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Economie - Page 15

  • Vaccins : recourir à des cellules issues de foetus dont on a volontairement provoqué la mort ?

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Vaccins et cellules issues de fœtus avortés : quel regard éthique?

    16/06/2020

    Source : sciencemag.org (5/6/2020); pop.org (4/6/2020) ;

    Parmi les sociétés pharmaceutiques qui développement actuellement un vaccin contre le coronavirus, au moins cinq d'entre elles utilisent pour ce faire des cellules issues de foetus avortés. Astra Zeneca (en partenariat avec l'Université d'Oxford), Moderna Therapeutics CanSino Biologics/Beijing Institute of Biotechnologyet Inovio Pharmaceuticals font ainsi usage d'une lignée de cellules[1] de foie de foetus dénommée HEK-293, issue d'un foetus avorté en 1972 aux Pays-Bas. Quant à la firme Janssen, société pharmaceutique de Johnson & Johnson, elle a recours à la lignée de cellules foetales PER.C6, dérivée du tissu rétinien d'un foetus de 4 mois avorté aux Pays-Bas en 1985.

    L'utilisation de cellules issues de foetus avortés pour produire des vaccins n'est pas nouvelle. Elle a cours depuis les années 60 et a déjà mené à différents vaccins, dont ceux contre la rubéole, la varicelle, l'hépatite A et le zona. Dans le cadre du développement de vaccins contre le Covid-19, ces cellules sont utilisées pour produire soit des vecteurs viraux (adénovirus) qui transporteront les gènes du nouveau coronavirus, soit la protéine de spicule du coronavirus, qui stimulera une réponse immunitaire. Les laboratoires pharmaceutiques préfèrent généralement utiliser des cellules issues de foetus plutôt que des cellules adultes qui vieillissent plus vite et cessent de se diviser. Les cellules foetales sont aussi moins susceptibles d'être contaminées par des virus ou des bactéries, ou d'avoir subi des mutations génétiques.

    Pourtant, des alternatives ne posant pas le problème éthique de l'origine de ces cellules existent. Pour créer leur vaccin contre le coronavirus, les sociétés Novavax, Sanofi Pasteur, GlaxoSmithKline (GSK), et Sinovac, par exemple, utilisent des lignées de cellules dérivées de façon éthique, de provenance adulte ou animale. Selon David Prentice, directeur de recherche à l'Institut Charlotte Lozier, d'autres technologies sont disponibles pour fabriquer les adénovirus, notamment via l'usage de cellules prélevées lors d'amniocentèses. Une autre façon éthique de procéder serait d'utiliser des cellules issues de foetus décédés naturellement, et pour lesquels les parents ont consenti au prélèvement.

    Près de 2 milliards de dollars ont été accordés par le gouvernement des Etats-Unis pour le développement de vaccins contre le Covid-19 dont on sait qu'ils reposent sur des cellules issues de foetus avortés. Pour rappel, depuis 2019 le gouvernement américain ne finance plus - dans ses instituts nationaux de recherche - les projets impliquant l'utilisation de tissus foetaux nouvellement obtenus suite à un avortement. Or, cette interdiction ne s'étend pas aux lignées cellulaires préexistantes à la nouvelle réglementation.

    Dans la mesure où des alternatives existent, est-il justifié d'avoir recours à des cellules qui sont issues, même de façon éloignée, de foetus dont on a volontairement provoqué la mort ? Il doit être fait appel tout particulièrement à la responsabilité de ceux qui financent de tels projets de recherche, afin d'inciter le monde pharmaceutique à privilégier des moyens issus de pratiques respectueuses de la vie et de la dignité humaines.  

    ________________

    [1] Une lignée de cellules ou lignée cellulaire est une population homogène de cellules, stables après des mitoses successives, et ayant en théorie une capacité illimitée de division

  • Le déclin démographique en Europe et ses conséquences

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    De Philippe Oswald sur "La sélection du jour" :

    L’UE se préoccupe enfin -mais à sa façon- de la chute démographique des pays européens

    18 juin 2020

    La Commission Européenne a adopté le 17 juin un rapport sur le déclin démographique en Europe et sur ses conséquences, mises en évidence, selon elle, par la crise sanitaire – mais, à notre avis, bien d’avantage par la crise identitaire. « La crise [de la Covid-19] a révélé au grand jour de nombreuses vulnérabilités, dont certaines sont liées au profond changement démographique que subissent déjà nos sociétés et communautés d'un bout à l'autre de l'Europe » a déclaré Dubravka Šuica, vice-présidente de la Commission européenne en charge de la Démographie et de la Démocratie, en présentant ce rapport. « Il est essentiel de faire face au changement démographique pour construire une société plus juste et plus résiliente » a-t-elle conclu en citant « la manière dont nous concevrons les soins de santé, les systèmes de protection sociale, les budgets publics et la vie publique dans les décennies à venir. » Si l’on peut douter que la « résilience » soit le meilleur moyen de faire face aux lourdes conséquences économiques, sociales et politiques du déclin démographique, on relève que ce rapport inaugure la création par la Commission d’un portefeuille « pour répondre au défi du changement démographique dans toute sa complexité à travers l'UE ». C’est une première.

    La situation est en effet critique. En 2018 et en 2019, les pays de l’Union Européenne ont enregistré plus de décès que de naissances. Tous sont en deçà du seuil de renouvellement des générations : 2,1 (c’est-à-dire 210 enfants pour 100 femmes en âge de procréer), le taux de natalité stagnant ou étant inférieur à 1,3 dans certains pays (Italie, Grèce, Espagne). Ceux qui, comme la France, l’Irlande, la Suède, le Danemark voient encore leur population augmenter, le doivent à l’immigration dont les instances de l’UE finiront peut-être par admettre un jour les problèmes sociaux, économiques et politiques qu’elle soulève. Au total, sur la pente actuelle, le nombre d’Européens, estimé aujourd’hui à 447 millions d’habitants (sans la Grande-Bretagne), devrait tomber à 424 millions en 2070 – soit un recul de 5% en un demi-siècle. Si l’ensemble du continent est touché par « l’hiver démographique » contre lequel mettait déjà en garde Alfred Sauvy il y a un demi-siècle, les pays les plus frappés par la dénatalité, le vieillissement et le déclin de la population, sont ceux de l’Est (Bulgarie, Roumanie, Hongrie, pays Baltes) et du Sud (Italie, Grèce, Espagne). Dans ces pays, le dépeuplement est accéléré par le départ des jeunes qui émigrent vers l’Europe de l’Ouest ou du Nord pour trouver du travail.

    Dans 50 ans, estiment les auteurs du rapport, l’UE aura perdu environ 18% de sa population active et le marché européen sera confronté à un déficit de main-d’œuvre de 12%. Pour y remédier, ils appellent à développer l’emploi des femmes (mais est-ce vraiment le meilleur moyen de relancer la natalité ?) et la formation des personnes peu qualifiées, ainsi qu’à favoriser le maintien au travail des personnes de plus de 55 ans. Mais ils restent d’une grande discrétion sur le recours à la main-d’œuvre immigrée. Interrogée à ce sujet par Le Figaro (17 juin), Dubravka Šuica répond : « Il sera sans doute nécessaire de faire appel à des travailleurs qualifiés par le biais de l’immigration extra-européenne légale. Je sais bien que la montée du populisme a été favorisée par les peurs liées à l’immigration, mais je ne crois pas que la fermeture des frontières soit une solution à nos problèmes. » Manifestement, le « logiciel » étroitement économique de la Commission européenne et ses œillères multiculturalistes ne lui permettent pas d’intégrer les deux problèmes majeurs qui se posent aujourd’hui aux pays occidentaux : la dénatalité et l’immigration. Il reviendra donc aux Etats d’y faire face – comme l’ont déjà entrepris deux « bêtes noires » de la Commission : la Pologne et la Hongrie.

    Philippe Oswald

  • La situation alarmante de la population européenne

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    De sur le site du Figaro :

    L’Union européenne ouvre les yeux sur sa crise démographique

    La Commission présidée par Ursula von der Leyen publie mercredi un état des lieux du déclin et du vieillissement enregistré depuis trente ans par la population des pays de l’Est, ainsi que par celle de l’Italie, de la Grèce et de l’Espagne. Une évolution aux lourdes conséquences économiques, sociales et politiques.

    16 juin 2020

    La Commission présidée par Ursula von der Leyen, qui a choisi d’intégrer pour la première fois un portefeuille spécialement consacré à cet enjeu, dévoilera mercredi un «rapport sur l’impact de la transition démographique»

    En 2019, pour la deuxième année consécutive, l’Union européenne a enregistré plus de décès que de naissances. Si sa population a continué d’augmenter légèrement, pour atteindre 513 millions d’habitants à la veille du Brexit, elle le doit uniquement à un solde migratoire positif. Certains pays comme l’Irlande, la Suède, le Danemark ou la France continuent d’enregistrer une croissance naturelle de leur population, mais d’autres sont déjà nettement engagés sur la pente du déclin. C’est le cas, depuis la fin des années 1980, de l’Europe de l’Est. Mais aussi, de façon plus récente, de pays du Sud comme l’Italie, l’Espagne ou la Grèce. Une tendance dont les dirigeants européens ont longtemps sous-estimé les implications économiques, sociales et politiques.

    La Commission présidée par Ursula von der Leyen, qui a choisi d’intégrer pour la première fois un portefeuille spécialement consacré à cet enjeu, dévoilera mercredi un «rapport sur l’impact de la transition démographique». (La suite est en accès payant)

  • Italie : le gouvernement cherche à relancer la natalité pour lutter contre la récession qui s'annonce

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    FACE À LA RÉCESSION QUI S’ANNONCE, L’ITALIE CHERCHE À RELANCER SA NATALITÉ

    15 juin 2020

    Pour mener à bien sa politique de croissance, le gouvernement italien vient d’adopter en Conseil des ministres un « Family Act » pour soutenir la natalité.

    En effet, au vieillissement de la population italienne s’est ajoutée une baisse de la natalité que la crise Covid risque d’accélérer. Déjà, « sous l’effet d’une entrée sur le marché de l’emploi de plus en plus tardive et d’une précarité croissante qui a poussé les femmes à faire de moins en moins d’enfants », la démographie italienne est passée de 577.000 en 2008 à 435.000 en 2019, avec un taux de fécondité de 1,3 enfant par femme. Avec la récession annoncée, l’Insee locale « pronostique que le nombre des naissances pourrait encore reculer à 426.000 cette année, et dans le pire des scénarios, tomber à 396.000 en 2021 ». En effet, en pratique, « ce sont les jeunes en âge de procréer qui se trouvent les plus touchés par la crise économique ».

    L’objectif du « Family Act » est à la fois de « soutenir la parentalité et la fonction sociale et éducative des familles, lutter contre la dénatalité, favoriser le développement harmonieux des jeunes, et concilier vie familiale et vie professionnelle chez les femmes ». Des mesures visant à mieux concilier carrière et vie de famille seront prises, avec entre autres « une allocation supplémentaire de 30 % du salaire pendant un an à toute femme revenant d’un congé maternité » et la déductibilité des frais de garde d’enfants. Un congé de paternité de dix jours sera créé. Des incitations seront mises en place au niveau des entreprises pour « qu’elles adoptent des horaires de travail flexibles, et étendent le télétravail ».

    Cette politique de relance de la natalité se concrétisera également par des déductions fiscales à base d’allocation familiale universelle pour chaque enfant jusqu’à ses 18 ans et d’allocation mensuelle « majorée de 20 % à partir du deuxième enfant et en cas de handicap ».

    Cette politique de relance estimée à 22 milliards d’euros par an, sera principalement financée par le redéploiement des dispositifs existants.

    Pour aller plus loin :

  • Affaires vaticanes : la revanche du cardinal Pell sur la Secrétairie d'Etat

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Affaires vaticanes.  La revanche du cardinal Pell sur la Secrétairerie d’État

    L’arrestation et la mise sous les verrous le 5 juin dernier de Gianluigi Torzi a fait l’effet d’un coup de tonnerre.  Le financier est accusé d’avoir extorqué 15 millions d’euros à la Secrétairerie d’État dans les dernières révélations sur l’affaire de l’acquisition d’un coûteux immeuble à Londres, à la demande de la Secrétairerie d’État en 2014, avec de l’argent provenant en bonne partie du Denier de Saint-Pierre.

    L’enquête n’en est encore qu’à sa phase préliminaire et la date du procès n’a pas encore été fixée.  Mais dans les hautes sphères de la Curie vaticane, c’est déjà la guerre.  Le substitut du secrétaire d’État, Edgar Peña Parra, est dans le collimateur de l’un des suspects, Mauro Carlino, qui avait été en son temps l’ancien secrétaire du précédent substitut, Giovanni Angelo Becciu, aujourd’hui cardinal préfet de la Congrégation pour les causes des saints.  Becciu, qui avait donné son feu vert à l’opération en 2014, a fait l’objet de critiques de son supérieur direct de l’époque, le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, tandis qu’Angelo Perlasca, un autre suspect principal, accuse le cardinal Parolin d’avoir lui aussi approuvé l’opération.

    Tout cela laisse présager que le procès n’épargnera personne.  Et vraisemblablement, afin que de semblables désastres, provoquées par des opérations sans contrôle effectuées par des exécutants incompétents et peu fiables, ne se reproduisent plus, le Vatican a décidé le 1 juin dernier de durcir sévèrement les règles concernant les marchés publics passés par le Saint-Siège, y compris les marchés « immobiliers », avec une référence explicite à l’opération de Londres.

    La réforme des règlements du Vatican tiennent en quatre points-clés : la centralisation des contrats, désormais uniquement chapeautés par l’APSA, l’Administration du Patrimoine du Siège Apostolique, ou par le gouvernorat de la Cité du Vatican, ainsi que la tenue d’un registre unique des professionnels habilités à effectuer ces opérations, dont l’intégrité absolue doit être certifiée.  Le tout sous la supervision du Secrétariat pour l’économie et du réviseur général aux comptes.

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  • Quand l'antiracisme fait son cinéma... et de bonnes affaires !

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    De Philippe Oswald sur la Sélection du jour :

    L’antiracisme fait son cinéma… et de bonnes affaires !

    À genoux ou le poing dressé, les champions autoproclamés de l’antiracisme veulent imposer leur loi en Occident, aux Etats-Unis comme en Europe. Le vent souffle d’Outre-Atlantique mais, comme souvent, la gauche française oublie ses vieux griefs contre l’oncle Sam pour s’imprégner avec délice de ses effluves « progressistes ». Ainsi applaudit-elle la mise à l’index par la Warner d’un des chefs-d’œuvre du cinéma mondial, « Autant en emporte le vent », le film aux dix oscars, accusé d’entretenir une trouble complaisance envers l’infériorité supposée de la race noire. Dans la foulée, on tague ou l’on renverse les statues de personnages décrétés infréquentables : des militants anti-racistes ont détruit des statues de Christophe Colomb aux Etats-Unis, d’autres ont déboulonné celle du roi Léopold II en Belgique, d’autres encore ont tagué celle de Winston Churchill à Londres. En France, un tweet de la Ligue de Défense Noire Africaine annonce emphatiquement : « Les statues publiques des maudits Colbert, Napoléon, du Général De Gaulle rejoindront les poubelles de l’Histoire de l’Humanité; ainsi on effacera du dessous des Cieux leurs souvenirs pour le bénéfice des jeunes générations. »

    Ce tsunami révolutionnaire a été déclenché par le décès à Minneapolis, le 25 mai, d’un noir américain George Floyd, au cours d’une arrestation violente. Sa mort a été mise en parallèle en France avec celle d’Adama Traoré, qui remonte à quatre ans et dont l’instruction judiciaire est toujours en cours. Cette réplique française au tremblement de terre américain s’est notamment exprimée par une gigantesque manifestation non autorisée en raison de la crise sanitaire mais généreusement tolérée par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Il s’en est expliqué mardi 9 juin sur BFM TV-RMC dans une déclaration qui fera date : « Les manifestations ne sont pas [autorisées] dans les faits, car il y a un décret du Premier ministre dans le cadre de la deuxième phase du déconfinement qui interdit les rassemblements de plus de dix personnes. Mais je crois que l'émotion mondiale, qui est une émotion saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s'appliquent. » L’émotion supérieure à la loi pourvu qu’elle soit « saine », tout est dit ! Les policiers et les gendarmes, exclus a priori de cette compassion, ont d’autant plus apprécié que le même Castaner, leur ministre, leur avait annoncé la veille, 8 juin, lors d'une conférence de presse, que leur suspension serait « systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré » en matière de racisme. Quand l’émotion l’emporte sur la loi, le soupçon a vite fait d’être « avéré » !

    Mais qu’y a-t-il derrière l’émotion ? À qui profite-t-elle ? Aux idéologues de la société « ouverte », bien sûr, aux apôtres du multiculturalisme et du communautarisme, déterminés à abolir les états-nations en éradiquant le « souverainisme », le « racisme » et le « sexisme », et finalement en détruisant la culture occidentale. Mais ils ne sont pas seuls à agir : derrière eux, et les soutenant financièrement, il y a le monde des affaires. Des entreprises internationales font leur miel depuis longtemps de ce mondialisme multiculturel propice à leur bizness, popularisé dès les années quatre-vingt par le slogan et les affiches « United Colors of Benetton ». Le plupart des multinationales se sont engouffrées dans la voie ouverte par Benetton. Depuis la mort de George Floyd, Reebok, Converse, Adidas, Reebok, Netflix, et bien entendu les Gafa (Google, Appel, Facebook, Amazon) font de l’antiracisme un outil de marketing, constate Marianne (dans une enquête en lien ci-dessous). C’est bien sûr la certitude de toucher leur cible principale, des jeunes de toutes origines, mais aussi un moyen de faire oublier des « affaires » qui collent aux basques de nombre de ces multinationales : Benetton a été secouée par une série de scandales dans les années quatre-vingt-dix (travail illégal des enfants en Turquie, accaparement de terres indigènes en Patagonie), Nike et Adidas ont été épinglées en 2018 pour leurs délocalisations de… Chine en Indonésie, au Cambodge et au Vietnam pour améliorer leurs marges, Apple ne compte que 3% de noirs parmi ses dirigeants, Alphabet, filiale de Google, vient de rejeter, début juin, une proposition de ses actionnaires demandant que les salaires des dirigeants soient liés à des objectifs de « diversité », et Facebook vend des technologies de reconnaissance faciale aux services d’immigration américains et du Pentagone. Mais qu’importe si le grand public n’est pas vraiment dupe ! Les Gafa y trouvent encore leur compte : à peine soustrait du catalogue HBO (propriété de la Warner) parce qu'il donnerait une « version édulcorée de l'esclavage », « Autant en emporte le vent » vient de se hisser en première position des films les plus vendus sur Amazon !

  • Quand la commission européenne conditionne le versement des fonds Covid à la promotion LGBT

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    LA COMMISSION EUROPÉENNE CONDITIONNE LE VERSEMENT DES FONDS COVID À LA PROMOTION LGBT

    11 juin 2020

    La Commission européenne « intervient contre les zones libres d’idéologie LGBT en Pologne, en menaçant de couper les fonds de cohésion réaffectés dans le cadre de la lutte contre l’impact de la pandémie de coronavirus ».

    Dans une lettre « datée du 27 mai 2020 » adressée aux présidents de cinq voïvodies[1], la Commission « assure que sa priorité est de répondre à la menace que fait peser la pandémie de COVID-19 en Europe, mais qu’elle ne compte pas négliger pour autant d’autres questions importantes ». En cause : « plusieurs plaintes concernant la montée de la rhétorique anti-LGBT en Pologne », dont la dernière indiquerait « que plusieurs autorités locales et régionales ont adopté des déclarations ou résolutions discriminatoires à l’égard des personnes LGBT », « alors que ces mêmes autorités ont recours à des fonds européens ». Ainsi la Commission « rappelle le conditionnement des fonds européens au respect du droit européen et réaffirme la nécessité de respecter les valeurs fondamentales énumérées à l’article 2 du Traité sur l’Union européenne et dans la Charte des droits fondamentaux ». Et « les déclarations ou résolutions de collectivités locales qualifiant les revendications de la communauté LGBTI d’idéologie et affirmant que leur territoire ne souhaite pas de LGBT (…) remet en cause la capacité de ces collectivités locales à respecter le principe de non-discrimination accompagnant les programmes liés aux Fonds structurels et d’investissement européens », affirment les rédacteurs de la lettre. Ils « exigent une réponse écrite ».

    En février 2019, le maire de Varsovie Rafał Trzaskowski avait signé pour sa ville une « Déclaration LGBT+ » s’engageant « à ce que la ville de Varsovie ne travaille qu’avec les entreprises qui accepteraient de promouvoir les personnes LGBT », et à « faire entrer des référents LGBT et des organisations LGBT dans toutes les écoles de la capitale polonaise, dès le primaire, et d’y faire enseigner une éducation anti-discrimination et sexuelle tenant compte de l’identité psychosexuelle et de l’identification sexuelle″ ». En réaction à cette déclaration, « des collectivités locales (voïvodies, powiats, municipalités) ont adopté des déclarations ou résolutions par lesquelles elles se sont engagées à ne pas mettre en œuvre l’idéologie LGBT dans le cadre de leurs compétences et notamment dans les écoles sous leur responsabilité ». Ou « adopté une Charte des collectivités locales pour les droits des familles » qui « comporte uniquement des engagements de la voïvodie en faveur des familles comprises au sens traditionnel du mot, c’est-à-dire dans un sens conforme à l’ordre juridique polonais », sans mentionner la notion de « LGBT » ou d’orientation sexuelle.

    Ces collectivités locales « ne prévoient pas de discriminations en fonction de l’orientation sexuelle des personnes » mais « revendiquent leur volonté de protéger les droits et libertés garantis par la constitution polonaise et par le droit international, en particulier l’autonomie des parents en matière de choix éducatifs pour leurs enfants ». Le « droit des parents d’assurer l’éducation et l’enseignement de leurs enfants conformément à leurs convictions religieuses, philosophiques et pédagogiques » est par ailleurs « garanti par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne ».

    Ce positionnement de la Commission fait suite à celui du Parlement européen qui, par la résolution du 14 novembre, « appelait la Pologne à mettre en œuvre les standards de l’OMS pour l’Europe en matière d’éducation sexuelle, malgré leur caractère non contraignant et extrêmement controversé ».

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    [1] Une voïvodie est une unité de division administrative de premier niveau de la Pologne.

    Sources: ECLJ, Patryk Regalski, Pologne : le chantage idéologique de la Commission européenne (10/06/2020)

  • La crise sanitaire et la génération des "enfants de la déconstruction"

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    De Kévin Boucaud-Victoire sur Marianne.net :

    Covid-19 : "Cette crise sanitaire, qui deviendra économique, risque de marquer une génération"

    La crise initiée par le coronavirus va-t-elle marquer durablement la génération née dans les années 1990 ? Auteurs de "Enfants de la déconstruction", Jérémie Cornet et Paul Melun répondent.

    Dans Enfants de la déconstruction (éditions Marie B), Jérémie Cornet et Paul Melun décrivent une génération née à "l'abri" des grandes idéologies et confrontés à des défis inédits, comme la mondialisation, la numérisation du monde, la hausse de la précarité ou la crise écologique.

    Marianne : Qui sont les "enfants de la déconstruction" ?

    Jérémie Cornet et Paul Melun : Les "enfants de la déconstruction" sont une génération, à laquelle nous appartenons, qui a grandi en Occident à la fin des années 1990 et dans les années 2000. Elle incarne ce pont entre un monde de relations directes entre individus et l’entrée du digital dans nos vies. Nous pensons que dresser le portrait des moins de trente ans, les observer, c’est ouvrir une fenêtre sur notre avenir pour les prochaines décennies. Ce sujet est d’autant plus intéressant pour nous que la situation aujourd’hui nous semble particulièrement préoccupante. La déconstruction, école de pensée des années 1960, influence de façon puissante et insidieuse les nouvelles générations, sans que celles-ci n’en aient pleinement conscience.

    A travers ses désirs de liberté et de consommation, d’affranchissement des valeurs morales et de rejet du passé, la jeunesse en France et en Occident s’incarne totalement dans les valeurs Nord-américaines et postmodernistes du siècle dernier. La révolution technologique vient porter l’ultime pierre à cet édifice en consacrant l’individu roi, tourné vers son bon plaisir, comme le nouveau modèle du bonheur. Une ambition tant néfaste qu’impossible à assouvir. Dans le livre, nous déplorons par exemple les malheurs d’une jeunesse admiratrice des vies factices d’influenceurs du web, face auxquels leur quotidien semble si banal, si triste et les nervures psychologiques qui se créent. En effondrant les structures traditionnelles (la famille, la tradition, les religions, la nation…), les penseurs de la déconstruction, ont ouvert une brèche dans laquelle s’est engouffré le marché. Celui-ci a savamment amalgamé la liberté de vivre à la liberté de consommer. Aujourd’hui l’échec du capitalisme mondialisé est patent ; il nous laisse seuls face à une catastrophe écologique et humaine que l’individualisme de notre époque paraît incapable de résoudre.

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  • Vatican : fraude et extorsion liées à l'achat d'un immeuble à Londres

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    De Vatican News :

    Vatican: premiers résultats dans l'enquête sur l'immeuble de Londres

    L'enquête de la justice vaticane conduite par le corps de gendarmerie révèle les modalités d'une fraude et d'une extorsion liées à l'achat, au cœur de la capitale britannique, de l'immeuble de la Sloane Avenue.

    Le courtier italien Gianluigi Torzi a été arrêté dans la soirée de vendredi au Vatican, au terme d'un long interrogatoire. Son interpellation marque un tournant important dans la longue enquête lancée par la magistrature du Vatican et conduite par le corps de gendarmerie. Dans le cadre de cette procédure, cinq personnes travaillant à la Secrétairerie d'État (deux prélats et trois laïcs) sont mises en cause, ainsi qu'un dirigeant de l'Autorité de renseignement financier (AIF). L'enquête s'appuie sur l’étude scrupuleuse de papiers et documents attestant de transactions financières complexes effectuées par les personnes impliquées et qui corroborent les hypothèses criminelles, tout comme les interrogatoires et témoignages recueillis.

    L'enquête a commencé lorsque deux plaintes ont été déposées par l'IOR et par le contrôleur général, respectivement en juillet et août 2019. La seconde plainte, celle du contrôleur général, fait état de crimes très graves. C'est donc sur la base de signalements internes, d’"anticorps" actifs du Vatican, que l'enquête débute. L'affaire est divisée en deux phases fondamentales. La première a lieu en 2014 et concerne la souscription par la Secrétairerie d'État du fonds Athena Capital Global Opportunities Fund, géré par une Sicav dirigée par Raffaele Mincione qui est propriétaire de l'immeuble londonien de la Sloane Avenue. La deuxième phase se déroule entre la fin de 2018 et le premier semestre de 2019, lorsque la Secrétairerie d'État tente de récupérer l’immeuble en liquidant les actions du fonds de Mincione mais qu’elle finit par subir, avec l'aide des suspects, des faits d'extorsion et de fraude de la part de Gianluigi Torzi, appelé pour servir d’intermédiaire.

    Premier volet de l’affaire : le fonds de 2014

    Le 28 février dernier, il y a six ans, la Secrétairerie d'État finance, avec de l'argent qui lui appartient et qui est lié au soutien des activités du Saint-Père, le fonds Athena Capital Global Opportunities Fund de Raffaele Mincione, pour un total de 200 500 000 dollars ; des fonds obtenus grâce à une architecture financière complexe, par l'octroi de prêts accordés par le Crédit Suisse et la Banque suisse italienne contre le nantissement d'actifs d'au moins 454 millions d'euros détenus par le Secrétariat d'État et provenant de dons.

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  • Vatican : transactions et investissements suspects à la Secrétairerie d'Etat

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    De Smart Reading Press (rubrique "Grand angle") :

    VATICAN : ENQUÊTE SUR DES TRANSACTIONS ET INVESTISSEMENTS FINANCIERS SUSPECTS AU SEIN DE LA SECRÉTAIRERIE D’ÉTAT

    En octobre 2019, suite à une descente de la Gendarmerie du Vatican, cinq employés de la Secrétairerie d’État, qui supervise la gouvernance de l’Église et de la Curie au nom du pape, étaient suspendus de leurs fonctions. Des ordinateurs et des documents liés à des transactions financières au sein du département étaient saisis.

    Au centre des investissements et des transactions financières examinés se trouve l’achat d’un bâtiment au 60 Sloane Avenue à Londres à l’homme d’affaires italien Raffaele Mincione, qui gérait à l’époque des centaines de millions d’euros de fonds de la Secrétairerie. L’achat a eu lieu par étapes, entre 2014 et 2018. Lors de la vente à la Secrétairerie de 30 000 des 31 000 actions du projet, la holding de Mincione a conservé les 1 000 actions avec droit de vote nécessaires pour contrôler la holding propriétaire de l’immeuble. Mincione a finalement proposé de se séparer de ces actions à des prix très élevés.

    Pour conclure la vente, en 2018, la Secrétairerie d’État a fait appel à un autre homme d’affaires, Gianluigi Torzi, qui a agi comme intermédiaire rémunéré à la commission pour l’achat des actions restantes. Torzi a gagné 10 millions d’euros pour son rôle dans cette transaction.

    En novembre 2018, Fabrizio Tirabassi, un employé par la Secrétairerie d’État qui y était responsable de la gestion des investissements financiers, a été nommé directeur de Gutt SA, une société appartenant à Gianluigi Torzi et enregistrée au Luxembourg. Nommé administrateur le 23 novembre 2018, il a été révoqué le 27 décembre. Au moment de sa nomination en tant qu’administrateur, l’adresse de Tirabassi était répertoriée comme étant celle de la Secrétairerie d’État à la Cité du Vatican.

    Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, a été interrogé pour savoir s’il était au courant de cette nomination et s’il considérait qu’il était approprié qu’un fonctionnaire de la Secrétairerie accepte un tel poste. On lui a également demandé si les fonctionnaires de la Secrétairerie sont autorisés à accepter de tels postes. Le cardinal Parolin n’a pas répondu.

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  • Le diocèse de Luxembourg cède le "Wort", premier quotidien grand-ducal et pilier chrétien de la presse luxembourgeoise

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    De Pascale Braun sur lesechos.fr (Les Echos) :

    Le premier quotidien du Luxembourg vendu à une entreprise belge

    Le diocèse du Luxembourg cède le « Wort », premier quotidien grand-ducal, au groupe belge Mediahuis. La récente séparation de l'église et de l'Etat amenuise ses finances et son emprise médiatique.

    Luxemburger Wort - espace client

    TNS Ilres Multimédia évalue l'audience du « Wort » à 302.000 lecteurs, en incluant le site trilingue allemand-anglais-français du quotidien.

    15 mai 2020

    Annoncée fin mars, en plein confinement, la nouvelle du rachat par Mediahuis du premier quotidien grand-ducal, le « Luxemburger Wort », a stupéfié le microcosme de la presse luxembourgeoise. Personne ne savait rien des pourparlers entre le jeune groupe belge, fondé en 2013, et l'archevêché luxembourgeois, propriétaire du titre depuis sa création en 1848.

    Le « Wort » distance ses concurrents avec un tirage de 66.000 exemplaires (pour 626.000 habitants dans le Grand-Duché de Luxembourg). En février dernier, TNS Ilres Multimédia évaluait son audience à 302.000 lecteurs, en incluant le site trilingue allemand-anglais-français du quotidien. Filiale de Lafayette SA, qui gère les actifs de l'archevêché, le groupe Saint-Paul Luxembourg, vendu dans son ensemble à Mediahuis, détient, outre le « Wort », le site anglophone Luxembourg Times, une plateforme numérique et une radio lusophones, plusieurs magazines gratuits et une imprimerie. Le groupe compte 350 salariés dont une centaine de journalistes. Il a réalisé en 2019 un chiffre d'affaires de 55 millions d'euros pour 2 millions d'euros de bénéfices.

    302.000 lecteurs

    « Le groupe reste confronté à une régression linéaire du nombre de lecteurs et d'annonces. L'évolution technologique et l'adaptation à une population qui n'est plus exclusivement germanophone supposent beaucoup de moyens, pour un retour sur investissement incertain », souligne Pit Hentgen, président du conseil d'administration de Lafayette SA, qui fut administrateur du « Wort » durant dix ans.

    Or, la séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui n'est intervenue au Luxembourg qu'en 2016, limite les moyens de l'église, contrainte de rémunérer le personnel nouvellement recruté sur ses propres deniers. « Cette situation oblige l'archevêché à plus de visibilité sur ses fonds propres. Le pôle médiatique ne pouvait donc plus compter sur des apports financiers dont la rentabilité n'interviendrait qu'à moyen terme », souligne François Pauly, que le nouvel actionnaire maintient dans ses fonctions de président du groupe Saint-Paul.

    Dissensions feutrées

    La cession du « Wort » tient peut-être aussi aux dissensions feutrées qui ont fait régresser l'influence de l'église dans son propre journal. Le quotidien couvre - et continuera à couvrir - les actualités religieuses, mais depuis 2017, la présidence de son conseil d'administration n'est plus occupée par un ecclésiastique. La rédaction s'est émancipée et a observé une prudente neutralité lors des débats sur la laïcisation de l'Etat.

    Le titre n'apparaît plus comme une courroie de transmission du Parti populaire chrétien-social (CSU). « Le 'Wort' n'assure plus à l'archevêché le 'soft power' d'antan. Son rachat par une entreprise internationale basée en Belgique offre la chance unique en Europe de constituer un groupe de presse à l'échelle transfrontalière », se réjouit Sven Clement, député et président du Parti pirate.

    Déjà propriétaire des quotidiens « De Standaard » en Belgique et de « NRC Handelsblad » au Pays-Bas, Mediahuis, qui réalisait en 2018 un chiffre d'affaires de 819 millions d'euros pour 28 millions d'euros de revenus nets, promet de mettre son expertise numérique au profit de son nouveau fleuron.

  • Le Congo de Léopold II : des dérapages incontestables

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    De Paul Vaute sur le blog "Le passé belge" :

    Civilisation, exploitation, exactions…: le Congo léopoldien (1)

    Pour le Roi comme pour ses contemporains, il n’y avait pas de contradiction entre l’élévation des peuples coloniaux et l’enrichissement de la métropole. Mais sur le terrain, on ne peut nier que l’entreprise a dérapé, même si les accusations récurrentes furent au départ étroitement liées aux ambitions britanniques en Afrique centrale (1885-1908)

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    Cette superposition de la carte du Congo (frontières en pointillé) sur celle de l’Europe donne une idée de l’immensité du territoire. (Source: n. 2, p. 69)

    L’abondante bibliographie de notre histoire coloniale s’est enrichie de trois ouvrages centrés sur la période léopoldienne – la plus controversée, comme on le sait. Signe des temps: deux sont dus à des chercheurs natifs du Congo, dont un y vit. Leurs regards n’en divergent pas moins, exactement comme l’ont fait ou le font toujours ceux des acteurs, des témoins et des experts belges. Le livre de Mathieu Zana Etambala, docteur en histoire (Katholieke Universiteit Leuven), a été entrepris dans le prolongement d’un projet de recherches du Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren [1]. On y trouve brassées amplement les sources relatives aux débuts de la colonisation dans quatre régions tenues pour avoir été durement éprouvées: le royaume Kuba (qui résista longtemps à toute pénétration étrangère blanche ou noire), le Domaine de la  couronne au lac Léopold-II (aujourd’hui Maï Ndombé), la province de l’Equateur et l’Ituri (ou Aruwimi). D’une tout autre tonalité, l’essai de Jean-Pierre Nzeza Kabu Zex-Kongo, chercheur et enseignant, docteur en géographie et pratique du développement, est un véritable plaidoyer pour l’œuvre africaine de notre deuxième souverain, sans pour autant faire l’impasse sur les zones d’ombres [2]. Venu un peu avant les deux précédents, Pierre-Luc Plasman a adapté sa thèse de doctorat, défendue à l’Université catholique de Louvain, en une étude où prévaut la volonté d’équilibrer les points de vue [3].

    L’ampleur de ces travaux et du sujet lui-même justifie qu’exceptionnellement, deux articles consécutifs leur seront consacrés. Les trois approches, avec leurs spécificités, sont de celles qui redonnent la priorité à la quête du vrai, trop souvent altéré dans l’opinion commune par la masse des écrits passionnels.

    Lire la suite sur "Le passé belge"