Écriture n’est pas un « répertoire de déclarations isolées » mais que chaque passage doit être abordé à la lumière de son contexte. Une méthode qui offre « une compréhension de l’homme plus complexe », « plus conforme à notre tradition biblique », conclut-il.

    Lire également : https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-12/qu-est-ce-que-l-homme-document-commission-pontificale-biblique.html